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Jean Caelen

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La philosophie s'int resse l'individu plac en situation de communication, sur un plan intentionnel ; ... anticipation par A que son projet de communication sera accept par B ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Jean Caelen


1
Communication et dialogue
  • Jean Caelen

2
La communication objet détude
transdisciplinaire
  • Léthnoscience pose la communication dans une
    perspective sociale les individus agissent dans
    un cadre normalisé selon des règles et des
    conventions qui sont socio-culturellement bien
    définies
  • Les cognisciences retiennent de la communication
    les aspects liés à la perception, à laction et
    au raisonnement du point de vue de lindividu
  • La philosophie sintéresse à lindividu placé en
    situation de communication, sur un plan
    intentionnel
  • La linguistique pose la communication dans une
    perspective structurale la conversation est
    réglée par une grammaire 
  • Les technosciences, visent à intégrer la machine
    dans un univers de  communication humaine  ,
    comme 
  • (a) médiation ou (b) partenaire.

3
Le modèle codique
  • Communiquer échanger des informations
  • théorie inspirée de Shannon
  •  pensée  -gt codage -gt transport -gt décodage -gt
     sens 
  • Emetteur -gt -gt Récepteur
  • Le modèle fait apparaître deux articulations
  • pensée/codage
  • décodage/sens
  • mais trop limité par sa simplicité

4
Les théories modèle ethnologique
  • Interagir dans un monde social
  • Garfinkel, Heritage, Schegloff, 1950
  • Raisonnement socialement normalisé
  • Rôles et hiérarchies sociales (conventions)
  • Principes dinteraction par inter-compréhension
  • Une rhétorique de la moralité
  • principe didentité raisonnement normé par la
    société
  • réciprocité des perspectives (long-terme) et
    réciprocité des motivations (court-terme)

5
modèle ethnologique
  • Réciprocité des perspectives  règle les niveaux
    supérieurs dorganisation de linteraction liés à
    une conception hiérarchique de laction. Ce
    principe fonde la complémentarité ou la symétrie
    des rôles des partenaires. De lui résulte la
    stratégie dans linteraction, issue dun accord
    entre les partenaires (théorie des faces)
  • Réciprocité des motivations  anticipation par A
    que son projet de communication sera accepté par
    B comme la raison et la motivation de sa réponse
    (paires adjacentes, par ex  A/Question(X) -gt
    B/Réponse(X))

6
approche  interactionniste 
  • Le monde social est un théâtre  Goffman 1974,
    avec sa scène, ses acteurs, ses rites et son
    cérémoniel. Il y a aussi une vie en coulisses. Le
    monde des hommes est un arrangement et un
    bricolage permanent, chaque jour négocié.
  • Les relations sociales sont des négociations 
    elles sont quotidiennes, elles sont toujours
    revues et réévaluées, il y a un  fond de scène 
    et une  avant-scène , les règles elles-mêmes
    sont négociées.
  • Notions de  position , de  code social , de
     rituel 

7
approche  interactionniste 
  • Position  un locuteur occupe une ou plusieurs
    positions, demandeur de renseignement dans la
    rue, touriste, homme
  • Code social  est un une clef daccès aux autres,
    par exemple inconnus dans la rue (certaines
    paroles sont inconcevables, certaines attitudes
    aussi, il faut faire sembler dêtre perdu pour
    aborder une personne et lui demander le chemin),
    la relation avec des inconnus est facilitée par
    des situations dattente (files notamment) elle
    dépend des différences dâge, de sexe, de
    culture.
  • Rituel processus de déroulement de dialogue
    après quun code soit établi, expliquer
    brièvement où on veut aller puis formuler sa
    demande, sexcuser du dérangement, ne pas trop
    insister en cas dincompréhension, etc. Brèves de
    comptoir. Discussions professionnelles. Actes
    dachats (transactions).
  • Le film hier était bien ?
  • Ne peut se dire à tout le monde (conjoint, ami,
    connaissance, inconnu), réfère à un contexte
    intersubjectif commun, signifie des intentions
    différentes et des attentes différentes

8
Les relations sociales
Éloignement
Proximité
Conjoint Rencontre unique Amis Rencontres
fréquentes Membres association Groupe
social Collègues Hiérarchie
Pouvoir
9
Les théories pertinence cognitive
  • Orienter des processus inférentiels
  • P. Grice, 1975
  •      Maximes de quantité (pertinence)
  • 1.  Soyez aussi informatif quil le faut
  • 2.  Ne soyez pas plus informatif quil ne faut
  •      Maximes de qualité (sincérité)
  • 1. Dites le Vrai
  • 2.  Ne dites rien que vous croyez être faux
  • 3.  Ayez de lévidence pour ce que vous dites
  • Ces maximes définissent la communication comme
    coopération conséquence de la rationalité
    humaine (raison pratique)

10
Les implicatures conversationnelles (1)
Posent le problème de la bonne interprétation des
prédicats On distingue les implicatures directes
et les implicatures indirectes. A  As-tu invité
Jean et Pierre pour ce soir ? B  Oui, jai
invité Pierre. on peut déduire directement que
invité(Pierre), mais la réponse laisse à penser
aussi que ?invité(Jean) (principe domission) ou
que même ?vouloir(B, inviter(Jean)) ou
préférer(B, inviter(Pierre)), etc. Il est clair
que ces implicatures indirectes ne peuvent pas
toujours se faire sans une connaissance du
contexte et des conversants. A  As-tu fait les
courses ? B  Ma voiture est tombée en
panne. dans ce cas, les connaissances de sens
commun peuvent suffire sans connaître
nécessairement les conversants  il est hautement
probable que la réponse de B signifie  non ,
bien que la voiture ait pu tomber en panne après
avoir fait les courses. Pour interpréter la
réponse de B il faut donc analyser les attentes
de A contenues dans sa question.
11
Les implicatures conversationnelles (2)
Les implicatures suggestives et les implicatures
de détour. A  Tu me trouves égoïste ? B  Ton
frère C ne lest pas on peut déduire par
contraste que ?égoïste(C) implique égoïste(A)
surtout si mère(B, A) qui est supposée avoir une
attitude affective avec un enfant. A  Penses-tu
quil va pleuvoir demain ? B  Tout empire a une
fin. le raisonnement ici est de type X est à Y
ce que U est à V. Donc sil pleuvait aujourdhui
il ne pleuvra pas demain, mais sil fait beau
aujourdhui alors il pleuvra demain. De manière
générale les implicatures conversationnelles
entrent dans le champ de la rhétorique.
12
la pertinence cognitive
D. Sperber D. Wilson,1960-1990 Cest un
modèle inférentiel  réciprocité des motivations
logiques A dit X à B gt B reconnaît lintention
de A contenue dans X gt B répond R à A et R
contient lintention de B
Compréhension
Hypothèses
Indices
Ostension
Choix pertinent
Faits représentés
13
la pertinence cognitive
La pertinence Choix pertinent  considérer
lenvironnement en compréhension (monde,
environnement cognitif de son interlocuteur et
son propre environnement) pour opérer une
sélection de faits saillants (la saillance est
une valeur dans 0, 1) de manière à focaliser
lattention de son interlocuteur. La pertinence
porte aussi bien sur la situation, lindividu, le
contexte Un fait est un élément manifeste
(perçu dans le monde ou la situation) ou un
élément inféré (hypothèse).   Le processus de
communication  A et B échangent des indices
pertinents (stimuli) par présentation ostensive
de faits directement liés à des intentions
informative et communicative Acte dostension 
présenter un fait saillant ou rendre saillant un
fait
14
la pertinence cognitive
La pertinence dun acte de dialogue énoncé par E,
est relative au but poursuivi par E mais aussi
relative pour D, au but que D poursuit de son
côté. On distingue donc deux cas, la
coopérativité et la concurrence  dans le cas
où le but est partagé, bE bD b, la pertinence
dun acte aED de E à ladresse de D, doit amener
E et D dans une situation de coopération (ou les
maintenir dans cette situation sils y étaient
déjà) et contribuer à les rapprocher du but b,
dans le cas où le but nest pas partagé, bE ? bD
on doit distinguer une série de scénarios
possibles  (a) soit E et D engagent une
négociation qui peut réussir ou échouer, on
retombe alors dans une situation de
coopération, (b) soit E et D restent sur leurs
positions sans chercher à les négocier, on reste
dans une situation de concurrence. La stratégie
de E vis-à-vis de D est alors darriver à bE ou
dempêcher que D narrive à bD. La pertinence des
actions de E peut prendre alors un sens négatif
pour D.
15
la pertinence cognitive
La pertinence sémantique  cest la pertinence du
dire, cest-à-dire la pertinence du bon usage des
mots (ou des concepts) pour ce quils signifient.
On définit pour chaque mot lexical (ou expression
pleine) du langage employé, sa place dans larbre
des catégories sémantiques pré-définies (selon
Rosch et Kleiber). La pertinence sémantique dun
énoncé se définit alors par 
PsaED Moy exp-DNiv(mot) où lopérateur
Moy est lopérateur moyenne portant sur tous les
mots lexicaux de lénoncé et où DNiv(mot) est la
différence de niveau dans larbre des catégories
sémantiques entre le niveau demploi de ce mot et
le niveau réellement utile dans lénoncé. Par
exemple  (a) lieu de spectacle est moins
pertinent que cinéma si le contexte nécessite
linformation  où lon projette des films ,
car cinéma est à un niveau de spécialisation plus
adéquat pour ce contexte, (b)  je vois un airbus
haut dans le ciel le mot airbus est trop
spécialisé si le mot  avion  peut suffire.
16
la pertinence cognitive
La pertinence pragmatique  cest la bonne
adéquation des mots aux choses dans le monde,
cest-à-dire la bonne utilisation des expressions
linguistiques pour référencer des objets. La
pertinence pragmatique peut se mesurer par 
PpaED min NR/NE, NE/NR où NR est le nombre
dobjets référencés par lénoncé et NE le nombre
dobjets visés par lénonciateur E. Par
exemple  (a)  le musée de Paris , NR 10 (les
musées), NE 1 (b) le musée dOrsay , NR 2
(nom propre et ville), NE 1 (c)  le musée du
Louvre , NR 1, NE 1 (d)  le musée de
Trifouilly , NR 0 (pas de musée ou ville
inconnue), NE 1 (e) tous les musées de Paris,
NR 10 (les musées), NE 10
17
la pertinence cognitive
La pertinence épistémique  cest ladéquation
des signifiés aux connaissances du destinataire,
cest-à-dire la probabilité de dire ce qui est
nécessaire et suffisant à D (et au moment
adéquat) pour quil comprenne (maxime de quantité
de Grice). La pertinence épistémique se formule
par 
PeaED Pr(IE/IS).Pr(IN) où IE est la quantité
dinformations portée par lénoncé de E, IS est
linformation suffisante à D (contenue dans
lénoncé) et IN est linformation nécessaire à D
pour effectuer laction a. Pr est une mesure de
probabilité Par exemple  (a)  Paris, capitale
de la France  si D adulte cultivé Pr(IE/IS)
1/3 (le seul terme Paris est suffisant, capitale
et France sont redondants), Pr(IN) est la
probabilité de parler nécessairement de Paris à
ce moment-là. Mais si D enfant en cours de
géographie, alors Pr(IE/IS) 3/3 et Pr(IN)
1. (b)  Paris, province de la Belgique bien
que paradoxal, cet énoncé doit être accepté selon
sa seule valeur sémiotique ou rhétorique et non
pas pour sa valeur de vérité. Si cet énoncé est
dans la rubrique de politique européenne dun
quotidien, il est tout à fait pertinent et
Pr(IE/IS) 3/3 et Pr(IN) 1.
18
la pertinence cognitive
La pertinence déontique  cest ladéquation des
énoncés (force illocutoire) aux rôles joués par
les interlocuteurs dans le dialogue. La mesure
est difficile car elle dépend de paramètres
socio-culturels. Le plus simple est certainement
de la mesurer en tout ou rien sur léchelle
acceptable/inacceptable.
PeaED 0, 1 Par exemple  soit un dialogue
entre un client et un agent (guichetier dans un
cinéma), (a)  jexige un billet  est une
formule habituellement inacceptable car trop
agressive, (b) je vous prie de bien avoir
lobligeance de me donner un billet   est une
formule trop ampoulée, donc inacceptable (c)
 vous reste-t-il des places ?  est acceptable.
19
Les théories philosophie du langage
Agir intentionnellement Austin, Searle,
Vanderveken, 1960-2000   Constatation dAustin 
les verbes performatifs  La pragmatique des actes
de langage  4 niveaux 1.  énonciation dire
(acte physique) 2.  locution dire en disant
(acte locutoire) référer et prédiquer 3. 
illocution faire en disant (acte illocutoire)
agir dans le monde 4.  perlocution faire-croire
en disant (acte perlocutoire) agir sur
linterlocuteur   La communication est une
coordination dactions langagières
intentionnelles (intention préalable à long terme
et intention en action à court terme) entre
agents rationnels   Terminologies voisines  acte
de langage, acte de parole (speech act), acte de
discours
20
Les actes illocutoires
Acte assertif  le locuteur exprime des
propositions dans le but de représenter comment
sont les choses dans le monde (Monde lt-
Mots) Affirmer, confirmer, constater, présenter,
décrire, commenter, expliquer, rectifier,
conjecturer, témoigner / contester, nier,
critiquer, restreindre, etc. Acte directif  le
locuteur exprime des propositions dans le but de
faire faire une action future dans le monde
(Monde -gt Mots) Ordonner, autoriser, inviter,
conseiller, suggérer, avertir, défier, relancer,
insister, supplier, questionner, interroger,
demander, etc. Acte promissif  le locuteur
exprime des propositions dans le but de sengager
lui-même à faire une action future dans le monde
(Monde -gt Mots) Promettre, offrir, etc. Acte
déclaratif  le locuteur exprime des propositions
à valeur daction immédiate (performative) au
moment de lénonciation (Monde lt-gt
Mots) Déclarer, ratifier, ajourner, bénir,
licencier, etc. Acte expressif  le locuteur
exprime des propositions dans le but de
manifester son état mental à propos détats de
chose présupposés dans le monde (Ø lt-gt
Mots) Souhaiter, remercier, excuser, saluer,
féliciter, hésiter, se résigner, sétonner, se
plaindre, menacer, insulter, jurer, etc.
21
Le degré de force syntaxe
df degré de force
 
si df expressif jaimerais que tu
viennes si df insistance jaimerais que tu
viennes vite si df indirect peux-tu venir
? si df directif viens si df ordre je
tordonne de venir tout de suite
 
22
Le degré de force lexique
Penser Conjecturer Dire Suggérer Préd
ire Déclarer Affirmer Relater Confier
Critiquer Reconnaître Prophétiser Notifier Sout
enir Informer Vanter Blâmer Avouer Proclamer
Assurer Insister Se vanter Réprimander
Saccuser Attester Certifier Maintenir Dénonce
r Confesser Jurer
 
 
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La logique illocutoire
Les actes illocutoires sont pourvus
dintentionnalité. Ils ont des conditions de
succès (par ex. engagement tenu, description
exacte), et de satisfaction (par ex. réponse
attendue à une question) La force illocutoire Fp
et les conditions de succès        Le but
illocutoire F (relation mot/chose)       Le mode
daccomplissement (moyens et manières daccomplir
un acte, par ex. il faut avoir autorité pour
commander)       Le contenu propositionnel p (il
doit être tenu pour Vrai)       Les conditions
préparatoires (vérité sur le contexte et
arrière-plan)       Le degré de sincérité
(attitudes psychologiques)       Le degré de
puissance (degré de force adéquat) Acte
satisfait  les effets de Fp sont vrais dans le
monde Assertion satisfaite  si elle est vraie,
Promesse satisfaite  si elle est tenue Conseil
satisfait  sil est suivi, etc.
 
24
La logique du dialogue
(Les dialogues à but exclusivement
linguistique) Les dialogues à but
discursif  But descriptif (mots -gt choses)
nouvelles, reportages, expertises, bilans,
commentaires, entrevues, exposés, débats
théoriques, récits, rapports, leçons, examens,
etc. But délibératif (mots lt- choses) sermons,
instructions, pétitions, recours, propagande,
négociaitions, marchandages, consultations,
annonces, exhortations, règlements,
réquisitoires, accords, etc. But déclaratoire
(mots lt-gt choses) investitures, législations,
discours religieux, traités, jugements à la cour,
etc. But expressif (mots lt-gt Ø) hommages,
éloges, huées, bravos, repentirs, etc. Le but
définit la direction dajustement du discours des
choses aux mots. Un type de discours se dégage
grâce à ses actes majeurs
 
25
La logique du dialogue
  • Un discours a des conditions de succès et des
    conditions de satisfaction  une négociation peut
    réussir en échouant quant aux résultats.
  •  
  • Les conditions de succès
  • Le mode datteinte du but discursif (processus,
    stratégie)
  • La thématique (ce dont on parle)
  • Larrière-plan (présuppositions, rôles, etc.)
  • La sincérité (attitudes mentales adéquates)
  •  
  • Il y a des actes illocutoires maîtres et des
    actes auxiliaires voire superflus. Un dialogue
    est satisfait si lensemble des actes maîtres est
    satisfait.

 
26
La satisfaction du but
Satisfaction de bA
1
Buts satisfaits Compromis positif Compromis à
somme nulle Compromis négatif
 
Satisfaction de bB
0
1
27
Les théories linguistique
Le dialogue a une fonction structurante et il est
hiérarchisé E. Roulet, J. Moeschler,
1980-1990 Grammaire du dialogue 1. Des unités
structurantes  dialogue, échange,
intervention 2. Des unités élémentaires  les
actes de langage Dialogue ? Ouverture.Echange.C
lôture Ouverture ? Echange Clôture ?
Echange Echange ? Echange l Incidence Incidence
? Intervention Echange ? Intervention Interven
tion ? Acte Les fonctions des unités
intermédiaires Echange  résolution dun but
discursif Intervention  sous-discours à fonction
thématique, informer, répéter, épeler, illustrer,
exposer, répliquer, rectifier, réparer, résumer,
expliquer, justifier, argumenter, questionner,
introduire, conclure, etc.
 
28
linguistique
Dialogue Ouverture Echange1 Echange2
Clôture Echange0 Interv1 Interv2 Interv3
Incid1 Echange3 Interv0
Interv4 Interv5 A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 A10
A11 A12 A13
 
29
linguistique
Exemple
L Quand voulez-vous partir ? (1) Intervention
initiative A Le 13 novembre (2) Intervention
réactive L Le 13 novembre... (3) Intervention
évaluative A quelle heure ? (4)
Intervention initiative A Non, le 20 novembre
! (5) Intervention évaluative à (3) A 10
heures (6) Intervention réactive à (4)
 
  • Critiques
  • Représentation statique et rigide
  • Explication a posteriori
  • Dépendances à la tâche mal explicitées

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Les théories sémiotique
Le dialogue fait sens, cest un procès
(processus) Greimas 1980-1990 tout procès
(parcours) vise un gain avoir ou être. Chaque
étape du dialogue est motivée soit par un vouloir
(plus) avoir ou un vouloir (mieux) être Les
modalités actionnelles et volitives Vouloir (et
non-vouloir)  v, v Faire (et non-faire)  f,
f Les modalités épistémiques Croire (et
non-croire)  c, c Savoir (et non-savoir)  s,
s Les modalités ontiques Avoir (et non-avoir) 
a, a Etre (et non-être)  e, e Les modalités
déontiques Pouvoir (et non-pouvoir)  p,
p Devoir (et non-devoir)  d, d
 
Les modalités croisées Exemple  pf, pa, fc
(sincérité), dfs (informer)   Exemples de
procès  Ava ? Avf, si Apf alors Af ou AffB,
Af ? Aa, AffB ? AfdB ? Bdf ? Bf ? Aa
31
Les théories en résumé
 Parler un langage est une partie dune
activité ou dune forme de vie  cest un jeu de
langage    La communication relève dune
tentative dajustement où lon doit ajouter au
transport de linformation, le jeu des rôles et
des actes par quoi les interlocuteurs se
reconnaissent comme tels, agissent comme tels et
fondent ainsi des communautés linguistiques dans
un monde humain    Wittgenstein les jeux de
langage
 
32
Le dialogue homme-machine
Quest-ce le dialogue homme-machine ? Une
interaction coordonnée par des règles (jeu de
dialogue)   Comment communiquer avec la machine
? A travers une interface multimodale (parole,
geste, etc.)   Pourquoi ? Pour résoudre des
problèmes (et exécuter des tâches)   Avec quel
langage ? Un langage opératif ou finalisé   En
conservant les habitudes langagières des usagers
et la puissance dexpression de la langue
naturelle
 
33
Le dialogue homme-machine, c est aussi
Transfert de connaissances Modification des
savoirs et des croyances   Construction du sens
par le dialogue Apprentissage du
vocabulaire Apprentissage des référents  
Construction des buts par le dialogue Affinement
des buts   Construction dune interaction à
travers et par le dialogue Négociation et
apprentissage de laction
 
34
Conception du dialogue homme-machine
Pertinence des règles et des modèles de la
communication humaine pour la CHM ? règles de
la conversation. (conventions, culture,
situation, etc.) modèles de l'usager (rôles,
faces, compétence, performance, etc.), modèles
cognitifs (connaissances, environnement
cognitif, pertinence, etc.) intention et action
(actes de langage, planification, etc.) Quelle
relation dialogue/tâche ? Quelles ressources
linguistiques ? Quelle planification du dialogue
? dirigée par les buts (tâche, jeu) dirigée
par les données (linguistique) mixte
 
35
Le dialogue homme-machine
Dirigé par les plans (la tâche)
Cette approche intègre le dialogue à lactivité
et nécessite une modélisation précise des plans
des interlocuteurs. Les plans sont modélisés
comme des suites dactions mettant en relation un
état initial du monde et un état but. Il sagit
alors dactiver les plans pour atteindre cet état
but. Les méthodes mises en uvre relèvent de la
planification en Intelligence Artificielle
Wilensky, 83, Litman, 85, Carberry, 88,
Nerzic, 92. On utilise souvent des
représentations dactions et de plans fondées sur
des frames comme prendre_train(Passager,
Train) définition appartient(Voiture,
Train) corps embarquer(Passager,
Voiture) préconditions possède(Passager,
Billet) sur(Passager, Quai) effets
dans(Passager, Voiture) contraintes
accoster(Train, Quai)
 
36
Le dialogue homme-machine
Dirigé par les intentions
Les limites du modèle précédent sont évidentes
on ne peut traiter que des dialogues qui sont
dirigées par la tâche. Les incidences hors tâche
du dialogue sont quasiment impossibles à traiter
(on peut ici répondre à des questions comme que
faut-il faire avant dembarquer ?, réponse
être en possession dun billet et attendre que
le train ait accosté au quai, mais on ne peut
pas répondre à une question comme combien de
temps faut-il attendre avant dembarquer ?). Il
faudrait connaître les intentions du locuteur ou
ses attentes pour mieux guider le dialogue.
Modélisation par des plans intentionnels.
 
Lire fiche_horaire ? CM(prendre-bus)
37
Le dialogue homme-machine
Dirigé par les données
Cette approche est ascendante. Lanalyse part des
énoncés sans référence à une tâche déterminée.
Elle nécessite une modélisation
sémantique/pragmatique précise, puis le
rattachement du contenu propositionnel aux
actions possibles
  • Embarquer
  • qui
  • où
  • comment
  • quand

 
Représentation actantielle
38
La langue en dialogue
La langue est opératoire (à distance, dans le
temps, sur autrui)   Elle élargit le champ
potentiel des usagers et rend linformatique
accessible à un plus grand nombre   La langue
naturelle ouvre la machine vers de nouveaux
services   La complexité progressive des
problèmes ouvre un espace aux recherches et aux
applications
 
39
Les niveaux
Contrôle du dialogue
Génération
Compréhension
Synthèse
Reconnaissance
 
40
Les niveaux
Acoustique Phonétique Phonologique Morphologique L
exical Syntaxique Sémantique Pragmatique Rhétoriqu
e Dialogique
1ère articulation
Prosodie Méta-texte
 
2ème articulation
Communication
41
Langue / parole
ECRIT ponctuation signes de mise en
page effets de présentation abréviations acrony
mes   ... fautes dorthographe, erreurs,
ratures, styles variés, etc.   PAROLE prosodie
(pause, rythme, emphase, etc.) rires,
respiration imitations   ... élocution
indistincte, bruit, reprises, hésitations,
variabilité inter-locuteur, accents
socioculturels, etc.
 
42
Modes
en ENTREE   Écrit par clavier (mode
caractère) Écrit par crayon électronique
(continu) Parlé (mots isolés ou connectés)    en
SORTIE   Textuel sur écran (volatile) Textuel sur
imprimante (matériel) Parlé (synthèse ou
pré-enregistré)   Modes non classiques,
gestuels   Langage de signes Composition par
désignation
 
43
Types
Artificiel Commande (programmation) Inter
rogation   Dialecte, jargon Opératif (ex.
contrôle processus) Finalisé (ex.
conception)   Naturel Discours Conversat
ion
 
44
La parole
45
Problèmes
Variabilité 3 formes (a, a, a) 1 contenu  
Effets contextuels 1 forme 2 contenus   ...à
tous les niveaux de la langue (idem pour la
parole au niveau phonétique)
 
46
Reconnaissance
Modèle Acoust.
Modèle langage
Signal
Candidats
Moteur HMM
lexèmes
 
PHRASE
Décision
Générateur
phonologique
Contexte
Vérification
47
Compréhension
 
48
Un système de dialogue oral
Qu'est ce que tu peux me proposer sur ... heu,
l'intelligence artificielle ?
J'ai trouvé 1206 documents ayant comme thème
intelligence artificielle . Voulez-vous affiner
votre requête ?
 
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