Title: A1263199616wWkte
1PROGRAMME SECTORIEL JUSTICE P.S.J.
2INTRODUCTION
- La volonté de lEtat de réformer et de moderniser
linstitution judiciaire à travers ses différents
services a été affirmée par ladoption en juin
2004 du Programme sectoriel Justice (P.S.J) dans
le cadre du Document de Stratégie de Réduction de
la Pauvreté (DSRP) et du Programme National de
Bonne Gouvernance (PNBG)
3Avant lavènement du PSJ, la justice sénégalaise
souffrait de déficits, tant matériel que
humain. Les effectifs étaient ainsi répartis en
1998Â
Magistrats 229
Greffiers en chef 16
Greffiers 86
Secrétaires 48
Commis dadministration et Agents dadministration 58
Agents de service 24
Chauffeurs 10
4Effectif en 1998
5Ainsi à partir de lannée 2000 les recrutements
ci-dessus ont été effectués, lobjectif poursuivi
par les autorités étant de pouvoir doter les
juridictions en personnel suffisant et de
qualité. Au total, le Sénégal compte
aujourdhui - Quatre cent dix sept (417)
magistrats - Deux cent quatre vingt deux (282)
greffiers en chef et greffiers, secrétaires des
greffes et secrétaires interprètes - Deux mille
deux cent cinquante huit (2258) autres personnels
non judiciaire.
Années Magistrats Greffiers
2000 12 20
2001 15 20
2002 15 20
2003 15 20
2004 63 38
2005 47 38
2006 54 49
6Evolution des effectifs de 2000 Ã 2006
7- Les ressources allouées à la justice dans le
cadre du budget général de lEtat ont connu une
croissance significative sur la période. - En 1998, la quote-part de la justice dans le
budget général était de 0,56 en 1999, cette
quote-part a connu une hausse passant de
2,02Â soit 5.964.117.000 francs en 2000 elle a
augmenté de 2,02 à 2,45 soit 7.100.783.000
francs. - Cette tendance évolutive sest renforcée avec le
PSJ pour atteindre en 2005, 11.965.521.000Â en
2006, 20.082.674.000Â en 2007, 24.669.314.060
francs soit 22,84 .
8(No Transcript)
9- la Cour SuprêmeÂ
- les Cours dappelÂ
- les Cours dassisesÂ
- les Tribunaux régionauxÂ
- les Tribunaux départementauxÂ
- les Tribunaux du travail.
Les tribunaux régionaux étaient au nombre de dix
(10) et dans chaque département existait un
tribunal départemental. Les tribunaux du travail
installés au siège du tribunal régional
existaient également dans chaque région
. Sagissant des Cours dappel jusquen 2000,
seule celle de Dakar fonctionnait. Celle de
Kaolack a été installée le 05/01/2000 et celle de
Saint-Louis le 28/01/2009. Ce monopole ou cette
hégémonie de la Cour dappel de Dakar était des
plus préjudiciables à laccès aux citoyens à une
justice rapide efficace et à moindre coût.
10CARTE JUDICIAIRE
1119 014 affaires traitées dans le ressort de la
CA de Dakar
86 des affaires du Sénégal
Ressort de la CA de Kaolack 3 151 affaires
12CA St Louis 2 604
76 des affaires du Sénégal
CA Dakar 14 385
CA Kaolack 3 151
CA Ziguinchor 2 025
13Une cinquième Cour dAppel à Thiès ?
CA St Louis 2 604
CA St Louis 2 604
19 014 affaires traitées dans le ressort de la
CA de Dakar
CA Dakar 8 402
CA Dakar 14 385
44
76 des affaires du Sénégal
31
86 des affaires du Sénégal
CA Kaolack 3 151
CA Thiès 5 983
CA Kaolack 3 151
Ressort de la CA de Kaolack 3 151 affaires
CA Ziguinchor 2 025
CA Ziguinchor 2 025
14- La Nouvelle Carte JudiciaireÂ
- Un comité regroupant plusieurs experts a
travaillé sur cette nouvelle carte judiciaire et
a abouti à la conclusion quil faut cette
réforme. La nouvelle carte judiciaire sarticule
autour des innovations ci-après - Allègement du tribunal régional hors classe de
Dakar par la création du Tribunal de Grande
Instance à Pikine (TGI). - Allégement du tribunal régional de Thiès par la
création dun TGI à Mbour. - Allégement du tribunal régional de Diourbel par
la création dun tribunal de grande instance Ã
Mbacké. - Création au sein du tribunal de grande instance
de Dakar ,de la Cour dappel de Dakar et des TGI
les plus importants  de chambres (pools)
spécialisées ayant compétence pour juger les
contentieux en matière économique, financière et
ceux nés de lutilisation des nouvelles
technologies de linformation et de la
communication(NTIC) notamment la délinquance
informatique, la délinquance en matière de droit
de propriété intellectuelle, en un mot en matière
de cyber criminalité pour répondre aux attentes
des justiciables en général et des investisseurs
en particulier. - Allégement de la Cour dappel de Dakar par la
création de la Cour dappel de ThièsÂ
15NOUVELLE REPARTITION DES COMPETENCES DES
JURIDICTIONS SENEGALAISES EN MATIERE CIVILE ET
COMMERCIALE, PENALE ET ADMINISTRATIVE
- La nouvelle répartition des compétences entre les
juridictions sénégalaises devra tenir compte de
la nécessité de rapprocher la justice des
justiciables pour sa meilleure distribution.
Ainsi, les tribunaux départementaux qui
constituent les juridictions de base plus proches
des populations devront voir leur domaine de
compétence élargi par lattribution de
compétences nouvelles qui lui étaient jusque lÃ
étrangères en matières aussi bien civile,
commerciale et pénale quadministrative.
16- Lobjectif de rapprocher davantage la justice
des justiciables oblige le retrait de certaines
matières au Tribunal Régional (futur Tribunal de
Grande Instance). pour les confier au Tribunal
Départemental (futur Tribunal dInstance,
juridiction plus proche des populations. - Pour les mêmes raisons, de nouvelles compétences
en matière administrative et pénale seront
dévolues au T.G.I.
17- La Cour dAppel ne connaîtra plus de lappel des
décisions rendues par les tribunaux
départementaux en matière correctionnelle, mais
senrichira de nouvelles affaires relatives au
contentieux administratif jugées en premier
ressort par le Tribunal régional. - Elle peut connaître également de lappel des
décisions rendues par les tribunaux régionaux en
matière criminelle et sur les infractions
militaires.
18Future Carte Judiciaire
19En termes de ressources humaines, cette nouvelle
carte judiciaire va nécessiter le recrutement et
la formation de cent trente (130) magistrats et
de soixante deux (62) Greffiers en chef et
Greffiers. Pour le personnel non judiciaire,
leffectif à recruter et à former pour les
nouveaux TGI et pour les TI nouvellement créés,
se chiffre à deux cent vingt sept (227)
personnes. Cet effort de recrutement et de
formation doit être accompagné dun vaste
programme de construction de juridictions, de
nouvelles prisons de services AEMO, de centres de
sauvegarde et centres polyvalents. le Ministère
a élaboré un schéma directeur immobilier prenant
en compte lensemble des besoins en
infrastructures du ministère (construction de
palais, prisons, services AEMO etc.)