Title: Le patient
1 2Nutrition et Maladie d Alzheimer
3La perte de poids est lune des principales
manifestations de la MA
- Elle peut sassocier à une malnutrition
protéino-énergétique à lorigine de complications
sévères (altérations du système immunitaire,
atrophie musculaire, perte dautonomie..), avec
aggravation de létat de santé qui influence la
qualité de vie du patient et de laidant - Les mécanismes sont encore mal élucidés
(perturbations neuroendocriniennes , majoration
des dépenses énergétiques)
4- Dans les années 80 des études anglo-saxonnes
- ( patients déments sévères, hospitalisés)
-
- La baisse annuelle du poids
- - 0,35 kg/an chez des sujets déments
- 0,05 kg/an chez les sujets témoins
(White et al) - - il existe une corrélation étroite entre perte
de poids, durée dévolution et état cognitif
(Berlinger et al.)
5-
- la perte de poids peut affecter les patients dès
les premiers stades de la maladie - affecte 30 à 40 des patients atteints de formes
légères à modérément sévères ( à domicile ou en
institution) - 45 des patients présentent une perte de poids
4 au cours dune année de suivi (cohorte ELSA
1994) 20 dans la cohorte REAL.FR 2000
6- Une perte de poids 4 représente un risque
accru de mortalité (Wallace et al 1995) - La perte de poids pourrait précéder le diagnostic
et être une manifestation de la maladie elle mène
(Barret-Connord et al
1996) - Un IMC bas serait un signe précoce démergence de
la maladie (plutôt quun facteur de risque de
démence) (Barret-Connord et al 1996)
7Étude REAL.FR (résultats préliminaires)
- groupe Patients dénutris (MNA 17) score NPI
significativement plus élevé score MMSE
significativement plus bas fardeau familial plus
lourd ( Zarit) - Versus groupe patients non dénutris
8Les troubles du comportement alimentaire de
nature apraxique ou de réflexes dopposition ou
de défense, peuvent entraîner une baisse des
apports Les traitements médicamenteux,
laltération du goût et de lodorat, un mauvais
état bucco-dentaire peuvent être la cause dun
refus alimentaire Lanorexie peut être le
fait de pathologies intercurrentes (infections,
douleur,..) et de la dépression
Cependant la perte de poids survient
généralement alors que les apports énergétiques
sont satisfaisants
9Facteurs étiologiques
latrophie du cortex
temporal interne
-
- Observé dès les premiers stades de la maladie et
saggravant avec son évolution - La perte de poids pourrait en être la conséquence
directe - Certaines perturbations , comme laugmentation du
cortisol, du Tumor Necrosis Factor (TNF) ou la
diminution des œstrogènes pourraient à leur tour
majorer latrophie du cortex temporal interne et
aggraver la maladie
10Facteurs étiologiques
Les troubles
du comportement alimentaire
- Sont dominés par lanorexie
- Avec lévolution de la maladie , le comportement
alimentaire est profondément modifié (refus de
salimenter, attitudes dopposition, réflexes de
défense..) -
- Des troubles de nature apraxique viennent
compliquer la prise alimentaire - Corrélés au déclin des fonctions cognitives, à la
sévérité de la démence et à laltération des
capacités fonctionnelles - Parallèlement à lévolution de la démence
- comportements sélectifs
- puis de résistance
- puis dysphagie oro-pharyngienne ou
pharyngo-oesophagienne - Dyspraxie tout au long de lévolution
- Dysphagie persistante facteur prédictif de
décès imminent