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Plan de la s

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Title: Philosophie des Sciences de la sant Author: Marco B langer Last modified by: Marco B langer Created Date: 7/27/2004 2:47:36 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: Plan de la s


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Plan de la séance du 15 novembre- Cours 9
  • 9. Lhoméopathie examen de ses justifications
  • 9.1 Introduction
  • 9.2 Les principes de base de lhoméopathie
  • 9.3 Les principes de base passés au peigne fin
    de la procédure des 4 E
  • 9.4 La réplique des homéopathes
  • 9.5 Conclusion

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9.1 Introduction
La question que nous allons nous poser est celle
de savoir si lhoméopathie jouit dune
justification convenable ou non. Nous allons
examiner cela à la lumière de la justification
scientifique, telle quexposée au chapitre 8.
  • Lhoméopathie à ses débuts
  • Linventeur de lhoméopathie Christian Frédéric
    Samuel Hahnemann, un médecin allemand né au 18e
    siècle (1755). Il était un passionné de chimie et
    de pharmacologie il sest donc très rapidement
    intéressé à différents produits susceptibles de
    guérir.
  • Létat de la médecine à lépoque La médecine
     officielle  de la fin du 18e siècle nétait
    pas très efficace ni très sérieuse  elle ne
    possédait pratiquement aucune base théorique
    solide (en particulier une base biologique
    sérieuse). Plusieurs médecins en étaient
    parfaitement conscients et voyaient bien que,
    dans bien des cas, les traitements étaient plus
    néfastes quautre chose.
  • Lexpérimentation de Hahnemann Il a eu lidée
    de tester, à petites doses, certaines substances
    toxiques chez un sujet sain (lui-même au début)
    et den noter les effets. Il a ainsi établi ce
    quil a appelé des  pathogénésies   une
    description des symptômes produits chez
    lindividu sain par telle et telle substance
    toxique.

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9.1 Introduction
La question que nous allons nous poser est celle
de savoir si lhoméopathie jouit dune
justification convenable ou non. Nous allons
examiner cela à la lumière de la justification
scientifique, telle quexposée au chapitre 8.
  • Lhoméopathie à ses débuts
  • La thérapeutique homéopathique Cest au cours
    de ces expériences sur lui-même que Hahnemann en
    vient à développer une thérapeutique selon
    laquelle on guérit une maladie au moyen de
    lingestion, à petites doses, dune substance
    toxique produisant les mêmes symptômes que ladite
    maladie.
  • Les principes à la base de lhoméopathie
    Hahnemann formule alors les deux principes qui
    sont à la base de lhoméopathie
  • le principe de similitude
  • le principe de dilution
  • que nous examinerons à la section suivante.

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9.1 Introduction
La question que nous allons nous poser est celle
de savoir si lhoméopathie jouit dune
justification convenable ou non. Nous allons
examiner cela à la lumière de la justification
scientifique, telle quexposée au chapitre 8.
  • Lhoméopathie aujourdhui
  • De nos jours, lhoméopathie repose toujours sur
    les deux mêmes principes et sa thérapie consiste
    en lingestion de granules ou de gouttes
    comportant une ou des substances toxiques
    hautement diluées, supposées provoquer les
    symptômes de la maladie que vous avez.
  • Elle est répandue à travers le monde,
    particulièrement en Europe et en Amérique, et
    fait concurrence à la médecine traditionnelle.
  • Des médecins prescrivent des médicaments
    homéopathiques.
  • De nombreux témoignages de guérison contribuent
    au rayonnement de lhoméopathie.
  • Est-ce à dire que ces faits suffisent à prouver
    le bien-fondé de lhoméopathie ?

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9.2 Les principes de base de lhoméopathie
Il y a deux principes à la base de lhoméopathie.
Ils ont été énoncés par Hahnemann et sont encore
aujourdhui revendiqués par les homéopathes.
  • Les deux principes en question
  • Le principe de similitude (daprès Hippocrate)
    une substance qui provoque des symptômes chez une
    personne bien portante guérira les mêmes
    symptômes chez une personne malade.  (Tessier,
    p. 43)
  • Le principe de dilutionPour quun remède soit
    efficace, il est nécessaire de diluer la
    substance employée entre 4 CH et 30 CH.
  • 1CH (centésimale hahnémanienne) une dilution de
    1  une goutte de la substance active pour 99
    gouttes deau. 1/100 0,011x10-2
  • Voyons comment on calcule 2CH, 3CH, etc.  2CH
    néquivaut pas à 2 x 1CH. Il sagit plutôt dune
    double dilution  on prend une goutte de 1CH (où
    il y a 1 goutte active pour 99 gouttes deau) et
    on ajoute 99 gouttes deau. Cela donne une
    concentration de 1 de 1, soit 1/100 de 1/100,
    cest-à-dire 0,0001 ou 1 x 10-4

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9.3 Les principes de base passés au peigne fin de
la procédure des 4 E
Examinons maintenant chacun de ces deux principes
à la lumière de la procédure des 4 E établie pour
évaluer le bien-fondé dune thérapeutique.
  • Rappel de la procédure des 4 E (cf. 8.6)
  • Énoncer sous une forme claire et précise les
    affirmations faites et sassurer quelles sont
    testables en principe.
  • Examiner les raisons empiriques données en faveur
    de ces affirmations Sagit-il détudes in
    vitro, épidémiologiques, etc. ?
  • Explorer les hypothèses alternatives qui
    pourraient rendre compte des données empiriques
    fournies la guérison peut être due à dautres
    phénomènes.
  • Évaluer la justification théorique des
    différentes hypothèses défendues Quelles sont
    les théories dans lesquelles lhypothèse
    sinsère ? Sont-elles cohérentes ? Sont-elles
    bien établies du point de vue empirique ?

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9.3 Les principes de base passés au peigne fin de
la procédure des 4 E
  • Examen du principe de similitude
  • Application du 1er critère des 4 E Énonçons le
    principe de similitude sous une forme claire et
    précise  Une substance, qui produit chez un
    sujet sain des symptômes semblables aux symptômes
    de la maladie X, peut guérir cette maladie. 
  • Évaluation de lénoncé Il sagit dune
    hypothèse testable empiriquement. Il suffit
    dabord de savoir quels sont les effets produits
    par différentes substances et ensuite de vérifier
    si effectivement ces substances guérissent
    effectivement des patients atteints de
    différentes maladies.
  • Nous savons quau mieux nous obtiendrons alors
    une corrélation positive entre le fait davoir
    pris les médicaments et le fait dêtre guéri. Car
    le principe de similitude en tant que tel ne
    propose aucun mécanisme, aucune explication
    causale de la guérison. Nous pourrions observer
    une corrélation positive très forte sans
    comprendre pourquoi il en est ainsi.
  • Portée du principe Il ny a rien dans le
    principe de similitude qui limite son
    application. On parle de nimporte quelle
    substance et de nimporte quelle maladie.

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9.3 Les principes de base passés au peigne fin de
la procédure des 4 E
  • Examen du principe de similitude
  • Résultats des tests pour vérifier lhypothèse
  • Nature des tests Les recherches faites en ce
    sens sont des études cliniques (cest-à-dire des
    études avec groupe expérimental et groupe
    témoin), ce qui répond au 2e critère des 4 E.
  • Résultats des tests
  • La plupart de ces études faites jusquà présent
    ne sont pas concluantes on ny observe pas de
    corrélation positive entre la guérison et
    labsorption de granules homéopathiques,
    cest-à-dire que les cas de guérison nexcèdent
    pas leffet placebo.
  • Les seules études concluantes ont été produites
    par les fabricants de produits homéopathiques
  • Conclusion Comme on la vu (chap. 8, p. 21),
    les études cliniques concluantes produisent la
    justification empirique la plus fiable pour
    penser quune thérapeutique est efficace, à la
    condition quelles ne souffrent pas de faiblesses
    comme la possibilité dun conflit dintérêt de la
    part du commanditaire des études, ce qui est le
    cas ici. De plus, comme les études indépendantes
    ne confirment pas ces études commanditées, il
    faut donc se méfier.

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9.3 Les principes de base passés au peigne fin de
la procédure des 4 E
  • Examen du principe de similitude
  • Remise en question théorique du principe Avant
    de faire des études, on peut sapercevoir quil
    existe des contre-exemples à ce principe  il y a
    des substances qui produisent des symptômes
    semblables à une maladie (le vin et la migraine,
    le sucre et la carie), mais qui ne permettent pas
    de guérir cette maladie.De plus, il existe des
    substances qui semblent guérir même si elles ne
    produisent pas de symptômes semblables à la
    maladie chez les sujets sains (par exemple,
    laspirine Tessier, p. 44). Cela voudrait dire
    que lhoméopathie ne peut pas rendre compte de ce
    type de guérison.
  • Application du 3e critère des 4 E Il existe des
    hypothèses alternatives qui peuvent rendre compte
    des guérisons observées dans le traitement
    homéopathique leffet placebo peut en être une.
  • Application du 4e critère des 4 E Le principe
    de similitude na pas de base théorique en
    sciences, comme dans le domaine de la chimie ou
    de la biologie.
  • Conclusion Le principe de similitude échoue
    donc à la procédure des 4 E. On peut alors en
    douter sérieusement. Lhoméopathie semble donc
    rencontrer ici un premier nœud dans sa tentative
    de justification.

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9.3 Les principes de base passés au peigne fin de
la procédure des 4 E
  • Examen du principe de dilution
  • Application du 1er critère des 4 E Énonçons le
    principe de dilution sous une forme claire et
    précise  Pour quun remède soit efficace, il
    est nécessaire de diluer la substance employée
    entre 4 CH et 30 CH. 
  • Évaluation de lénoncé Il sagit dune
    hypothèse testable empiriquement.
  • Application des 2e et 3e critères Comme on la
    vu précédemment, les études cliniques
    indépendantes ne permettent pas de conclure à
    lefficacité des remèdes homéopathiques. Leffet
    placebo peut être une explication alternative aux
    cas de guérison observés.
  • Application du 4e critère Cest ici que le
    principe de dilution rencontre de sérieux
    problèmes théoriques. Cest quà partir dune
    dilution de 9CH (1x10-18), la quantité de
    molécules actives de la substance diluée est
    tombée à zéro, selon ce quon sait en chimie. Si
    on continue à diluer, on ne dilue plus que de
    leau dans de leau ! Ces dilutions sont telles
    quon ne peut donner une explication de
    lefficacité des remèdes homéopathiques qui soit
    cohérente avec la chimie moderne. Lhoméopathie
    semble donc rencontrer ici un deuxième nœud dans
    sa tentative de justification.

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9.4 La réplique des homéopathes
Pour se défendre, les homéopathes utilisent
certaines stratégies que nous allons examiner.
  • Retour au principe de similitude
  • Réplique Pour répondre aux critiques contre le
    principe de similitude, les homéopathes sont
    prêts à limiter la portée de ce principe si les
    études cliniques ne marchent pas pour
    lhoméopathie, cest parce que ces études
    présupposent que nous sommes tous pareils or,
    nous sommes tous différents. Pour tenir compte de
    cela, il sagit de faire intervenir un autre
    principe.
  • Appel à un nouveau principe le principe
    dindividualisation, selon lequel chaque personne
    réagit différemment aux médicaments. Cela
    signifie quà chaque patient correspond une
    médication personnelle, individualisée, qui ne
    convient quà son cas seul. Lhoméopathe doit
    alors établir la médication appropriée au moyen
    dune longue consultation.

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9.4 La réplique des homéopathes
  • Analyse du principe dindividualisation
  • Application du 1er critère Reformulons le
    principe dindividualisation  tous les sujets
    sains nont pas la même sensibilité à laction
    dun remède.  (Aulas, pp. 53-54)
  • Évaluation de lénoncé Tel quénoncé, ce
    principe est particulièrement difficile à
    interpréter. Soit il énonce une platitude, soit
    cest un principe radical qui a des conséquences
    fâcheuses
  • Si le principe nous dit simplement quil y a des
    différences au niveau des réactions de chacun,
    cest une platitude. Cela nest pas très utile
    pour sauver lhoméopathie. Il est incontestable
    que nous sommes tous plus ou moins sensible à
    différentes choses. Ce qui est pour moi un met
    très piquant ne lest pas pour une amie. Cest
    une platitude et ce nest pas linterprétation
    qui intéresse les homéopathes. Car on pourra tout
    de même dire quun médicament à une efficacité
    dans un certain nombre de cas 60 par exemple.
  • Selon lautre interprétation, ce principe affirme
    quune maladie est particulière à un individu
    malade, à sa vie, à son histoire personnelle. Ce
    quil faut administrer au malade ne dépendrait
    pas tant dune maladie dont il souffrirait que du
    genre dindividu quil est. Cela signifie quil y
    aura autant de diagnostics que de malades. On a
    alors un problème  on va devoir admettre que
    lefficacité dun médicament ne peut pas être
    vérifiée. On obtient un principe qui nest pas
    testable du tout. La raison à cela  on ne pourra
    que vérifier si tel et tel médicament est
    efficace pour une personne particulière. Fini les
    hypothèses générales et testables et fini les
    études cliniques ! Lhoméopathie nest plus
    testable, elle nest plus une hypothèse
    scientifique (elle rate la première étape de la
    procédure des 4 E. (De plus, cest incohérent de
    faire des pathogénésies pour plus dun seul
    individu.)

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9.4 La réplique des homéopathes
  • Retour au principe de dilution
  • Réplique Pour répondre aux critiques contre le
    principe de dilution, les homéopathes invoque
    alors un autre principe, introduit par Hahnemann.
  • Appel à un nouveau principe le principe de
    dynamisation, qui consiste à secouer
    vigoureusement la solution après chaque dilution.
  • Effet de ce principe En secouant énergiquement
    la solution, leau simprégnerait de la substance
    originale et en garderait des traces, et ce sont
    ces traces qui seraient actives et agiraient sur
    la maladie. Autrement dit, même si après un
    certain stade de dilution, il ne reste plus de
    trace des molécules de la substance originale
    selon les calculs chimiques, les molécules de
    leau conserveraient l empreinte  de la
    substance originale (la théorie de la mémoire de
    leau).

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9.4 La réplique des homéopathes
  • Analyse du principe de dynamisation
  • Application du 1er critère Reformulons le
    principe de dynamisation  Secouer
    vigoureusement la solution après chaque dilution
    fait en sorte que les molécules de leau
    simprègne de la substance diluée, et même sil
    ne reste plus de molécules de la substance
    originale dans la solution après un certain
    nombre de dilutions successives, ce sont les
    molécules de leau qui vont agir à leur place sur
    la maladie. 
  • Évaluation de lénoncé Ce principe est testable
    empiriquement, puisquil sagit de vérifier si
    les molécules de la solution agissent sur la
    maladie comme le ferait les molécules de la
    substance originale.
  • Application des 2e et 3e critères Comme on la
    vu précédemment, les études cliniques
    indépendantes ne permettent pas de conclure que
    ce sont bien les remèdes homéopathiques qui
    agissent. Leffet placebo peut être une
    explication alternative aux cas de guérison
    observés.
  • Application du 4e critère Il ny a aucune base
    théorique à ce principe. La chimie ne contient
    aucun mécanisme connu permettant de comprendre
    comment leau ou dautres substances pourraient
    avoir cette propriété de dynamisation ou
    dempreinte. Il y a encore là un problème de
    compatibilité entre les affirmations des
    homéopathes et les lois de la physique et de la
    chimie modernes. Si les homéopathes ont raison,
    alors plusieurs lois de la physique et de la
    chimie sont tout simplement fausses. Mais comment
    cela serait-il possible, puisque ces lois se
    vérifient à travers des applications pratiques
    comme la fabrication de nouveau matériaux ou
    produits matière plastique, alliages,
    médicaments, etc.

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9.4 La réplique des homéopathes
  • Analyse du principe de dynamisation
  • Autres problèmes avec ce principe
  • Si ce principe était vrai, alors il nexisterait
    pas deau pure leau, provenant de la nature
    (où elle est constamment brassée), garderait des
    traces de tout ce avec quoi elle est (ou a été)
    en contact
  • Ayant été ainsi en contact avec toute sorte de
    substances, dont les substances provoquant
    certains symptômes de maladie, leau du robinet
    aurait de bonnes chance dêtre curative.
  • Sil ny a pas deau pure, alors pourquoi faire
    des dilutions ? Il y a ici une incohérence
    interne à la théorie homéopathique  le
    processus de dilution proposé par Hahnemann
    suppose justement lexistence de leau pure dans
    laquelle faire le mélange  (Tessier, p. 45)

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9.5 Conclusion
  • En résumé
  • Il semble que le principe de similitude tel quil
    est formulé 
  • est non seulement testable mais a été réfuté par
    des études cliniques
  • est incomplet en ce qui a trait aux phénomènes de
    guérison il existe des substances qui
    guérissent sans quelles produisent les symptômes
    des maladies quelles guérissent
  • doit être modifié pour être préservé (recours à
    un autre principe)
  • même sil est combiné à un autre principe
    (principe dindividualisation), nassure pas que
    le nouveau principe soit à son tour testable
    (i.e. le principe modifié ne lest peut-être
    plus)
  • ne trouve pour son appui aucune base théorique en
    chimie.
  • Il semble que le principe de dilution tel quil
    est formulé
  • rencontre de sérieux problèmes pour expliquer
    laction de la substance hautement diluée
  • même sil est combiné à un principe de
    dynamisation, est incompatible avec les lois et
    les applications de la chimie moderne.

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9.5 Conclusion
  • Donc
  • La justification des hypothèses (ou des
    principes) de base de lhoméopathie est donc très
    fragile.
  • Il ny a aucune justification empirique solide de
    lhoméopathie.
  • Elle ne possède non plus aucune justification
    théorique compatible avec les lois de la chimie
    moderne.
  • Ceci ne veut pas dire que lhoméopathie est
    fondées sur de fausses croyances ou quelle est
    totalement inefficace. Tout ce quon peut
    conclure, cest quil est légitime davoir des
    doutes sérieux quant à son efficacité.
  • Dernier recours des homéopathes
  • Il sagit de recourir à une stratégie générale
    employée par tous les promoteurs des médecines
    parallèles remettre en question les critères
    dévaluation eux-mêmes. Cela consiste à dire que
    le paradigme de lhoméopathie (ou de toute
    médecine parallèle) na rien à voir avec celui de
    la médecine officielle Ce sont deux mondes
    complètement différents, incommensurables, quon
    ne peut évaluer avec les mêmes critères.
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