Title: Les EAI :
1Les EAI
- Structuration de la communication dans les
systèmes dinformation - Partie 3
2Sommaire
- Point de situation de la plupart des SI
- La notion durbanisation naturelle,
- Cas réel de cartographie applicative,
- Les besoins dévolution vers les EAI
- Définitions et composition dun EAI
- Les principes généraux,
- Les solutions techniques et les outils
complémentaires, - La sécurité et les EAI,
- Revue des différentes architectures EAI
possibles, - Projet dimplantation dun EAI
- Structure de projet et points clés
- Quelques cas clients
- Le marché des EAI
- Conclusions
- Avantages et inconvénients des EAI,
- Quelle(s) relation(s) future(s) entre ERP et EAI ?
3Sécurité et EAI
4Fonctions sécurité dun EAI
- EAI support de suivi et de maîtrise des SI
intégrant des fonctions sécurité - sécurisation des flux,
- sécurisation des fonctions d'administration et
d'exploitation, - sécurisation de l'utilisation des Web Services.
5Exemple darchitecture sécurisée
6Sécurité des fluxProblématique générale
- Flux de données échangés entre applications dun
SI reposent encore sur des transferts de
fichiers, - Sécurité assurée via login/password, parfois en
clair dans des fichiers batch ! - Une infrastructure dEAI doit offrir les services
de sécurité suivants - authentification (flux ou message),
- intégrité,
- confidentialité,
- garantie de non répudiation des données échangées
au sein du SI ou avec lextérieur, - gestion des habilitations pour répondre à des
questions du type message émis par X autorisé
? Si oui, valide en terme de format et valeurs
des données ? - référentiel des émetteurs et destinataires
(machines, personnes), - flux signé ou crypté soit dans sa globalité, soit
par message.
7EAI, VPN au niveau métier ?
- LEAI tunnel sécurisé déchargeant applications
utilisateurs de tâches de sécurité, - EAI VPN intelligent grâce à ses fonctions de
sécurité (de plus haut niveau que les VPN
classiques), - Implications sur la PKI et les certificats des
entités en présence - EAI intra-organisation applications / personnes
avec certificats relatifs à leur fonctions - EAI inter-organisations échanges entre les
organisations avec certificats délivrés par une
autorité tierce (ou par un échange de certificats
racine entre les PKI des organisations)
8EAI, simple outil de routage ou VPN intelligent
- Simple outil de routage
- service rendu garantie de livraison
- implication envoi de message chiffré non connu
de lEAI (récupération de la clé publique du
destinataire) - ? émetteur effectue une partie du routage avec
structure complexe de ses messages (pré-formatage
en fonction des destinataires) - VPN intelligent
- utilisation uniquement de la clé publique de
lEAI pour le chiffrement, - intégralité des tâches effectuée par lEAI
(routage, formatages, connexions, horodatage,
vérification de validité de certificats, garantie
de livraison, confidentialité, intégrité, ).
9EAI, firewall au niveau métier
- En inter-organisations, lEAI peut être partie
intégrante de la politique et de larchitecture
de sécurité (contrôle daccès et dhabilitations
de haut niveau), - LEAI outil de filtrage à orientation métier avec
fonction de contrôle daccès - En frontal avec lextérieur
- lEAI peut refuser lentrée de flux en fonction
de leur signature (certificats non valides,
provenance non reconnue, Autorité de
Certification douteuse, ), - ET en fonction de la non validité des messages
(format incorrect ou obsolète), - Plan technique possibilité darchitecture basée
sur 2 instances EAI - une en DMZ et en contact avec lextérieur,
- une dans lIntranet (MZ),
- Linstance sécurisée en Intranet ne voit, hors de
sa zone, que linstance en DMZ. Linstance en DMZ
ne communique quavec linstance en MZ et
effectue tous les filtrages firewall métier
(avec des filtrages sur lidentité des
interlocuteurs, sur le format des messages, sur
le contenu des messages, )
10Exemple dEAI firewall sur les flux de données
Criticité des informations permettant des
contrôles en DMZ doit être estimée avant toute
mise en place de filtrages. Exemple pas de
stockage en DMZ dinformation à caractère
confidentiel.
11Sécurité de ladministration et de lexploitation
facilités
- Le bus de communication EAI donne une vision
globale des données échangées entre applications. - Points importants
- représentation graphique du paramétrage et de la
configuration des flux de données (certains
outils EAI), - supervision (suivi des flux, gestion QoS, gestion
des alarmes métier) au niveau des infrastructures
techniques déchanges (équivalent des outils de
supervision réseau mais au niveau applicatif) ET
au niveau métier (utilisateur final), - Un Information Flow Administrator peut superviser
et sécuriser les flux de données du SI (comme un
DB Administrator au niveau DB) - Gestion du dialogue applicatif qui dit quoi,
comment, à qui et quand.
12Sécurité, EAI et Web Services
- Fort potentiel des Web Services pour accroître
linteropérabilité des applications, - Avantages de lutilisation des Web Services dans
une infrastructure EAI - rapidité de mise en place (exposition ou accès à
un service Web) - centralisation des problématiques dinterfaçage,
- conservation des aspects métier, dans les
applications, - Utilisation du Web Service comme connecteur
universel potentiellement.
13Exemple utilisation des Web Services via une
infrastructure EAI
14Un exemple opérationnel GROUPAMA (SANS EAI)
- GROUPAMA a mis en place une architecture EAI, qui
a permis - d'automatiser et de sécuriser les échanges de
données (sinistre d'un assuré), - processus avant mise en place de l'EAI
- appel téléphonique de l'assuré au centre
régional, - enregistrement du sinistre dans SI local,
- fax d'une mission à un prestataire qui affecte
mission à un réparateur, - rappel de l'assuré,
- enregistrement de la mission dans SI local,
- Retransmission des infos au centre régional (tps
de traitement d'une mission imposé au prestataire
maxi 15 mn).
15Un exemple opérationnel GROUPAMA (AVEC EAI)
- Contraintes
- sécurisation des flux échangés
- décentralisation des acteurs inclus du processus,
- automatisation des échanges entre centres
régionaux et prestataires, - communication asynchrone de faibles volumes de
données, - rapidité des flux,
- pas dinstallation d'application cliente, ni de
plate-forme imposée chez le prestataire
(utilisation de formulaires Web de saisie de
données mission en Extranet) - non-intrusivité de l'EAI dans les applications
back-office des centres régionaux, - Processus AVEC mise en place de l'EAI
- envoi automatique d'une mission dans la boîte aux
lettres du prestataire dès sa création dans le SI
du centre régional, - traitement de la mission par le prestataire
(sélection d'un dépanneur) via une IHM permettant
validation de lutilisateur (certificat
numérique), - traitement par le prestataire,
- retour automatique des informations au centre
régional.
16Normes et standards de lacouche Sécurité (partie
réseau)
17Normes et standards de lacouche Sécurité (partie
applicative)
18Conclusions sur la sécurité
- LEAI vu comme outil de sécurité au niveau
métier, - Remonte dans les couches applicatives les
fonctions classiques de sécurité (situées dans
les couches techniques et réseau), - Centralisation et facilitation de mise en place
de la sécurité par - mutualisation des différents services de
sécurité, - services intégrés dans un workflow,
- EAI, en tant que bus déchange du SI autorité
de référence en matière de sécurité.
19Larchitecture en résumé
Gestion de processus métier
Repor- ting
Routage / Mot. Intégr.
Transformations
Administration
Paramétrage
Sécurité
Develop- pement
Connecteurs / Accès aux données
Transport des messages
Réseau
20Différentes architectures techniques
- Revues des architectures possibles
21Architecture étoile
Serveur central
ERP
SGBD
Spécifique
Stockage
Interfaçage direct point à point
- Architecture Étoile
- permet le traitement de très gros volumes
localement, - des interface directes point à point facile et
rapides à mettre en œuvre (si nombre de systèmes
limité), - Au delà dune certaine complexité (une dizaine de
sources dinformation), mieux vaut opter pour
larchitecture Bus pour éviter le
spaghetti-ware.
22Architecture client - serveur
Serveur central
clients
Caisse
interface spécifique
messages normalisés
SFA
KM
SGBD
ERP
Clients légers embarquables
- Architecture Client-Serveur
- adaptée aux besoins de la distribution (caisses),
- aux automates industriels, de comptage,
- aux travailleurs itinérants (forces de ventes,
services après vente, courtiers ). Tous les
clients dialoguent avec un serveur central qui
les administre (scripts, déclenchements) à
distance.
23Architecture collaborative
Serveur
Serveur
Client
Place de marché
ERP
SGBD
Stockage
Spécifique
Logistique
Fournisseur
Serveur
Serveur
Entités autonomes avec communication au besoin
- Architecture Collaborative
- pour les besoins de type B2B entre entités
autonomes dune même entreprise, ou des
fournisseurs, logisticiens et clients externes.
24Architecture bus
Stockage
ERP
Spécifique
SGBD
Superviseur
spécifique
Demi -
interface
publieur
abonné
abonné
abonné
Messages normalisés XML via MS MQ, MQ Series,
Email, Http, Soap
- Architecture bus
- Pour un nombre de sources et de destinations
d'information très nombreuses, - avec serveur physique ou virtuel partagé en
frontal de chaque source dinfo., - réalisant la demi-interface entre messages
sortants et entrants, - bus normalisé (généralement XML).
- Architecture conçue pour traiter des messages (en
non du batch) et repose sur un principe de
publication/abonnement basé sur les MOM MSMQ ou
MQ Series (voire même Email).
25Les standards utilisés dans le monde des EAI
26Un standard de développement J2EE
27Un standard particulier le standard déchange
XML
- XML est un standard de description de documents
- normalisé par le W3C début 98,
- utilisé au départ au même niveau que lEDI,
- étendu à léchange de données entre
environnements hétérogènes, - soutenu par des acteurs majeurs du marché
Microsoft, IBM, SAP, - nombreux dérivés métiers (initiatives non
standard), - Des ajouts permettent de passer de la description
de document à celle dun flux de données - XSL (validé) transformation de documents par
application dun modèle, - XML Schema (validé) typage de données,
- Xpath, XPointer accès à des parties de
documents, - XLink liens multi-cibles,
- XML Query intégration de SQL dans le document,
- XSL FO, SVG formatage de documents paginés (pdf
par exemple), - Domaines dapplication
- commerce électronique B2B, EDI - Intégration
dapplications hétérogènes - Gestion de contenu
de type GED - Interfaces Web.
28XML rappel des composants et mécanisme
- Un flux XML sera émis par un programme selon un
format et une syntaxe convenus, - A la réception, il sera dépouillé, décodé,
contrôlé par un parser qui en extraira les
données utiles.
29Quelques cas clients
30Intégration généralisée
PAB Arcelor Construction
Portail CRM Habilitation/Produit/Transport J2EE/We
bsphere
Clients, fournisseurs, partenaires factures
Application Sofie Négoce/Achat/Vente Spécifique
sous AS/400
EDI Fax,FTP, Email, XML
EAI
Datawarehouse Windows
Application table de correspondance
Suivi Access/Windows
- Inter-applicatifs interne DWH
- 2) Interconnexion Portail CRM
- 3) Échange B2B
Anael Comptabilité AS/400
Contrôle des factures
ERP Intentia Movex Achats/Vente/GPAO AS/400
31Intégration Mainframe - Oracle Application
Alimentation initiale et rafraîchissement
quotidien Mainframe Cobol Unix ERP
- CGOS (CE des hôpitaux de France)
Alertes opérateur par message SMS
Sun SOLARIS Oracle Application
Mainframe UNISYS Bases DML
Lecture des tables danomalie après chargement
Réinitialisation des
indicateurs de m.a.j.
Station de travail de réplication Server
Mainframe Windows NT4 Serveur
Extraction des données modifiées selon indicateur
de m.a.j.
EAI
Insertion des m.a.j dans
les tables de chargement de Oracle Application
Réseau local TCP/IP à 10 Mb/s
32Balance âgée Crystal Report
Datawarehouse, Business Intelligence et diffusion
Extraction des sept tables nécessaires à la
balance âgée
Serveur HP 9000 Progiciel CREDX Unix -
Sybase
Server Enterprise Crystal
Report Datawarehouse PC Exploitation
Windows 95
EAI
Recopie de la table de balance âgée
Envoi via Email de létat Excel généré par
Crystal Report à cinq destinataires de la
société.
Extraction des données via ODBC pour Sybase
(100.000 lignes)
Réseau local TCP/IP à 10 Mb/s
33E-business
Intégration serveurs Web, BackOffice, Logistique
(logique de flux)
- Télémarket (supermarché en ligne)
AS400 ERP - Production
Server Enterprise Serveur
dexploitation Windows 2000
Réseau local TCP/IP à 100 Mb/s
Windows NT Serveur Web
EAI
Serveurs de production
Accès Internet via ligne spécialisée
AIX RS6000 Logistique
Internet Commandes des clients sur le Web
Base de traçabilité des flux et de Roll Back au
besoin
Alertes par GSM, E-Mails, Imprimante
34Intégration place de marché amont et aval
Intégration Front-Office Back-Office et
échanges B2B en EDI
- Séliance (filiale Crédit Lyonnais)
Sun SOLARIS ARIBA Serveur Web
Sun SOLARIS Oracle Appli. Back-Office
Windows 2000 Server Serveur déchanges
XML
Oracle
EAI
Chargement ARIBA initial depuis Excel, fichiers
texte et XML
EDI
ZIP
Dialogue B2B Eurofactor via fichiers EDI
compressés
Eurofactor Partenaire externe
Internet Commandes des clients sur le Web
Email
35Interfaces mono-sites et Load Balancing
Serveur bi-processeur
Instance d'exécution "rapide" Robot
ordonnanceur Serveur sécurisé
Serveur AS/400
Queue5
Queue4
Queue3
Légende Serveur Exchanger Gestionnaire file
d'attente (Queue) Accès AS/400 via Hit-Software
et FTP (exec) Demandes de traitement
(vsq) Statistiques et erreur en retour (fichier
.vsf) Intégration dans la base de flux
Batchs lourds
Queue2
Exécution des traitements applicatifs sur quatre
instances Exchanger
Queue1
Fichier de config robot.cfg
Mise à jour de la base de flux
Console de supervision
Responsable d'exploitation
Base de flux
36Gestion multi-sites et Load Balancing
Système U Est
Bi-processor exploitation Serveur PIII 1Ghz
Bi-processor exploitation Serveur PIII 1Ghz
Production AS/400
Supervision board
Load Balancing server bi-processor PIII
1Ghz
Queue 1
Queue 2
Base de flux
RNIS
ADSL
RTC
LS
FtpRoot
RNIS
Câble ADSL
Global Intranet
Computer management poeple
MS FTP Server (IIS)
37Sommaire
- Point de situation de la plupart des SI
- La notion durbanisation naturelle,
- Cas réel de cartographie applicative,
- Les besoins dévolution vers les EAI
- Définitions et composition dun EAI
- Les principes généraux,
- Les solutions techniques et les outils
complémentaires, - La sécurité et les EAI,
- Revue des différentes architectures EAI
possibles, - Projet dimplantation dun EAI
- Structure de projet et points clés
- Quelques cas clients
- Le marché des EAI
- Conclusions
- Avantages et inconvénients des EAI,
- Quelle(s) relation(s) future(s) entre ERP et EAI ?
38Projet dimplantationdun EAI
39Initialisation dun projet EAI
- Lintégration dapplications hétérogènes est une
opération complexe, - Les solutions dEAI facilitent la mise en oeuvre
dun projet dintégration, - mais
- une réflexion préalable est nécessaire pour
- EAI vraiment nécessaire,
- identifier les candidats (applications,
processus), - qualifier le type dintégration voulue,
- analyser les autres critères (hommes du métier
définissant les priorités d'intégration et
décidant de ce qui est à intégrer.
40EAI ? Pour quels projets ? Identifier et
qualifier
Avant dêtre un concept, lEAI, est surtout une
réponse opérationnelle à un projet/besoin
- Interface ERP, CRM, bases de données,
applications spécifiques, fichiers, front
office-back office ou mise en place dun ERP,
migration, - ETL / Datawarehouse / Réplication / Référentiel,
- Transfert et intégration multi-sites
plate-forme déchange multi-formats (EDI
spécifique, XML, fichiers propriétaires, ), - Échanges B2B (EDI spécifique, messages TCP,
fichiers FTP), - Automatisation des échanges robot
dexploitation - Publication de linformation Alimentation de
portail / Diffusion multi-canaux, - Personnel itinérant synchronisation des
laptops, - Supervision et monitoring des échanges entre
machines.
41Outils ETL versus outils EAI
EAI généralement moins adaptés à lalimentation
des bases de données décisionnelles que les ETL
(Extract, Transform and Load) Comparaison des
points techniques entre ETL et EAI.
Outils dETL Outils dEAI
Excellente pompe à données Très bon routeur de messages
En général, en mode batch En général, au fil de leau
Source BD et fichiers, le plus souvent Applications sources et cibles hétérogènes
Traite de forts volumes de données Traite de faibles volumes de données de manière fréquente
Transformations parfois complexes avant lalimentation Transformations simples en général
42Positionnement de lEAI au sein du SI
- Urbanisation démarche globale, transverse à
tout le SI, - Cible visée un système réorganisé autour de ses
fonctions et de ses référentiels partagés, - Transition vers une architecture fonctionnelle
plan d'urbanisation - étapes du chantier,
- structuration du SI en blocs fonctionnels (zones,
quartiers et îlots) faiblement couplés, - échanges dinformations par voies de
communication.
43EAI et urbanisation du SI
NOUVEAUX PROJETS
E A I
RÉFÉRENTIELS
SYSTÈMES EXISTANTS
URBANISATION
Dans la terminologie durbanisation, les
applications contenues dans un quartier
fonctionnel communiquent avec des applications
dun autre quartier en passant par des voies de
communication fournies par linfrastructure EAI.
44Quel projet pour quel EAI ?
45L EAI tactique
46Typologie détaillée des projets dintégration EAI
- Projets dintégration de linformatique existante
- environnements propriétaires, applicatifs
spécifiques et bases de données non standards, - Projets dintégration de progiciels ERP et CRM
- lEAI intervient comme accélérateur dans la mise
en place et la maintenance de ces nouvelles
solutions, - Projets dintégration de progiciels e-business
pour ouvrir les SI vers lextérieur
e-procurement, places de marché - choix des produits utilisés faisant intervenir la
qualité des parseurs XML. On parle alors
véritable EAI, - Projets durbanisation passant par lexamen de la
gestion des échanges inter-applicatifs au sein du
SI dentreprise mais aussi des échanges
inter-applicatifs partenaires - choix de la solution faisant intervenir les
capacités B2B et la gestion des processus
métiers. - Intégration par le haut top down ?projets
structurants pour les entreprises sinscrivant
dans une réorganisation des processus métiers.
47Choix dun EAI Critères comparatifs (1/2)
- Flux techniques / Transformation Routage
- Gestion de référentiel et de formats pivots /
méta données - Processus métier / Workflow / BPM
- Administration Supervision
- Connectivité
- Connecteurs techniques
- Connecteurs applicatifs
- Web Services
- Kit de développement de connecteurs
- Fonctions supportées
48Choix dun EAI Critères comparatifs (2/2)
- Transport / MOM
- Nature de middleware utilisé au niveau de la
couche transport, - Fiabilité du middleware,
- Performances du middleware,
- Types de protocoles,
- API utilisateur,
- Sécurité
- Connexions applicatives,
- Couche transport,
- Méthodologie supportée
- Installation intégration
- Installation,
- Déploiement,
- Architecture ciblée,
- Apprentissage.
49Autres paramètres techniques (1/2)
- Volume moyen de données à transférer dans chaque
message, - Types de transfert à privilégier (batch ou temps
réel, mode synchrone ou asynchrone), - Éventail de connecteurs proposés par loutil
- disponibilité des connecteurs correspondants aux
applications à intégrer, - connecteurs compris dans loffre de base ou à
acquérir en plus, - existence dun outil de développement de nouveaux
connecteurs si lon souhaite intégrer des
applications spécifiques, - Possibilités offertes par loutil de BPM (niveau
de modélisation, prise en compte des
interventions humaines (workflows), ), - Ergonomie de loutil.
50Autres paramètres techniques (2/2)
- Standards supportés (XML, SOAP, JAVA, JCA, ) et
degré dindépendance de loutil par rapport à la
gamme de produits dun éditeur particulier, - Performances nbre de message traités/s, temps
moyen de transfert des messages, capacité de
montée en charge, , - Facilités dinstallation, de test, de
déploiement, dadministration et dexploitation
offertes (EAI ne proposent pas souvent doutils
de supervision, autres que le simple fichier de
log), - Plates-formes serveur et clientes nécessaires
pour pouvoir mettre en œuvre loutil (systèmes
dexploitation supportés, espaces mémoire et
disque nécessaires, ).
51Une structure de projet EAI un exemple
dinstances de projet
Comité de Pilotage
Comité durbanisation
Comité de Projet(s)
Équipes MOE
Équipes MOE
Projet Référentiels
Équipes projet(s) EAI
Selon complexité du projet
52Les acteurs dun projet EAI (1/2)
- Comité de pilotage
- Direction(s), DSI, chef(s) de projet(s) qui
- définit les objectifs,
- veille à impliquer les acteurs identifiés,
- s'assure du respect des objectifs,
- Comité durbanisation
- élaboration de la cartographie, urbanisée du SI,
- architecture fonctionnelle cible ? cadre de
référence - formalisation de règles de construction et
dévolution des services applicatifs
indépendamment des briques techniques,
53Les acteurs dun projet EAI (2/2)
- Comité de projet Référentiels
- identifier et définir les référentiels partagés
du SI, - identifier et définir les formats pivots
- Équipe(s) de projet EAI
- Compétences métier et technique pour
- établit des normes de construction du socle
d'intégration, - concevoir l'architecture,
- Mettre en place (réalisation)
- Préparer lexploitation.
54Points clés dun projet EAI (1/2)
- Stratégie informatique établie en fonction de la
stratégie et des objectifs de la société - Compréhension approfondie
- des processus métier,
- des modèles de données,
- des systèmes et applications en place,
- Planification de lensemble du processus projet
- identification des besoins,
- sélection des éditeurs en fct de la mise en
oeuvre et des besoins à venir) - Architecture EAI (modèles de processus et besoins
dintégration) formulée à partir de la stratégie
informatique et durbanisation établie et
contrôlée - outils dEAI et éditeurs évalués (maquettages),
- responsabilités et les priorités établies,
- solutions et étendue de lintégration prise en
charge par la technologie prises en compte et
évaluées.
55Points clés dun projet EAI (2/2)
- Planification de projet rigoureuse,
- LEAI peut impliquer la transformation du contenu
applicatif lors de la circulation des données
entre systèmes, - Nécessité dune démarche top down focalisée sur
lintégration applicative au niveau du contexte
métier (pas uniquement technique) donc sur
processus métier et règles associées.
56Le marché des EAI
57Importance du marché des EAI
- Marché des EAI en 2001
- 196 M en France
- Évolution prévue x 4 de 2001 à 2005
Source Pierre Audoin Conseil (PAC)
58Le marché de lEAI
- Croissance de 127 en Europe en 2000
- 400 m en 1999 -gt 920 m en 2000,
- 135 de croissance sur 2001 2,15 m,
- ventes de licences culmineront à 17,5 milliards
de en 2007 marché en phase de maturité, - Deux champs dapplication majeurs, lun croisant,
lautre constant - envol des échanges B2B,
- lEDI propriétaire cédant la place à XML (baisse
des coûts opérationnels (IAI Internet
Application Integration) 11,7 m prévus en
2007, - progression constante de la gestion des échanges
point à point entre applications 116 à 760 m
en 2000 -gt 5,87 milliards de en 2007.
Source Frost Sullivan
59Marché de lEAI dans le monde
60Marché de lEAI Top 10 France
Source PAC (Pierre Audouin Conseil)
61Marché de lEAI Les Outsiders en France
- Mediapps
- produit Net.EAI - www.interface-eai.com
- vient de la gestion de portail
- Cross Data Base Technology
- produit DataExchanger - www.dataexchanger.com
- société nantaise monde NT produit peu onéreux
- 4Tier Software
- produit OpenMOM - www.4tier.com
- message broker évolué
- Sunopsis
- produit Sunopsis v3 - www.sunopsis.com
- société lyonnaise vient de l ETL (v2) produit
peu coûteux.
62Loffre et la demande
- Principal frein au développement du marché, le
perpétuel mouvement des acteurs - acteurs 100 EAI Tibco, Vitria, SeeBeyond,
Webmethods, - montée des acteurs traditionnels Microsoft, HP,
Oracle, IBM, - la succession de rachats montre une consolidation
- Neon -gt Sybase, Active Software -gt Webmethods,
OnDisplay -gt Vignette, ... - Selon IDC, les utilisateurs européens dERP
estiment avoir atteint un niveau satisfaisant
dintégration - grâce aux connecteurs natifs des éditeurs
dapplications packagées, - Lintégration CRM/ERP représente plus de 30 des
besoins exprimés, - Les technologies middleware réclamant des projets
coûteux retiennent moins de 27 des intentions
dinvestissement, - Les sociétés de taille moyenne disposent, le plus
souvent, de systèmes intégrés. Les grandes
entreprises drainent la demande.
63Conclusionssur les EAI
64Lapport des EAI
- Un EAI apporte une plus grande souplesse et une
meilleure réactivité dans l'évolution du SI - en réduisant le nombre d'interfaces,
- en réduisant le coût de maintenance et
d'évolution des communications, - en permettant à une nouvelle application
dexploiter (à moindre coût) les services
existants - en faisant bénéficier les autres applications les
services dune nouvelle application.
65L'EAI mieux adapté aux grandes entreprises ?
- Un nombre croissant de grandes entreprises
s'appuient sur l'EAI pour intégrer leurs
applications parce quelles possèdent souvent
plusieurs ERP concurrents ainsi qu'un nombre
élevé d'applications maison parfois éloignées
géographiquement, - Peu d'entreprises se risqueront dans une approche
''big bang'' (ou autre) vers la nouvelle
génération ERP II (encore assez lourde), - Recherche d'une plus grande agilité découplage
via une plate-forme EAI orchestrant les flux
entre tous les logiciels, ERP compris.
66EAI et urbanisation
- Urbanisation
- démarche globale,
- transverse à toute le SI,
- visant une cible un système réorganisé autour
de ses fonctions et de ses référentiels partagés. - Transition vers une architecture fonctionnelle
idéale par l'établissement d'un plan
d'urbanisation en plusieurs étapes - structuration du SI en blocs fonctionnels (zones,
quartiers et îlots), - Mise en place déchanges dinformations via voies
de communication structurées, - Support et pilotage de linfrastructure des
échanges, - Une des solutions implantation dune
infrastructure dEAI qui fournit le middleware de
communication de cette urbanisation.
67Points forts dun bon EAI (1/2)
- Interfaces OS (Windows, AS/400, Unix), bases de
données, ERP, application spécifiques, fichiers,
email (avec pièce jointe à récupérer), etc...
Exemple Interface facturation-comptabilité-logis
tique, - Alimentation Datawarehouse, en particulier
multi-sites (transfert sécurisé et intégration
automatique) et mise en place d'un référentiel en
mode incrémental, - Automatisation globale des échanges et
supervision.
68Points forts dun bon EAI (2/2)
- Web architecture interface front-back office,
flux XML, alimentation portail, - Gestion des échanges multi-formats avec
partenaires commerciaux, filiales, itinérants, - Architecture non figée
- socle évolutif,
- Réutilisable,
- dynamique interne (suit lévolution des besoins
métiers spécifiques) - dynamique externe (suit les évolutions
structurelles de lentreprise).
69Points faibles
- Environnement Mainframe (accès ODBC),
- Environnement 100 Unix-Java (quand choix
politique de la DSI), - Datawarehouse uniquement central à très grosses
volumétries, - EDI classique (EDIFACT, GENCOD parfois pas de
traducteur natif intégré).
70Les avantages des EAI (1/2)
- Progicielisation, capitalisation des
développements, - Facile à mettre en œuvre des briques
fonctionnelles à assembler pour créer un solution
personnalisée, - Sappuie sur des standards du marché,
- Tests, mise en production et déploiements
simplifiés, - Un ROI justifié pratiquement, dès le premier
projet, - Un outil évolutif et ré-utilisable pour dautres
projets, - Un marché potentiel très large.
71Les avantages des EAI (2/2)
- Intégration de toute nouvelle application ou de
toute mise à jour dune application en un délai
réduit, - Complémentarité technologique à louverture et à
lintégration des chaînes ERP, - Création dune vue unifiée des informations,
accessible selon les systèmes, dans les
applications de gestion, les applications
analytiques, les intranets ou les portails, - Création dentreprises virtuelles ou des chaînes
métier virtuelles grâce aux partages de données
et de flux entre tous les partenaires, - Réduction importante des délais dintégration de
nouvelles données ou des refontes de processus
(compatibilité de la réactivité du SI avec les
exigences opérationnelles ou stratégiques de
lentreprise).
72Lavenir ?ERP 2ème génération ou EAI ?
- Position des éditeurs de ERP
- nouvelles offres plus modulaires et ouvertes ?
migrations importantes de leurs bases
installées, - Offre doutil EAI intégré à lERP
- Mais .
- Position des éditeurs dEAI
- Offre doutils d'orchestration très
concurrentiels.
73Orchestration, enjeu de toutes les luttes
- Assouplissement des SI des grandes entreprises
ET des PME grâce aux services des ERP et des
EAI, - Facilitation d'intégration d'applications
hétérogènes, - Applications existantes et modules ERP sous
forme de services accessibles via une
interface standard (SOAP et JCA) ou d'un
connecteur, - Moteurs d'orchestration ERP ou EAI pouvant
piloter l'appel à ces services selon un processus
métier, - Construction plus rapidement des applications à
géométrie variable meilleur reflet de la réalité, - Éditeurs de plates-formes EAI et ERP s'affrontent
pour s'imposer sur le marché de l'orchestration
de processus, - A terme, les moteurs d'orchestration des
éditeurs dERP constitueront-ils LA SOLUTION de
référence ?
74MERCI DE VOTRE ATTENTIONET DE VOTREPATIENCE
75Maîtrise des coûts et ROI élevé
- Coûts et délais nécessaires à la refonte complète
de ses applications ? - ? incompatibles avec les capacités
d'investissement des DSI, - Les EAI permettent l'intégration de ces
applications avec un ROI gt aux solutions de
réécriture ou de portage.