Title: Hydrates de gaz naturel: Ressource et risques
1Hydrates de gaz naturelRessource et risques
- Pierre Henry CEREGE / Collège de France
- Collaborations
- J.-M. Herri (SPIN, Mines de St Etienne)
- Thèse O. Bonnefoy soutenue en 2005
- J.P. Foucher, H. Nouzé (DRO/GM, IFREMER)
- L. Beaufort, T. de Garidel, G. Menot (CEREGE)
- J. Ashi (ORI, Tokyo)
- IFP, Total, Gaz de France, ENSGCI (Toulouse)
2Historique
http//www.netl.doe.gov/scngo/NaturalGas/hydrates/
about-hydrates/hydrateResearch.htm
http//www.du.edu/jcalvert/
- 1810-11 Composition de lhydrate de chlore
établie par Davy (Faraday ,1823). - Composé solide de chlore et deau, stable au
dessus de 0C à la pression atmosphérique. - 1892 hydrate de CO2 (12.2 Atm à 0C)
- 1930s Bouchage de pipe-lines de gaz naturel.
- Modèles thermodynamiques et mise au points
dadditifs - 1960s Observation dhydrates de gaz naturel en
Sibérie et en Alaska, sous le permafrost. - 1970s Observation des hydrates dans les
sédiments marins - Géophysique (BSR) et forages (DSDP Leg 11 sur
Blake Ridge, 1970) - 1974 Premier échantillonnage (Mer Noire)
- 1980s Ressource potentielle (e.g. Kvenvolden,
1988) - 1990s Stabilité des pentes continentales
(Paull, 1996) - 2000s Rôle dans les changements climatiques
- hydrate gun hypothesis (Kenneth et al., 2002)
3Structure des Hydrates de gaz
- Correspond à un type de substance appelé
clathrate (Powell, 1948) - Glace de structure alvéolaire piégeant des
molécules neutres apolaires ou faiblement
polaires. - Stabilisation du squelette par les forces de Van
der Waals
Cl2, H2S, CO2,CH4 ... propane (C3H8) Modèle de
stucture Clausen, 1951 Diffraction X Müller,
1951 C2H6 ( CH4) ... pentane ...Cyclohexane,
méthyl-cyclohexane
http//www.du.edu/jcalvert/
http//www.ifm-geomar.de/
4Conditions de stabilité
http//www.gashydat.org/
5BSR Bottom Simulating Reflector
- Réflecteur suivant le fond à 0.1-0.5 s
- Recoupe les réflecteurs sédimentaires
- Polarité négative (diminution de limpédance
r.Vp) - gt Interprété comme linterface sédiment avec
hydrate / sédiment avec gaz)
http//www.pgc.nrcan.gc.ca/marine/gas_hydrates/mor
e_e.htm
6Utilisation du BSR comme indicateur de flux de
chaleur
- P généralement hydrostatique au niveau du BSR
- T au BSR correspond ( 1C, sauf cas
particuliers) aux conditions de dissociation des
hydrates dans leau de mer (équilibre HLG)
(Hyndman et al., 1992) - Vp moyenne dans les sédiments au dessus du BSR
1.70.1 km/s - Conductivité thermique moyenne 1.20.2 W/m/K
- Calibration possible par sondes de flux de
chaleur et mesures en forage
7Influence du sédiment sur les conditions P,T de
stabilité de lhydrate Faible
- Modèle capilaire (Clennell et al., 1999 Henry et
al., 1999) - Effet maximal à léquilibre 2C dans les argiles
peu consolidés - Coexistence possible LGH sur plusieurs dixaines
de mètres - Inhibition de nucléation possible dans les
argiles
8Sismique 3D gt carte de flux de chaleur (Martin
et al., 2004)
- Prisme daccrétion de Nankai
- Campagne SFJ
9Sismique 3D NankaiSFJ(Martin et al., 2004)
- Distribution du flux de chaleur influencée par
- Erosion
- Glissements de terrain
- Canyons
- Sédimentation
- bassins de pente
10Répartition mondialeet estimations
- Offshore
- 10 000 Gt C, 20 1015 m3 (Kvenvolden, 1988)
- 500-2500 Gt C, 1-5 1015 m3 (Soloviev, 2002
Milkov, 2004) - 10-30 des zones dépaisseur sédimentaire gt2 km
(3-10 106 km2) - 200 m dépaisseur de sédiment contenant 1.6
dhydrate. - Forages sur Blake Ridge (Leg 164)
- Quantité dhydrate
- 700-1500 m3 de gaz /m2
- équivalent à 4-9 m dhydrate pur
- Extrapolation globale
- 1000-7500 Gt C, 2-15 1015 m3
- Gaz présent sous le BSR
- 2700 m3 de gaz /m2 (HG)
- Onshore
- gt1 Gt C, 2 1012 m3
Site web USGS (Keith Kvenvolden)
1013 m3 méthane 5 1015 g carbone 1015 g 1
Gt 1 m3 hydrate 164 m3 gaz CNTP
11Les hydrates comme réservoirde carbone
- Combustibles fossiles
- Charbon 4000 Gt C
- Gaz naturel 500 Gt C
- Pétrole 500 Gt C
Carbone organique et CO2 http//ethomas.web.wesley
an.edu/ees123/clathrate.htm
Carbone organique Kvenvolden (1988)
12Importance des hydrates de gaz naturel
- Ressources de gaz naturel
- Sédiments marins
- souvent argileux
- souvent faible saturation en hydrates
- colonnes de gaz piégés sous les BSR
- Permafrost
- perméabilité plus forte
- accumulations parfois importantes de gaz
- essais dexploitation (Mallik dans larctique
canadien)
- Role dans les changements climatiques et risques
- Dissociation par
- réchauffement
- baisse du niveau marin
- Augmentation de la pression interstitielle
- Influence sur la stabilité des pentes
continentales - Impact direct du méthane comme gaz à effet de
serre - hypothèse hydrate gun (Kenneth)
- temps de résidence court (oxydation en CO2)
- Augmentation du CO2
13Influence sur les climats passés
- Symptômes dune libération massive de méthane
- Diminution globale du d13C
- Augmentation globale de température -gt
rétroaction - Anoxie -gt sédimentation de la matière organique
-gt rétroaction - - Limite Paleocène-Eocène à 55 Ma (Dickens et al.,
1997) - Augmentation de la température de leau profonde
de 4-6 C (et des eaux de surface tempérées)
pendant quelques 1000 ans (d18O forams). - Excursion globale du d13C (-2.5)
- Relation avec la subduction des marges
thétisiennes ? - Evènement anoxique Jurassique (Hesselbo et al.,
2000) - Toarcien (183 Ma), extinction de 80 des bivalves
marins - Taux exceptionnels denfouissement de carbone
organique - Diminution du d13C de la matière organique (bois)
- Rôle possible dans les extinctions permiennes
(Matsumoto, 1995)
http//ethomas.web.wesleyan.edu/ees123/clathrate.h
tm
14BSRcaractérisationgéophysique -1
http//www.pgc.nrcan.gc.ca/marine/gas_hydrates/mor
e_e.htm
- Amplitude Versus Offset (Andreassen et al., 1995
Yuan et al., 1999) - la présence dhydrate augmente la vitesse des
ondes P et S - la présence de gaz diminue la vitesse des ondes P
seulement
15BSRcaractérisationgéophysique - 2
http//www.pgc.nrcan.gc.ca/marine/gas_hydrates/mor
e_e.htm
- Amplitude Versus Offset (Andreassen et al., 1995
Yuan et al., 1999) - La présence de gaz peut, dans certains cas être
établie par cette méthode
16BSRcaractérisationgéophysique - 3
http//www.pgc.nrcan.gc.ca/marine/gas_hydrates/mor
e_e.htm
- Dépendance en fréquence de la réflectivité
- gt épaisseur de la zone de transition hydrate/gaz
(6-10 m) - Inversion de forme donde (Singh and Minshull,
1994 Yuan et al., 1999) - gt présence dune zone de faible vitesse sous le
BSR (gaz) - gt 20 dhydrates dans les pores
17Forages - Leg ODP 164 (Blake Ridge)
Hydrate
Hydrate
Hydrate
?
Gaz
Gaz
Gaz
- Hydrates occupent 3-6 du volume des pores en
moyenne (localement, 20 ) - Réflectivité due au gaz présent sous le BSR
- Flux ascendant de CH4 croissant de 994 vers 997
(Xu et Ruppel, 1999) - Site 995 hors équilibre
18Nankai exemple daccumulation locale
dhydrate(Nouzé et al., 2004)
- Sédimentation turbiditique
- Anomalie damplitude au dessus du BSR
- Analyse AVO saturation élevée en hydrate (50
du volume des pores) - Représentativité des sites étudiés
- Nankai et Cascades (turbidites sableuses) 20 à
50 de saturation - Blake Ridge (argile) 3-6
19Formation des dépots dhydrate - 1
http//www.zymaxisotope.com/fugitivemethane.asp
- Gaz le plus souvent biogénique
- Biogénique activité des archae-bactéries T lt
100C - Thermogénique craquage de la matière organique
(primaire) T gt 100C ou du pétrole (secondaire) T
gt 200C - (Prinzhoffer and Battani, 2003
http//www.ifp.fr/) - Gaz thermogénique toujours produit en dehors du
domaine de stabilité des hydrates
20Formation des dépots dhydrate - 2
- Modes daccumulation
- 1) Génération (biogénique) in situ
- 2) Migration en solution
- 3) Migration en phase gazeuse
- Le recyclage du méthane libéré à la base du
domaine de stabilité et le flux ascendant
dorigine plus profonde sont difficiles à
distinguer (e.g. Davie et Buffet, 1990) - Génération in situ et migration en solution.
- Distribution des hydrates dans le sédiment
prédite par des modèles dadvection diffusion à
léquilibre. - Migration en phase gazeuse
- Distribution hétérogène, système hors équilibre,
accumulation le long des chemins de migration. - La formation de gisements exploitables sans
migration de gaz libre est improbable
21Advection de méthane dissous
- Taux daccumulation
- q (jU x Dc) / Z
- Epaisseur équivalente dhydrate pur
- e jU x Dc x Vh x t
- Paramètres pour Blake Ridge
- Vh 135 10-6 m3/mol
- j 50-60
- U 0.2 mm/yr
- Dc 0.12 mol/l
- t 3 Myr
- gt e 6 m
22Formation dhydrate à partir du méthane
dissous(Xu and Ruppel, 1999)
23Flux ascendant deau à Blake Ridge(Hesse et al.,
2000)
24Modèle complet dadvection-diffusion en phase
liquide
25Accumulation sur les marges actives (U 1
mm/an, t gt 10 Ma)
26Migration de gaz au travers du domainede
stabilité
27Critère de ségrégationde lhydrate ou du
gaz(Clennell et al., 1999)
28Conditions de migration du gaz libre
29Effets capillaires forme de lhydrate et modes
de migration du gaz
30Colonnede gaz critique(H)
- équilibre hydrostatique
- Pgaz - Phydro (BSR) g(reau-rgaz)H
Pcapilaire - seuil de fracturation
- Pgaz - Phydro (BSR) lt
- s3 - Phydro
- K0(rsédiment-reau)gz(BSR)
- HK0(rsédiment-reau)/(reau-rgaz)z-Pcapilaire/g(re
au-rgaz)
31Etudes par forages
- ODP/IODP Forages sur la marge des Cascades
- ODP Leg 204 Hydrate ridge, (Juillet-Aout 2002)
- Système à fort débit migration de gaz au travers
du champs de stabilité des hydrates et libération
de bulles de gaz au fond de la mer - Activité épisodique au cours du dernier cycle
glaciaire (Tiechert et al., 2003) - IODP Expedition 311 Cascadia Margin Hydrates
- Tester le modèle daccumulation des hydrates au
dessus dun prisme daccrétion, quantifier les
flux. - Observatoire instrumentation long terme des
puits - Evaluation des possibilités dexploitation
- Offshore Japon (MITI-JNOC)
- Zone Est Nankai (Utilisation du
Joides-Résolution) - Onshore Arctique canadien (Japon, Canada, US)
- Mallik (McKenzie Delta) tests de production
32Production de gaz à partir dhydrates - 1(thèse
O. Bonnefoy, EMSE)
- Chaleur latentes
- Dissociation, L 3.9 108 J
- 1 m3 Hydrate -gt 0.8 m3 Eau (L) 164 m3 Méthane
gaz (CNTP) - Dissociation et formation de glace, L 0 J
(adiabatique) - 1 m3 Hydrate 0.3634 m3 Eau (L) -gt 1.258 m3
Glace 164 m3 Gaz - Combustion des 164 m3 de gaz, L 60 108 J
- Champs de gaz classiques 2 à 20 109 m3/an
- Champ de Messoyakah champ classique avec
hydrates dans la couverture. Contribution des
hydrates 6 106 m3/an - Calculs dordre de grandeur pour le champ Mallik
- 10 km2
- couche exploitable de 24 m dhydrate
- porosité 30
- saturation initiale en hydrate 64
- exploitation en 30 ans 2.5 108 m3/an (290 MW)
33Production de gaz à partir dhydrates - 2(thèse
O. Bonnefoy, EMSE)
- Dépressurisation sans formation de glace
- Débit limité par le flux géothermique 107 m3/an
pour 10 km2 et 55 mW/m2 - Dépressurisation avec formation de glace
- Débit limité par la perméabilité de la glace
formée au contact des hydrates - Phénomène de préservation anormale observé en
laboratoire. - Injection deau chaude
- Energétiquement rentable
- Cas dexploitation du champ Mallik en 30 ans 10
à 20 MW à apporter soit 0.04 à 0.08 m3/s deau à
60C , pour une production de gaz 8 m3/s - Test dinjection récent effectué avec des débits
10 fois plus faibles. - La perméabilité et la conductivité thermique du
sédiment hydraté sont des paramètres inconnus
essentiels - Projet epérimental ForDiMHyS à lEcole des Mines
de St Etienne, sponsorisé par GdF, Total, IFP. - Modèle en cours de développement.
34Réacteurs tubulaires
O. Bonnefoy, EMSE
35Protocole et résultats
Etonnant, non ?
Hétérogène ?
O. Bonnefoy, EMSE
36Synthèse des cristaux de glace
Refroidissement du mélange éthanol eau. La
fraction de glace formée dépend de la composition
initiale du mélange et de la température imposée.
Elle varie entre 0 et 100. Cristallisation au
repos ? homogène.
O. Bonnefoy, EMSE
37Résultats
k k010-3.62S0.39
?
200 µm 3 mm
Perméabilité relative m²
?
k k010-2.99S-1.43
Saturation en glace
O. Bonnefoy, EMSE
38Stabilité de pente, gaz et hydrates
- Condition de glissement pour un matériau de
Coulomb poreux - t m (sn - Pfluide), m coefficient de friction
(sable 0.6, smectite 0.1) - Stabilité de pente est fonction de la pression
interstitielle - Glissement sur une pente régulière a
- Pfluide lt rgz (cosa - sina/m)
- Pression effective
- Pe szz - Pfluide
- Augmentation de volume au cours de la
dissociation des hydrates - gt Augmentation de pression interstitielle
- Modification par le gaz de la réponse au
déchargement - dPfluide g dszz
- dPe (1-g) dszz
- sédiment peu consolidé saturé en eau g 1
- en présence de gaz g lt 1
http//www.ifm-geomar.de/
39Réponse à un changement instantané des conditions
P,T
- Baisse de 100 m du niveau marin
- Augmentation de température de 2C
CH4
0.170 mol/l
1.70 mol/l
40Diffusion des anomalies de pression et de
température
- Pressure
- Perméabilité k 10-17 m2
- Compressibilité drainée a 10-7 Pa-1
- Viscosité m 10-3 Pa.s
- Diffusivité
- D k / (m a) 10-7 m2/s 3.15 m2/an
- distance caractéristique Z 200 m
- temps caractéristique t Z2/4D
- -gt t environ 3000 ans
- Temperature
- Conductivité K 1.2 W m-1 K-1
- Capacité calorifique rc 3.3 106 J m-3 K-1
- Diffusivité
- k K / (rc) 3.5 10-7 m2/s 10 m2/an
- distance caractéristique Z 200 m
- temps caractéristique t Z2/4D
- -gt t environ 1000 ans
Dans les sédiments argileux, les conséquences des
variations de température de leau et du niveau
marin ont des constantes de temps voisines
41Glissement de Storegga8000 ans
- Explication retenue par lindustrie chargement
dargiles interglaciaires par dépais dépots
glaciaires - Explication alternative conséquence du
réchauffement à la fin de la glaciation
http//www.ormenlange.com/no/media_room/feature_st
ories/storegga_area.html
42Glissement de Cape Fear14.5 - 29 ka
- Déstabilisation pendant une période de bas niveau
marin (Paull et al., 1996)
43Distribution temporelle des glissements(hemisphèr
e nord Maslin et al., 2004)
- En basse latitude pendant les périodes froides
(Heinrich 2 à 5) - anti-corrélation avec le méthane atmosphérique
- corrélation possible avec les baisses du niveau
marin - En haute latitude pendant la déglaciation
- influence possible sur le méthane atmosphérique
et leffet de serre
44Kennett et al. (2000)
45Episodes de libération de méthane - 1
- Basin de Santa Barbara
- Foraminifères benthiques (Kennett et al., 2000)
- Biomarqueurs
- (Hinrichs et al., 2003)
- Emissions de méthane au fond de la mer pendant
les périodes chaudes - Influence sur latmosphère non démontrée
46Episodes de libération de méthane - 2
- Golfe de Papouasie
- Baisse du d13C des forams benthiques et
pélagiques. - Upwelling entrainant une augmentation du d18O
(DeGaridel et al., 2004)
47Episodes de libération de méthane - 3
- Mer de Marmara dissociation dhydrate à 11000
ans BP, peu après la transition lacustre-marin - Epaisseur dhydrate supposée 10 cm
- Températures deau de surface dérivées des
alkénones (F. Rostek, L. Vidal) - Présence dune anomalie de diploptérol (G. Menot)
48Modèle global de réponse aux changements
climatiques
- Modèle régime permanent (Buffett et Archer, 2004)
- 3000 Gt C hydrate
- 1800 Gt C bulles de gaz
- Réponses à long terme
- très grande sensibilité en température
- 1.5C libère 50 du méthane
- 3C libère 85 (il ne reste que 720 Gt)
- grande sensibilité à la concentration en O2 et au
flux sédimentaire de carbone - faible sensibilité aux baisses du niveau marin,
100 m libère 3 - Modèle cinétique (Archer et Buffet, 2005)
- temps caractéristique daccumulation 10 Ma
- 200 Gt C méthane libérés pendant la déglaciation
- Prédit une libération de 2000-4000 Gt en 1-100 ka
en réponse à la libération anthropogénique de
carbone (2000 Gt)
49Conclusions
- Les hydrates de gaz sont une ressource
potentielle. - Les émissions de méthane sous-marin et la
stabilité des pentes continentales sont
influencées par le climat. - Au cours des temps géologiques le climat a
certainement été influencé par la formation et la
dissociation dhydrate de gaz. Cependant, le
réservoir hydrate semble etre resté stable durant
le Pléistocène, ou compensé par des variations de
la matière organique terrestre (Maslin and
Thomas, 2003). - On nest pas sur que le revolver de Kennett a
tiré mais il reste au moins une balle dans le
chargeur et ce nest pas une balle à blanc.
50Quest ce que jai oublié ?
51Quest ce que jai oublié ?
- Oxydation du méthane dans le sédiment