Title: La lecturelectronique : techniques et acteurs
1La lecture électronique techniques et acteurs
2Présentation
Christophe Bulté Bibliothèque électronique Avenue
F. Roosevelt 50 - CP 180. Campus du Solbosch
Bâtiment A, AX2.143. 1050 Bruxelles 02/650.43.77
0476/59.23.06 cbulte_at_ulb.ac.be
- Licence en Histoire DES en Infodoc
- Archiviste aux A.G.R.
- Assistant en Faculté de Philosophie et Lettres de
lULB - Actuellement Assistant à la Bibliothèque
Électronique (nouvelles technologies, site web,
mise à disposition de la documentation numérique) - Formateur à la CFWB
3Programme de la formation numérisation
- Définitions
- Aspects légaux
- Aspects  projetÂ
- Aspects techniques
- Types de fichiers de stockage
4Programme de la formation les acteurs
- Entreprises
- Associations et particuliers
- Universités
- Bibliothèques publiques
- Editeurs
- Institutions gouvernementales
5Programme de la formation utilisation
- Le choix
- Catalogage
- Aspects matériels
- Promotion
- Exemples d'utilisation
6Programme de la formation offre commerciale
- Principales plateformes commerciales
- Description critique
- Comparaison
- Evaluation
7Programme de la formation offre gratuite
- Les e-books gratuits
- Répertoires de textes
- Description critique
8La numérisation
- Définitions
- Aspects légaux
- Aspects  projetÂ
- Aspects techniques
- Types de fichiers de stockage
9Définitions
- Définition des concepts
- Implique des contraintes et des choix
- Techniques
- Financiers
- Documentaires
10Numérisation - Digitalisation
- La numérisation est le processus de conversion
d'un objet réel (forme information) en une
suite de nombres permettant de représenter cet
objet en informatique ou en électronique
numérique (code information). - Il existe des contraintes à respecter pour
obtenir une numérisation fidèle de la réalité que
cela soit sur la forme ou le contenu. - La conversion de données analogiques dans un
système numérique est effectuée par divers
capteurs et par des processus de traitement
logiciel. - Le processus est inversable.
11Objet numérique
- Objet non matériel, numérisé ou non, composé
dune suite de nombres codé selon un schéma
variable en fonction dune structure de fichier. - Ce fichier doit être stocké sur une plateforme
matérielle et logicielle. - Pour accéder aux informations, un logiciel doit
décoder lobjet. - Un système matériel doit ensuite afficher le
résultat décodé.
12E-book, livre électronique ou numérique, livrel
- Objets, réel ou virtuels tous différents mais
ayant en commun d'être supports de communication
écrite, il y a donc une confusion sémantique
possible entre le matériel permettant la lecture
dun texte ou le texte numérique en tant que tel
- Ouvrage dont les informations ont été numérisées
et sont disponibles en tant que fichier
informatique. - Support électronique de ce texte numérisé, ce qui
peut-être soit le support physique (CD, Carte,
Disque), soit le support logique, virtuel
c'est-à -dire le fichier contenant le texte - Différents appareils électroniques portables dont
la spécialité est l'affichage de tels fichiers
informatiques.
13Aspects légaux
- Le processus de numérisation est avant tout un
processus technique. Les technologies dont nous
disposons actuellement rendent toutes les formes
de numérisation possibles sans aucune limite. - Par contre, ce potentiel énorme est très
étroitement encadré par des règles juridiques.
14Règles générales du droit dauteur
- Directive 2001/29/CE de lUnion européenne. En
Belgique, loi de 1994 amendée le 14 avril 2005. - En Europe, un ouvrage reste sous droits 70 années
après la mort de son auteur. - Aux USA et Canada, la durée est de cinquante
années. - Distinction entre droit moral et droit
patrimonial la numérisation nest concernée que
par le droit patrimonial.
15Additions légales
- Prorogation totale de 14 ans et 272 jours pour
les uvres publiées avant le 31/12/1920 qui n'ont
pas été rétrocédées au domaine public au
13/08/1941 (addition des deux guerres). - La plupart des pays ajoutent des années en cas de
mort héroïque (30 ans en France). - En cas de collaboration, cest la mort du dernier
survivant qui entre en ligne de compte. - En cas danonyme non identifiable, cest la date
de publication qui compte. - Les uvres posthumes publiées après le délai de
70 ans sont protégées 25 ans.
16Applications réelles
- Les illustrations originales peuvent poser
problème. - Quid des éditions scientifiques et augmentées ?
- Il existe une zone grise pour les uvres dont
lexploitation commerciale est terminée. - On peut numériser nimporte quel ouvrage encore
sous droits à des fins de préservation du
support. - Les ouvrages qui ne sont plus en vente peuvent
être mis à disposition sur un seul poste de
consultation sans possibilité daccès au réseau
et sans possibilités de téléchargement. - Trouver qui est le dépositaire des droits dun
auteur mort peut être une véritable enquête
policière. - En cas de besoin spécifique, il est toujours
possible négocier avec lauteur ou léditeur.
17Les droits appliqués aux bibliothèques (1)
- Pour les ouvrages numérisés par dautres
- Les plateformes commerciales fixent des
conditions dutilisation strictes sous forme de
contrats légaux. - Les alternatives gratuites ont aussi des
licences dutilisation sous forme de contrats
moraux. - Les condamnations pour non-respect sont lourdes
dans les deux cas.
18Les droits appliqués aux bibliothèques (2)
- En cas de numérisation, il est important pour
votre institution de se prémunir en définissant
les conditions dutilisation. - Exemple http//digitheque.ulb.ac.be/fr/aspects-j
uridiques/index.htmlc1528. - Définition des droits d'auteur.
- Limitation des responsabilités.
- Localisation.
- Conditions dutilisation.
- Buts poursuivis.
- Citation.
- Exemplaire de publication.
- Droits de reproduction.
19Aspects  projetÂ
- La sélection des documents
- Capacité technique
- Contrôle de la qualité
- Autres considérations importantes
20La sélection des documents
- Outre les contraintes légales et techniques, les
différents acteurs de la numérisation du savoir
sont liés par des critères, variables en fonction
des acteurs, de sélection des ressources quils
veulent numériser
21La sélection des documents (1)
- Attributs de document le matériel se prête-t-il
à la numérisation ? Le contenu informationnel
peut-il être correctement saisi sous forme
numérique? Le format et l'état de conservation
constituent-ils un obstacle majeur? Quelle est la
taille et la complexité, en termes de diversité
des documents trouvés, de cette collection? - Considérations de conservation le matériel
court-il un risque pendant l'opération de
numérisation ? L'image numérique peut-elle
subroger à la consultation des originaux, leur
offrant ainsi une meilleure protection à la
manipulation ? Est-il envisagé que la
reproduction soit un moyen de remplacer les
originaux ?
22La sélection des documents (2)
- Organisation et la documentation disponibles le
matériel est-il rangé dans un ordre structuré et
cohérent ? Est-il paginé ou la disposition
est-elle suggérée par d'autres moyens? Est-il
complet ? Existe-t-il des informations
structurées, descriptives ou de navigation du
matériel, comme des enregistrements
bibliographiques (notices, données) ou une aide Ã
la recherche détaillée ? - Utilisation finale quels sont les types,
niveaux et fréquences d'utilisation prévus ? Les
exigences des utilisateurs ont-elles été
clairement appréhendées ? La numérisation
peut-elle répondre à ces utilisations ? Votre
organisme peut-il proposer plusieurs types
d'utilisations, tels que l'impression, la
navigation et la revue détaillée ? Existe til
des questions concernant la sécurité ou
l'accessibilité devant être prises en compte.
23La sélection des documents (3)
- Création de la collection numérique la
possibilité de procurer des ressources numériques
supplémentaires grâce à la numérisation de
matériel constitue-t-elle une motivation
supplémentaire (y compris pour les données et
métadonnées)? Y a-t-il des possibilités de
coopération inter-organisationnelle? Pour établir
une cohérence thématique ou pour atteindre une
"masse critique" ? - Efforts accomplis deux fois le matériel a-t-il
déjà été numérisé par une autre source digne de
confiance? Si oui, les fichiers numériques
possèdent-ils les qualités, la documentation et
la fonctionnalité suffisantes pour servir vos
objectifs ? Quelles sont les conditions régissant
l'utilisation et l'accès à ces fichiers ?
24Capacité technique
- Etendue daction de lorganisme l'organisme que
vous représentez possède t-il l'infrastructure
technique requise afin de gérer, livrer et
conserver les données numérisées ? Les
utilisateurs principaux possèdent-ils les outils
informatiques et la connexion souhaitée pour se
servir efficacement de ces données ? - Aspect financier Etes-vous en mesure de
déterminer le coût total de l'acquisition
d'images (sélection, préparation, capture,
indexation, et contrôle de la qualité)? Le coût
est-il justifié sur la base de bénéfices réels ou
perçus dégagés par la numérisation ? Existe-t-il
des fonds pour prendre en charge cette action ? Y
a-t-il un engagement de l'organisme sur la
gestion et la conservation actuelles de ces
fichiers?
25Contrôle de la qualité
- Cest l'une des composantes intégrantes du
traitement de l'image numérique, et a été conçu
afin de s'assurer que les attentes concernant la
qualité sont remplies. Il comprend les procédures
et techniques destinées à vérifier la qualité, la
précision et la cohérence des produits
numériques. Elles peuvent être mises en oeuvre Ã
différents stades - Evaluation initiale par un sous-ensemble de
documents qui est utilisé afin de vérifier la
pertinence des décisions techniques prises durant
la période d'étalonnage. - Evaluation continue par un même processus de
vérification de la qualité utilisé pour confirmer
que les décisions d'étalonnage.
26Autres considérations importantes
- Problèmes de personnel choix dun chef de
projet, formation et motivation du personnel et
problèmes dexternalisation. - Prévoir les coûts et contraintes techniques Ã
long-terme. - Faire la promotion du projet.
27Aspects techniques
- Concepts-clés
- Contraintes des objets de départ
- Infrastructure technique et chaîne de
numérisation - Création dimage
- La gestion des fichiers
- La livraison
28Concepts-clés (1)
- Pixels l'image numérique est mappée comme une
grille de points (pixel). - Résolution capacité à distinguer les détails
fins dans l'espace. La fréquence spatiale est un
indicateur de la résolution (exprimée en pixels
par pouces (dpi).
29Concepts-clés (2)
- Profondeur de bits est définie par le nombre de
bits utilisés pour représenter chaque pixel. Plus
la profondeur de bit est élevée, plus grand sera
le nombre de teintes. - Une image bitonale 1 bit (0 pour le noir et 1
pour le blanc). - Une image en niveaux de gris est composée de
pixels possédant plusieurs bits d'informations
(de 2 Ã 8 bits). 8 bits permettant 256 teintes de
gris. - Une image couleur est typiquement représentée par
une profondeur de bit variant de 8 Ã 24 bits ou
plus. Une image 24 bits offre 16,7 millions de
valeurs de couleurs.
30Concepts-clés (3)
- La taille de fichier est calculée en multipliant
la surface d'un document (hauteur x largeur) Ã
numériser par la profondeur. Par exemple, si une
image 24 bits est capturée avec un appareil
numérique aux dimensions de 2048 par 3072, alors
la taille du fichier est égale à (2048 x 3072 x
24)/8, soit 18.874.368 bytes. - 1 byte 8 bits ou octets
- 1 Kilo-octet (KB ou Ko) 1024 bytes ou octets
- 1 Megaoctet (MB ou Mo) 1024 KB (ou Ko)
- 1 Gigaoctet (GB ou Go) 1024 MB
- 1 Teraoctet (TB ou To) 1024 GB
31Concepts-clés (4)
- La compression est utilisée afin de réduire la
taille de l'image pour le stockage, le traitement
et le transfert via une formule mathématique
basée sur les algorithmes. Les schémas de
compression peuvent, de plus, être décrits comme
destructifs ou non destructifs.
32Contraintes des objets de départ
- La capture numérique d'image doit prendre en
considération les attributs des documents sources
eux-mêmes taille et présentation, niveau de
détail, gamme de tons, et présence ou non de
couleur. Tous les documents font partie d'une des
cinq catégories suivantes, ce qui affectera leur
numérisation. - Texte Imprimé/Dessin au Trait image à contours
distincts, sans variation de tonalité, tel qu'un
livre contenant du texte et des graphismes au
trait. - Manuscrits images à contours distincts
réalisées à la main ou mécaniquement, mais ne
présentant pas les bords distincts typiques du
procédé mécanisé, tel que lettre ou dessin au
trait.
33Contraintes des objets de départ (2)
- Demi-tons ou Simili reproduction de travaux
graphiques ou photos représentés par une grille
de points ou lignes de taille variable et
régulièrement espacés, en général inclinés selon
un angle défini. Englobe également certains
procédés artistiques, comme la gravure par
exemple. - Tons Continus documents tels que photographies,
aquarelles et autres dessins au trait finement
exécutés qui forment des changements subtils ou
progressifs de tons. - Mixtes documents contenant deux ou plusieurs
des autres catégories.
34Infrastructure technique
- Ce sont les composantes rendant possible
l'imagerie numérique. Le processus complet est
parfois appelé chaîne de numérisation, suggérant
une série d'étapes logiquement organisées. Dans
la pratique, la chaîne de numérisation peut
comporter des ramifications, opérations en
boucle, et étapes récurrentes, mais pour des
raisons de simplicité, nous la présenterons ici
comme si elle était linéaire.
35La chaîne de numérisation
- La Création d'Image concerne la capture d'un
document sous une forme numérique. Il peut
exister une ou plusieurs étapes de traitement de
l'image appliquées à l'image initiale, pouvant
altérer, ajouter ou extraire des données ainsi
que la création de métadonnées. - La Gestion de Fichier se réfère à l'organisation,
l'entreposage et la maintenance des images et
métadonnées associées. - La Livraison d'image comprend l'opération de
livraison des images à l'utilisateur et englobe
les réseaux, les appareils de présentation, et
les imprimantes. - Les ordinateurs et leurs interconnections au sein
de réseaux - font parties intégrantes de la chaîne de
numérisation.
36La chaîne de numérisation
37Création dimage
- Critères de choix du scanner
- Types de scanner
- Etapes du processus de numérisation
- Le traitement de limage
38Critères de choix du scanner
- Est-t-il compatible avec tous mes documents ?
- Peut-il produire la qualité nécessaire à mes
besoins ? - Peut-il s'adapter à mon calendrier de production
et à mon budget de conversion ? - Quels sont les types de contrats de maintenance
disponibles ? - Il faut gardez à l'esprit que la plupart des
scanners ont été conçus pour de grands marchés et
pas pour répondre aux besoins particuliers des
bibliothèques
39Types de scanner (1)
- Le scanner à plat convient à de nombreuses
utilisations, est facile à utiliser, et largement
disponible. Ils utilisent la même technologie de
base, dans laquelle un capteur lumineux et une
source lumineuse, tous deux montés sur un bras
mobile, balayent le document immobile placé sur
une plaque en verre. Des manipulateurs de
documents automatisés sont disponibles sur
certains modèles pour augmenter le rythme de
production tout en réduisant la fatigue de
l'opérateur.
40Types de scanner (2)
- Le scanner vertical est une variante spécialisée
du scanner à plat dans laquelle la source de
lumière du scanner, le dispositif de capteurs et
les optiques sont déplacés vers un ensemble
d'appui sous lequel un volume relié peut être
placé face vers le haut.
41Types de scanner (3)
- Les scanners à défilement utilisent la même
technologie de base que les scanners à plat mais
maximisent le débit, au dépens de la qualité, en
général. Les documents doivent être de tailles
égales et assez solides pour résister à une
manipulation un peu rude, bien que les mécanismes
de transport sur les modèles plus récents
permettent de réduire l'effort. Que le transport
soit effectué par rouleau, ceinture, tambour ou
vide, le capteur et la source lumineuse restent
immobiles tandis que le document est passé
au-dessus.
42Types de scanner (4)
- Les scanners à tambour offrent la résolution la
plus élevée, la numérisation la meilleure de tous
les types de scanners, mais à un certain prix. En
dehors de leur coût élevé, les scanners à tambour
sont lents, non adaptés aux documents fragiles et
exigent des compétences élevées de manipulation.
43Types de scanner (5)
- Les appareils photo numériques combinent un
scanner avec les optiques de l'appareil afin de
former un outil versatile pouvant produire des
images de haute qualité. Bien qu'ils soient plus
lents et plus difficiles à utiliser qu'un scanner
à plat, les appareils numériques s'adaptent
parfaitement à tous types de documents et
d'objets. Les objets les plus délicats et
fragiles peuvent être capturés en toute sécurité,
bien que les besoins d'éclairage pour la prise de
vues puissent impliquer des précautions
concernant la protection de l'oeuvre à la
lumière.
44Etapes du processus de numérisation
- Une ou plusieurs sources analogiques qui sont
converties en signal électrique. - Un filtre anticrènelage (anti-aliasing) qui
supprime les fréquences supérieures non
nécessaires. - Un multiplexeur qui sert à sélectionner une
source parmi plusieurs et qui la code. - Un échantillonneur bloqueur ("Sample and Hold" ou
S/H), qui garde la tension stable le temps du
codage. - Le convertisseur analogique-numérique proprement
dit (Analog/Digital Converter ou ADC). - Un codeur (ou modulateur).
45Le traitement de limage (1)
- Toute une liste d'étapes opérationnelles suivent
la numérisation. Il peut exister des
modifications personnalisées appliquées seulement
à certains fichiers, ou des traitements de
l'image de masse automatisés de tous les fichiers
(traitement par lot). Il peut exister des
opérations menées en une seule fois, ou répétées
selon les fréquences nécessaires.
46Le traitement de limage (2)
- Edition, retouche, amélioration.
- Compression.
- Conversion de formats de fichiers.
- Redimensionnement.
- Création de métadonnées.
- ROC (Reconnaissance Optique des Caractères ou OCR)
47Fonctionnement OCR
- LOCR est un processus qui peut être effectué par
un opérateur humain, un système automatisé ou un
mélange des deux. - On part de l'image numérique réalisée par un
scanner optique d'une page dont on veut récupérer
le texte. - L'image doit être assez contrastée pour que le
programme discerne facilement les caractères.
Certains logiciels comportent, en outre, une
interface pour l'acquisition numérique de
l'image. - Le principe du programme est de lire le document
et, grâce à des bibliothèques de formes, détecter
les caractères afin d'en faire correspondre la
forme au caractère attendu. - Des dictionnaires permettent de récupérer
certaines erreurs puisque le logiciel se basera
alors sur des mots existants pour faire ses
comparaisons. - Certains logiciels vont même tenter de conserver
l'enrichissement du texte (corps, graisse et
police) ainsi que la mise en page, voire rebâtir
les tableaux.
48(No Transcript)
49Résultats OCR
- Avec le système dOCR le plus performant
FineReader Pro sur un document standard de 22
pages bien numérisé (250 dpi et optimisé) avec un
opérateur humain spécialisé - Processus technique 6 min.
- Processus de relecture 32 min.
- Nombre derreurs réelles 27.
50La gestion des fichiers
- Suivre les mouvements
- Bases de données dimages
- Stockage
51La gestion des fichiers
- La gestion des fichiers est un ensemble d'étapes
liées, conçues afin de s'assurer que les fichiers
peuvent être immédiatement identifiés, organisés,
extraits et conservés. 3 étapes - Suivre les mouvements (examens des systèmes de
fichiers de base). - Solutions de Bases de données et autres systèmes
de gestion des images (logiciel spécifique afin
d'organiser les fichiers images). - Stockage (appareils et médias).
52Suivre les mouvements
- Des décisions logiques concernant les fichiers et
répertoires peuvent aider à réduire au minimum la
confusion, en particulier pour les très grosses
collections. A un certain degré, la nature du
matériel numérisé suggérera un mode
d'organisation. - Utiliser un schéma de nommage de fichier
compatible avec tous les systèmes d'exploitation
et médias de stockage. - Utiliser des extensions de fichiers standard.
- Se servir de logiciel de gestion de stockage pour
gérer les grosses collections sur des disques
durs physiques multiples. - Prévoir des espaces de stockage conséquents.
53Bases de données dimages
- Il existe de nombreux produits (SGBD, SGBDi,
SIGB) permettant de simplifier considérablement
le processus de gestion de larges collections de
fichiers d'images. Elles gardent une trace des
fichiers, offrent des fonctions de recherche et
de tri, fournissent une interface d'accès,
supervisent le niveau et le type d'utilisation,
et participent à la sécurité en contrôlant qui a
accès à quoi.
54Stockage
- Les critères généraux à considérer lors du choix
sont la vitesse, la capacité, la fiabilité, la
standardisation, les coûts. - Parmi les technologies de stockage disponibles,
il est généralement plus sûr de choisir une
située au sommet de sa popularité et
compatibilité. Les technologies trop pointues
pourraient bien ne jamais acquérir la
compatibilité avec les fabricants ou
utilisateurs, laissant les premiers acquéreurs
avec du matériel ou des médias non supportés et
obsolètes.
55Livraison (1)
- La Livraison englobe les processus de délivrance
des images numériques et fichiers auxiliaires aux
utilisateurs. Les composantes principales sont
les réseaux et les appareils d'affichage
(principalement les moniteurs et imprimantes). - A moins que les images numériques ne soient
strictement destinées à un usage interne,
certaines composantes de livraison se trouvent
au-delà de votre contrôle.
56Livraison (2)
- La livraison réussie à une audience mixte
d'utilisateurs internes et en ligne nécessite
une planification soigneusement préparée Ã
l'avance. Si les ressources le permettent, la
meilleure approche est d'offrir de multiples
versions des images, en profitant des capacités
supérieures là où elles existent, mais également
en supportant les connections à basse vitesse
avec des images de qualité inférieure.
57Livraison (3)
- L'utilisation du web pour rendre des ressources
accessibles à un large public soulève des
questions de qualité de l'image, d'utilité et de
livraison à l'utilisateur final. Les études
utilisateurs ont conclu que les chercheurs
attendent un accès rapide, une qualité acceptable
et un affichage complet des objets numériques.
Les organismes culturels se retrouvent confrontés
à toute une série de problèmes techniques qui
n'existent pas dans le monde analogique.
58Types de fichiers de stockage
- Généralités
- Original numérique enrichi
- Fichiers images
- Fichiers textes
- Fichiers livres
- Conservation numérique
59Généralités
- Les formats comprennent à la fois des bits
dinformations et des en-têtes concernant la
lecture et l' interprétation du fichier. Les
formats de fichiers varient en termes de
résolution, profondeur de bit, capacités de
couleurs et support pour la compression et les
métadonnées. - Les formats de fichiers doivent être choisis en
fonction des besoins et peuvent être différents
entre usages internes et externes. - Il doivent tenir compte des problèmes daffichage
possibles en fonction des navigateurs et des
systèmes de consultation.
60Les méta-données
- Elles décrivent différents attributs
d'informations et leur donnent signification,
contexte et organisation. - Pour des raisons pratiques, les types et les
fonctions de métadonnées peuvent être classés en
trois catégories générales descriptif,
structurel et administratif. Ces catégories n'ont
pas toujours de frontières parfaitement définies
et se chevauchent parfois.
61Original numérique enrichi (1)
- Document dans lequel toutes les informations
significatives contenues dans le document source
sont présentes. Il existe à des fins de - Conservation l'image remplaçant l'original doit
être assez riche pour réduire ou éliminer le
besoin pour l'utilisateur de consulter
l'original. Le remplacement doit satisfaire
toutes les conditions légales de recherche
requises. Il est plus aisé de conserver les
fichiers numériques lorsqu'ils sont saisis de
façon cohérente et qu'ils sont bien documentés.
62Original numérique enrichi (2)
- Accessibilité un original numérique doit être
capable de supporter toute une gamme de besoins
des usagers. L'original numérique doit être assez
riche afin de s'adapter aux applications futures.
- Coût la création d'une image numérique de
qualité peut être plus coûteuse à l'origine, mais
elle restera plus économique que la création
d'une image de qualité inférieure ne répondant
pas aux exigences à long terme et nécessitant une
nouvelle numérisation.
632 types de livres électroniques
- Livres en format image fac-similé qui respecte
la mise en page de base qui peut être
significative, utile pour les chercheurs,
fichiers lourds. - Livres en format texte la mise en page
peut-être différente mais avantages de la
recherche sur le texte, annotations possibles,
fichiers légers.
64Fichiers images Conservation des originaux
- Tag(ged) Image File Format (TIFF)
- Format libre, normalisé ISO, gratuit, compression
non destructive. - Très utilisé chez les graphistes et des
maquettistes mais mal adapté au web. - Qualité parfaite, identique à loriginal.
- Poids des fichiers générés considérable.
- 17,7 mo image type.
65Fichiers images Utilisation courante
- Joint Photographic Experts Group (Jpeg)
- Format propriétaire, non normalisé, payant,
compression destructive. - Très utilisé pour les usages web.
- Bonne qualité.
- Poids des fichiers générés est acceptable.
- 2,95 mo image type.
66Fichiers textes
- Avantages
- Répandus universellement.
- Facilement transformables.
- Intégration possible de documents variés.
- Les systèmes de protection et DRM peuvent être
annulés. - Désavantages
- Mal adaptés à la lecture.
- Poids de fichier souvent importants.
- Formes et mises en pages variables.
- Modifiables.
- Ne sont utiles que pour des documents océrisés.
67Fichiers textes Usage universel
- .DOC existe depuis 1980. Utilisé par WordPerfect
puis par Microsoft - Format insaisissable et changeant en permanence
de façon visible et invisible, usage limité
gratuit. - Ces changements naffectent que la mise en page
du document, linformation brute est toujours
lisible. - Peut intégrer du texte brut, des images, des
éléments multimédias, des métadonnées non
normalisées, des scripts. - Les fichiers DOC ne constituent pas une norme
industrielle ? problème d'interopérabilité. - Va être délaissé pour les formats OpenDocument et
OpenXML par les institutions. - Mauvaise gestion des méta-données.
- Pour un document type 464 ko.
- Alternative rtf, odt.
68Fichiers textes Diffusion universelle
- .html existe depuis 1989. Créé par la Fondation
WWW. - Format fixé, normalisé et gratuit.
- La mise en page et les informations sont
séparées. - Peut afficher du texte brut, des images, des
éléments multimédias sans les intégrer. - Totalement interopérable.
- Connaît une évolution vers lxml.
- Gestion moyenne des méta-données.
- Pour un document type 378 ko.
- Alternative xml.
69Fichiers livres
- Avantages
- Grand confort de lecture.
- Mises en pages fixe mais adaptable.
- Textes fixés.
- Plugins disponibles.
- Poids de fichiers optimisés.
- Exemplaires personnels
- Désavantages
- Formats propriétaires.
- Transformations quasiment impossibles.
- Mal adaptés aux images.
- Les systèmes de protection et DRM ne peuvent être
annulés.
70Fichiers livres Diffusion universelle
- .pdf existe depuis 1989. Créé par Adobe.
- Format propriétaire ouvert, non libre, payant et
évolutif mais normalisé en partie. - Retranscrit un document à lidentique, y compris
en mode image. - Les changements naffectent pas linformation ni
la mise en page mais peut affecter les
métadonnées et les inserts. - Peut intégrer du texte brut, des images, des
éléments multimédias, des métadonnées
normalisées, des scripts et des drm. - Très interopérable.
- Standard web de fait.
- Pour un document type 398 ko.
- Alternative Postcript.
71(No Transcript)
72Fichiers livres Formats propriétaires (1)
- .lit existe depuis 1996. Créé par Microsoft.
- Format propriétaire non ouvert, non libre, payant
et non normalisé. - Peut retranscrire un document à lidentique mais
est adaptable aux désirs de lutilisateur. - Non modifiable et non exportable.
- Peut intégrer du texte brut, des images, des
éléments multimédias, des métadonnées
normalisées, des scripts et des drm. - Interopérable.
- Pour un document type 246 ko.
73(No Transcript)
74Fichiers livres Formats propriétaires (2)
- .prc existe depuis 2000. Créé par Mobipocket.
- Format propriétaire non ouvert, non libre,
gratuit et non normalisé. - Peut retranscrire un document à lidentique mais
est adaptable aux désirs de lutilisateur. - Non modifiable et non exportable.
- Peut intégrer du texte brut et des drm.
- Interopérable.
- Pour un document type 221 ko.
75(No Transcript)
76Fichiers livres Formats propriétaires (3)
- .pdb existe depuis 1995. Créé par Palm.
- Format propriétaire non ouvert, non libre,
gratuit et non normalisé. - Peut retranscrire un document à lidentique mais
est adaptable aux désirs de lutilisateur. - Non modifiable et non exportable.
- Peut intégrer du texte brut et des drm.
- Interopérable.
- Pour un document type 179 ko.
77(No Transcript)
78Conservation numérique à long terme (1)
- L'objectif de la conservation numérique est de
maintenir la capacité d'afficher, extraire et
utiliser les collections numériques face à des
infrastructures et des éléments technologiques et
organisationnels. Cette démarche comprend - la conservation physique des fichiers image et
des métadonnées associées. - l'assurance d'une utilisation continue de la
collection d'images numériques (interface
utilisateur). - maintenir la sécurité de la collection.
79Conservation numérique à long terme (2)
- Cette démarche se fait par
- Le soin continu les bonnes pratiques au
quotidien. - Le rafraîchissement qui implique la copie du
contenu d'un média de stockage vers un autre. - La migration correspond au processus de transfert
des informations numériques d'une plate-forme
logicielle vers une autre. - Lémulation implique la création à nouveau de
l'environnement technique requis pour visualiser
et utiliser une collection numérique. - La conservation de la technologie est basée sur
la préservation de l'environnement technique
supportant le système. - Larchéologie numérique comprend les procédures
afin de récupérer le contenu à partir de médias
endommagés.
80Les acteurs
- Entreprises
- Associations et particuliers
- Universités
- Bibliothèques publiques
- Editeurs
- Institutions gouvernementales
81Les acteurs
- La numérisation des ressources littéraires Ã
commencé il y a maintenant plus de trente ans.
Depuis 2004, la numérisation est devenu un enjeu
économique et politique de masse. Les différents
acteurs en présence ont des intérêts
contradictoires et on peut parler dune véritable
guerre de la numérisation.
82Les entreprises
- Offrir une masse critique dinformations aux
utilisateurs est une condition indispensable pour
rendre un produit incontournable. Cest la raison
principale pour laquelle les grandes entreprises
de structuration de linformation sont maintenant
les acteurs les plus importants de la
numérisation.
83Google Livres (ex. Google-Print)
- Objectif de plus de 20 millions douvrages libres
de droits ou non numérisés. - Accord avec des centres universitaires ou
scientifiques (Harvard, Stanford, Oxford,
Princeton, Michigan, Virginie, Wisconsin-Madison,
Californie, Texas-Austin, New York Public
Library, Madrid, Barcelone, Bayerische
Staatsbibliothek, Gent, Lausanne, Lyon?). - Contacts avec des éditeurs.
- Le texte est numérisé entièrement mais nest pas
forcément disponible en intégralité en lecture. - Des liens sont faits vers des librairies et des
bibliothèques possédant le livre.
84Live Search Books (MSN Book Search)
- Objectif de plus de 20 millions douvrages libres
de droits. - Accord avec des centres universitaires et
scientifiques (European Archive, Internet
Archive, National Archives, O'Reilly Media,
Prelinger, la British Library, les universités de
Cornell, Californie, Toronto) - Les ouvrages des petits éditeurs peuvent être
numérisés gratuitement et inclus pour peu quils
soient en langue anglaise. - Le texte est numérisé entièrement mais nest pas
forcément disponible en intégralité en lecture. - Des liens sont faits vers des librairies et des
bibliothèques possédant le livre.
85(No Transcript)
86Associations et particuliers
- Depuis les années 70, des groupes dindividus
scannent des ouvrages pour les mettre Ã
disposition sur le Réseau. - Ils peuvent le faire légalement (ouvrages libres
de droit ou ouvrages personnels) ou illégalement. - Ces initiatives sont extrêmement diverses tant
techniquement que culturellement.
87Ebooks libres et gratuits
- Création dun groupe Yahoo en 2002.
-  Nous aimons la lecture, la littérature, et nous
avons un ordinateur et/ou un PDA. Conséquence
logique nous aimons bien disposer de textes Ã
lire, sur notre PDA ou notre ordinateur... - Groupe de bénévoles décentralisé avec séparation
des tâches composé de francophones. - Livres disponibles dans de nombreux formats en
téléchargement. - Ce groupe est devenu un important lobby de
pression.
88Dumaspere.com
- Numérisation progressive de lintégralité des
uvres dAlexandre Dumas Père. - Travail important dédition.
- Consultation online.
- Format html.
- Gratuité.
89Universités
- Les universités ont des besoins spécifiques.
- Démarche souvent patrimoniale et de mise en
valeur des fonds. - Problèmes de financement pour le personnel.
- Coopération et coordination entre institutions.
90Digithèque de lULB
- Projet né en 2005.
- 2 mi-temps pour les aspects techniques bonnes
volonté. - Volonté patrimoniale claire.
- Stratégie de rayonnement.
- 35 monographies et 150 tirés-à -part, libres de
droit. - Collaboration interne et externe.
- Format pdf de  qualité .
91Bibliothèques publiques
- Mise en avant des trésors et des raretés du
fonds. - Collaboration régionale et avec des associations
culturelles. - Problèmes techniques.
92Bibliothèque électronique de Lisieux
- Existe depuis 2002. Précurseur francophone.
- Plusieurs centaines de publications.
- Numérisation patrimoniales et régionales.
- Textes en ligne en version html, téléchargeables.
- Textes en majorité libres.
93Editeurs
- Les éditeurs ont manqué le tournant du numérique.
- Une stratégie de numérisation a vu le jour vers
2004 dans les pays anglo-saxons, les maisons
francophones nont pas encore négocié le
tournant. - Stratégie financière déplorable.
- Manque de coordination avec les libraires.
94Exceptions belges
- Luc Pire qui a numérisé des ouvrages dès 2002
(épuisés ou à faible rentabilité). Livres
disponibles en plusieurs formats. Collaboration
avec Google Books. - Edition Complexe initiative récente. Mise en
ligne au format pdf imprimeur des ouvrages
épuisés. Refus de collaboration avec les
répertoires. - La question de la collaboration avec les
librairies est posée.
95Institutions gouvernementales
- Encore plus que les éditeurs, les pouvoirs
politiques européens ont entièrement manqué le
tournant numérique. - Cétait un sujet trop technique et trop peu
vendeur pour être mis en avant. - Cest sous la pression du secteur privé que des
initiatives ont été prises souvent à la hâte et
sans concertation.
96La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(1)
- Octobre 2004 Google présente son projet Google
Print volet éditeurs à la foire du livre de
Francfort. - Décembre 2004 annonce du projet Google Print
for Libraries (4 américaines celles de Harvard,
de Stanford, de l'université du Michigan, et la
bibliothèque publique de New York 1 anglaiseÂ
Oxford). Appel à la collaboration dans le monde
entier. - 22 janvier 2005 Jean-Noël Jeanneney, Président
de la BnF, réagit dans un article intitulé Quand
Google défie l'Europe publié dans le journal Le
Monde  Voici que saffirme le risque dune
domination écrasante de lAmérique dans la
définition de lidée que les prochaines
générations se feront du monde.Â
97La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(2)
- 16 mars 2005 Jacques Chirac soutient l'idée
dune bibliothèque numérique européenne. - Fin avril 2005 les bibliothèques nationales de
19 pays, puis 6 chefs d'État et de gouvernement
européens appellent à une coopération de l'Europe
pour la création d'une bibliothèque numérique
européenne. - Fin mai 2005 les premières consultations sont
possibles sur le site Google Print. - 1er juillet 2005 des associations dénoncent le
projet de la BNE sur les aspects formats,
logiciels et brevets.
98La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(3)
- 13 juillet 2005 première réunion du comité de
pilotage en vue de la création dune bibliothèque
numérique européenne. - Août 2005 Amazon lance la fonction  Chercher
au cur sur son site français pour consulter en
ligne une partie des livres proposés. - 11 août 2005 Google annonce la suspension de
ses opérations de numérisation Google Print for
Libraries jusque début novembre par suite de
désaccord avec des éditeurs américains à propos
de la numérisation des ouvrages des bibliothèques
sans accord de leurs auteurs. - 30 août 2005 deuxième comité de pilotage.
99La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(4)
- Début septembre 2005 des éditeurs français
proposent leurs livres au programme Google Print
for Publishers. - 20 septembre 2005 interview de Jean-Noël
Jeanneney il y traite de l'importance
symbolique, politique et culturelle du projet, de
sa durée (3 à 4 ans), de son coût (peut-être 300
à 400 millions d'euros à 25 états, pour 5 à 6
millions de livres européens). - 30 septembre 2005 la Commission européenne
soutient les bibliothèques numériques
européennes. - 3 octobre 2005 annonce par Yahoo! du lancement
du projet de bibliothèque numérique OCA, Open
Content Alliance.
100La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(5)
- 17 octobre 2005Â les versions de Google Print
pour 8 pays européens sont en ligne (Allemagne,
Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie,
Pays-Bas et Suisse). - 17 octobre 2005 tenue du troisième comité de
pilotage. - 25 octobre 2005Â annonce de Microsoft que son
service MSN rejoint le projet de bibliothèque
numérique OCA, Open Content Alliance. - 31 octobre 2005 Google annonce que la
numérisation de livres reprend le 1er novembre
après presque 3 mois de pause.
101La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(6)
- Fin octobre 2005 des éditeurs allemands
annoncent qu'ils souhaitent numériser eux aussi
des livres, sans passer par le projet de Google
ni la BNE. - 3 novembre 2005 Google ouvre sa bibliothèque
Google Print avec des livres numérisés, du
domaine public et issus du projet. - 4 novembre 2005Â Microsoft et la British Library
annoncent  un partenariat stratégique . - 5 décembre 2005 le ministre de la culture
présente au Sénat le budget de son ministère,
avec l'annonce du montant du budget pour le
comité de pilotage de la BNE (400 000 euros).
102La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(7)
- 10 janvier 2006 Jean-Noël Jeanneney indique que
le calendrier prévoit que  la BNE voie le jour
d'ici la fin de l'année et trouve une vitesse de
croisière en 2007 . - 11 janvier 2006 Réunion du comité de pilotage.
- 2 mars 2006 la British Library, a annoncé le 2
mars la mise en place dans Google Scholar. - 24 mars 2006 la BnF publie un communiqué de
presse intitulé La francophonie à l'heure du
numérique. Y est annoncé que 6 bibliothèques
nationales se sont réunies le 28
février (Belgique, Canada, France, Luxembourg,
Québec et Suisse). Elles ont décidé de mettre en
place un réseau de bibliothèques numériques.
103La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(8)
- 27 mars 2006 la Commission européenne organise
la première réunion du groupe dexperts de haut
niveau . - 11 avril 2006 Microsoft a annoncé le lancement
de son service de recherche Live Academic au sein
de son site Live.com. - fin juin 2006 L'édition allemande retire sa
plainte contre Google. - 7 décembre 2006 annonce du site Europeana et
présentation d'une maquette. - janvier 2007 la BnF recrute pour Europeana.
- 23 au 27 mars 2007Â lancement public de la BNE.
104La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(9)
- 2 avril 2007 Jean-Noël Jeanneney quitte son
poste de président de la BnF, atteint par la
limite. - 13 novembre 2007 conférence de presse de Bruno
Racine, intitulée  Trois chantiers d'avenir .
Le volet  La BnF à l'ère numérique concerne
 collecter-conserver organiser diffuser ,
avec notamment le projet SPAR (Système de
Préservation et d'Archivage Réparti), la
numérisation, les 3 projets de bibliothèques
numériques (Gallica, BnuE et RFBNN). - Février 2008 1 million de livres à Michigan.
- Novembre 2008 Lancement dEuropeana ?
105Bilan (1)
- Les initiatives privées ont numérisé 10 millions
douvrages depuis novembre 2005. - Les associations du monde entier ont publié 4
millions de documents. - Google et Microsoft ont déjà investi environ 60
millions de dollars dans leurs deux projets.
106Bilan (2)
- 4 millions deuros ont déjà été investis dans le
projet BNE. - Réalisations pratiques un site web, quelques
newsletters et des états de lart basés sur des
banalités, une maquette qui reprend le contenu
actuel de Gallica et des projets vagues. - Aucune université européenne na encore été
associée au projet BNE. Idem pour les
associations. - Seules la France et la Belgique comptent
réellement encore investir dans Europeana. Les
autres états se sont investis dans dautres
projets.
107Utilisation
- Le choix
- Catalogage
- Aspects matériels
- Promotion
- Exemples d'utilisation
108La question du choix
- La première phase de lintroduction du livre
électronique passe par une réflexion interne sur
la sélection des ouvrages choix de titres
isolés ou études de marché sur les plateformes
gratuites ou payantes en fonction des besoins de
la collection et de la stratégie de développement.
109Catalogage
- La question du catalogage des objets
dématérialisés est quasiment une question
philosophique. Il ny a pas de solution idéale ni
de normes à ce sujet. Chaque institution doit
définir une politique en sachant que ce choix
peut avoir des conséquences importantes en terme
financier et dinvestissements humains.
110Pas de catalogage
- On peut refuser linsertion dans le catalogue
dobjets dématérialisés et non pérennes. Dans ce
cas, on peut faire la promotion de lusage des
ebooks via le site web de linstitution. - Avantages préservation de lintégrité du
catalogue. - Désavantages peu de visibilité des produits
électroniques.
111Pas de catalogage mais création dune interface
- Cette solution préserve le catalogue mais offre
en parallèle une interface adaptée de recherche
et de lecture. - Avantages préservation de lintégrité du
catalogue, interface adaptée, intégration de tous
les ebooks, visibilité. - Désavantages très lourd en terme technique.
112Logiciel libre Greenstone
- Logiciel libre recommandé par lUNESCO pour la
création de bibliothèque numérique. - Gratuit.
- Utilisable en réseau et en monoposte.
- Interface publique et bibliothécaire.
- Exemple Book of the past.
113Catalogage des plateformes
- On peut ne cataloguer que les plateformes daccès
aux ebooks. 2ème niveau de choix sur le
catalogage de produits achetés ou de produits
disponibles (gratuits ou pas). - Avantages une certaine mise en avant des
produits électroniques, facilité de gestion. - Désavantages les lecteurs recherchent des
titres, veille documentaire.
114Catalogage des titres achetés
- On peut cataloguer chacun des titres achetés
comme sil sagissait dexemplaires papiers. - Avantages mise en avant importante des
investissements, facilité pour lutilisateur. - Désavantages lourd en terme de personnel,
suivis des titres disponibles via des
plateformes, m.a.j. importante en cas de fin de
contrat avec un fournisseur.
115Catalogage des titres gratuits
- Certaines bibliothèques choisissent de cataloguer
des ressources externes gratuites. - Avantages facilité pour lutilisateur, le
bibliothécaire est prescripteur. - Désavantages très lourd en terme de personnel,
suivis des titres, gestion des notices, risques
dobsolescence.
116Aspects matériels
- La principale difficulté de lintégration des
ebooks dans la bibliothèque repose en grande
partie dans les modalités de fourniture des
exemplaires aux usagers. La question du contrôle
daccès peut être posée.
117Consultation via le réseau
- La bibliothèque met à disposition ses collections
debooks via lintranet (voire linternet en cas
de passerelle IP). - Avantages diffusion optimale, mise en avant
importante. - Désavantages configuration technique difficile,
immobilisation des postes de consultation,
confort dutilisation.
118Consultation via des PC dédiés
- Mise à disposition des ebooks via des ordinateurs
particuliers. - Avantages techniquement pratique, diffusion
adaptée, facilité pour les usagers. - Désavantages confort dutilisation.
119Consultation par appareils dédiés
- La bibliothèque peut acquérir des lecteurs
debooks machines propriétaires, tablet pc, PDA
et les louer aux utilisateurs. - Avantages grand confort de lecture, facilité de
gestion et de contrôle. - Désavantages prix, suivi technique.
120Système de prêt
- La bibliothèque peut mettre à disposition des
utilisateurs les ebooks via des cd-rom gravés Ã
la demande ou pas, permettre le téléchargement
sur clés USB, sur les machines des usagers. - Avantages grand confort pour lutilisateur,
facilité de gestion et de contrôle, démarche
connue des bibliothécaires. - Désavantages infrastructure technique.
121Promotion
- Lusage des livres électroniques dans la
bibliothèque est un investissement important en
temps ou en argent. Il convient donc de
communiquer sur le sujet et de connaître le cur
de cible de la démarche.
122Usages et usagers (1)
- Problème culturel le livre électronique nest
pas un objet familier ? travail de formation. - Certains types douvrages sont intrinsèquement
bien adaptés à la lecture électronique presse,
guides, dictionnaires, encyclopédies, manuels,
ouvrages dart. - Certains usages sont naturels consultation de
masse, ouvrages rares et précieux.
123Usages et usagers (2)
- Certains usagers sont des cibles naturelles
voyageurs, malades, étudiants, mal ou non
voyants, professionnels. - Il faut donc axer la communication vers lusager
sur les options de lecture dite active ou
dusages très particuliers. - Deux axes de développement  screenagers et
 babyboomers .
124Exemples dutilisation
- Keris en Corée du Sud.
- Association des Bibliothèques publiques de
Québec. - NYPL Digital.
- ACT en Australie.
- Internet Public Library.
125Programme de la formation offre commerciale
- Principales plateformes commerciales
- Descriptions critiques
- Comparaison
- Evaluation
126Netlibrary
- Créé par lOCLC en 1998.
- 130.000 livres issu de 500 éditeurs (littérature
scientifique) - 90 douvrages en anglais.
- Coût achat de titres sélectionnés par les
bibliothécaires (pdf) au prix papier redevance
annuelle pour accéder à la plateforme licence
daccès. - Possibilité dachats limités dans le temps.
- La Bibliothèque fixe le temps de location dun
exemplaire. - Collection dAudiobooks, de disques, de vidéos.
- Impressions limitées à 50000 caractères.
- Intégration avec Worldcat.
- Connexion possible depuis lextérieur.
127Ebrary
- Créé en 1999.
- 120.000 livres issus de 300 éditeurs (en majorité
de la littérature scientifique). - 90 douvrages en anglais.
- Coût achat par collection ? pas de garantie de
disponibilité. - Possibilité dachats limités dans le temps.
- Format pdf mais lisible uniquement via une
interface propriétaire (windows, mac). - Impression payante.
- Pas de système dexemplaires.
128Questia
- Créé en 1998 à destination des particuliers.
- 70000 livres 1,5 millions de documents.
- 100 douvrages en anglais.
- Coût achat par collection titres.
- Possibilité dachats individuels.
- Format xml.
- Intégration dans Google Books.
- Impression limitée en fonction des politiques
déditeur. - Accès illimité y compris en externe.
129Numilog
- Créé en 2002 à destination des particuliers.
- Environ 2000 livres en français 13000 en
anglais 200 audio books. Orientation
scientifique généraliste. - Coût achat par exemplaires (75 du prix
papier). - Format pdf (pc) et prc (pda).
- Système de prêt.
- Accès extérieur via un ldap.
130Audible
- Créé en 2004 en France avec France-Loisirs
- 16000 livres audios en anglais, espagnol et
français (40000 aux USA). - Paiement à la carte, abonnement, forfait.
- Format propriétaire mais portable.
131Évaluation
- Produits chers 10.000 euros.
- Qualité de documentation variable.
- Majorité de titres anglo-saxons.
- Systèmes de prêt peu commode.
- Peu de titres scientifiques récents.
- Interfaces dinterrogation et de consultation
réussies. - Avantage de linterlocuteur unique.
132Programme de la formation offre gratuite
- Les e-books gratuits
- Répertoires de textes
- Description critique
133Gallica
- Plus de 100000 ouvrages en mode image 1250 en
mode texte, 80000 images. - Centré sur les langues classiques et le français.
- Numérisation thématique.
- Fichiers lourds en pdf générés à partir des tiff.
- Certains ouvrages de très mauvaise qualité.
- Système en refonte.
134ADPF Culture france
- L'ADPF, association pour la diffusion de la
pensée française, est lopérateur du ministère
des Affaires étrangères pour sa politique de
promotion du livre et de lécrit. - Plusieurs centaines de livres (documents et
essais). - Aborde lart contemporain en France, la BD, la
philosophie, les voyage et le théâtre. - Une majorité de textes sous droits.
- Format pdf éditeur.
135Projet Gutenberg
- Plus de 30000 monographies en mode texte depuis
1971. - Ouvrages sous droit avec permission de lauteur.
- 40 langues.
- Système de bénévolat.
- Collaboration avec des organisations.
- Jusquen 2004, on ne conservait que le texte sans
apparat critique. - Consultation en ligne téléchargement.
136Logos library (Wordtheque)
- Créé par Logos, entreprise de traduction.
- 40000 ouvrages dans toutes les langues.
- Romans et essais libres ou sous droit.
- Consultation online téléchargement en html.
137Wikisource - Wikibooks
- Créé un 2005 par la Fondation Wikimedia.
- Complément de Wikipedia.
- Modèle de travail collaboratif.
- Outil de travail intégré.
- 200000 textes dans cinquante langues.
- Les textes peu