Title: Hydarthrose r
1 Hydarthrose récidivante chronique
enquête étiologique et conduite
2INTRODUCTION
- hydarthrose épanchements articulaires
mécaniques. - Définition élargie épanchements inflammatoires
et sérohématiques. - le caractère récidivant de lépanchement au
moins 2 épisodes individualisés entrecoupés dune
rémission - son caractère chronique dune durée dévolution gt
3 mois
3Intérêt
- gonarthrose fémorotibiale évoluée ou
chondrocalcinose - lenquête étiologique peut se révéler plus
délicate. - Les progrès de limagerie et de larthroscopie
les causes locales dépanchements récidivants du
genou. - rhumatisme inflammatoire intermittent difficulté
didentification. - le diagnostic étiologique précis est
indispensable avant de proposer éventuellement un
geste thérapeutique local.
43. Démarche étiologique
- La recherche des premiers éléments dorientation
étiologique - la clinique,
- les radiographies standard,
- la ponction articulaire.
5Linterrogatoire
6- lâge,
- le sexe,
- lorigine ethnique,
- les antécédents personnels et familiaux du
malade.
7- la durée dévolution de lhydarthrose
- le nombre, la durée et la périodicité des accès,
8- les circonstances dapparition du premier
accès et des épisodes ultérieurs - début brutal ou progressif,
- notion de traumatisme initial,
- facteurs précurseurs et facteurs déclenchants
éventuels
9- la notion datteinte mono-, oligo- voire poly
articulaire - limportance des douleurs
- lexistence lors des crises
- ? signes inflammatoires locaux
- ? fièvre
- ? signes extra articulaires
- la persistance entre les crises
- ?douleurs locales intensité et
leur siège, - ?autre symptomatologie( sensation
de corps étranger, blocage, instabilité du genou)
10- les explorations réalisées et leurs résultats
- les traitements antérieurs et leur efficacité.
11Lexamen clinique
12Affirmer lépanchement
- lexamen clinique du patient en poussée est
indispensable pour affirmer lépanchement. - tuméfaction du genou avec signe de glaçon, et/ou
choc rotulien. - Une échographie cas difficiles.
13- signes locaux
- ? augmentation de la chaleur cutanée,
- ?érythème local rare
-
- points douloureux exquis et/ou dun kyste
poplité gt arthropathie chronique sous jacente. -
- signes méniscaux et de mouvements anormaux
(tiroirs et latéralité) difficile à identifier à
la phase aiguë. -
- Lexamen général fièvre et des signes
daccompagnement extra articulaires.
14- Radiographies standard comparatives des genoux
(clichés en charge de face en position de schuss
et de profil, défilé fémoropatellaire). - un hémogramme
- VS
- CRP
15- À ce stade
- poussée hydarthrodiale de gonarthrose évoluée,
- nouvel accident de luxation sur dysplasie
patellaire, - chondrocalcinose aiguë
- arthrite récidivante dun rhumatisme
inflammatoire antérieurement connu. -
16LA PONCTION ARTICULAIRE
- Asepsie rigoureuse
- Effet antalgique
- Analyse du liquide articulaire
- Trois catégories de liquide
- - liquide mécanique
- - liquide inflammatoire
- - Liquide d'aspect hémorragique
- Recherche de microcristaux
- Culture du la sur milieux ordinaires et spéciaux
17Liquide mécanique
18- traduit habituellement une affection purement
locale, -
- le plus souvent traumatique ou dégénérative.
19- Léchographie
- LIRM analyse complète et non invasive des
structures anatomiques du genou, mais explore
encore imparfaitement le cartilage. - Larthroscanner spiralé en coupes fines, plus
invasif du fait de linjection intra articulaire
de produit de contraste, reste actuellement le
meilleur examen pour étudier le cartilage et les
lésions méniscales symptomatiques. - Demblée larthroscopie, encore plus invasive,
ses indications à visée diagnostique sont
restreintes.
20 21Instabilité patellaire
- jeune fille à loccasion dune course ou dun
faux pas, - une sensation brutale de lâchage du genou
- douleur de siège antérieur
- chute.
- La patella se recentre spontanément ou après
quelques manœuvres - Lépanchement plus ou moins abondant apparaît
dans les heures suivantes. - Les incidences axiale à 30 de flexion et de
profil -
22- dysplasies de la trochlée (peu profonde ou trop
plate) - dysplasies de la patella et les malpositions de
celle-ci (patella alta) - translation et bascule externe
23Insuffisance trochléenne.
24Estimation de la hauteur de la patella.
25Subluxation externe de la patella (translation et
bascule). Arthroscanner. Coupe axiale.
26Lostéochondrite disséquante
- survient chez le garçon ( lenfance ou
ladolescence) - Les épanchements récidivants précédés de blocages
en flexion ou en extension, - condyle médial,
- séquestre de grande taille ou sclérose marginale
importante cernant la niche
27Séquelles dentorse ligamentaire
- La notion traumatisme initial négligé ski,
- Entre les crises sensation dinstabilité
- mouvements de tiroir (antérieur en cas datteinte
du LCA postérieur en cas datteinte du LCP plus
rare, ou de latéralité externe en cas de rupture
du ligament collatéral médial,atteinte fréquente
interne en cas de rupture du ligament
collatéral latéral). - Lintérêt de lIRM pour le bilan des lésions
ligamentaires
28(No Transcript)
29(No Transcript)
30Lésions méniscales post-traumatiques
- épisodes de blocages en extension suivis
dhydarthroses passagères - Accident contrainte rotatoire sur un genou en
extension ou légèrement fléchi. - Entre les crises, asymptomatique ou une douleur
provoquée à la palpation de la partie
antéro-interne de linterligne et des manoeuvres
méniscales évocatrices. - Latteinte interne, avec rupture typiquement
verticale, partielle ou complète réalisant une
anse de seau - Les radiographies sont normales.
- Arthroscanner et IRM excellente fiabilité
diagnostique
31Chez un sujet adulte
32Gonarthrose fémorotibiale débutante
- 40 ans
- incidence de schuss dépister le pincement
articulaire partie postérieure de larticulation - les radiographies standard normales.
- IRM ou de préférence arthroscanner bilan précis
des dégâts cartilagineux
33 Atteinte dégénérative du compartiment
fémoropatellaire
- Les clichés standard gonarthroses
fémoropatellaires évoluées. - larthroscanner Les chondropathies franches (au
stade de fissurations, dulcérations, ou
damincissement) - Il est rare quune simple chondromalacie puisse
occasionner des épanchements récidivants.
34Lésions méniscales dégénératives
-
- apparition souvent progressive,
- fissuration horizontale prédominant sur le
ménisque interne - rarement des accidents de blocage vrais
- souvent des accrochages douloureux précédant les
épanchements. - Les clichés standard arthrose plus ou moins
franche.
35 (Ostéo)chondromatose
- Épanchements intermittents et blocages brefs
- plus souvent secondaire que primitive.
- Les radiographies opacités arrondies ou
ovalaires, petites regroupées en amas ou
quelquefois plus volumineuses, isolées, - léchographie révèle la présence de chondromes au
sein de lépanchement. - larthroscanner est lexamen de référence corps
étranger (radio transparents et radio opaques) - LIRM est moins performante.
36Pathologie de voisinage
- épanchement réactionnel à une
- ostéonécrose condylienne
- fracture de contrainte des plateaux tibiaux
- tumeur épiphysaire ou métaphysaire
- ostéite de voisinage
37Liquide inflammatoire
38- léchographie et/ou lIRM
- - confirmer lépanchement,
- - préciser limportance de la
synovite, - - pas délément étiologique décisif
- Arthroscopie biopsies synoviales.
39- tous les rhumatismes inflammatoires
chroniques peuvent débuter par une arthrite
intermittente du genou - Arthropathies microcristallines
- Polyarthrite rhumatoide
- Spondylarthropathies
- Lupus et autre connectivite
- Vascularite
- Rhumatismes inflammatoires divers
40Rhumatisme palindromique
- Au moins 5 poussées inflammatoires /- signes
para articulaires - Durée de laccès q q heures à qq. jourslt10jours
- Retour à létat quiescent entre les crises
- Évolution depuis au moins 6mois
- Absence de chondrolyse ou dinflammation entre
les crises. - Exclusion de tout RIC
41Rhumatismes intermittents dorigine infectieuse
- La maladie de Lyme Borrelia burgdorferi peut se
manifester par des crises intermittentes mono- ou
oligoarticulaires asymétriques, érythème
chronique migrant. - la maladie de Whipple( Tropheryma whippelii) se
traduit par une oligo- ou polyarthrite des
grosses articulations évoluant par crises
intermittentes spontanément résolutives et
récidivant sans rythme précis. autres
manifestations cliniques (diarrhée, douleurs
abdominales, amaigrissement, syndrome de
malabsorption, fièvre, adénopathies, uvéites,
endocardite, neurologiques centrales de pronostic
réservé)
42Maladie de Behçet
- caractère intermittent dune mono- ou dune
oligoarthrite aiguë fièvre et hyperleucocytose
chez un sujet jeune dorigine méditerranéenne ou
asiatique - les autres manifestations cliniques plus
évocatrices aphtose bipolaire buccale et
génitale, pseudo folliculite cutanée, érythème
noueux, uvéite, thrombophlébite et manifestations
neurologiques. - Les critères du Groupe international détude de
la maladie de Behçet facilitent le diagnostic.
43Maladies auto inflammatoires
- La maladie périodique ou fièvre méditerranéenne
familiale - La maladie évolue par poussées hyperthermiques
(3840 C), - accompagnées de symptômes paroxystiques souvent
abdominaux et/ou articulaires - diagnostic clinique sera confirmé par la
recherche positive des mutations du gène MEFV sur
le chromosome 16 et par lefficacité de la
colchicine pour prévenir la répétition des accès
et lapparition dune amylose.
44Autres maladies auto inflammatoires
- le syndrome dhyperimmunoglobulinémie D
- le syndrome TRAPS
- syndrome de Muckle et Wells,
- lurticaire familiale au froid,
- syndrome infantile chronique cutanéoneuroarticulai
re encore dénommé syndrome CINCA (chronic
infantile neurologic cutaneous articular
syndrome) ou NOMID (néonatal infantile onset
multisystem inflammatory disease).
45Autres causes darthrites récidivantes
- Maladie de Still de l'adulte
- Poly chondrite atrophiante
- Sarcoïdose
- Urticaire retardée à la pression
- Rhumatisme intermittent des hyperlipoprotéinémies
- Arthrites récurrentes des hémoglobinopathies
(thalassémie mineure et drépanocytose)
46Hydarthrose intermittente du genou
- exceptionnelle
- Les épisodes dépanchement peu douloureux se
répètent avec une fixité et une régularité
parfaites. - aucun signe radiologique malgré le caractère
chronique de laffection. - Lexamen de la biopsie synoviale est normal ou
montre une hyperplasie synoviale modérée avec un
infiltrat lymphoplasmocytaire non spécifique.
47Liquide articulaire hématique
48- Éliminer
- cause traumatiques,
- coagulopathies constitutionnelles ou acquises
49----Tumeurs synoviales
- La synovite villonodulaire adulte jeune Les
radiographies sont normales ou montrent
tardivement des érosions osseuses cernées de
sclérose marginale aux zones de réflexion
synoviale, linterligne étant respecté. LIRM est
lexamen clef. - lhémangiome synovial,
- le synovialome malin,
- le lipome arborescent
50Synovite villonodulaire diffuse
51---Affections dégénératives
- chondrocalcinose,
- arthrose et chondromatose secondaire.
52Conclusion
- insister sur limportance primordiale du
diagnostic étiologique avant la pratique de
gestes locaux (infiltrations, synoviorthèses à
lhexacétonide de triamcinolone ou synoviorthèses
isotopiques), - lenquête diagnostique doit être poussée lIRM,
biopsie synoviale sans oublier déventuelles
recherches spécialisées telles que les études par
PCR.