LE MARCHE DE LASSURANCE des TRAVAUX SOUTERRAINS

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LE MARCHE DE LASSURANCE des TRAVAUX SOUTERRAINS

• Avant 1997
• Les Maîtres d'ouvrage ne s'intéressent pas
  directement à l'assurance.
• Par les clauses des marchés la souscription des
  polices est à la charge des entreprises.
• Les polices et les garanties sont mal ou pas
  définies.
• Le Maître d'Ouvrage ignore leur portée et
  pourtant il en supporte le coût.

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• A partir de 1997
• Les Maîtres d'ouvrage comprennent leur intérêt
  de piloter le domaine assurance au même titre
  qu'un autre.
• Globalisation du système d assurance attaché au
  chantier et non plus à lintervenant.
• Les assureurs sont sélectionnés par voie de
  consultation avec des dossiers bien définis.
• Le système fonctionne une vingtaine d'années.
• MAIS

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• MAIS pendant toutes ces années
• Assureurs euphoriques rentabilités boursières
  faramineuses,
• prix bas 5 à 7O TRC / 1 en décennale pour des
  chantiers souterrains de 150 Meuros et plus.
• un certain nombre d'entrepreneurs utilisent
  l'assurance comme un moyen de réaliser un CA
  complémentaire profitable.
• Les assureurs laissent faire, souvent contraints
  par des tribunaux qui favorisent les assurés.

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• 1998 début du changement
• Obligation d'appliquer à l Assurance les
  procédures des marchés publics.
• De nouveaux intervenants "conseil" apparaissent
  sur le marché avec des coûts d'intervention bas
  La qualité des dossiers de présentation se
  dégrade.
• Le mouvement de concentration des assureurs
  s accélère.
• Le nombre d acteurs diminue.

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• 1998 début du changement
• De son coté le Maître d'ouvrage ne sait plus la
  qualité de ce qu'il achète et comme bien souvent
  privilégie le prix.
• Les assureurs réduisent la portée de leur
  garantie
• On voit apparaître des TRC avec recours, vidant
  la garantie d'une qualité essentielle celle de la
  rapidité de décision.
• Premier refus de délivrer des garanties
  décennales.

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• 2001 tout saccélère
• Septembre le World Trade Center, AZF.
• Chute de la bourse.
• Les assureurs prennent peur, les réserves
  fondent.
• Les assureurs sont contraints de gagner de
  l'argent sur leur technique d'assurance.
• Les actionnaires exigent de la rentabilité donc
  les primes augmentent et les garanties se
  restreignent.
• les assureurs ne veulent plus de risques.

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• Aujourdhui pour l assurance du BTP
• Moins de 5 assureurs.
• 3 ou 4 réassureurs.
• Les assureurs ne veulent plus souscrire des
  polices globales pour les travaux souterrains.
• Cependant ils acceptent de garantir les
  entreprises chacune pour leur lot.
• Nous sommes revenus à la situation d'avant 1975

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Structure du marché français de l'assurance
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Chiffres daffaires dommage par branche

• Global 35 Md E
• Automobile 16 Md E
• Assurances des Particuliers 8 Md E
• Dommages aux biens Industriesl, Professionnels
  7 Md E
• Responsabilité Civile 2 Md E
• Assurance Construction 1,5 Md E

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• Que faire ?
• Expliquer aux assureurs ce que l'on fait.
• Expliquer où sont les risques.
• Assurer uniquement ce qui est de nature à
  compromettre le chantier et non les menus
  désordres qui rentrent généralement dans le poste
  Aléas comptabilisé dans le prix de marché.
• Accepter des franchises beaucoup plus hautes.
• Payer des primes certainement plus élevées que
  celles que nous avons connues.

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