Title: Diapositive 1
1Cours 3 Hydrologie M1 Sciences de la Terre, de
lEau et de lEnvironnement (ST2E) Ingénierie
des Hydrosystèmes et des Bassins Versants (IHBV)
Précipitations
Définitions
Mécanismes de formation des précipitations et
Types
Mesures des précipitations
Analyse et traitement des précipitations
Evaluation régionale des précipitations
Florentina Moatar Université François Rabelais de
Tours UMR CNRS/INSU 6113 ISTO-Tours Florentina.mo
atar_at_univ-tours.fr
2- Pluie incidente
- Précipitation qui atteint tout objet en relation
avec le sol. - Précipitation mesurée par un pluviomètre.
- Pluie interceptée (ou interception)
- Portion de la pluie incidente retenue par la
végétation et tout autre obstacle, (ex. toiture),
- qui retourne directement dans l'atmosphère par
évaporation et ne parvient jamais à - la surface du sol.Sous couvert forestier, on
peut écrire P interceptée P incidente (P
directe P égouttée le long des troncs) - Pluie nette
- Précipitation qui atteint effectivement la
surface du sol, après qu'une partie - a été retenue par la végétation.
- Sous couvert forestier, c'est la somme de la
pluie - qui passe directement à travers la canopée
- qui s'égoutte à partir de la canopée,
- du ruissellement le long des troncs.
- La différence entre la pluie incidente et la
pluie nette est la pluie interceptée.
3(No Transcript)
4 Pluie utile Portion des précipitations qui
contribue à la recharge des réserves en eau du
sol. Pendant une période donnée, la différence
entre la pluie nette, la quantité d'eau
évapotranspirée à partir de la zone non saturée,
et éventuellement le ruissellement. Pendant
l"hiver hydrologique", la "pluie utile" permet la
reconstitution des réserves en eau du sol
superficiel (la RU). La notion de "pluie utile"
s'entend toujours sur une période assez longue
pour prendre en compte l'évapotranspiration entre
deux phases de précipitations. Pluie efficace
Fraction des précipitations génératrice
d'écoulement, immédiat ou différé, superficiel
ou souterrain. Comme les précipitations
totales, elle s'exprime en hauteur (mm) rapportée
à une unité de temps.
5Mécanismes de formation des précipitations et
Types
- lascendance des masses dair est à lorigine de
la formation des nuages et de lapparition des
précipitations
De courte durée De forte intensité
- 3 types de précipitations
cumulus
cumulonimbus
Fronts froids Précipitations Brèves, intenses Pas
très étendues
Fronts chauds Précipitations Longues, peu
intenses Aires géographiques
6Précipitations convectives
- ascendance rapide dans latmosphère de masses
dair réchauffées au contact du sol.
- orageuses, de courte durée mais de forte
intensité
- En climat tempéré, en période estivale,
responsables des principaux dégâts (Coulée de
boue, crues des torrents, )
- Ces précipitations forment lessentiel des
précipitations équatoriales.
cumulus
cumulonimbus
7Précipitations orographiques
- présence dune barrière topographique, doù leur
caractère localisé.
Lorsquune masse dair en mouvement bute sur un
relief, il se produit une compression et une
ascendance dans la zone au vent et une détente
dans la zone sous le vent (effet de foehn).
Lascendance orographique force la condensation à
cause du processus de Refroidissement et
explique, en conséquence, la naissance des nuages
et des précipitations nuages orographiques
- précipitations avec des intensités et des
fréquences assez régulières.
Les quantités tombées peuvent varier avec
laltitude (gradient pluviométrique)
Mais avant de parler de gradient
pluviométrique Une étude détaillée est nécessaire
8Précipitations frontales (ou de type cyclonique)
Elles sont associées aux surfaces de contact
entre les masses dair de température, de
gradient thermique vertical, dhumidité et de
vitesse de déplacement différents les fronts.
Front froid
Front froid
Air chaud
Air froid
Précipitations plus brèves, moins étendues et
plus intenses
sol
Front chaud
Air chaud
Front chaud
Séquences pluviométriques plus longues et
couvrant des zones plus vastes
Air froid
sol
9Mesure des précipitations
- pluviomètre indique la pluie précipitée dans
l intervalle de tps séparant deux relevés. - La hauteur de pluie lue le jour j (6 h UTC) est
attribuée au jour j-1 et constitue sa - pluie journalière ou pluie en 24 heures
- En France en hiver, l heure UTC heure
légale -1 - en été, l heure UTC heure légale -2
- pluviographe fournie des diagrammes de
hauteurs de précipitations cumulées en - fonction du temps (pluviogrammes).
- Principe
- la pluie s écoule dans un dispositif particulier
(réservoir à flotteur, augets ) qui permet - l enregistrement automatique de la hauteur
instantanée de précipitation.
10- collecteur et récepteur
- surface de 200 à 500 cm² (le plus souvent 400
cm²) - principale cause derreur variation de son
coefficient - de captation avec la vitesse du vent. La quantité
de pluie - peut être sous- estimé de 3 à 30 celle qui
atteint - réellement le sol
pluviometre
nivometre
11Mesure des précipitations
- 2 types principaux de pluviographes
- le pluviographe à siphon
- le pluviographe à augets basculeurs
- L eau qui tombe est recueillie dans un capteur
pluviométrique qui la dirige vers - un auget qui bascule et se vide pour un poids
donné au cours de ce basculement un deuxième
auget, vide, vient se placer sous le tube
d écoulement - pour se remplir à son tour.
-
-
12Mesure des précipitations
- pluviogramme représentation du cumul
pluviométrique en fonction du temps
- hyétogramme représentation de lintensité des
précipitations en fonction du temps
13(No Transcript)
14Réseau ARAMIS
Le réseau RADAR
16 opérationnels 2 en cours de validation 6
supplémentaires prévus
Données Météo-France
15Pointage des stations automatiques
Sur cet exemple, en vallée du Rhône, la lame
deau donne des noyaux de pluie de 50mm en 1
heure (en jaune).
Le réseau temps réel de précipitation est
très insuffisant. Il ne détecte quun maximum de
10.6 mm.
Radar de Lyon 10 juin 2000 Cumul lame deau
de 16 h à 17 h
Données Météo-France
16Carte du réseau Sol
3500 pluviomètres, densité moyenne dun appareil
/ 160 km²
Les annuaires pluviométriques la hauteur
pluviométrique journalière la hauteur
pluviométrique mensuelle la hauteur
pluviométrique annuelle le module pluviométrique
annuel moyen la fraction pluviométrique mensuelle
(rapport entre le module annuel et le module
mensuel) les moyennes, le nombre de jours de
pluie
Données Météo-France
17Présentation synthétique des données annuelles et
mensuelles
- À laide de lhistogramme de fréquence des
modules pluviométriques. On porte - en abscisse les modules observés (en choisissant
des intervalles de classe ) - en ordonnée on place le nombre des observations
qui se placent dans chacun des intervalles
- A ces fréquences expérimentaux on cherche à
ajuster une loi de probabilité, loi qui
représente au mieux les données expérimentales. - en régime océanique, par expérience, les modules
pluviométriques sont représentés par une loi de
Gauss - Loi de Gauss 2 paramètres (moyenne et écart
type) - si les observations étaient réparties exactement
suivant une loi de Gauss, on devrait avoir - 50 dobservations comprises entre m - 2/3s et m
2/3s - 68 dobservations comprises entre m s et m
s - 80 dobservations comprises entre m 2 s et m
2 s - 95 dobservations comprises entre m 3 s et m
3 s
18Cumuls annuels et mensuels Loi normale Loi
log-normale Loi Gamma incomplète
Précipitations journalières Loi Gamma incomplète
tronquée
Précipitations extrêmes Loi de Gumbel
19Présentation synthétique des données annuelles et
mensuelles
- À laide des quantiles expérimentaux des
distributions des pluies mensuelles (cf. poly) - Les valeurs des précipitations mensuelles
données par les courbes cotés 10 , 25 , 50 ..
.90 ont - respectivement 10, 25, 50 90 chances sur 100
dêtre atteintes ou dépassées - Notion de fréquence au dépassement Fd
- Exemple quantiles expérimentaux des
distributions des pluies mensuelles à Lyon
daprès les - observations de 1881 à 1950 (70 années
dobservations) - Comment détermine-t-on le quantile 10 de la
pluie mensuelle de juillet ? - classement en ordre décroissant des 70
observations de pluies mensuelles - donner un rang i à chaque valeur de pluie
- calcul de la fréquence au dépassement
-
N étant le nombre dobservations (N 70)
20Détermination des précipitations maximales en 24
h pour un T
- Notion de temps de retour
- Lorsque lon étudie des grandeurs comme les
précipitations maximales journalières dun point
de vue - statistique, on cherche, à déterminer la
probabilité pour quune intensité i ne soit pas
atteinte ou dépassée (i.e. soit inférieure ou
égale à une valeur xi) - Cette probabilité est donnée, si i représente une
variable aléatoire, par la relation suivante - F(xi) P(i lt xi)
- On nomme cette probabilité fréquence de
non-dépassement Fnd. Son complément à lunité est
appelé - probabilité de dépassement, fréquence de
dépassement ou fréquence dapparition (Fd).
On définit le temps de retour T dun événement
comme étant linverse de la fréquence
dapparition de lévénement. Soit
21Détermination des précipitations maximales en 24
h pour un T
- Ajustement d une loi de probabilité de Gumbel
- Classement des valeurs des pluies maximales
journalières annuelles xi dans l ordre croissant - Calcul de la probabilité empirique au non
dépassement Fnd - Ajustement à la probabilité empirique d une loi
de probabilité (GUMBEL)
22(No Transcript)
23Notion d averses et d intensités
- Une averse un épisode pluvieux continu,
pouvant avoir plusieurs pointes d intensité.
- L intensité moyenne d une averse
h hauteur de la pluie de l averse (mm) t
durée de l averse (h ou min)
- 2 averses sont considérées comme distinctes si
- la précipitation tombant durant l intervalle de
tps Dt qui les sépare est inférieure à un certain
seuil DH - (par exemple 2 mm)
- cet intervalle de temps Dt est lui-même
supérieur à une certaine valeur définie compte
tenu du type de - problème étudié (par exemple 1 heure)
24Les courbes IDF (Intensité - Durée - Fréquence)
- Deux lois générales de pluviosité
- 1) Pour une même fréquence d apparition,
l intensité d une pluie est d autant plus
forte que sa - durée est courte.
- 2) A durée de pluie égale, une précipitation sera
d autant plus intense que sa fréquence
d apparition - sera petite (donc que son temps de retour sera
grand)
- Utilisation des courbes IDF
- 1) d une part synthétiser l information
pluviométrique au droit d une station donnée - 2) d autre part calculer des pluies de projets
utilisées en modélisation hydrologique pour
estimer des crues de projet
25Evaluation régionale des précipitations
- Moyenne arithmétique
- convenable pour des régions de faible relief et
pour lesquelles la distribution des points de
mesure - est homogène.
- Méthode des isohyètes
- méthode la plus rigoureuse
- tracer les isohyètes i.e. des lignes de même
pluviosité (isovaleurs de pluies annuelles,
mensuelles, journalières )
- Méthode des polygones de Thiessen
- méthode la plus couramment utilisée
- convient notamment quant le réseau pluviométrique
n est pas homogène spatialement
26Bassin de la Loire caractéristiques naturelles
contrastées Précipitations moyennes interannuelles
Météo France
Moyenne nationale
27Données climatiques
SAFRAN sont des données horaires couvrant la
France à une résolution de 8 km sur une
projection Lambert-II étendue. Elles sont
produites par Météo- France (Centre National de
Recherches Météorologiques, CNRM).
- principe de linterpolation optimale
- les observations
- température à 2 m,
- vent à 10 mètres,
- humidité relative à 2 mètres,
- quantité et phase des précipitations,
- rayonnements atmosphérique et solaire incident
(direct et diffus), - nébulosité totale intégrée
- les distances géographiques et les corrélations
entre les différents points dobs - modèle ARPEGE
28Validation sur des mesures pour 2 années 3675
stations de précipitations, 1062 stations pour
la température atmosphérique 465 stations pour la
vitesse du vent 819 stations pour lhumidité
relative
29Mailles 8 km x 8 kmbassin de la Seine
Moyennes annuelles 1970-90 Modèle SAFRAN,
Météo-France CNRM
30Réseau de stations actuel en régionIle-de-France
Centre
Données Météo-France