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COMPENDIUM DES MALADIES PARASITAIRES

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Title: COMPENDIUM DES MALADIES PARASITAIRES Author: IPA Last modified by: Administrateur Created Date: 2/26/2001 6:49:59 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: COMPENDIUM DES MALADIES PARASITAIRES


1
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Découvert dés 1909 par CHAGAS puis décrit en
1910 par CARINI , le rôle pathogène du
Pneumocystis carinii ne fut reconnu quen 1951
par VANEK. Cette agent opportuniste a pris le
devant de la scène depuis 1981 lorsquil fut
isolé chez un homosexuel atteint dun syndrome
de Kaposi. Il constitue actuellement le principal
marqueur du syndrome de limmunodéficience
humaine.
2
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Létude du parasite permet de différencier
différents aspects  Le trophozoite haploïde
arrondi de 2 à 4µ de diamètre, cytoplasme dense
et noyau central. Le trophozoite diploïde  ou
grande forme diploïde  mesure 4 à10 µ , de forme
irrégulière , le cytoplasme est peu dense et le
noyau périphérique. La membrane externe est très
fine . La forme prékystique  cest une forme
ovale de 3,5 à 5,5µm de diamètre possède une
paroi externe épaisse lisse et régulière . Le
noyau sest divisé , et possède 4 à 8 noyaux
haploïdes. La forme kystique  mesure 4 à 8 µm
et possède une paroi encore plus épaisse. Cette
forme renferme 8 parasites complets possédant
chacun son noyau, son aire cytoplasmique et une
fine membrane. Les corps intrakystiques  Ils
sont arrondis , en forme de banane ou amoeboides.
Une fois libérées , ces formes vont retrouver le
stade trophozoite. Kyste vide Irrégulier,
contient des débris cytoplasmiques et /ou des
corps intra kystiques.
3
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Le cycle seffectue au niveau des alvéoles
pulmonaires. Les formes trophozoites haploïdes se
regroupent en amas et adhèrent à la paroi
alvéolaire (doù laspect en nid
dabeilles). Leur taille augmente, leur forme
devient amoeboide et donne par copulation les
formes diploïdes . Ces formes subissent par la
suite une division binaire (une méiose et 2
mitoses) et aboutissent à la formation de
prékystes contenant 2 à 4 noyaux puis par
divisions cytoplasmiques des kystes mûrs
contenant 8 corps intrakystiques. Ces derniers
seront libérés suite à une craquelure de la
paroi du kyste dans lalvéole pulmonaire et
redonnent à leur tour des trophozoites
haploïdes.   Transmission - Réservoir  Lhomme
semble être le seul réservoir de la pneumopathie
à Pneumocystis carinii. La forme infestante est
encore inconnue, elle est probablement
représentée par les corps intrakystiques. La
contamination se fait par voie aérienne dun
individu à lautre ou par inhalation à partir de
lenvironnement.   Pouvoir pathogène  Le sujet
immunocompétent parvient normalement à éliminer
totalement linfection par le Pneumocystis
carinii, par conséquent, il ny aurait pas de
porteur sain, aussi chez le sujet immunodeprimé
linfection ne peut pas résulter dune reprise
évolutive mais plutôt dune infection de novo,
elle survient lorsque le taux de CD4est ?200 /
mm3.
4
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
P.carinii est ubiquitaire, responsable de
pneumopathies interstitielles dans lespèce
humaine partout dans le monde.
5
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • LATTEINTE PULMONAIRE
  • Représente lessentiel du tableau clinique. Après
    une incubation variable de 25 à 72 jours selon
    les auteurs apparaissent
  • Une toux quinteuse , peu productive dominant
    souvent le tableau clinique.
  • Une dyspnée de repos dabord peu intense puis
    saccentuant progressivement.
  • Une douleur pleurale.
  • Fièvre à 38 - 385.
  • Lauscultation permet de noter des râles
    importants
  • La radiographie thoracique peut montrer des
    aspect variables
  • Pneumopathie interstitielle diffuse
  • Cest laspect le plus évocateur, avec des
    lésions réticulonodulaires bilatérales atteignant
    de façon symétrique les deux champs pulmonaires.
  • Des aspects trompeurs peuvent être observés
  • - Images localisées, unilatérales parfois
    systématisées à un lobe voire un segment.
  • - Images dinfiltration, de nodules isolés.
  • - Radiographie normale cas rencontrés surtout en
    début. Aussi une radiographie normale ne permet
    pas déliminer le diagnostic de pneumocystose
    surtout si la clinique est présente.
  • La gazométrie sanguine met en évidence
  • - Des troubles de la diffusion du CO.
  • - Une désaturation précoce pour un effort peu
    élevé.
  • - Surtout un accroissement du gradient
    alvéolo-capillaire en O2.
  •  

6
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic 1
Clinique
Morphologie
Définition
  • Les chances de mettre en évidence le parasite
    dépendent de
  • - La qualité du prélèvement.
  • - De lutilisation de techniques de coloration
    adaptées.
  •  
  • Influence du type de prélèvement sur la mise en
    évidence du Pneumocystis carinii chez lhomme
  • Expectoration 50
  • Brossage bronchique distal 60
  • Ponction biopsie transpariétale 60
  • Ponction aspiration transpariétale 60
  • Lavage broncho- alvéolaire (L.B.A) 80
  • Biopsie chirurgicale 100
  • Biopsie transbronchique 100
  • NB une préfixation du LBA (liquide de lavage
    broncho-alvéolaire), est recommandée avec de
    lalcool à 50, elle assure ainsi une bonne
    conservation du prélèvement notamment si
    létalement est différé. Le LBA est centrifugé,
    le frottis est confectionné avec le culot.
  •  
  • Les techniques de coloration Nombreuses, nous
    ne citerons que les principales 
  • May Grunwald Giemsa
  • Elle ne permet pas la coloration de la membrane
    kystique qui apparaît sous forme dun halo clair.
    Cependant, elle visualise les corps intra
    kystiques. Toutefois, cette technique présente
    linconvénient dêtre longue et surtout
    occasionne une recherche souvent fastidieuse.

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PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic 2
Clinique
Morphologie
Définition
Gomori- Groccott Limprégnation argentique colore
en brun noir la paroi du kyste sans visualiser
leur contenu, les kystes sont visibles sur le
fond vert de la préparation.  Le diagnostic
différentiel entre kyste et éléments fongiques
impose lutilisation dun témoin soit levures
soit P. carinii.   Imprégnation argentique
rapide Technique de Musto modifiée par Gentilini
et coll.   Technique de Chalvardjian ou
coloration au bleu de toluidine  technique
simple et rapide présente un bon contraste entre
le parasite et le fond de la préparation. Cette
technique colore la paroi des kystes.   Technique
de Gram Weigert  permet de voir les corps intra
kystiques. En pratique, deux techniques de
coloration doivent être associées, lune colorant
la membrane du kyste , lautre les corps
intrakystiques. Cette association permet
daugmenter le pourcentage de positivité , elle
présente aussi un intérêt pronostic  après
traitement, les kystes persistent alors que les
formes intrakystiques et trophozoites
disparaissent.   Sérologie Lutilisation dun
anticorps monoclonal dirigé contre les kystes de
Pneumocystis carinii permet sur les différents
échantillons (LBA, expectorations, biopsies
pulmonaires) de porter un diagnostic de
pneumocystose.
8
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement 1
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • IL EST IMPORTANT À CONNAÎTRE DAUTANT QUE LE
    PRONOSTIC DÉPEND DE LA PRÉCOCITÉ DU TRAITEMENT.
  •  
  • Pentamidine  Iséthionate de pentamidine
    Pentacarinat? 
  • 4 mg/Kg/ j en IM ou de préférence par voie IV
    lente 1 à 2 heure à la dose de 3 à 4 mg /Kg / j
    en une injection pendant 21 jours.
  • Effets secondaires 
  • Toxicité rénale et hépatique.
  • Tachycardie.
  • Hypotension.
  • Hypoglycémie.
  • Troubles digestifs.
  • Signes cutanés  Erythème.
  • La pentamidine nest utilisée quen deuxième
    intention en cas dintolérance à lassociation
    Triméthoprime Sulfaméthoxazole.
  •  
  • Les associations  Trimethoprime (TMP)
    Sufamethoxazole (SMZ)
  • Comprimés à 100 mg de SMZ 20mg de TMP , 400mg
    80mg , 800mg 160 mg.
  • Concentré pour perfusion intraveineuse 400mg80
    mg en ampoule de 5ml .
  • Suspension buvable de 200mg 40mg dans 5 ml.
  •  (TMP) Trimethoprime (15 20mg/Kg /j)
    Sufamethoxazole (SMZ) (75 100mg/Kg/j) Durée 21
    jours à 1mois.
  • Tolérance  médiocre.

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PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement 2
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Un traitement symptomatique permet de poursuivre
    le traitement. En revanche, un syndrome de
    StevensJohnson ou de Lyell, un choc
    anaphylactique ou une leucopénie sévère imposent
    larrêt du traitement
  • Ce qui est certain cest que sans traitement
    dentretien la rechute arrive à plus ou moins
    longue échéance.
  • Actuellement, la majorité des auteurs, se
    référant à la toxicité de la Pentamidine, restent
    fidèles au Triméthoprime Sufaméthoxazole quils
    tentent de poursuivre même en cas de réactions
    allergiques.
  •  
  • Bien sur, à ce traitement anti-parasitaire, il
    faut associer un traitement symptomatique de
    linsuffisance respiratoire  monitoring,
    oxygénothérapie.
  • Le taux de survie à lépisode aigu qui était de
    40 en 1982 sélève à 80 aujourdhui. En cas
    dévolution favorable, la réponse clinique est
    aussi lente 
  • Température persiste souvent plus de 10 j.
  • Signes radiologiques et gazométriques  Ne
    sestompent quaprès 6 à 12j selon les séries.
  • Contrairement aux pneumocystoses observées au
    cours dautres immuno-dépressions, le
    Pneumocystis carinii peut ici persister au niveau
    du liquide broncho alvéolaire 25j voire 35 j
    après la mise en route du traitement.
  •  
  • Cette discordance entre les données cliniques et
    microbiologiques ne va pas sans poser de
    problème. Les cliniciens se basent donc
    actuellement sur la clinique pour juger du
    caractère favorable ou non de lévolution.
  •  

10
PNEUMOCYSTOSE Pneumocystis carinii
Cycle
Répartition
Traitement 3
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
PROPHYLAXIE Du fait de la persistance du
Pneumocystis carinii au niveau du LBA, nombre
dauteurs préconisent une durée prolongée du
traitement et le relais à des doses
prophylactiques. Cette prophylaxie est préconisée
à titre systématique chez les sujets à haut
risque  SIDA, sujets HIV avec CD4?200/mm3,
maladie de Hodgkin.   Triméthoprime
Sulfaméthoxazole Bactrim? Enfant 4mg /Kg /j
et 20 mg/Kg /j en 2 prises fractionnées, pendant
3 jours consécutifs chaque semaine aussi
longtemps que le déficit immunitaire
subsiste. Adulte 80mg /j et 400 mg /j soit 1
cp/J. Pyriméthamine Sulfadoxine
Fansidar? 1cp/ 20 Kg Tous les 15 jours ou 3
semaines Pentacarinat? en aérosol mensuel en cas
dintolérance au Bactrim.
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ISOSPOROSE Isospora belli
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Due à Isospora belli , parasite exclusif de
lhomme, peu pathogène chez le sujet
immunocompétent, il devient agressif en cas
dimmunodépression.
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ISOSPOROSE Isospora belli
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Isospora belli est un parasite de lintestin
    grêle de lhomme, il se présente sous forme
    doocystes ovoïdes de 25-33µm/ 13-16µm,
    possédant un micropyle, il est constitué de deux
    sporocystes contenant chacun quatre sporozoites.
    .

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ISOSPOROSE Isospora belli
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Isospora belli (Wenyon, 1923) parasite les
    cellules du revêtement de 1intestin grêle. Elle
    est caractérisée par un cycle évolutif monoxéne
    .
  •  
  • Au cours du cycle asexué ou schizogonique, les
    trophozoites vivant dans les cellules
    épithéliales de l'intestin, se transforment en
    schizontes multinucléés qui font éclater les
    cellules hôtes, libérant de nombreux mérozoites
    qui parasitent de nouvelles cellules
    intestinales.
  •  
  • Secondairement, l'évolution sexuée de certains de
    ces mérozoites aboutit à la formation des
    gamètes mâles et femelles. La fécondation de ces
    dernières aboutit à la formation d'un oocyste qui
    sera éliminé dans les selles. Cet oocyste
    n'évolue qu'à une température comprise entre 20
    et 30C et va se segmenter en deux sporocystes,
    renfermant chacun quatre sporozoites dans le
    milieu extérieur. C'est en ingérant des crudités
    et de l'eau de boisson souillées par des oocystes
    mûrs que l'homme se contamine et le cycle
    reprend.
  •  
  • Transmission
  • la transmission se fait par ingestion des
    oocystes sporulés.
  • La transmission vénérienne entre homosexuels
    serait possible.
  • Les oocystes dIsospora sont très résistants,
    ils conservent leur pouvoir pathogène plusieurs
    mois dans un milieu liquide, et résistent aux
    désinfectants tel que le Crésyl, la soude,
    lhypochlorite de sodium, par contre ils sont
    tués rapidement par lammoniaque et le formol.

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ISOSPOROSE Isospora belli
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • LIsosporose sobserve dans les zones tropicales
    et sub-tropicales et plus rarement en zones
    tempérées

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ISOSPOROSE Isospora belli
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Lisosporose est souvent asymptomatique ou
pauci-symptomatique. Elle est rarement
grave. Après une incubation d'une semaine, un
bref syndrome fébrile précède un épisode
diarrhéique aigu ou subaigu guérissant
spontanément en quelques jours ou semaines. Les
fréquentes rechutes retentissent sur létat
général. On peut retrouver un syndrome de
malabsorption avec stéatorrhée et atteinte
hépatique.   Chez le sujet immunodeprimé et
principalement le sujet HIV, la diarrhée prend
une allure chronique et entraîne un syndrome de
mal absorption intestinale expliquant
lamaigrissement important.   Les selles sont
aqueuses, glairo-sanglantes avec des périodes de
rémissions.   Le pouvoir Pathogène  sexplique
par la destruction des cellules superficielles de
la muqueuse intestinale provoquant localement une
chute du pH, des troubles de labsorption, une
fuite de protéines sériques dans la lumière
intestinale ainsi quune diminution dactivité
des enzymes intestinaux et de la bile. Des
toxines ne semblent pas exister mais des
changements interviennent dans le taux du glucose
sanguin et du glycogène musculaire.
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ISOSPOROSE Isospora belli
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Le diagnostic repose sur la découverte dans les
    selles diarrhéiques, le liquide duodénal, ou dans
    la biopsie du grêle, des oocystes ovoïdes à paroi
    mince mesurant 30 µ sur 14µ et ne contenant
    quune cellule blastique.
  •  
  • La culture sur charbon permet 1' identification
    de 1'espéce.

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ISOSPOROSE Isospora belli
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Plusieurs médicaments sont utilisés    Fansidar?
Sulfadoxine- pyriméthamine 500 mgde Sulfadoxine
25 mg de pyriméthamine, 2 à 3 comprimés chez
ladulte dose unique.   Bactrim? sulfaméthoxazol
- Triméthoprime 800mg de sulfaméthoxazole 160
mg de Triméthoprime, 2 comprimés / jour chez
ladulte pendant 10 jours.   Chez le patient
sidéen, le Bactrim? sera utilisé à double dose 4
comprimés pendant 10 jours. Les rechutes étant
fréquentes une prophylaxie à base de Bactrim?
soit 3 comprimés / semaines est recommandée.
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SARCOCYSTOSE
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Due à Sarcocystis suihominis et Sarcocystis
bovihominis, parasites hétéroxènes faisant
intervenir deux hôtes au cours du cycle.
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SARCOCYSTOSE
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Les oocystes de Sarcocystis sont ovalaires,
    mesurent 13 15 µ /9-10µ, avec une paroi
    réfringente et contiennent 4 sporozoites en
    banane aux extrémités arrondies et un corps
    résiduels.

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SARCOCYSTOSE
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Lhomme sinfeste en ingérant de la viande de
bœuf (Sarcocystis bovihominis) ou de porc
(sarcocystis suihominis) infectés avec les
sporozoites résultant de la division
schizogonique du parasite dans les muscles de ces
hôtes intermédiaires. Dans lintestin humain,
les sporozoites pénètrent dans les érythrocytes
et sans développer une multiplication
schizogonique évoluent directement en micro et
macrogamontes qui donneront des micro et
macrogamètes. Les microgamêtes fusionnent avec
les macrogamètes pour produire des oocystes.
Les oocystes mûrs contiennent deux sporocystes
contenant chacun quatre sporozoites infectants
pour lhôte intermédiaire. Les oocystes se
rompent in situ, et les sporocystes infectants
sont retrouvés dans les selles.
21
SARCOCYSTOSE
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
LA SARCOCYSTOSE EST COSMOPOLITE
22
SARCOCYSTOSE
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
La sarcocystose est généralement asymptomatique,
on peut toutefois observer des troubles digestifs
discrets et peu spécifiques. La symptomatologie
clinique ne semble pas amplifiée au cours du
SIDA.
23
SARCOCYSTOSE
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
BASÉ SUR LA MISE EN ÉVIDENCE DES SPOROCYSTES
LIBRES DANS LES SELLES PAR LEXAMEN DIRECT ET LA
CULTURE
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SARCOCYSTOSE
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
TRAITEMENT Fansidar? Sulfadoxine et
pyriméthamine  500 mgde Sulfadoxine 25 mg de
pyriméthamine, 2 à 3 comprimés chez ladulte dose
unique.   Bactrim ?sulfaméthoxazol -
Triméthoprime  800mg de sulmfaméthoxazole 160
mg de Triméthoprime, 2 comprimés / jour chez
ladulte pendant 10 jours.     PROPHYLAXIE Consomm
ation de viande très bien cuite.
25
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Les microsporidioses sont des parasitoses dues à
    des protozoaires intra cellulaires. Décrites
    surtout chez les insectes, les mammifères et les
    oiseaux, elles restent exceptionnelles chez
    lhomme.
  •  
  • Lavènement du SIDA a suscité un regain dintérêt
    pour ces parasitoses responsables de 20,5 à 30
    de diarrhées chroniques chez le sidéen.
  •  
  • Les microsporidies sont des protistes, eucaryotes
    dépourvus de mitochondries, parasites
    intracellulaires obligatoires. Ils appartiennent
    au 
  • Phylum Microspora.
  • Classe des Microsporae.
  • Ordre des Microsporidae.
  • Trois familles intéressent la pathologie
    humaine 
  • - Famille des microsporidae genre Pleistophora

  • genre Encephalitozoon
  • - Famille des Nosematidae genre Nosema
  • - Famille des Enterocytozoonidae genre
    Enterocytozoon bieneusi

26
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Les spores apparaissent ovoïdes de très petite
taille denviron 1 µm, avec une vacuole. On peut
voir un point rouge vif à lun des pôles de la
spore après coloration au trichrome. La
microscopie permet la visualisation de détails
caractéristiques.
27
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
On admet actuellement une contamination par
ingestion de spores ainsi que par inhalation.
Lorsque la spore parvient chez un hôte
susceptible, elle pénètre par effraction en
projetant le filament polaire qui injecte le
sporoplasme dans la cellule cible par
endocytose. Des phases prolifératives (
schizogonie et sporogonie) se succèdent pour
aboutir à la formation de nombreuses spores qui
seront éliminées dans le milieu extérieur par la
peau, les urines et les selles et demeurent
infectieuses pendant plusieurs mois. La
découverte des spores dans les eaux stagnantes
suggère la possibilité dinfection par
lenvironnement. En revanche, certaines espèces
ne sont observées que chez lhomme ce qui fait
penser à une contamination inter humaine possible.
28
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Cosmopolite
29
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique 1
Morphologie
Définition
On distingue deux cas de figure  Sujet non
sidéens Daprès plusieurs études, la
microsporidiose reste rare chez le sujet VIH
négatif. Des atteintes neurologiques ont été
décrites chez deux enfants immunocompétents
présentant des convulsions et des pertes de
connaissance. Lévolution a été favorable en
quelques semaines, lagent responsable isolé
était Encephalitozoon cuniculi. Par ailleurs,
Nosema connori a été responsable dune
microsporidiose systémique mortelle chez un
enfant immunodeprimé de 4 ans. Quatre cas de
localisation oculaire ont été publiés de 1989 à
1995 linfection se manifeste par une kératite
nécrosante avec ulcère perforé Dans deux cas
seulement le parasite a pu être isolé il
sagissait de microsporidies appartenant au genre
Nosema. Enfin, les localisations intestinales se
manifestent par de la diarrhée et reconnaissent
comme agent responsable Enterocytozoon
bieneusi.   Sujets sidéens  Les connaissances
cliniques des microsporidioses chez le sidéen
sont encore trop récentes pour que leurs aspects
soient bien individualisés, dautant plus que
certaines espèces de microsporidies semblent
capables de se multiplier dans divers tissus
créant ainsi une symptomatologie polymorphe.
Cependant deux entités cliniques peuvent être
définies Les microsporidioses intestinales Ce
sont les plus fréquentes deux espèces en sont
responsables  Enterocytozoon bieneusi dans 70 à
90 des cas. Encephalitozoon intestinal dans 10 à
30 des cas.  
30
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique 2
Morphologie
Définition
Les atteintes surviennent à un stade avancé de
limmunodépression particulièrement chez les
sujets dont le taux de CD4 est lt à 100 cellules
/ mm3, linfection se traduit par un
amaigrissement, une diarrhée chronique et une
fièvre dont labsence a été notée lors dun
parasitisme par Enterocytozoon bieneusi. La
diarrhée  2 à 12 selles par jour, pâteuses ou
liquidiennes, ni sang ni glaires néanmoins ces
selles peuvent être moulées, des douleurs
abdominales sont associées. Lamaigrissement 
sexplique en partie par le fait que le malade
diminue son alimentation, car il a limpression
que celle-ci aggrave sa diarrhée mais aussi et
surtout par la malabsorption proximale qui se
traduit par une perturbation du test au D-
Xylose, une diminution de labsorption de la
vitamine B12, des lipides et du zinc . Cette
malabsorption est également responsable de
désordres électrolytiques sans hypokaliémie. Des
associations à dautres germes opportunistes
sont possibles à ce stade de limmunodépression 
mycobactériose atypique, isosporose et rarement
cryptosporidiose. Parmi les complications on
note une cholangiopathie qui se traduit à
léchographie par une dilatation des voies
biliaires intra et extra hépatiques.   Les
microsporidioses oculaires Il sagit dune
kératoconjonctivite bilatérale avec rougeur,
larmoiement, sensation de corps étranger, vision
floue et photophobie. Cette localisation peut
être primaire ou secondaire à une microsporidiose
disséminée. Les espèces isolées sont
Encephalitozoon hellem
Encephalitozoon cuniculi Les genres
Nosema et Microsporidium ont également été
signalés.
31
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic 1
Clinique
Morphologie
Définition
  • Le diagnostic des microsporidioses humaines
    repose sur la mise en évidence des spores.
  • Différents prélèvements peuvent être adressés en
    fonction de la symptomatologie dappel qui est
    essentiellement digestive et /ou oculaire mais
    on peut être amené à rechercher les
    microsporidies sur dautres types de
    prélèvements. Toutefois, les microsporidies
    doivent être recherchées, au minimum dans les
    selles et les urines dans le cadre dun bilan
    dextension, car certaines localisations peuvent
    rester asymptomatiques.
  • DIAGNOSTIC PARASITOLOGIQUE
  • Pour les prélèvements de selles, la recherche
    seffectue sur deux échantillons prélevés à 2 à 3
    jours dintervalle, les selles sont diluées au
    1/3 dans du formol à 10 sauf pour la technique
    à lUvitex 2B, car le formol diminue la
    fluorescence. Dautres prélèvements peuvent être
    utilisés
  • Biopsie de conjonctivite et de cornée ou de
    grattage cornéen.
  • Urines et biopsies rénales.
  • Liquide céphalo-rachidien.
  • Liquide de lavage broncho-alvéolaire .
  • Prélèvement sinusal.
  •  
  • Plusieurs techniques de coloration sont
    utilisées
  • Giemsa.
  • Technique au Trichrome de Weber.
  • Technique de Gomori modifiée par Deluol.

32
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic 2
Clinique
Morphologie
Définition
Les spores apparaissent ovoïdes, mesurant de 1à
1,5 µm, colorées en rose satiné, avec une vacuole
incolore très nette plus ou moins importante. En
outre, on note souvent la présence dun point
rouge foncé à un pole du parasite. Les spores
ainsi colorées se détachent très bien sur le
fond vert malachite de la préparation.   -
Techniques utilisant des fluorochromes ( Uvitex
2 B ) - Technique dimmunofluorescence - PCR.
Seule la microscopie électronique permet un
diagnostic despèce précis.   DIAGNOSTIC
HISTOPATOLOGIQUE Létude histologique permet la
mise en évidence de structures parasitaires
plasmodiales (micro organismes de 4 à 5 µ inclus
dans des vacuoles) et des spores intra
cellulaires en position supra nucléaire de
structure arrondie de petite taille groupées en
amas intra entérocytaire. Cette infestation
sobserve dans lépithélium de revêtement des
villosités et nest pas retrouvée dans
lépithélium cryptique ou glandulaire.   Létude
cytologique  les appositions permettent la mise
en évidence des structures parasitaires
plasmodiales intra entérocytaires faiblement
basophiles renfermant de très nombreux noyaux
acidophiles à contours irréguliers cernés dun
halo clair.
33
LES MICROSPORIDIOSES
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
TRAITEMENT Traitement symptomatique Surtout
adapté aux infections à Enterocytozoon bieneusi,
repose sur le traitement des diarrhées et des
douleurs abdominales. La correction du déficit
immunitaire peut améliorer létat du
malade.   Traitement curatif Les données sont
fragmentaires et insuffisantes. Dans les
localisations oculaires, il ny a aucun
traitement spécifique, néanmoins lItraconazole a
donné de bons résultats lors dune atteinte par
Encephalitozoon hellem. . Dans les localisations
intestinales plusieurs médicaments ont été
testés, seul lalbendazole (Zentel ) à raison de
400 à 800 mg /j pendant 10 à 30 jours par voie
orale semble avoir une bonne efficacité contre
Encephalitozoon et Septata intestinalis. Les
récidives sont fréquentes à larrêt du traitement
et la réponse clinique variable dun individu à
lautre .   PROPHYLAXIE Les données
épidémiologiques concernant les microsporidies
humaines étant rares, par conséquent aucune
mesure spécifique ne peut être conseillée.
34
CYCLOSPOROSE Cyclospora cayetanensis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Décrite en 1993 par Ortega et coll, Cyclospora
cayetanensis est responsable de la cyclosporose,
une nouvelle coccidiose digestive.
35
CYCLOSPOROSE Cyclospora cayetanensis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Les oocystes de Cyclospora cayetanensis ne sont
pas sporulés à leur émission. Après sporulation,
ils renferment deux sporocystes contenant chacun
deux sporozoites, les oocystes sont arrondis de 8
à 10 µ de diamètre entourés par une double paroi,
contenant une masse cytoplasmique granuleuse ou
après sporulation deux sporoblastes contenant
deux sporozoites de 1 à 2 µ de large sur 6 µ de
long. Chez lhomme, des stades schizogoniques
ont été décrits dans lintestin grêle et des
oocystes trouvés au niveau des selles, le cycle
nest toutefois pas entièrement élucidé.
36
CYCLOSPOROSE Cyclospora cayetanensis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • On dispose actuellement de très peu de données
    épidémiologiques sur la cyclosporose. La
    contamination semble se faire par voie digestive
    par consommation deau ou de nourriture
    souillées, la transmission inter-humaine paraît
    peu probable, les oocystes nétant pas infestants
    à leur émission (ils ont besoin de 1 à 2 semaines
    dans les conditions optimales pour sporuler).
  • La cyclosporose sobserve surtout chez les
    voyageurs, elle se voit plus rarement chez les
    sujets infectés par le VIH.

37
CYCLOSPOROSE Cyclospora cayetanensis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
La cyclosporose a une aire de répartition très
large  Asie  Népal, Pakistan, Inde, Indonésie,
Srilanka, Malaisie, Viètnam, Cambodge. Amérique
latine  Pérou. Amérique centrale  Mexique,
Guatemala. Caraïbes  Haïti, République
Dominicaine, Porto Rico. Afrique  Maroc,
Gabon. Etats Unis Europe  Italie, Turquie.
38
CYCLOSPOROSE Cyclospora cayetanensis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Chez le sujet immunocompétent 
  • Après une période dincubation plus ou moins
    longue , 2 à 7 jours, apparaissent
    progressivement ou dune manière brutale 
  • Une diarrhée aqueuse avec 24 selles / jour.
  • Douleurs abdominales, anorexie , nausées,
    vomissements
  • Fièvre, céphalées , myalgies, frissons
  • Amaigrissement .
  • Lévolution spontanée est en général favorable,
    toutefois une prolongation de la fièvre ou des
    rechutes sont possibles.
  •  
  • Chez le sujet immunodéprimé
  • La cyclosporose complique le SIDA, On retrouve 
  • Des troubles digestifs chroniques.
  • Un amaigrissement important.
  • Déshydratation pouvant nécessiter une
    réhydratation IV.
  • Atteinte biliaire avec douleurs sous costales
    droites, augmentation des phosphatases alcalines,
    épaississement de la paroi de la vésicule,
    biliaire à léchographies ont été observés.
  •  
  • Les formes graves surviennent généralement chez
    les sujets dont le taux de CD4 est lt 50/mm3.

39
CYCLOSPOROSE Cyclospora cayetanensis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Il est basé sur la mise en évidence des oocystes
dans les selles lors dun examen parasitologique
à frais ou après coloration. A létat frais  Les
oocystes apparaissent arrondis, de 8 à 10 µ de
diamètre limités par une double paroi, contenant
une masse granuleuse pour loocyste non sporulé
ou deux sporoblastes contenant chacun deux
sporozoites pour loocyste sporulé.   Au
microscope à fluorescence  les oocystes
présentent une autofluorescence bleue. Examen
après coloration de Ziehl-Neelsen modifiée  Les
oocystes apparaissent colorés en rose clair à
rouge sur un fond vert, ce qui prête à confusion
avec le Cryptosporidium, seule la mesure du
diamètre à laide dun micromètre permettra de
faire le diagnostic différentiel. Aussi, la
présence déléments peu ou pas colorés est à
lorigine de faux négatifs.
40
CYCLOSPOROSE Cyclospora cayetanensis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
TRAITEMENT Chez le sujet immunocompétent  Associa
tion Triméthoprime (TMP) Sulfaméthoxazol (SMX)
Bactrim?. Adulte 80 mg /j TMP 400g /j SMX
pendant 10 jours (2 cp 2 fois /J). Enfant  6 mg
/Kg /j TMP 30mg /Kg /j de SMX.   Au cours du
SIDA  La posologie est de  160 mg / j de TMP
800 mg / j de SMX pendant 10 jours Bactrim?
forte. Selon ce schéma, on retrouve 45 de
rechutes 2 mois et demi après larrêt du
traitement. Un second traitement associé à une
chimioprophylaxie secondaire à raison de 3 fois
/semaine semble être efficace. PROPHYLAXIE Compar
able à celle de la Cryptosporidiose.
41
COCCIDIOSES
Définition
Les coccidies  sont des sporozoaires de la
sous-classe des Télosporidés, sous ordre des
Eimeridae.   Ils nont pas de filament polaire et
sont monoxènes ou hétèroxènes. Ils parasitent
différents hôtes (vertébrés et invertébrés) chez
lesquels se déroulent un cycle asexué ou
schizogonique et un cycle sexué ou
sporogonique.   La coccidiose humaine est une
parasitose exceptionnelle due à Sarcocystis
hominis (suihominis et bovihominis) et à Isospora
belli.
42
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Lascaridiose ou ascaridiase est une helminthiase
liée à lensemble des manifestations
pathologiques dues au développement dans
lorganisme humain dun ver rond ou nématode,
Ascaris lumbricoides (Linne 1758). LAscaris est
un nématode (ver rond) de la famille des
Ascaridés. Parmi les Ascaridés, seul Ascaris
lumbricoides est spécifiquement humain. Les
ascaris du cheval (Ascaris megalocephala) et du
porc (Ascaris suum), les ascaris du chien
(Toxocara canis) et du chat (Toxocara cati)
semblent incapables daccomplir chez lhomme la
totalité de leur cycle évolutif.
43
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • ADULTE
  • Ascaris lumbricoides est un ver cylindrique
    légèrement effilé aux extrémités, de couleur
    blanc rosé, recouvert dune cuticule épaisse
    élastique et finement striée, sans que cette
    striation ressemble à une segmentation interne.
  • A lextrémité antérieure, souvre lorifice
    buccal pourvu de trois lèvres à bord libre
    finement denticulé 
  • n    Une lèvre dorsale porteuse de deux papilles
    tactiles
  • n    Deux lèvres latéro-ventrales avec une seule
    papille
  •  
  • Le dimorphisme sexuel est net
  • La femelle
  • Mesure 20 à 25 cm de long sur 4 à 5 mm de
    diamètre.
  • La vulve se situe au tiers antérieur et ventral
    du corps.
  • Lanus est ventral et subterminal.
  • Le mâle
  • Est plus petit et plus grêle de 15 à 17 cm de
    long sur 2 à 3 mm de diamètre.
  • Son extrémité caudale est recourbée en crosse.
  • Les spicules copulateurs faisant issue au niveau
    de lorifice cloacal sont courts et visibles à
    lœil nu.
  •  
  • La cuticule qui revêt le corps de lascaris est
    anhyste, composée de complexes muco-protéiniques.
    Il semble que la cuticule ait non seulement une
    action mécanique de protection du ver vis à vis
    de sucs digestifs de lintestin humain, mais
    aussi quelle intervienne par lélaboration de
    substances qui forment, avec les enzymes
    digestifs des complexes inactifs.
  • OEUF 
  • Lœuf mesure 50µ à 75µ de long sur 40à 60µ de
    large. Une coque externe jaune brun mamelonnée et
    une coque interne, lisse, épaisse entourent une
    masse granuleuse non structurée.

44
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
La contamination humaine se fait par ingestion
daliments (légumes et crudités) ou deau
contaminée par les matières fécales contenant des
œufs embryonnés. Le cycle est relativement
complexe. Les adultes vivent dans lintestin
grêle de lhome. Les femelles fécondées pondent
des œufs éliminés dans les selles. Ces œufs
ovalaires mesurent 50 à 70 µ de large, ils sont
entourés dune double enveloppe, lune interne
lisse, lautre externe mucilagineuse mamelonnée
jaune brunâtre. Au moment de son émission dans
les fèces, lœuf ne renferme quune cellule. Il
ne possède pas dembryon, il ne peut donc y avoir
auto-infestation et le passage par le milieu
extérieur est obligatoire. Ces œufs sont
extrêmement résistants au froid, à la chaleur et
aux antiseptiques. Non infestants à la ponte,
cest dans le milieu extérieur quils
sembryonnent en 2 à 4 semaines selon les
conditions de température et dhumidité. Lhomme
sinfeste en ingérant ces œufs embryonnés avec
des aliments ou de leau souillés. La coque de
lœuf est dissoute par le suc gastrique et une
substance sécrétée par lembryon. La larve
libérée traverse la paroi intestinale, le foie
par la voie porte en rampant sur le péritoine.
Par les veines sus-hépatiques, elle gagne ensuite
le cœur droit, lartère pulmonaire et les
capillaires pulmonaires quelle atteint le 3éme
jour. La larve subit deux mues à ce niveau. Le
10éme jour, elle franchit la paroi
alvéolo-capillaire et passe de la voie sanguine à
la voie aérienne. Elle quitte les alvéoles et
remonte les bronchioles, les bronches et la
trachée pour parvenir au carrefour aéro-digestif.
Sa présence à ce niveau détermine une toux
réflexe et, à la faveur dune déglutition elle
bascule dans le tube digestif, œsophage, estomac
puis intestin grêle où, après une dernière mue
elle devient adulte. La ponte débute le 60éme
jour après la contamination. Aux deux phases de
cycle évolutif chez lhomme (larvaire tissulaire
et adulte cavitaire) correspondent deux stades
cliniques. On admet quune femelle pond 200 000
œufs par jour, soit 500 à 2000 œufs par femelle
et par gramme de selle. La longévité de lascaris
est difficile à établir de par les possibilités
de réinfestation, mais on peut estimer entre 12
et 18 mois la durée de vie moyenne du ver adulte.
A partir de leur localisation intestinale
habituelle, les vers adultes peuvent ségarer
dans le tube digestif et enrichir par leur
migration la symptomatologie de lascaridiose.
Cycle
45
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Ascaris lumbricoides est un parasite cosmopolite,
    plus fréquent dans les pays où le péril fécal est
    majeur.
  • La prévalence varie en fonction de lâge et du
    niveau dhygiène des populations étudiées.
  • Il y a aussi une prédilection particulière pour
    les zones chaudes et humides (conditions
    favorables à la formation de lembryon).

46
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique 1
Morphologie
Définition
Souvent asymptomatique, lascaridiose nest alors
reconnue quà loccasion dun examen de selles
systématique ou lors dun rejet spontané
dascaris adulte dans les déjections. Lorsquelles
sexpriment cliniquement ces manifestations sont
médicales, chirurgicales ou médico-chirurgicales.
Schématiquement les troubles du stade I (stade
larvaire), sont broncho-pulmonaires et les
troubles du stade II sont digestifs (médicaux et
/ou chirurgicaux).   STADE I DINVASION OU DE
MIGRATION LARVAIRE Il sétend depuis lingestion
de lœuf embryonné infestant, jusqu'à la
transformation intra-intestinle de la larve en
ver adulte. La traversée hépatique des larves est
habituellement asymptomatique. Par contre, au
cours de leur passage pulmonaire, les larves
provoquent des lésions mécaniques de la paroi
alvéolaire et des réactions allergiques locales,
responsables de lapparition dun syndrome de
Loëffler (infiltrat pulmonaire labile avec
hyperéosinophilie).   Le syndrome de
Löffler  Cliniquement  Il peut être
asymptomatique ou marqué par une discrète
fébricule, toux sèche ou rarement une
expectoration muqueuse, exceptionnellement
hémoptoique. Radiologiquement  le poumon
présente une ou plusieurs opacités mal
systématisées, floues, pommelées, nodulaires ou
miliaires. Ces images sont souvent
pseudo-tuberculeuses, fugaces et disparaissent en
quelques jours ou semaines. Biologiquement  à
la forte hyperéosinophilie sajoute la présence
déosinophiles et de cristaux de Charcot-Leyden
dans les crachats.   Lorigine ascaridienne du
syndrome de Loëffler est prouvée par la
découverte, deux mois plus tard, dœufs dAscaris
lumbricoides dans les selles.
47
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique 2
Morphologie
Définition
STADE II PERIODE DETAT A ce stade, la
parasitose peut déterminer chez lenfant, des
troubles sévères médicaux ou chirurgicaux. MANIFES
TATIONS MÉDICALES Le syndrome vermineux  il faut
être circonspect et ne pas rapporter indûment aux
ascaris le nombre de symptômes que la tradition
populaire leur attache. Les troubles discrets
sont variés, grattage du nez, tics laryngés, toux
coqueluchoide, sialhorrhée nocturne, faciès
vermineux . La fièvre ascaridienne est peu
fréquente variant entre 38C et 385 C cédant
toujours à lexpulsion du ver.   Manifestations
de type allergique  Prurit, urticaire, œdème de
Quincke, rhinorrhée paroxystique, crise dasthme
ont été signalés. Dautres accidents très rares
ont été rapportés  hémorragies du vitré,
néphrite hématurique, érythème noueux,
polyarthrite aiguë fébrile. Cest dans le cadre
des manifestations allergiques quil faut placer
le syndrome de Loëffler tardif, survenant au
cours du stade adulte.   Manifestations
neuro-meningées Se présentent sous forme de
troubles du comportement de lenfant parasité, de
crises convulsives calmées par lexpulsion
dAscaris, des réactions méningées à liquide
clair et hypertendu (syndrome vermineux) de
psychoses aiguës à type de confusion mentale,
guéries rapidement par le traitement
anthelminthique.   Manifestations toxiques
graves Dans la littérature on retrouve quelques
observations de syndrome brutal toxique
dévolution foudroyante avec collapsus mortel, ou
rapide cachexie ou fièvre à 40C, vomissement,
diarrhée, adynamie, pâleur suivis dexpulsion de
nombreux ascaris morts. Ces troubles frappent
surtout les jeunes enfants intensément parasités.
48
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique 3
Morphologie
Définition
MANIFESTATIONS CHIRURGICALES Les complications 
Le ver a tendance à sengager et occlure de par
le nombre ou par la présence  Lengagement
intracanaliculaire ou engagement
hépato-biliaire  initialement installés dans
liléon, le ou les ascaris ont tendance à
déborder leur siège habituel vers le haut jéjunum
et le duodénum. Au niveau du 2éme duodénum le ver
peut sengager dans la voie biliaire principale,
tantôt il obstrue lorifice du cholédoque, tantôt
il sengage plus en avant  dans la voie biliaire
principale. Le tableau clinique est celui dun
ictère rétentionnel sans lithiase, encore que
lassociation à des calculs reste possible.
Langiocholite est fréquente, des formes
itératives sont décrites, de même que des formes
anictériques et/ou douloureuses. Dans la voie
biliaire accessoire, il obstrue rarement le canal
cystique, pénètre exceptionnellement dans la
vésicule où la cholécystographie montre le plus
souvent, un ascaris calcifié . Dans le canal
hépatique et même dans les branches
intra-hépatiques, lascaris provoque un syndrome
douloureux fébrile évoluant souvent vers un abcès
ascaridien du foie. Lengagement pancréatique
peut se faire dans lampoule de Vater bloquant le
canal de Wirsung, (cest le cas le plus
fréquent) se traduisant par une poussée de
pancréatite aiguë, œdémateuse et
hémorragique. Lengagement appendiculaire se
traduisant par un syndrome appendiculaire banal,
fébrile et éosinophilique, avec risque de
perforation. Lengagement transpariètal, les
perforations engendrent le plus souvent une
péritonite aiguë avec migration unique ou massive
dascaris. Parfois il y a perforation sans
péritonite, les ascaris perforent la séreuse et
se retrouvent intra-péritonéaux, en formant par
exemple un phlegmon accolé au psoas.   Les
engagements exceptionnels à distance  lascaris
a été signalé dans le péricarde, la plèvre, la
trompe dEustache, la trompe de Falope, un
diverticule de Meckel.. Dans toutes ces
migrations aberrantes les ascaris en cause sont
le plus souvent de petite taille.
49
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique 4
Morphologie
Définition
  • Locclusion ascaridienne  elle est parfois
    annoncée par des coliques ascaridiennes
    dallures brutales. Le mécanisme de locclusion
    est variable. Elle provoquée soit 
  • Par obstruction secondaire à un paquet dascaris
    ( parfois plusieurs centaines de vers).
  • Soit par un volvulus, rarement total, le plus
    souvent partiel dune anse alourdie par le poids
    dun nombre considérable de parasites agglomérés.
  • Soit par une invagination intestinale ayant pour
    point de départ un paquet dascaris (surtout chez
    le nourrisson), et procédant dun
    hyperpéristaltisme segmentaire.
  • Soit par étranglement herniaire dune anse, siège
    dun conglomérat dascaris.
  • Soit par spasme autour dun seul ascaris.

50
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
De par les variétés cliniques de laffection les
examens paracliniques peuvent orienter le
diagnostic. Ce dernier nétant posé quavec la
mise en évidence de lascaris (œuf ou adulte),
par lexamen parasitologique des selles.   Au
stade 1 de migration larvaire Lhémogramme 
hyperleucocytose avec hyperéosinophilie qui
apparaît 3 à 8 jours après linfestation croit,
devient maximale en 3 semaines atteignant alors
20 à 60 , puis diminue lentement en 7 ou 8
semaines selon la courbe de Lavier ( cf chapitre
hyperéosinophilies). Les réactions
immunologiques  ne sont guère utilisées 
Lintradermo-réaction, les techniques de double
diffusion en gélose ou dhémagglutination passive
ne sont ni sensibles, ni spécifiques. Il existe
de nombreuses réactions croisées avec dautres
helminthes . Lexamen parasitologique des selles
est négatif à ce stade et le restera jusquau
60e jour après la contamination .   Au Stade 2 (
stade du ver adulte ) Léosinophilie est à peine
augmentée. Lexamen parasitologique des selles
(examen direct ou après techniques de
concentration  Kato, Ritchie, Bailenger, MIF)
met en évidence les œufs dAscaris typiques et
caractéristiques. Les œufs dascaris
atypiques  (ayant perdu leur coque externe) ou
non fécondés sont difficiles à identifier.
Lexamen coprologique est ,bien sûr, négatif sil
nexiste dans lintestin que des ascaris mâles
51
ASCARIDIOSE Ascaris lumbricoides
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • TRAITEMENT
  • Albendazole Zentel comprimé à 200mg, 400mg, ou
    à partir de 2 ans, suspension buvable à 4.
    Prendre en une prise 2cps à 200mg ou 1 cp à 400
    mg,.
  • Mébendazole ou Vermox 2 cps à 100 mg en 2 prises
    pendant trois jours.
  • Flubendazole ou Fluvermal cps à 100 mg ou
    suspension buvable 100mg/cm matin et soir pendant
    3 jours, quelque soit lâge.
  • Le Lévamisole ou Solaskil comprimé à 30 mg,
    bien toléré, en prise unique 150 mg chez
    ladulte,3mg/kg chez lenfant .
  • Pamoate de Pyrantel ou Combantrin Large
    spectre daction, bonne tolérance clinique et
    biologique. Suspension buvable 125mg/cuiller à
    café, en prise unique 10mg/kg . Comprimé 125mg, 6
    cps en une seule prise.
  • Traitement chirurgical  associé au traitement
    médical, il simpose en cas de complication (
    occlusion, appendicite, pancréatique, volvulus).
  • PROPHYLAXIE
  • Parasitose liée au péril fécal où léducation
    sanitaire doit sadresser en priorité aux enfants
    des écoles avec promotion de lhygiène
    individuelle.
  • Protection du sol en particulier des cultures
    contre les fèces humaines  par aménagement de
    latrines.
  • Interdire ou réglementer lutilisation dengrais
    humain pour la fumure des cultures maraîchères
    (Extrême Orient ). Assainissement des eaux de
    boissons.
  • Traitement systématique des populations infestées.

52
OXYUROSE Enterobius vermicularis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Loxyurose est une helminthiase cosmopolite,
particulièrement fréquente chez lenfant. Elle
est due à 2 espèces pratiquement identiques de
nématodes, Enterobius vermicularis (Linné 1758
Leach 1853) et Enterobius gregorii (Hugo, 1983)
53
OXYUROSE Enterobius vermicularis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
ADULTES Les oxyures ou  pinworms  sont des
petits nématodes visibles à lœil nu. La
femelle ovipare mesure en moyenne 10 mm sur 0,4
mm, avec une queue pointue, un utérus distendu
par les œufs et une vulve qui souvre au niveau
du tiers antérieur du corps. Le mâle mesure 3mm
sur 0,2mm, le couple vit dans la région
caeco-appendiculaire .   OEUFS Transparents,
ovalaires, asymétriques et embryonnés mesurent 50
à 60 µ sur 30µ de large sont faciles à
reconnaître.
54
OXYUROSE Enterobius vermicularis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Les femelles fécondées migrent jusquau rectum
et se fixent à la marge anale où elles pondent
des milliers dœufs immédiatement infestants. Le
malade répand autour de lui ces œufs et contamine
ainsi son entourage familial et scolaire Une
fois ingérés, ces œufs libèrent dans lestomac
des larves qui deviennent adultes en 2 semaines
dans liléon. Lauto-infestation est fréquente
chez lenfant peu soucieux des règles
dhygiène. La durée de vie moyenne de loxyure
est de 53 jours.
Cycle
55
OXYUROSE Enterobius vermicularis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
Enterobius vermicularis est un parasite
cosmopolite.
56
OXYUROSE Enterobius vermicularis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
  • Loxyurose est souvent latente ou responsable
    dun prurit anal lié à la fixation des femelles
    sur la marge anale. Ce prurit, souvent intense la
    nuit, est responsable de lésions anales et dune
    vulvite chez la petite fille.
  • Chez la femme, peuvent survenir une métrite, une
    leucorrhée, une dysménorrhée, une vaginite, une
    salpingite, voire une endométrite.
  • Par ailleurs il existe aussi des troubles
    généraux, douleurs de la fosse iliaque droite,
    troubles du transit et parfois de lanorexie.
  • Les signes nerveux sont souvent attribués à
    loxyurose ( tels prurit nasal, terreurs
    nocturnes grincement des dents, troubles du
    caractère, onychophagie, voire convulsions).
  • Tout ceci retentit sur le comportement scolaire
    et la vie familiale, aggravé par la survenue
    dune énurésie secondaire. Les manifestations
    graves mais beaucoup plus rares sont 
  • Un syndrome appendiculaire avec pelvipéritonite,
  • Des localisations erratiques   foie (granulome
    hépatique), poumons, ovaire, vessie, rein,
    épiploon ou encore les annexes provoquant une
    annexite chronique pouvant faire errer le
    diagnostic.

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OXYUROSE Enterobius vermicularis
Cycle
Répartition
Traitement
Diagnostic
Clinique
Morphologie
Définition
On peut voir les oxyures femelles à lexamen
macroscopique des selles ou encore au niveau de
la marge anale. Par contre, il est inhabituel
de voir les œufs doxyure à lexamen
coprologique. Pour les mettre en évidence, il
faut recourir à la méthode de la membrane
adhésive ou scotch test de Graham, à répéter sur
plusieurs jours, pour augmenter les chances de
positivité. Le matin,
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