Title: Les m
1Les mécanismes du marché de CPP
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2- Plan proposé
- I. Les mécanismes du marché
- 1. En théorie, sur un marché,
- A. Des exemples pour comprendre (cf.
dossier) - B. Une définition à apprendre ?
- 2. Offre et demande s'équilibrent
- A. selon la "loi" de l'offre et de la
demande - B. selon la sensibilité au prix ou
l'élasticité-prix - II reposent sur lidéal-type néoclassique de la
concurrence pure et parfaite (CPP) - 1. Ses 5 hypothèses
- 2. inspirent les stratégies des firmes en CPP
- A. Elles tiennent compte des coûts de
production - B. et des prix de marché
3- A. Des exemples pour comprendre
- Remplissez le tableau suivant, à l'aide de cette
liste Vente de Renault Twingo - vente de blé
par un agriculteur à un meunier - achat de
semences par un agriculteur - achat d'actions
Total - vente par la banque centrale de monnaie
fiduciaire contre l'achat de titres - jeune
cherchant un travail - banque achetant des
contre des - ménage s'adressant à un notaire
pour acheter une maison
Offre (vendeurs) Demande (acheteurs) Objet de léchange Valeur
Marché du travail
Marché des biens Renault Ménage ou SNF Twingo prix
Marché des services
Marché financier
Marché monétaire
Marché des changes
Jeune demandeur demploi
emploi
salaire
offreur demploi
agriculteur
meunier
blé
Cours du blé
agriculteur
prix
semences
semencier
acte notarial
notaire
ménage
honoraires
actionnaire
actionnaire
Actions Total
Cours des actions
Monnaie fiduciaire
Banque centrale achetant des titres
Banque demandant de la monnaie
Taux dintérêt
Banque achetant des
Banque vendant des
Taux de change
Devises (, )
4Quelques remarques
- Un même acteur économique peut être offreur ou
demandeur
- Le prix dun marché peut varier cours, taux,
- Sur un marché quel qu'il soit, une offre
rencontre une demande et il s'échange entre elles
un produit (Bien ou Service) à un prix les
satisfaisant toutes les deux (sinon il n'y a pas
échange)
5B. Une définition à apprendreQuelle définition
donneriez-vous alors d'un marché ?
- Marché lieu de rencontre, réel ou fictif,
entre une offre et une demande dont la
confrontation conduit à la formation d'un prix
d'équilibre et à la détermination d'un volume
d'échange.
- Fictif ? Le lieu de rencontre peut être fictif si
des contraintes matérielles empêchent une
rencontre physique.
- Exemples commerce électronique (e-business),
vente par correspondance, marchés financiers
(lignes informatiques défilant sur un écran),
6- A première vue, léconomie de marché apparaît
alors comme un système décentralisé (sans agent
centralisateur, tel que lÉtat)
- A priori, le marché répond à deux questions
essentielles en économie - 1. Quelles quantités peut-on échanger ?
- 2. Quel prix satisfait offreurs et
demandeurs ? - Cela sous-entend éventuellement quun État ou une
institution ninterviennent généralement pas sur
un marché.
72. Offre et demande s'équilibrent A. selon
la "loi" de l'offre et de la demande
La demande (d'un bien ou d'un service) traduit
l'intention d'un acheteur face au prix de ce bien
elle représente la quantité de ce bien ou de ce
service que le consommateur est disposé à acheter
en fonction de son prix. La demande est
généralement une fonction décroissante du prix.
En effet, les consommateurs sont d'autant plus
disposés à acquérir une certaine quantité de
biens que le prix en est faible.
() Corrélativement, l'offre représente la
quantité de biens et de services que les "
offreurs " (constructeurs, vendeurs) sont prêts à
échanger pour un certain prix. Ainsi, si les prix
sont élevés, les quantités offertes par les
vendeurs seront importantes à l'inverse, des
prix faibles pourront les dissuader de maintenir
l'offre à un niveau élevé - en raison de la
baisse des profits que peut engendrer une baisse
du prix. La fonction d'offre est donc croissante
par rapport au prix. Sur un marché, l'offre et la
demande évoluent de façon contraire par rapport
aux variations de prix. Il existe pourtant un
prix pour lequel les quantités offertes seront
égales aux quantités demandées le prix
d'équilibre. En effet, si lorsque le prix d'un
bien s'accroît la demande diminue, et l'offre
augmente, alors - pour un certain niveau de prix
- offre et demande coïncident. Prenons l'exemple
de l'industrie automobile. À 16 000 , les
constructeurs automobiles sont prêts à vendre
450000 véhicules, mais à ce prix, seuls 250000
seraient effectivement vendus. En revanche, si le
prix des automobiles diminue, la demande va
s'accroître et l'offre se réduire. Par exemple,
si le prix proposé est de 14 000 , il n'y a plus
que 400000voitures offertes, et 300000 voitures
demandées. Finalement, pour un prix de 12
000euros, constructeurs et acheteurs vont tomber
d'accord sur le nombre de véhicules à échanger.
Le prix d'équilibre sera donc ici de 12 000
. Par tâtonnements, l'offre et la demande
s'égalisent donc à un prix d'équilibre. Eric
Maurus, "Marché", Cahiers Français,
janvier-février 1997, n279.
8Selon la "loi" de l'offre et de la
demande,généralement O gt D ? ? prixO lt D
? ? prixO D ? ? prix
9Q 2 Pourquoi la demande est-elle "généralement
une fonction décroissante du prix" ? Cela est-il
vrai pour tous les biens ?
- En général, la demande est une fonction
décroissante du prix car les consommateurs
veulent acheter au prix le plus bas possible du
fait de leur contrainte budgétaire. Plus le prix
d'un bien diminue, plus sa demande augmente (et
inversement). - Ceci ne s'applique pas aux biens Giffen (cf.
infra), dont la demande augmente quand leur prix
augmente. (Ex pomme de terre, du pain, pâtes
alimentaires) - Explication une crise provoque une hausse des
prix conduisant les ménages à consommer plus les
biens de première nécessité. Les dépenses
"somptuaires" (plats cuisinés, dépenses au
restaurant, vêtement, loisirs, ) seront alors
réduites.
prix
Les quantités demandées diminuent avec les prix
Courbe de demande
quantités
Du côté du consommateur
Faites ce graphique sur toute la largeur de votre
cahier
10Q 2 Pourquoi la demande est-elle "généralement
une fonction décroissante du prix" ? Cela est-il
vrai pour tous les biens ?
- Suite
- D'autres demandes, exceptionnelles, ne diminuent
pas en fonction du prix - la demande de différence certains consommateurs
veulent se distinguer des autres (consommation
ostentatoire). C'est l'effet de snobisme ou effet
Veblen. Le prix devient un critère de sélection
- la demande d'anticipation quand les
consommateurs anticipent une nouvelle hausse des
prix, ils achètent même à des prix élevés
(essence lors d'un choc pétrolier).
11Q 3 Pourquoi loffre est-elle "généralement
une fonction croissante du prix" ? Pourquoi la
baisse des prix conduit-elle à une raréfaction de
loffre ?
- En général, l'offre est une fonction croissante
du prix car plus le prix de marché est élevé,
plus l'entrepreneur produit pour réaliser
davantage de profits. Il peut même paradoxalement
organiser la pénurie car, selon l'adage, "ce qui
et rare est cher". - Réciproquement, une baisse des prix réduit
l'offre car certaines entreprises, selon une
logique de profits, ne peuvent vendre à perte
sans faire faillite.
Les quantités offertes diminuent avec les prix
prix
Courbe doffre
quantités
Du côté du producteur
Reproduisez ce graphique sur le précédent
12Équilibre Offre-Demande
A partir de la courbe de demande et de la courbe
doffre, on obtient le graphique suivant
Prix
Courbe doffre
Choc doffre
pour P Qo Qd ? prix
P1
pour P1 Q1o gt Q1d ? ? prix
pour P2 Q2o lt Q2d ? ? prix
P
Courbe de demande
P2
Choc de demande
Quantités
Q1o
Q1d
Q
Q2d
Q2o
13II reposent sur lidéal-type néoclassique de la
concurrence pure et parfaite (CPP) 1. Ses 5
hypothèses
Hypothèses de la CPP Signification Exemples Contre-exemples
Homogénéité
Atomicité
Fluidité
Transparence
Mobilité
Produits facteurs sont suffisamment proches
(substituables) pour que seul le prix les
différencie.
Affichage des prix au litre, au kg téléphonie
fixe
Produits avec marque
Très nombreux, offreurs ou demandeurs sont de
taille trop faible pour pouvoir influencer
individuellement lO. ou la D. globale.
Salons de coiffure, cafés dans les grandes villes
Monopoles, marchandages, négociation, ententes
Chaque intervenant peut, à tout moment, entrer
(ou sortir) dans le marché sans coût élevé.
Marchés réservés, règlementés (profession
libérale, taxis, )
Livrets dépargne
A tout moment, offreurs et demandeurs sont
parfaitement (et gratuitement) informés des
conditions générales du marché.
Bourse, informations du consommateur, Internet
Délits dinitiés en Bourse
Travail et capital peuvent se déplacer dune
activité à une autre.
Cadres sur le marché du travail, délocalisations
Discriminations à lembauche,
14Remarques
- Ces 5 hypothèses simultanément satisfaites
définissent le modèle d'une concurrence pure et
parfaite où chaque acteur économique en présence
ne bénéficie d'aucun avantage sur ses
concurrents. - C'est une situation idéale de marché (un
idéal-type) pour les économistes libéraux
(néo-classiques). Elle permet de satisfaire tous
les acteurs en présence. Ainsi, les producteurs
maximisent leur profit sous contrainte de coûts
de production. De même, les consommateurs
maximisent leur satisfaction (ou utilité) sous
contrainte de budget. Producteurs et
consommateurs sont dans ce modèle des homo
oeconomicus.
152. inspirent les stratégies des firmes en CPP
A. Elles tiennent compte des coûts de
production
- Une entreprise, en situation de concurrence pure
et parfaite, produit des tondeuses en tenant
compte des coûts suivants, exprimés en m
(milliers d'euros). - Entretien des bâtiments 50 m par an.
- Impôts locaux 64,5 m par an
- Rémunération des cadres de direction 450 m par
an - Remboursements demprunts 110 m par an
- Consommations intermédiaires 34 m pour 1 000
tondeuses - Amortissement 150 m par an
- Divers 20,5 m par an
- La masse salariale des autres salariés varie non
proportionnellement aux quantités produites et
est donnée dans le tableau ci-dessous.
Q 1 Soulignez et calculez les coûts fixes.
Q 2 Donnez des exemples de coûts variables
proportionnels. .
..
Q 3 Justifiez la non proportionnalité de la
masse salariale des autres salariés.
...
Q 4 Calculez les coûts totaux, moyens et
marginaux en complétant le tableau. A SAVOIR Coût
moyen coût total / quantités produites Coût
marginal coût de la dernière unité produite
(Ici, augmentation du coût total par tranche de
1000 tondeuses)
16Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2
0 0
1 124
2 152
3 157
4 160
5 172
6 192
7 264
8 415
9 726
17Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2
0 795 0
1 795 124
2 795 152
3 795 157
4 795 160
5 795 172
6 795 192
7 795 264
8 795 415
9 795 726
18Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2
0 795 0 0
1 795 124 34
2 795 152 68
3 795 157 102
4 795 160 136
5 795 172 170
6 795 192 204
7 795 264 238
8 795 415 272
9 795 726 306
CVNP CVP
19Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2 CVNP CVP
0 795 0 0 0
1 795 124 34 158
2 795 152 68 220
3 795 157 102 259
4 795 160 136 296
5 795 172 170 342
6 795 192 204 396
7 795 264 238 502
8 795 415 272 687
9 795 726 306 1032
CF CV
20Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2 CVNP CVP CFCV
0 795 0 0 0 795
1 795 124 34 158 953
2 795 152 68 220 1015
3 795 157 102 259 1054
4 795 160 136 296 1091
5 795 172 170 342 1137
6 795 192 204 396 1191
7 795 264 238 502 1297
8 795 415 272 687 1482
9 795 726 306 1032 1827
CT / q
21Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2 CVNP CVP CFCV CT / q
0 795 0 0 0 795 -
1 795 124 34 158 953 953
2 795 152 68 220 1015 508
3 795 157 102 259 1054 351
4 795 160 136 296 1091 273
5 795 172 170 342 1137 227
6 795 192 204 396 1191 199
7 795 264 238 502 1297 185
8 795 415 272 687 1482 185
9 795 726 306 1032 1827 203
?CT / ?q
22Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2 CVNP CVP CFCV CT / q ?CT/?q
0 795 0 0 0 795 - -
1 795 124 34 158 953 953 158
2 795 152 68 220 1015 508 62
3 795 157 102 259 1054 351 39
4 795 160 136 296 1091 273 37
5 795 172 170 342 1137 227 46
6 795 192 204 396 1191 199 54
7 795 264 238 502 1297 185 106
8 795 415 272 687 1482 185 185
9 795 726 306 1032 1827 203 345
p X q
23Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2 CVNP CVP CFCV CT / q ?CT/?q p X q
0 795 0 0 0 795 - - 0
1 795 124 34 158 953 953 158 250
2 795 152 68 220 1015 508 62 500
3 795 157 102 259 1054 351 39 750
4 795 160 136 296 1091 273 37 1000
5 795 172 170 342 1137 227 46 1250
6 795 192 204 396 1191 199 54 1500
7 795 264 238 502 1297 185 106 1750
8 795 415 272 687 1482 185 185 2000
9 795 726 306 1032 1827 203 345 2250
R - CT
24Quantités produites (1000 tondeuses) Coûts fixes (m) Coûts variables non proportionnels (m) Coûts variables proportionnels (m) Coûts variables totaux (m) Coûts totaux (m) Coût moyen(m) Coût marginal (m) Recettes p 250 profit p 250
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R p
Formule Cf. Q1 xxxxxxx Cf. Q2 CVNP CVP CFCV CT / q ?CT/?q p X q R - CT
0 795 0 0 0 795 - - 0 795
1 795 124 34 158 953 953 158 250 703
2 795 152 68 220 1015 508 62 500 515
3 795 157 102 259 1054 351 39 750 304
4 795 160 136 296 1091 273 37 1000 91
5 795 172 170 342 1137 227 46 1250 113
6 795 192 204 396 1191 199 54 1500 309
7 795 264 238 502 1297 185 106 1750 453
8 795 415 272 687 1482 185 185 2000 518
9 795 726 306 1032 1827 203 345 2250 423
25Courbes CM et Cm
- Q 5 Quel est le niveau de production pour
lequel le profit est maximum ?
Q 6 Construisez les courbes de coût moyen et
de coût marginal (quantités en abscisses, coûts
en m en ordonnées).
En CPP, la courbe de Cm coupe la courbe de CM en
son minimum
Quand le profit est maximum (8000 tondeuses), le
prix de vente égale le coût marginal.
Q 7 Quelle remarque pouvez-vous faire sur le
prix de vente et le coût marginal quand le profit
est maximum ? Expliquez
26Le point mort
Q 8 A partir de quelle quantité vendue,
l'entreprise dépasse-t-elle le point mort ?
Pertes
Profits
Point mort
27Laire de profit
Q 9 Représentez graphiquement l'aire
correspondant au profit pour un prix de vente
égal à 250 . (sur le graphique avec les courbes
de coût moyenne et de coût marginal)
CM
Raisonnons On sait que ? R - CT
Quand le profit est maximum, le prix égale le Cm
Cm
Or, CM CT / q
Alors, ? p X q CM X q
-
P
(p 250 )
M
R
N
p
Quantités
O
q
Q
Explications éventuelles L'entrepreneur a
intérêt à produire une unité supplémentaire tant
qu'elle lui rapporte plus qu'elle ne lui coûte)
Ainsi, en CPP, l'équilibre du producteur
correspond à la quantité pour laquelle le Cm
prix de marché. Le profit (?) est alors maximal A
long terme, ce profit attire de nouveaux
producteurs.
28B. et des prix de marché
Q 1 Comment pouvez-vous expliquer
l'augmentation du prix de vente ?
La hausse du prix de vente du producteur peut
s'expliquer par une demande plus importante
peut-être due par exemple à une hausse des
salaires, car la courbe d'offre reste identique.
CM
P
O
Cm
Quand le profit est maximum, le prix égale le Cm
Cas n1
300
300
250
250
185
p
D
D
Quantités
q
q
Q 2 Conséquence sur l'offre du producteur ?
L'offre de tondeuses augmente car la hausse du
prix de vente favorise le producteur. La zone de
profit doit augmenter.
29B. suite
Q 3 Comment pouvez-vous expliquer la baisse du
prix de vente ?
Les prix baissent ici car davantage de
producteurs se présentent sur le marché alors que
la courbe de demande reste identique. En fait,
les consommateurs font jouer la concurrence entre
producteurs ("loi" de l'offre et de la demande).
CM
P
O
Cm
O
Cas n2
300
250
250
185
185
p
D
Quantités
q
q
Q 4 Conséquence sur l'offre du producteur ?
L'offre diminue. Le profit est nul car le prix de
vente, 185 , est égal au coût moyen (et à son
minimum). La zone de profit doit disparaître.
Q 5 Que se passera-t-il si le prix diminue
encore ? Que peut faire le producteur ?
Si le prix diminue, quelles que soient les
quantités produites, le producteur fera des
pertes il doit absolument réduire ses coûts
(envisager des possibilités).
30B. suite
Q 6 Le producteur fait-il à nouveau du profit
? Pourquoi ?
Oui. Il a réduit ses coûts grâce à du progrès
technique, à une baisse de certaines
rémunérations (surtout salaire d'embauche), etc.
Q 7 Repassez en rouge, sur ces trois
graphiques, la courbe d'offre du producteur.
CM
P
Cm
O
Cas n3
185
185
p
D
Quantités
q
q
Q 8 Pourquoi les économistes néo-classiques
ou libéraux défendent-ils la CPP ?
La CPP permet d'aboutir à une situation optimale
pour la collectivité. La concurrence peut faire
baisser les prix et augmenter la production,
favorisant les consommateurs. Les firmes, non
rentables, sont éliminées du marché. À long
terme, le profit est nul. Pour réaliser à nouveau
des profits, les producteurs devront réduire
leurs coûts. De nouveaux producteurs seront
attirés et les prix diminueront.
31- Plan du chapitre suivant
- I. Dans la réalité, la concurrence est rarement
parfaite - 1. Les stratégies de concentration et dalliance
- 2. et les stratégies de différenciation et
dinnovation - 3. conduisent à une concurrence monopolistique
- II Dans la réalité, les limites du marché sont
nombreuses - 1. L'existence de biens collectifs suscite des
comportements de passager clandestin - 2. La complexité des interdépendances
économiques et sociales entraîne des externalités - 3. Lasymétrie de linformations remet en cause
lefficacité du marché - III. si bien que le marché apparaît
institutionnalisé - 1. Ordre "naturel" pour Smith, voire spontané
pour Hayek . - 2. cest une institution pour Polanyi
- 3. Finalement, tout ne se "marchande" pas