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Diapositive 1

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L int gration mon taire et financi re europ enne – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
Lintégration monétaire et financière européenne
2
Au début de lintégration, la question de
lintégration monétaire nest pas très présente.
Pour raison simple, le système de change fixe
institué au sortir de la 2 WW2 Bretton Woods
assure la stabilité des changes. Il nen va plus
de même à partir de la fin des années 60 ou le
régime de change fixe connaît dimportantes
difficultés Paradoxe de Triffin,
euro-marchésGuerre au Viet-Nam, concurrence de
lEurope et du Japon Le change fixe adossé au
dollar est de facto abandonné en 1971.
3
Les européens depuis 1968 avec le mémorandum de
R. Barre qui propose une intégration accrue
commence à évoquer les questions tournant autour
de lintégration monétaire et financière. Laband
on des changes fixes par les EU accélère la
réflexion en Europe. Les pays européens
souhaitent maintenir la stabilité des changes
entres-eux afin de préserver lessor de leurs
échanges vont instauré un mécansime de
stabilisation des changes le serpent monétaire
en 1972. Ce système vise à stabiliser les taux
de change entre les membre de la communauté
européenne par rapport au dollar.
4
Le serpent monétaire est créé le 10 avril 1972
par les accords de Bâle. Ceux-ci prévoient que
les monnaies ne doivent pas sécarter de /- 2.25
par rapport au dollar
5
La volatilité macroéconomique fait voler en éclat
le serpent La chute du dollar met la pression
sur la compétitivité des économies européens si
bien quelles dévaluent les unes après les autres
abandonnant ainsi leur engagement dans le
serpent. La livre sort un moins après y être
entrée en 1976 (mai-juin) Le franc, bien que
des efforts soit réalisés sous le gouvernement
Barre, dévalue en 74 puis en 76. Le
développement du FOREX dans les années 70 et la
montée de la spéculation sur les monnaies. La
difficulté cest la montée de DM face aux autres
monnaies et la politique des petits pas.
6
1979 Système monétaire européen. Création de
lECU, monnaie déchange entre les Banques
centrales qui interviennent mutuellement pour
sauvegarder leurs parités respectives. Le SME
est plus efficace que le serpent pour stabiliser
les monnaies entre elles. Il traverse le second
choc pétrolier, contribue à un rapprochement des
politiques économiques et participe à la
réduction de linflation.
7
  • Le triangle dincompatibilité de Mundell
  • On a montré 
  • Si les capitaux sont parfaitement mobiles, une
    politique monétaire autonome peut être menée en
    changes flexibles, et elle influence le niveau
    dactivité.
  • En changes fixes les autorités ne peuvent pas
    contrôler loffre de monnaie et leur politique
    monétaire naffecte pas le niveau dactivité.
  • Si les capitaux sont imparfaitement mobiles (à la
    suite dun contrôle des changes) les autorités
    peuvent mener une politique monétaire qui affecte
    le niveau dactivité que les changes soient fixes
    ou flottants.
  • Mundell considère que les Gouvernements sont
    intéressés par trois objectifs 
  • Assurer une parfaite mobilité des capitaux et
    donc ne pas recourir au contrôle des changes.
  • Avoir un taux de change fixe.
  • Disposer dune politique monétaire qui leur
    permette dinfluencer le niveau dactivité de
    leur économie.

8
Or, ce quon a démontré implique quil nest
possible de choisir que deux objectifs dans les
trois. Cette idée simple est en fait très
profonde et permet de comprendre beaucoup
déchecs de politique économique observés dans
lhistoire. Si un Gouvernement neffectue pas
un choix clair de deux objectifs dans les trois,
ce nest pas forcément parce quil est stupide.
Très souvent, les différents groupes dintérêt
qui constituent la Nation souhaitent des choix
différents. Par exemple les intérêts financiers
et commerciaux peuvent souhaiter un taux de
change fixe et la liberté des mouvements de
capitaux, les petites entreprises et les
travailleurs préfèrent que leur Gouvernement
dispose dune politique monétaire stabilisant la
conjoncture. Tiré de Laffargue
http//www.google.com/url?satrctjqesrcssou
rcewebcd6ved0CE0QFjAFurlhttp3A2F2Fjourda
n.ens.fr2Flaffargue2Fteaching2FMacroeconomie_d
u_developpement2FChapitre3a.docei950dT5iBMMfIhA
eFtOzKDAusgAFQjCNETv9iC6HnzyXqSri7jYKPwdS0Gcw
9
La triangle dincompatibilité de Mundell
Le dollar, le yuan et le système monétaire
international AuteursMichel Aglietta
10
Crise du SME 1993
  • Des doutes sur la capacité de lensemble des pays
    signataire du traité de Maastricht à respecter
    leurs engagements
  • le taux dinflation ne doit pas excéder de plus
    de 1,5 celui des trois pays membres ayant les
    plus faibles taux dinflation 
  • le déficit budgétaire doit être inférieur à 3 du
    PIB 
  • un endettement public inférieur à 60 du PIB 
  • les taux dintérêts réels à long terme ne doivent
    pas excéder de 2 celui des trois pays membres
    ayant les plus faibles 
  • pas de dévaluation monétaire dans les deux années
    précédant lintégration à lunion monétaire.
  • Suite à la ratification du traité de Maastricht
    l'euro deviendra la monnaie de la France, en 1999
    pour les marchés financiers puis en 2002 comme
    monnaie fiduciaire.

Eléments tiré de louvrage de Jean-Pierre Patat
Histoire de lEurope monétaire. Repère
11
  • De lensemble de ces critères cest celui de
    linflation qui va poser le plus de problème.
  • On peut distinguer 3 groupe de pays au début des
    années 1990.
  • Les pays à faible inflation lt3 France,
    Allemagne fédérale, Belgique, Pays-Bas, Irlande
    et Danemark
  • Les pays à inflation moyenne 4 gt x gt 7 ,
    Italie, Grande-Bretagne, Espagne.
  • Les pays à forte inflation la Grèce et le
    Portugal.
  • Les pays à forte inflation ne parviennent à
    maintenir leur pays dans le cadre du SME en étant
    contraint de fournir des taux dintérêt très
    élevés.
  • Ceci conduit à des mouvements spéculatifs où les
    spéculateurs parient sur la dévaluation des
    monnaies à forte inflation.
  • Les critères du SME apparaissent trop rigides et
    finalement, les monnaies faibles vont être
    dévaluées à travers la crise de change débutant
    en 1992 avec un paroxysme en 1993, pour
    finalement sarrêter en 1996

12
14 septembre 1992 dévaluation de la lire de 7
17 septembre dévaluation de la peseta de 5
17 septembre sortie de la livre sterling et de
lire du SME 23 novembre dévaluation de la peseta
et de lescudo de 6 31 janvier 1993 dévaluation
du punt irlandais de 10 13 mai 1993
dévaluation de la peseta de 8 et de lescudo de
6,5
13
2 août 1993 élargissement des marges de
fluctuation à /- 15 6 mars 1995 dévaluation
de la peseta de 7 et de lescudo de 3 Cette
crise relève à fois de facteurs économiques
des écarts de compétitivités mesures par les
coûts salariaux unitaires, les déséquilibres des
balances commerciales De facteurs de
marché La spéculation sur les devises,
Stratégie de vente à découvert
14
De facteurs politiques Certains acteurs du
monde politique, syndical et financier ne
souhaitaient pas voir lunion monétaire se
réaliser. Lunion monétaire réduit les
possibilités de spéculation, Labandon de la
politique de change réduit les capacités
dajustement des pays et impose un discipline qui
peut apparaître comme excessive.
15
Cela impose le maintien de taux dintérêt élevés
et une certaine discipline budgétaire qui peut
être défavorable à la croissance et lemploi dans
les pays moins compétitif. Dun autre côte, une
fois la confiance rétablie sur la perspective de
constitution de lunion monétaire, les taux
dintérêt ont baissé fortement Et ce en dépit du
maintien de divergences réelles qui seront à
lorigine de la crise actuelle des dettes
souveraines.
16
Cest létape de lUEM, lunion économique et
monétaire avec la création de leuro.
17
Il sagit de la quatrième étape à travers la
coordination des politiques économiques. A son
lancement, lavis général était quil ne
tiendrait pas longtemps. Mais le système reste
incomplet. Cest pourquoi, on va décider au
début des années 1990 lorsque le SME est attaqué
par les spéculateurs. Pour éviter que les
monnaies soient jouées, les uns contre les
autres, la solution consiste à abandonner les
monnaies nationales au profit dune seule
monnaie.
18
1992 Traité de Maastricht et les 5 conditions
dintégration Le taux dinflation ne doit pas
excéder de plus de 1,5 celui des trois pays
membres ayant les plus faibles taux dinflation
Le déficit budgétaire doit être inférieur à 3
du PIB Un endettement public inférieur à 60
du PIB Les taux dintérêt réels à long
terme ne doivent pas excéder de 2 celui des
trois pays membres ayant les plus faibles
pas de dévaluation monétaire dans les deux
années précédant lintégration à lunion
monétaire, 1999 introduction de leuro monnaie
scripturale, 2002 euro monnaie fiduciaire.
19
On remarque une réduction du poids de la dette
dans le PIB, pour la plupart des pays depuis
1997, facilité par la reprise de la fin des
années 1990 tirée par la bulle internet. Mais
cest une convergence limitée. Malgré une
diminution marquée de puis 1993 la Grèce,
lItalie et la Belgique, les dettes souveraines
sont autour des 100 du PIB en 2008.
20
Pourquoi avoir décidé de créer une union
monétaire? Quelles sont les conditions qui
permettent à une union monétaire dêtre viable
? Quels sont les coûts liés à labandon de la
politique de change ? Quels sont les gains au
passage à une union monétaire ? Cest la
problématique de la zone monétaire optimale
décrit par les travaux de Mundell et repris par
la suite par de nombreux autres auteurs, comme
Kennen, MacKinnon, Frankel et Rose, etc.
21
Les limites lintégration économique et
monétaire LUEM nest pas une zone monétaire
optimale (Mundell 1961). Quels sont les coûts
et avantages pour un pays de participer à une
union monétaire ? Mundell développe en 1961 une
analyse coût-bénéfice de l'union monétaire.
Lavantage de l'adoption dune monnaie unique
est la réduction de lensemble des coûts de
transaction quentraine l'existence de plusieurs
monnaies, et le gain en liquidité de la monnaie.

22
Le désavantage est la perte de linstrument du
taux de change entre les membres. Le change
flexible permettait dabsorber les chocs
spécifiques. On de garder une certaine souplesse
vis-à-vis de pays dont la compétitivité ou plus
globalement les structures productives savèrent
être toujours très différentes. Les critères
traditionnels pour former une zone monétaire
optimale sont liés à la mobilité sur le marché du
travail (Mundell, 1961) et du capital (Scitovsky,
1958),
23
à louverture commerciale (McKinnon, 1963) et à
la diversification des productions (Kennen,
1969). Il faut une réelle mobilité des facteurs
de production à lintérieur de la zone liée aux
condition de loffre et de la demande. Une
réallocation de la main dœuvre permettrait un
ajustement aux chocs asymétriques en labsence de
linstrument du change. (Mundell. 1961)1
Critère de la zone monétaire analysée  Les
pays dont la production et les exportations sont
plus diversifiées et qui ont un système de
production similaire sont plus à même de former
une union monétaire. (Kenen. 1969)2.
1  A theory of optimum currency areas , in
The American Economic Review, novembre
(1961)) 2  The theory of optimum currency
areas an ecletic view , in Mundell, R.,
Swoboda, A.(eds), Monetary Problems of the
international economy, Chigaco University Press
(1969))
24
Sans ces conditions, la perte dautonomie de la
politique de change ne peut être compensée par
les gains de lunion monétaire pour faire face
aux chocs asymétriques.
25
Frankel et Rose (1998) remettent en cause les
conditions préalables à une union
monétaire. Labsence des conditions idéales ex
ante décrites par la version classique des ZMO
ninterdirait aucunement la réussite ex post
dune union monétaire à condition toutefois que
lon observe une synchronisation progressive des
cycles économiques fondée sur un
approfondissement des échanges intra-branches ce
qui nous rapproche de la condition de Kennen,
dans une version dynamisée.
26
Quand bien même, initialement, les échanges
intra-branches pourraient être relativement
faibles, la dynamique déchange impulsée par
lunion monétaire serait en mesure dinitier une
augmentation sensible de ce type déchange et
donc daccroître la synchronisation des cycles
économiques. Lhypothèse cruciale porte
désormais sur la nature et la dynamique des
échanges. Des échanges inter-branches, fondés sur
une spécialisation ricardienne conduiraient
inévitablement à un accroissement des chocs
asymétriques. Cest la critique formulée par
Krugman. La théorie du risk-sharing se situe
dans cette lignée  le renforcement de
lintégration économique et financière tend à
augmenter lhétérogénéité des structures
productives des pays de la zone.
27
Mais dans un contexte de financiarisation
croissante des économies, la détention
interrégionale de titres sur la production
dautres régions permet un meilleur partage des
risques parallèlement à la montée de la
spécialisation. Globalement, le risk-sharing
modifie les contours du débat sur les ZMO. Le
critère principal nest plus la symétrie des
cycles mais la décorrélation entre consommation
et revenu domestique. Mais dans un contexte de
financiarisation croissante des économies, la
détention interrégionale de titres sur la
production dautres régions permet un meilleur
partage des risques parallèlement à la montée de
la spécialisation.
28
Cette approche permet théoriquement de
réconcilier la présence de fortes asymétries
régionales en termes de cycle dactivité grâce à
une intégration financière profonde qui permet de
diversifier les portefeuilles dactifs (chaque
région détenant un actif dune autre région dont
les prix et les revenus sont censés ne pas être
corrélés) et donc de partager le risque lié à
un choc récessif réel à lintérieur de la zone
monétaire. Ce point de vue est notamment
défendu par Artis (2006) it argues that
business cycle concurrence is a less important
criterion for participation than was once
believed. Most important is the integration of
financial markets and the shrinking of financial
premia that individual countries face this opens
the way for countries to share the risk .
29
Dans la théorie de la ZMO endogène, il ny a pas
besoin de conditions préalables à la formation
dune union monétaire. La théorie du
risk-sharing est plus flexible que la ZMO
dynamique au sens de Frankel et Rose puisquelle
autorise lexistence du commerce inter-branche
que la libéralisation financière devrait
pleinement favoriser. Leffet adverse des chocs
productifs asymétriques décrits par Krugman
disparaît si les ménages réalisent une
diversification optimale de leur portefeuille.
30
Dans ces conditions, la financiarisation complète
de léconomie permettrait dimmuniser la
consommation face à des chocs asymétriques en
dépit dune forte spécialisation des structures
productives. Toutefois, dans la réalité, les
ménages nassurent pas leurs revenus
salariaux1. Par conséquent, lassurance ne peut
porter que sur leurs revenus financiers qui
constituent dans la plupart des régions
américaines et des pays européens une part
minoritaire des ressources des ménages. De plus,
comme lont fait remarquer Obstfeld et Rogoff
(2000), dans les pays développés, environ la
moitié des biens et services sont non
échangeables ce qui conduit à un biais domestique
dans la composition des portefeuilles limitant la
capacité dajustement.
31
Le risk-sharing au sens strict (via les marchés
financiers) comme vecteur de protection contre
les chocs asymétriques existe mais savère
limité. Par conséquent, les canaux dajustement
par le marché ne peuvent à eux seuls absorber la
totalité du choc. Dautres arrangements
institutionnels peuvent compléter lajustement
par les marchés à linstar des transferts
budgétaires. Des études antérieures ont
souligné limportance du budget fédéral dans
lajustement de chocs asymétriques grâce un
mécanisme dassurance budgétaire (Rapport
MacDougall, 1977  Rapport Delors, 1989 
Sala-i-Martin et Sachs, 1992).
32
Cette insuffisance se trouve renforcée dès lors
que lunion monétaire favorise un
approfondissement de la division du travail. La
réduction des coûts de transaction avec
ladoption dune monnaie commune y contribue
largement Mais avec un accroissement de la
spécialisation, les risques de divergences
conjoncturelles augmentent, comme la souligné P.
Krugman (1993). De plus, cette asymétrie
productive pourra être renforcée par des écarts
de compétitivité croissants conduisant à des
divergences structurelles.
33
Ces phénomènes sont renforcés par ladhésion de
pays dont le niveau de développement est
nettement plus faible que les pays du cœur de la
zone euro. Cette hétérogénéité productive,
économique et sociale conduit à des phénomènes de
divergence dans la convergence Les États, les
régions sont en compétition pour attirer les
capitaux. Ceci conduit à des mouvement de
réduction de la fiscalité sur les facteurs de
production les plus mobiles. Ce qui contribue à
éroder les ressources des États
34
Une politique monétaire unique pour des
conjonctures très différentes conduit à des
effets non désirés comme laccélération des
crédits dans les pays à inflation élevée Espagne
et Irlande conduisant à une crise immobilière
majeure.
35
Un taux dintérêt commun génère des
divergences. Les pays en rattrapage ont une
forte croissance et bénéficient de taux
dintérêts trop faibles, qui renforcent les
écarts de croissance. Inversement, trop
restrictifs pour les pays à croissance faible,
ils contribuent à laffaiblir davantage.
Dautre part les conséquences dune politique
monétaire trop expansionniste peuvent être
catastrophiques pour des pays comme lIrlande et
lEspagne. Ceci peut être analyse par une règle
de Taylor
36
Les graphiques suivant représentent une
simulation avec des règles de Taylor
nationales. Les taux dintérêt sont calculé sur
la base dune règle de Taylor. Or on saperçoit
que la politique monétaire nest pas adaptée pour
plusieurs pays.
37
Modélisation de la fonction de réaction de la Banque Centrale Européenne / (Règle de Taylor TR a1 (inflation) a2(outputgap) cst) Modélisation de la fonction de réaction de la Banque Centrale Européenne / (Règle de Taylor TR a1 (inflation) a2(outputgap) cst) Modélisation de la fonction de réaction de la Banque Centrale Européenne / (Règle de Taylor TR a1 (inflation) a2(outputgap) cst) Modélisation de la fonction de réaction de la Banque Centrale Européenne / (Règle de Taylor TR a1 (inflation) a2(outputgap) cst)
Méthode Moindres Carrés Ordinaires Méthode Moindres Carrés Ordinaires Méthode Moindres Carrés Ordinaires Méthode Moindres Carrés Ordinaires
Variable dépendante Taux effectif de la BCE 1995Q1-2010Q1 1995Q1-2002Q1 2002Q1-2010Q1
CONSTANTE 2,2 1,9 2,4
INFLATION 0,33 0,54 0,09
OUTPUT GAP 0,38 0,11(ns) 0,49
R² 0,70 0,62 0,93
Durbin-Watson 0,26 0,56 0,67
test de Student significatif à 5 , significatifs à 1 , ns non significatif test de Student significatif à 5 , significatifs à 1 , ns non significatif test de Student significatif à 5 , significatifs à 1 , ns non significatif test de Student significatif à 5 , significatifs à 1 , ns non significatif

Différence entre PIB et PIB potentiel Différence entre PIB et PIB potentiel
variation de l'indice des prix par rapport à l'année précedente variation de l'indice des prix par rapport à l'année précedente variation de l'indice des prix par rapport à l'année précedente variation de l'indice des prix par rapport à l'année précedente
Taux d'intérêt réel neutre
38
(No Transcript)
39
(No Transcript)
40
(No Transcript)
41
Les taux dintérêts correspondant aux économies
espagnoles, irlandaise, finlandaise sont
nettement supérieurs au taux en place dans la
zone euro jusquen 2008, jusqu'à 3 points de plus
en 2007 pour lIrlande. Pour la Grèce, le taux
en place est beaucoup trop bas par rapport à
celui auquel elle devrait prétendre jusquen
2005, puis devient plus adapté par la suite. Une
des conséquences dune politique monétaire trop
expansionniste pour ces pays est une croissance
mal contrôlée et trop rapide, notamment de
lendettement privé dans le cas espagnol et
irlandais, et public dans le cas Grec. Le
gouvernement espagnol avait été alerté sur cette
question mais, a préféré croire que tout irait
bien. Cest en Espagne et en Irlande que le taux
dendettement privé a été le plus important, il a
cru de près de 20 entre 2003 et 2006. Les
autres pays ont un secteur privé beaucoup moins
endetté entre 2004 et 2007, il sest rapidement
résorbé pour la Grèce.
42
La crise souligne une convergence de façade
fondée sur des déséquilibres insoutenables 
lEspagne, lIrlande et la Grèce en sont les
exemples les plus marquants. Un taux
dendettement privé bien trop élevé. Ces
crédits sont destinés au secteur de la
construction, qui prend une part beaucoup plus
important dans le PIB de des deux pays entre 2004
et 2007, plus de 80000 nouveaux logements
construits en 2005 en Irlande. Les prix
senvolent, 300 en Irlande entre 1996 et 2005
Absence dun budget à vocation contra cyclique
au niveau fédéral. La crise souligne limpasse
dune intégration fondée uniquement sur les
mécanismes de marchés.
43
Jacques Mazier Lintégration européenne p.365
Dans Théorie de la Régulation. LEtat des savoirs
2002
44
Cours boursiers européens  Base 100 Année 2005
Source  Datainsight, calculs des auteurs.
45
Au niveau de la zone euro, les cours boursiers
sont apparus assez corrélés jusquà léclatement
de la crise sur les dettes souveraines. Les
possibilités de faire des plus values sur les
actifs dautres pays de la zone apparaissaient
donc limitées. Depuis, on observe une nette
décorrélation entre les indices devant conduire à
un accroissement théorique des effets du
risk-sharing, mais les pertes enregistrées avec
la crise devraient laisser les ménages éloignés
durant de longues années de la détention de
titres.
46
Par ailleurs, un comportement de fuite a été
observé de la part des agents économiques visant
à placer leur épargne dans les pays plus sûrs.
Ce phénomène de mouvement vers la sécurité a
été très clairement observé à travers la
réduction des taux dintérêt des obligations
dÉtat des pays les plus solides de la zone euro,
en particulier lAllemagne et même la France.
Ce mécanisme rationnel au niveau individuel nest
pas de nature à améliorer la situation des pays
les plus fragiles qui vont manquer de soutien
financier. Ceci sest traduit par lenvolée des
écarts de rendements entre les taux dintérêt sur
les obligations souveraines.
47
La fixité renforcée du régime de change
intra-européen va permette dapprofondir le
commerce intra-zone. Mais la perte de
linstrument de change va être difficile à
accepter par les pays. Les difficultés du
serpent monétaire, du SME, puis de la monnaie
unique souligne limportance du taux de change
comme instrument dajustement. Si lunion
européenne veut se maintenir, les gouvernements
de la zone devront trouver un substitut à cet
instrument. Mais la mise en œuvre dun budget
fédéral à vocation contra-cyclique suppose une
modification importante des équilibres politiques
au sein de lunion actuelle. Lapprofondissement
de la crise pourra t-elle y conduire ?
48
Cette situation résulte des phases antérieures de
convergences rapides des taux dintérêt. La
période allant de 2001 à 2008 est remarquable car
hormis pour le Luxembourg dont on peut
sapercevoir quil occupe une place particulière,
pour les autres pays la structure des taux
dintérêt a été extrêmement resserrée.
49
(No Transcript)
50
Les origines théoriques du Pacte de stabilité
51
Le modèle IS-LM en économie ouverte illustration
du dispositif du pacte de stabilité
Le modèle est proposé au début des années 60s. Il
étend le modèle IS-LM à léconomie ouverte. Il
retient un hypothèse de fixité des prix. Les
effets des politiques économiques Vont dépendre
de la manière dont sinsert les économies dans
les échanges internationaux Mobilité du capital,
régime de change
Rappel sur IS-LM
La courbe IS décrit les combinaisons du taux
d'intérêt et du revenu qui sont compatibles avec
l'égalité entre l'épargne et l'investissement en
économie fermée. Elle est décroissante parce que
(dans l'analyse keynésienne) l'investissement
est, toutes choses égales par ailleurs,une
fonction décroissante du taux d'intérêt.La
baisse du taux d'intérêt permet de mettre en
place des investissements qui n'étaient pas
réalisables avant et comme l'investissement est
une composante de la demande, la production et le
revenu augmentent (mécanisme multiplicateur).
http//public.iutenligne.net/economie/Simonnet/pol
itique_economique/documents/chapitre4/politique_bu
dgetaire.html
52
La courbe LM décrit les combinaisons du taux
d'intérêt et du revenu qui sont compatibles avec
l'égalité entre l'offre et la demande de monnaie.
Elle est croissante parce que, toutes choses
égales par ailleurs, et pour une masse monétaire
donnée, lorsque le revenu augmente, la demande de
monnaie à des fins de transaction et de
précaution augmente ce qui nécessite une hausse
du taux d'intérêt pour permettre une réduction de
la demande de monnaie à des fins spéculatives.
53
(No Transcript)
54
(No Transcript)
55
Linterdiction dun recour excessif au déficit
public est liée aux enseignement prodigué par le
modèle Mundell-Fleming, le modèle ISLM en
économie ouverte, ISLM-BP. Une balance des
paiements est toujours équilibrée. Elle retrace
les entrées et sorties dans une économie liée au
commerce international, aux mouvements de capital
et aux crédit dintervention spécifique (aide au
développement) BP0 car BC-BK, la balance des
capitaux équilibre la balance commerciale. Si
on se trouve en libre échange, on pourra
enregistré des surplus ou des déficits de la
balance commercial. Si on se trouve en régime
de change fixe, ces déséquilibres ne pourront se
maintenir sans dévaluation. Mais avant la
dévaluation on peut utiliser la politique
monétaire pour réduire la croissance et attirer
les capitaux. Lattraction de capitaux étrangers
implique, la libéralisation du compte de capital.
Quon ne soit pas en autarcie financière.
56
Lindépendance de la banque centrale européenne
Lindépendance est censée constituer le remède
contre le biais inflationniste des politiques
monétaires mises en œuvre directement par les
gouvernements Kydland et Prescott
(crédibilité,1977). Les gouvernements peuvent
être tenté de laisser filer linflation afin de
réduire le niveau de chômage par larbitrage
inflation/chômage de la courbe de Phillips. Les
gouvernements sont soumis aux cycles électoraux.
Pour être réélus, ils peuvent être tentés de
mettre en place une politique monétaire
accommodante. Ces préjugés sont ceux hérités de
la fin des années 70s. Ils ont été conceptualisé
par lapproche des anticipations rationnelles à
travers le concept de crédibilité. Un autre
élément en faveur de lindépendance des BC,
consiste à penser que la monnaie en circulation
ne sarrête pas aux frontières nationales et
quun système mondial de BC indépendantes
constitue un dispositif institutionnel adéquat
pour gérer la circulation mondiale des
monnaie(Aglietta et Orléan, 1998).
Séquence est réalisée à partir de louvrage de D.
Plihon La monnaie et ses mécanismes
57
Mesurer la crédibilité n'est pas facile. La
plupart des auteurs recourent à des mesures
indirectes de la crédibilité, le plus souvent
sous forme graphique le niveau des
anticipations d'inflation fournies par une
enquête ou tirée des rendements des obligations
d'État indexées sur l'inflation lorsque de tels
titres existent est ainsi souvent comparé à
l'objectif d'inflation annoncé par la banque
centrale.
58
La crédibilité a plus de chance d'être forte
lorsque les taux longs sont proches de leur
minimum et faible lorsqu'ils sont à un niveau
historiquement élevé. La limite tient à la
forte volatilité de cette mesure de la
crédibilité, alors que celle-ci s'acquiert dans
la durée et ne progresse probablement que
lentement.
59
2 La théorie de Kydland-Prescott énonce que la
recherche de la prise de décision optimale à
chaque instant par les décideurs publics ne
maximise pas leur utilité intertemporelle si les
anticipations des agents privés sont
rationnelles. Par exemple, dans le domaine des
brevets, il est judicieux, du point de vue du
décideur public, de promouvoir des brevets
d'exclusivité pour dynamiser la recherche et
développement mais, dans un second temps,
l'appropriation privée de la recherche pose
problème et il devient optimal de faire tomber
les découvertes dans le domaine public (au nom
des distorsions de concurrence et/ou de la
maximisation du bien-être social, par
exemple). A la longue, la recherche est ainsi
découragée car les annonces des décideurs vont
être de moins en moins considérées comme
crédibles.
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Par conséquent, les stratégies des décideurs
publics fondées sur la discrétion (réagir aux
événements de façon optimale, sans obligation de
jouer ce que l'on annonce) s'avèrent in fine
inférieures aux stratégies reposant sur des
règles (antériorité de l'action publique sur
les actions privées, les décideurs agissant sur
la base d'une fonction de réaction prédéterminée)
" rules rather than discrétion" est le titre de
leur article de 1977. Tout va donc dépendre de
la mise en œuvre d'une" technologie de
pré-engagement", c'est-à-dire d'une certaine
façon de s'imposer une volonté à ses
volontés. Le message principal est que la
politique économique pour être efficace, elle
doit être crédible, ce qui limite ces capacités
dactions. Cest lun des éléments qui aura
justifié lindépendance de la BCE.
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Kydland et Prescott (1977). La crédibilité est
fondée sur lassurance quont les agents
économiques que les autorités monétaires vont
respecter leur engagements dans le futur. Les
gouvernements peuvent manquer de crédibilité car
ils ont, dans une certaine mesure, un intérêt à
dénoncer leurs engagements. Au contraire une
banque centrale indépendante dont les statuts
précises clairement les missions devrait éviter
ce type de problème. Néanmoins, durant les
années 80 lorsque la Banque de France était
encore dans le giron du gouvernement, les
autorités ont mis en place une politique
désinflation indiquant que le biais
déflationnniste est loin dêtre systématique. De
plus, la monnaie, nest pas uniquement un
véhicule facilitateur des échanges. Elle possède
une nature duale publique/privée. Il est donc
important de conserver une bonne maîtrise de cet
outil (souveraineté). La monnaie constitue
également un élément de souveraineté. Or, confier
cet instrument à une autorité indépendante pose
un problème démocratique.
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Les fondateurs de lUnion monétaire ont perdu de
vue la dimension institutionnelle et politique de
la monnaie Mais créer dès le départ une monnaie
demblé politique, cest-à-dire avec un ministre
européen de la monnaie se serait avéré
irréaliste. Dans la réalité, les conflits entre
les Etats sur la question monétaire aurait été
trop important. Lindépendance de la banque
centrale européenne peut-être perçue comme une
phase intermédiaire de la construction de lunion
monétaire. Le décalage entre lintégration
monétaire et labsence dun gouvernement européen
de la zone euro entre largement dans
lexplication de la crise.
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