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Diapositive 1

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... les foss s et les talus, ... Le syst me de levage sur deux niveaux du pont-levis et la double herse limitaient au maximum les risques de trahison. – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


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En (1) donjon du château Gaillard, édifié par
Richard Cœur de Lion. Ce type de donjon à
lentrée surprotégée (escalier étroit tournant à
angle droit et à forte rampe couvert par des
mâchicoulis) est lexemple même des difficultés
que rencontrent les ingénieurs et les architectes
militaires de lépoque. En voulant rendre laccès
presque impraticable aux assiégeants, ils
plaçaient les défenseurs devant les mêmes
problèmes. Lors de lattaque de ce château par
les troupes de Philippe Auguste (1204). Les
hommes de Jean Sans Terre furent faits
prisonniers faute davoir pu se réfugier à temps
dans le donjon.
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Les deux tours (2) et (3) font partie de
lenceinte du château de Salses construit au
début du 16ième siècle par les Espagnols. Elles
préfigurent les réalisations du 17ième siècle,
par labandon des merlons et des créneaux, trop
fragiles. Le renforcement de lépaisseur des
murs et létablissement de batteries au niveau du
sol flanquant le base des murailles (4).
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Reconstruction de la porte du Laon du château de
Coucy Outre le plan incliné (1) vers
lextérieur, disposition qui, en cas de sortie,
donnait lavantage aux défenseurs, on remarquera
le double dispositif de pont à bascule inférieur,
seulement accessible de lintérieur de la
porte. Le système de levage sur deux niveaux du
pont-levis et la double herse limitaient au
maximum les risques de trahison. Il était en
effet impossible à un seul homme de manœuvrer
simultanément les deux treuils. De plus, le
mécanisme complexe de levage des herses(2)
faisait quun seul homme manœuvrant le treuil
naurait pu réussir quà lever alternativement
les deux herses.
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En (3), porte de Villeneuve sur Lot. Le
pont-levis est ici du type à contrepoids. Les
chaines apparentes, trop vulnérables aux tirs
dartillerie furent vite abandonnées au profit de
système à bascule.
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Héritée des modèles romains, cette tour Wisigothe
de la cité de Carcassonne (1) pouvait être coupée
de courtines en cas dinvasion de cette
dernière. Elle formait alors un réduit
indépendant qui conservait cependant une position
dominante. En (2), on remarquera les deux fosses
permettant la rupture avec la courtine une fois
le pont de bois retiré. À linverse, les tours
(3) et (4) dites   à gorge ouverte 
présentaient lavantage de ne pouvoir offrir
aucun refuge à lassaillant au cas où celui-ci
arriverait à sen emparer, lintérieur de la tour
restant constamment sous le tir des défenseurs du
donjon. Elles facilitaient également
lapprovisionnement des étages en munitions.
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En (5), hourds de bois couronnant une tour. Ces
constructions, qui nétaient édifiées quen cas
de siège, permettaient de lancer des projectiles
sur les assiégeants parvenus au pied des
remparts. En (6), reconstruction des hourds de
la tour de lévêque de Carcassonne. Ici, le
sommet de la tour pouvait recevoir des engins de
jets. On remarquera lentrée surélevée ( 2
mètres environ) obéissant au principe médiéval de
la domination sur ladversaire .
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Reconstitution du siège dun château
médiéval Une fois après avoir réussi à détruire
une partie des hourds(1), protégeant les remparts
au moyen de trébuchets(2), les assaillants
progressent en travers du fossé quils comblent
peu à peu(3). Un  chat (4) couvert de peaux
fraîches leur permet déviter les flèches
ennemies. Plus loin, une tour dassaut(5) attend
également pour avancer que le fossé soit
comblé. Pour linstant, elle donne aux archers et
aux arbalétriers la possibilité sinon de dominer,
du moins dêtre à la hauteur égale des
défenseurs. Une autre technique dattaque
consistant à faire seffondrer les maçonneries en
creusant une sape(6) et en incendiant les étais
provisoires laissés par les assaillants ( les
sapeurs)
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  • Les engins du siège
  • Utilisés à vrai dire aussi bien pour la défense
    que pour lattaque, la plupart dentre eux, à
    lexception bien entendu de lartillerie, sont
    dorigine romaine.
  • Ils fonctionnent par lutilisation
  • - De ressorts de cordes et dacier catapulte(1)
    et arbalète à tour (2)
  • De bois vert scorpion(3).
  • De la combinaison de contrepoids et le bras
    levier trébuchet(4) et mangonneau(5).
  • Ces deux derniers engins, probablement
    originaires du Moyen-Orient, apparurent vers le
    12ième siècle.
  • Leur puissance de tir ( ils pouvaient envoyer
    une bonne douzaine de tirs de projectiles de
    100kg. à lheure), rivalisait sans problème avec
    lartillerie naissante difficilement maniable.

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De plus, ils possédaient lavantage de pouvoir
utiliser des projectiles de formes et de poids
divers. Au contraire, les grandes tours
dassaut(6) disparaissent les premières, leur
taille et leur volume les rendant trop
vulnérables aux boulets. Autre redoutable engin
de siège, le bélier(7) il pouvait causer de
graves dommages aux remparts et aux portes. Bien
protégé par un  chat  recouvert de terre ou de
peaux fraiches pour éviter les risques
dincendie, il pouvait cependant être mis hors
détat par des assiégés employant une sorte de
pince géante naturellement surnommée   Louve .
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Dès lorigine, on tente de compenser le manque de
précision de lartillerie et le handicap que
présentaient les trajectoires paraboliques, par
laccroissement du diamètre des bouches de
feu. On construit aussi au 15ième siècle des
pièces capables denvoyer des boulets de plus de
400hg.(1). On essayait aussi daccélérer la
fréquence de tir au moyen de chargements par la
culasse ( une veuglaire) . Mais létanchéité
douteuse de cette dernière réduisait la puissance
de feu. Cette technique fut très rapidement
abandonnée au profit du chargement par la
gueule. Les premiers canons présentant de hauts
risques déclatement, on en protégeait les
servants par des coffres de bois.
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Difficiles à mettre en place, ces
affûts-coffres(2-3) présentaient en outre,
linconvénient dimmobiliser la pièce en rendant
son pointage pratiquement impossible. Hérités des
engins de sièges médiévaux, plusieurs techniques
furent essayées sans toutefois apporter de réels
progrès. Ladjonction de roulettes à lavant
facilitait le pointage horizontal mais ne
résolvait pas lajustage vertical(4). Quand au
double affût sur roues (5), il ne faisait que
reporter une partie du poids du canon sur
lessieu, lessentiel de la charge restant à
soulever ou à abaisser pour les servants. Il faut
attendre le milieu du 17ième siècle pour que
lusage des tourillons se généralise. Combinés
avec les roues, ils permettent une rapide mise en
œuvre des pièces tout en réduisant leffectif des
artilleurs qui leur étaient affectés.
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En regardant le schéma(1) de postes dattaque de
la ville de Breda ( 1625) on saperçoit à la fois
facilement des différences profondes qui existent
entre la fortification  médiévale  et la
fortification   moderne  et la permanence de
traditions anciennes. Le profil général des
places à changé. Il est devenu plus anguleux
(2-3) et plus bas, mais il continue demployer
des techniques originaires de Rome les fossés et
les talus, les pieux pointus nont guère
varié. Les contre-attaques elles-mêmes sont
restées telles quaux siècles précédents. Que
lennemi vienne à battre en brèche les remparts,
on édifie en retrait une seconde ligne de défense
protégée par un fossé(4).
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Du côté assiégeant, les techniques aussi ont peu
changé, lapproche se fait toujours
latéralement(5) et lusage du mantelet
protégeant la tête tranchée rappelle étrangement
des époques plus lointaines . ( cf. le panneau
consacré aux engins de siège.
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  • Planches extraites de lHistoire de Gentibus
    Septentrionalibus dOlaus.
  • À part le surprenant (1)   nageur de combat  on
    y remarquera
  • Un trébuchet(2).
  • - une échelle dassaut assez semblable à celle
    décrite par Viollet le Duc (3)
  • Un ribaudequin armé dune lame tournante destiné
    à la protection des
  • angles morts de retranchements (4).
  • Une batterie mobile sur traineau (5).
  • - la manière de récupérer les eaux de pluie en
    cas de siège (6).
  • - et enfin, une collection darmes blanches
    comprenant
  • une hache, une sorte de hallebarde, deux piques
    ou épieux, un marteau darmes à bec, une masse
    darmes de piéton entre deux fléaux darmes, une
    épée, deux dagues, une sorte de cimeterre, une
    fronde et une hache de cavalier.

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À lorigine, les premiers châteaux-forts dignes
de ce nom ne sont que des camps militaires
romains, protégés par des fossés ou des canaux
doublés dun rempart de bois (1)(turque). Par la
suite, lutilisation de la pierre et lexpérience
militaire permettront une disposition plus souple
et une meilleure utilisation du terrain. La
disposition centrale du donjon est abandonnée au
profit dune situation en angle, plus favorable à
déventuelles contre- attaques(2)(
arques). Lapogée de ce type de construction au
13ième et 14ième siècles est bien représentée par
le château de Coucy(3) qui conjugue hauteur et
épaisseur des murs tout en représentant à un
éventuel assaillant de multiples obstacles.
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Après la naissance de lartillerie,
larchitecture militaire tentera de concilier les
avantages de la fortification médiévale, pour que
le principe de la domination sur ladversaire
constitue un atout certain, et la tendance à la
destruction des remparts, pour offrir une cible
réduite à lassaillant. Dernier château-fort
construit en France, le château de Bonaguil
héritier de tous les perfectionnements de ses
prédécesseurs en matière de défense. Finalement
on assistera à la séparation des châteaux
résidences faiblement défendus avec les
citadelles et les redoutes à usages purement
militaires. Le château de Sully évolue vers
lhabitation pure, tandis que celui de Salse
préfigure les citadelles des 17ième et 18ième
siècles.
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Château de Bonaguil
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Château de Salse
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Ce diaporama est réalisé par
André Rieu Valse des Lagunes
Fait le 31 octobre 2014
mondoune_at_yahoo.fr
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