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Diapositive 1

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Title: Diapositive 1


1
SOMMAIRE
FIEVRE AIGUË
DIARRHEE AIGUË
DESHYDRATATION AIGUË
VOMISSEMENTS
EPILEPSIES ET CONVULSIONS
DIARRHEE CHRONIQUE
2
FIEVRE AIGUË
3
  • La fièvre est le symptôme le plus habituel de
    lenfant malade.
  • motif le plus fréquent des consultations
  • Symptôme qui pose plusieurs problèmes
  • son origine.
  • Sa tolérance.
  • Sa prise en charge

FIEVRE AIGUË
4
Identifier la fièvre
  • - Elle est suspectée par la palpation du front
    dun enfant qui apparaît anormalement chaud.
  • - Elle doit être chiffrée par la prise de la
    température rectale 
  • ? modérée entre 378 C et 385C
  • ? élevée au dessus de 385C
  • ? hyperthermie majeure si gt à 39 C chez le
    nouveau-né ou gt à 40C chez le nourrisson
  • Chez un enfant déshabillé

5
Apprécier la tolérance
- Faciès  pâle, cyanose péribuccale. -
Conscience  somnolence. - Cris  plaintifs,
geignards. - Peau  Marbrures, extrémités
froides Temps de recoloration  allongé, gt 3
secondes. -
6
(No Transcript)
7
Redouter les complications
  • ? Convulsions fébriles.
  • 3 des nourrissons bénigne entre 1 et 5 ans
  • ? Déshydratation aigue.

8
  • Syndrome dhyperthermie majeure 
  • Fièvre élevée 405C, 41C,
  • collapsus, atteinte cérébrale et
    pluri-viscérale.
  • rare.
  • Concerne souvent le nourrisson.
  • La température est souvent gt 40,5, 41 C.
  • Collapsus et une atteinte viscérale surtout
    cérébrale.
  • Évolution très souvent sévère décès.

9
Les étiologies
- Rechercher la cause de la fièvre aigue
Elle est le plus souvent évidente au terme du
seul examen clinique. Lenfant entièrement
déshabillé, on recherchera systématiquement  ?
une éruption ? une atteinte ORL (tympans) ? une
atteinte pulmonaire ? une atteinte méningée
10
  • Fièvre bien tolérée ? Rechercher
  • ? Infections ORL  Rhinopharyngite, otite,
    angine
  • Infection pulmonaire  Pneumopathie virale
    ou bactérienne
  • ? Maladie virale
  • ? Infection urinaire
  • ? Vaccination récente

11

Fièvre mal tolérée ? Redouter ? Méningite
purulente ? Infection bactérienne sévère ?
Hyperthermie majeure

12
5) EXAMENS COMPLEMENTAIRES
  • Ils sont le plus souvent inutiles devant une
    fièvre bien tolérée, de cause cliniquement
    évidente.
  • Ils doivent être réservés aux fièvres isolées,
    durables, mal tolérées (NFS, CRP, ECBU, ponction
    lombaire, hémocultures ).

13
6) TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
a. Moyens physiques - Dévêtir lenfant sans le
déshabiller complètement (un maillot en coton
suffit largement ...) - Réduire si possible la
température de la pièce (20C maximum) - En cas
de fièvre élevée et mal tolérée ? bain tiède (2C
en dessous de la température rectale) ou
enveloppements frais. - Apporter des suppléments
hydriques, notamment nocturnes (augmenter leau
des biberons. Donner 1 ou 2 biberons
supplémentaires la nuit). - Les vessies de glace
sont à proscrire car ils entravent la
thermolyse par vasoconstriction.
14
b. Traitements médicamenteux
- Utiliser une monothérapie anti-hyperthermique. -
Recourir à la voie orale. - Répartir les doses
sur les 24 heures. ? Aspirine  10 à 13 mg/kg
toutes les 4 à 6 heures (soit 60 à 80
mg/kg/jour). ? Paracétamol  15 mg/kg toutes les
6 heures (60 mg/kg/jour). ? Ibuprofène  (gt 6
mois) 30 mg/kg en 3 prises.
15
DIARRHEE AIGUË
S. DEMONTOUX 09/2006
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1) DEFINITION
  • Augmentation du nombre de selles, de consistance
    plus molles ou franchement liquides. De survenue
    brutale et évoluant depuis quelques jours.
  • La diarrhée est responsable dune perte deau et
    délectrolytes (Na, K, Bicarbonates), avec un
    risque majeur de déshydratation.
  • - Surtout chez le jeune nourrisson, un état de
    dénutrition peut apparaître (malabsorption des
    sucres et déperdition protidique).

S. DEMONTOUX 09/2006
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ETIOLOGIES
  • Infectieuses surtout.
  • Diarrhées virales (dans 80 des cas).
  • Rotavirus  Principal agent des diarrhées
    hivernales sous nos climats.
  • Lévolution dure 2 à 8 jours avec au début,
    fébricule et vomissements.
  • Dautres virus peuvent être en cause 
    Adénovirus, parvovirus.

Salmonelle
S. DEMONTOUX 09/2006
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  • b) Diarrhées bactériennes
  • Escherichia Coli Campylobacter jejuni
    Salmonelle Shigelle Yersinia , peuvent
    daccompagner de fièvre élevée, de selles
    glaireuses, sanglantes, voire de pus, et de
    douleurs abdominales violentes.
  • c) Parasites (rarement en cause)  Lambliases.

19
d) Infections extra-digestives Certaines
infections ORL (rhinite, otite), ou urinaires,
débutent volontiers par un épisode diarrhéique
aiguë. e) Erreurs diététiques Excès daliments
sucrés ou de fruits. f) Origine
allergique Allergie aux protéines du lait de
vache.

S. DEMONTOUX 09/2006
20
3) CLINIQUE
  • Préciser la date de début de la diarrhée, la
    fréquence des selles.
  • Consistance des selles  Grumeleuses, molles ou
    liquides.
  • - Rechercher les signes associés 
  • ? Fièvre
  • ? Anorexie
  • ? Vomissements
  • ? Douleurs abdominales
  • -

S. DEMONTOUX 09/2006
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  • Rechercher les signes de gravité 
  • Signes de déshydratation 
  • Pli cutané
  • dépression de la fontanelle
  • yeux creux
  • Soif
  • trouble de conscience.
  • Perte de poids (gt 10 du poids du corps)
  • Age lt à 3 mois.

22
4) EXAMENS COMPLEMENTAIRES
  • Le plus souvent inutiles.
  • Coproculture indiquée si 
  • ? Diarrhées sanglantes et purulentes
  • ? Diarrhées prolongées
  • ? Contexte épidémique
  • - Ionogrammes sanguin et urinaire 
  • Dès que lenfant présente des signes de
    déshydratation.

S. DEMONTOUX 09/2006
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5) TRAITEMENT
  • Réhydratation
  • En cas de déshydratation modérée avec bonne
    prise des biberons
  • ? Réhydratation per os par un soluté
    hydro-gluco-électrolytique (Adiaril, GES 45 ),
    par petites quantités (50ml) successives, à la
    demande, toutes les 10 à 20 minutes pour assurer
    un apport de 100 ml/kg les 6 premières heures

S. DEMONTOUX 09/2006
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  • En cas de déshydratation sévère, ou intolérance
    gastrique absolue
  • ? Hospitalisation pour réhydratation par voie
    intra-gastrique continue ou perfusion
    intraveineuse

25
b) Réalimentation
  • Précoce, dès la 4ème heure dans les formes
    modérées ou sinon, avant la 12ème heure  elle a
    pour but dassurer rapidement un apport
    protéino-énergétique normal.
  • Si lenfant est allaité
  •  ? Poursuite de lallaitement maternel
  • Si diarrhée banale, nourrisson de de 3 mois
  •  ? Reprise du lait antérieur
  • - Si diarrhée prolongée ou sévère ? Lait sans
    lactose durant quelques jours (AL 110 Diargal
    ).

S. DEMONTOUX 09/2006
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b) Réalimentation (suite)
  • Si nourrisson de (-) de 3 mois ou lait
    hypo-allergénique ? Lait diététique type Alfaré
    Pepti-Junior, durant 4 semaines
  • - Lorsque lenfant a une alimentation
    diversifiée, celle-ci peut être poursuivie
    normalement durant lépisode diarrhéique 
    certains aliments semblent améliorer le confort
    en ralentissant le transit et en augmentant la
    consistance des selles  Riz, carottes, bananes,
    pommes coing.

S. DEMONTOUX 09/2006
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d) Médicamenteux
  • Ralentisseur du transit (type Imodium?) 
    Indication très limitée (contre-indiqué avant 2
    ans)
  • Récemment, le Racécadotril (Tiorfan?), a montré
    un effet intéressant sur la durée dévolution de
    la diarrhée
  • - Antibiotiques  Utiles seulement dans certaines
    diarrhées bactériennes (Shigelles)

S. DEMONTOUX 09/2006
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e) Prophylactique
  • Isolement, hygiène
  • Vaccination anti-rotavirus (à venir)

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VOMISSEMENTS
30
1) DEFINITION
  • Les vomissements sont des rejets actifs du
    contenu gastrique et/ou intestinal,
    saccompagnant de contractions musculaires
    abdominales

31
Diagnostics différentiels
  • renvois et régurgitations
  • ? reflux gastro-oesophagien
  • mérycisme

32
2) ETIOLOGIES
a) Période néonatale
La survenue de vomissements chez un nouveau-né
représente une urgence et impose
lhospitalisation. Causes médicales ?
Infection néonatale Saccompagne de trouble de la
régulation thermique ou de troubles
hémodynamiques, imposent des hémocultures. Examen
durine et ponction lombaire si absence
détiologie
33
  • ? Pathologie métabolique
  • Qui intéresse les glucides (galactosémie,
    fructosémie), les acides aminés
    (aminoacidopathies), ictère, gros foie, troubles
    neurologiques etc
  • ? Intolérance aux protéines du lait de vache qui
    associe vomissements et diarrhée
  • ?


34
Causes anatomiques

Les anomalies du tube digestif de lœsophage à
lanus peuvent être responsables de vomissements,
souvent biliaires, avec ballonnement
abdominal  - Atrésie de lœsophage  dépistée
souvent en anténatal ou en salle de travail
(passage de la sonde nasogastrique) - Obstacle
duodénal, volvulus du grêle - Iléus méconial
(mucoviscidose)
35
Causes médicales

? Les infections quelles que soient leurs
origines, peuvent provoquer des vomissements 
infection respiratoire, méningite, infection
urinaire, gastro-entérite
? Les causes neurologiques
Doivent être évoquées après un traumatisme
crânien ou chez un nouveau né secoué. Réalisation
en urgence dun scanner à la recherche dun
hématome intra-cérébral.
36
b) Nourrisson

Vomissements occasionnels ou aigus
Causes chirurgicales
  • Invagination intestinale aiguë  Vomissements,
    crises douloureuses abdominales violentes,
    intermittentes
  • Hernie étranglée
  • - Plus rarement une appendicite aiguë.

37
Autres causes
  • Administration récente de médicaments à des
    doses excessives  Théophylline, Digitaliques,
    Corticoïdes, vitamine A ou D
  • Tumeurs cérébrales
  • erreurs dans la confection des biberons
  • introduction trop rapide dun régime diversifié
  • repas trop importants ou trop rapprochés
  • prise alimentaire trop rapide (vitesse des
    tétines)

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Vomissements chroniques
- Le reflux gastro-oesophagien - La
sténose du pylore - Plus rarement, gastrite
et ulcère - Gastro-entérites -
Intolérance aux protéines du lait de vache, au
gluten (après introduction de farines) -
Anomalies métaboliques - Les vomissements
acétonémiques  ? odeur de lhaleine,
présence dacétone dans les urines
39
c) Enfant de 2 ans
Causes chirurgicales
  • Appendicite aiguë surtout, fièvre, constipation,
    syndrome occlusif, douleur fosse iliaque droite
    etc
  • Étranglement herniaire
  • - Occlusion intestinale sur brides chez un enfant
    opéré de labdomen

40
Causes médicales
  • Hépatite virale  fébricule, ictère impliquant
    la mesure des transaminases
  • Entérite infectieuse
  • Intoxication alimentaire (viande avariée,
    crèmes, présence de salmonelles ou de
    staphylocoques)
  • Les infections extra-digestives  en particulier
    les méningites
  • Plus rarement, diabète, maladies métaboliques
  • - Il faut souligner que chez lenfant ou
    ladolescent, les vomissements sont présents dans
    les situations de troubles du comportement
    alimentaire, comme lanorexie mentale

S. DEMONTOUX 09/2006
41
Conduite à tenir
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DESHYDRATATION AIGUË
S. DEMONTOUX 09/2006
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1) DEFINITION
Est lensemble des troubles engendrés par une
perte deau importante et rapide, non compensée.
Le témoin clinique majeur est une perte de poids
significative. Ce sont des urgences, car elles
peuvent conduire au décès ou laisser des
séquelles graves, rénales ou neurologiques.
S. DEMONTOUX 09/2006
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2) ETIOLOGIES
  • a) Pertes extra-rénales (les plus fréquentes)
  • - Les diarrhées saccompagnent de pertes
    importantes deau, de sodium,
  • de potassium, de bicarbonates dou une acidose
    métabolique
  • Les vomissements (et laspiration gastrique),
    saccompagnent dune perte en sodium, chlore et
    ions H, dou possible alcalose métabolique

S. DEMONTOUX 09/2006
45
  • Lhyperthermie et les coups de chaleur
  • Les intoxications par le sel, rares (erreur de
    préparation du lait), associent surcharge sodée
    et déplétion hydrique
  • - Brûlures étendues

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b) Pertes rénales (plus rarement en cause)
  • Linsuffisance rénale à diurèse conservée, les
    uropathies malformatives entraînent une polyurie
    par trouble de la concentration des urines
  • Le diabète insipide néphrogénique entraîne une
    polyurie avec effondrement de losmolarité
    urinaire (lt 200 mOml/kg eau)
  • Le diabète sucré
  • - Le syndrome de Debré-Fibiger avec perte de sel,
    se révèle vers lâge de 3 semaines par des
    vomissements avec risque dhyperkaliémie, accès
    de déshydratation

47
3) CLINIQUE
a) Signes en faveur dune déshydratation extra
cellulaire
  • Persistance du pli cutané (à rechercher sur la
    paroi antérieure de labdomen)
  • Yeux creux
  • Dépression de la fontanelle
  • Le collapsus
  • (avec hypotension, tachycardie)

48
b) Signes en faveur dune déshydratation intra
cellulaire
  • Soif vive
  • Sécheresse des muqueuses (face interne des
    joues, inférieure de la lange)
  • Fièvre
  • Troubles de la conscience (somnolence)

49
  • La déshydratation est le plus souvent globale
  • Apprécier la gravité par limportance de la perte
    de poids 
  • ? lt 5   déshydratation modérée
  • ? 10   déshydratation importante
  • ? gt 15   grave avec collapsus

50
4) EXAMENS BIOLOGIQUES
  • Indispensables dans les formes graves ou mal
    expliquées
  • - Ionogramme plasmatique incluant  Protidémie,
    hématocrite, Chlore, Sodium, Potassium, Azotémie,
    Créatinémie, GDS, Glycémie, Calcémie et
    ionogramme urinaire avec osmolarité urinaire sur
    la première miction

51
5) TRAITEMENT
Formes bénignes et modérées  Réhydratation par
voie orale avec des solutés de glucose-
électrolytes. Le soluté est donné au biberon ou
à la cuillère par petites quantités toutes les 15
mn durant les 6 premières heures puis toutes les
3 heures (½ ou 2/3 des besoins en 6 heures,
besoins de 24 heures en 12 heures, de 48 heures
en 24 heures).
52
Formes sévères  ? Hospitalisation en urgence
et voie dabord veineux ? Restauration rapide
de lhémodynamique (solutés macro-moléculaires)
? Réhydratation avec des solutés standards
sérum glucosé électrolytes BUTS
rétablissement de la diurèse gt 1ml/Kg/H
rétablissement du poids en 24/48h
53
EPILEPSIES ET CONVULSIONS
54
EPILEPSIES ET CONVULSIONS
1 INTRODUCTION  Il faut distinguer les
crises convulsives occasionnelles appelées
habituellement  convulsions , des
épilepsie. Ces dernières sont des maladies
chroniques caractérisées par la répétition des
crises convulsives. Dans tous les cas le
mécanisme physiologique est le même  Cest la
décharge excessive de tout ou dune partie des
neurones cérébraux avec, pour traduction
électroencéphalographique, des ondes damplitude
et de fréquence accrues (pointe et pointe onde)
S. DEMONTOUX 09/2006
55
EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES 
a) Généralités 
Les convulsions sont fréquentes chez lenfant
surtout avant lâge de 5 ans ou près de 5 des
enfants sont concernés. Cest la première
hypothèse à évoquer, car ces crises ne
nécessiteront que rarement un traitement au long
cours, tandis que lépilepsie, plus rare (lt1)
nécessitera dans la plus part des cas un
traitement prolongé.
Les étiologies sont nombreuses, mais 2
prédominent  . les convulsions fébriles . les
désordres métaboliques
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES 
a) Généralités 
Cliniquement, elles ont en commun dêtre des
crises motrices tonico-cloniques le plus souvent
généralisées. La crise se manifeste par une
modification involontaire, de début brutal, de la
mobilité, de la sensibilité, de la vigilance ou
du comportement 
? Parfois précédé dun vague malaise, perte de
connaissance avec chute
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES 
a) Généralités 
? Ensuite, phase tonique, raidissement du
tronc et des membres en hyperextension
et cyanose du visage
? Puis apparaissent des secousses rythmées
des membres, du visage, avec révulsions
oculaire, qui sespacent avant de sarrêter

S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES 
a) Généralités 
? A cette phase tonico-clonique de 1 à 2 minutes,
succède la phase post-critique avec somnolence 
hypotonie, respiration bruyante, mélange de
mucosités et de mousse aux lèvres ? La
morsure de langue et la perte des urines sont
assez rares chez lenfant ? Chez le
nourrisson, le déroulement est souvent différent,
on décrit ainsi des phases purement cloniques ou
purement toniques. Fréquemment la crise prédomine
et se localise à un seul côté
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES 
a) Généralités 
phase tonique
phase clonique
phase post-critique
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES 
b) Etiologies 
b1. Crises convulsives fébriles
Elles sont fréquentes 3 à 5 des enfants. On
observe 30 à 40 de récidive après la première
crise. Lâge de prédilection va de 1 à 5
ans. Elles surviennent lors de lascension
thermique dune maladie infectieuse. Par
principe, une méningite doit toujours être
discutée, mais habituellement cest une affection
ORL qui a provoqué une fièvre brutale. Spectacula
ires, mais le plus souvent sans conséquence,
elles sont brèves, cédant spontanément sans
anomalie après la crise.
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES 
b) Etiologies 
b2. Désordres métaboliques . hypocalcémie .
hypoglycémie . troubles ioniques (déshydratation
aiguë)
b3. Autres causes . hématome sous
dural . intoxications accidentelles
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
3 CRISES CONVULSIVES A REPETITION OU EPILEPSIES
VRAIES
a) Lépilepsie sexprime par la répétition de
crises qui peuvent revêtir différents types
  • ? Crises généralisées 
  • . les absences  suspension de conscience à
    début et fin brusque
  • . les crises cloniques  secousse rythmée dun
    groupe musculaire
  • . les crises toniques  contraction brutale dun
  • groupe musculaire
  • . les crises atoniques  relâchement musculaire
  • complet
  • . les crises tonico-cloniques  phase tonique
    puis
  • clonique

S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
3 CRISES CONVULSIVES A REPETITION OU EPILEPSIES
VRAIES
a) différents types
? Crises partielles  associent  . des
signes moteurs plus ou moins étendus . des
signes sensitifs sensitifs ou sensoriels
(hallucinations) . des signes neuro-végétatifs
(pâleur, rougeur, nausées) . une altération de
la conscience plus ou moins profonde
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
3 CRISES CONVULSIVES A REPETITION OU EPILEPSIES
VRAIES
b) Etiologies Dans la majorité des cas,
lépilepsie chez lenfant est de bon pronostic et
sans anomalie neurologique associée
(idiopathique). Cependant, un certain nombre
dépilepsies sont symptomatiques soit dune
malformation, soit dune anomalie chromosomique
ou dune maladie neurologique. Le pronostic est
dans ces cas là plus réservé.
S. DEMONTOUX 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
4 TRAITEMENT
Il comprend le traitement de la crise et le
traitement de fond de lépilepsie.
a) Traitement de la crise ? repose sur le
valium associé à la mise en position de sécurité
b) Traitement de lépilepsie ? Le but du
traitement est dempêcher ou de limiter la
répétition des crises ? Le choix dun
anti-épileptique dépend du type de syndrome
épileptique (Dépakine, Sabril, )
S. DEMONTOUX 09/2006
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DIARRHEE CHRONIQUE
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1) DEFINITION
Augmentation du débit des selles durant plus de 2
à 4 semaines
2) CLINIQUE
Linterrogatoire précise  - Le caractère des
selles  ? Liquides comme de leau, très molles
 bouse de vache  ou pâteuses comme du mastic
(mucoviscidose) ? Leur nombre et leur volume,
qui peuvent aller de 2 grosses selles très
abondantes à plus de 10 selles peu volumineuses
par jour - Le mode évolutif de la diarrhée  ?
Continue, ou évoluant par poussées ou alternant
avec des épisodes de constipation ? En relation
avec lintroduction dun nouvel aliment
68
Linterrogatoire précise encore  - Le
retentissement sur la croissance et létat
nutritionnel  ? Ralentissement de la vitesse
de croissance en poids, voire en taille. ?
Epaisseur du pannicule adipeux (pli cutané), des
masses musculaires.

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3) ETIOLOGIES
A) SIL NEXISTE PAS DE RETENTISSEMENT
STATURO-PONDÉRAL
  • Le syndrome du colon irritable
  • Il sagit dun trouble fonctionnel de la
    motricité colique de mécanisme non élucidé (rôle
    de latopie, excès de glucides ou de lactose,
    incidence familiale ou psychosomatique )
  • Très fréquent entre 6 mois et 4 ans
  • - Souvent déclenché par des facteurs
    intercurrents (infection respiratoire, éruption
    dentaire, )

70
  • Les selles sont liquides, fétides, glaireuses
    avec des fragments alimentaires non digérés
  • La diarrhée évolue par poussées, alternant avec
    des épisodes de constipation
  • Souvent associé à des douleurs abdominales
  • Lappétit est conservé. Il ny a aucun
    ralentissement sur la croissance
  • - La guérison se produit spontanément vers 3-4
    ans, sans traitement


71
B) IL EXISTE UNE CASSURE FRANCHE DE LA COURBE
PONDERALE

a) Lintolérance au gluten  maladie coeliaque
  • Diarrhée faite de selles volumineuses molles,
    pâteuses avec ballonnement abdominal
  • Anorexie et modification du comportement
    (apathie, tristesse)
  • Cassure de la courbe pondérale
  • - Cette diarrhée débute après introduction du
    gluten dans lalimentation (céréales contenant du
    gluten, surtout blé, avoine, orge et leurs
    dérivés)

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  • Le diagnostic repose 
  • ? Sur le dosage des anticorps antigliadine et
    sur la biopsie intestinale (atrophie subtotale
    des villosités jéjunales)
  • Le traitement  est diététique
  • ? Régime sans gluten avec laide dune
    diététicienne pour préciser les aliments
    autorisés et interdits.


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b) Lintolérance aux protéines du lait de vache
  • Pathologie fréquente 2 à 5 des enfants
  • Il sagit dune allergie à certaines protéines
    contenues dans le lait préparé à partir du lait
    de vache
  • - Les manifestations digestives sont 
  • ? Précoces, dès lintroduction du lait
  • ? Associent selles liquides, vomissements et
    douleurs abdominales
  • - Des signes extra-digestifs souvent associés 
  • ? Accès de pâleur
  • ? Eruption cutanée (urticaire)
  • ? Voire état de choc

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  • La biopsie intestinale montre une atrophie
    villositaire partielle
  • - Le diagnostic est en fait affirmé par 
  • ? La guérison sous régime excluant le lait de
    vache et les produits dérivés
  • ? La rechute lors de la réintroduction du lait
    de vache  celle-ci doit se faire en milieu
    hospitalier après 6 mois de régime dexclusion
  • - Traitement 
  • ? Régime déviction des PLV
  • ? Utilisation dun lait à base dhydrolysats de
    protéines (Prégestimil, Alfaré, Pepti-Junior )
  • ? Réintroduction progressive après lâge de 1 an


75
c) Mucoviscidose
  • Maladie génétique (chromosome 7)
  • Se caractérise en particulier par la production
    de sueur salée, et de mucus épais au niveau de
    plusieurs organes (poumons, pancréas, foie )
  • La diarrhée sintègre dans le tableau
    dinsuffisance pancréatique externe suite à
    lobstruction des canaux pancréatiques par le
    mucus anormalement épais
  • - La diarrhée est faite de selles molles,
    pâteuses, graisseuses et pâles, particulièrement
    nauséabondes

76
  • Sy associe une hypotrophie pondérale qui
    contraste avec la persistance de lappétit, des
    douleurs abdominales et des signes pulmonaires
  • - Le diagnostic repose sur le test de la sueur
    (augmentation de la concentration du chlore dans
    la sueur)

77
Thérapeutique
? Pour améliorer lespérance de vie,
conjointement à la prise en charge de la maladie
respiratoire, la maintien dun bon état
nutritionnel doit être lobjectif principal ?
Les extraits pancréatiques permettent la
normalisation du transit intestinal ? Un régime
hypercalorique équilibré va permettre un
croissance staturo-pondérale satisfaisante
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d) Intolérance aux sucres
  • La diarrhée est faite de selles liquides acides,
    et dodeur aigrelette
  • Accompagnée de douleurs abdominales à type de
    coliques
  • - Il peut sagir 
  • ? Dune intolérance primitive aux disaccharides
    (rares par déficit congénital des enzymes de
    digestion des sucres)
  • ? Dune intolérance secondaire le plus souvent à
    la suite dune gastro-entérite aiguë sévère
    (diminution de lactivité de toutes les
    disaccharidases, transitoire)
  • Dans ce cas, se justifie le passage à un lait
    sans lactose (Diargal ), puis la réintroduction
    décalée et progressive du lait habituel.

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e) Diarrhées dorigine colique
  • La diarrhée est glaireuse, fétide, évoluant par
    poussée  elle est striée de sang ou franchement
    sanglante
  • Elle saccompagne de douleurs abdominales et de
    fièvre
  • - Les examens complémentaires (coloscopie,
    transit du grêle), sont nécessaires pour
    rechercher une maladie inflammatoire chronique
    (colite ulcéreuse, maladie de Crohn)
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