Title: Diapositive 1
1 Cancer différencié de la thyroïde Cours de
formation continue présidé par Madame le Pr. N
Ben Raïs Présenté par le Dr. M. EL AMRANI
2Cancer différencié de la thyroïde
- Plan
- Introduction
- Epidémiologie
- Etiologies
- Anatomie pathologique
- Description clinique et diagnostique
- Prise en charge
- Conclusion
3Introduction
- Les cancers thyroïdiens différenciés sont des
tumeurs malignes épithéliales de souche
folliculaire, dont ils conservent certaines
caractéristiques morphologiques et
fonctionnelles. - Laugmentation de lincidence des cancers de la
thyroïde observée depuis plusieurs décennies est - liée à une augmentation du diagnostic des petits
cancers papillaires, permise par lamélioration
des - pratiques
4Épidémiologie
- Alors que les nodules thyroïdiens sont fréquents,
les cancers différenciés de la thyroïde sont
relativement rares, mais leur incidence augmente
régulièrement depuis une trentaine dannées.
Actuellement, les cancers de 1 cm ou moins
expliquent 49 de laugmentation de lincidence
et ceux de 2cm ou moins, 87 . - En France, environ 3500 nv cas par an,
responsables denviron 300 décès et environ 80
000 personnes sont surveillées pour ce cancer.
Leur prévalence dans la pop française est donc de
8/6000. Il ne sagit donc pas de cancers rares. - Plus de 85 des cancers de la thyroïde dérivent
des cellules folliculaires, dont 80 environ
sont dhistologie papillaire. - Rares chez lenfant et ladolescent, et lâge
médian au diagnostic est de 45 à 50 ans. Ils sont
deux à quatre fois plus fréquents chez les femmes
que chez les hommes.
5Étiologies
- Irradiation de la thyroïde
- La seule cause connue est lexposition aux
radiations pendant lenfance (irradiation ext ou
contamination interne). - Il sagit le plus svt de cancers papillaires.
- Le risque est significatif à partir dune dose
de 100 mSv. - Maximal lorsque lexposition a eu lieu pendant
les premières années de la vie et nest plus
significatif lorsque lexposition a eu lieu
au-delà de 15 à 20 ans . - Chez les enfants vivant en Biélorussie et en
Ukraine qui ont été fortement contaminés en 1986
par les retombées de laccident de Tchernobyl,
il existe une augmentation très importante du
nombre de cancers de la thyroïde .
6Étiologies
- Autres facteurs dont le rôle causal na pas été
clairement établi - Apport iodé ne modifie pas le risque global de
cancer de la thyroïde, mais les cancers
folliculaires sont plus fréquents dans les zones
de carence en iode. - ATCD de pathologie thyroïdienne bénigne nodule
ou goitre est fortement associé à un risque élevé
de cancer. - ATCD familiaux Lincidence du cancer papillaire
est élevée en cas de syndrome de Gardner(polype,
ostéome..), PCF et de maladie de Cowden (maladie
autosomiq D). Environ 5 des sujets atteints de
cancer papillaire ont également un apparenté
atteint dun cancer papillaire, ce qui suggère
lexistence dune prédisposition génétique chez
certains patients. - Facteur hormonaux et de reproduction chez la
femme (incidence élevée),parité et allaitement
pourraient jouer un rôle dans laugmentation du
risque de cancer.
7Étiologies
- Mécanismes génétiques
- Les anomalies génétiques mee dans les cancers
papillaires siègent au niveau de la voie des
mitogen activated prot kinases (MAP kinases) à
type de réarrangements RETPTC, mutations
ponctuelles des gènes RAS et BRAF . - Dans les cancers folliculaires sont les
réarrangements PPAR?-PAX8 et des mutations
activatrices ponctuelles des gènes RAS. - Les principales anomalies du métabolisme de
liode au niveau du tissu cancéreux sont une
diminution de la fixation de liode et de sa
durée de séjour qui est due à un défaut
dorganification. Ces anomalies sont en rapport
avec la diminution de lexpression du symporteur
de liode (le NIS) et de la péroxydase
thyroïdienne. En revanche, la production de la Tg
et la réponse à la TSH persistent au niveau de la
majorité des cancers papillaires et
folliculaires, même peu différenciés.
8Anatomie pathologique
- Les cancers papillaires
- constitués de papilles faites dun axe cjvasc,
bordées de cellules épithéliales et de
follicules. Les noyaux des cellules épithéliales
sont caractéristiques (noyau en verre dépoli). Le
stroma fibreux est souvent abondant, les petites
calcifications feuilletées stromales (psammomes
ou calcosphérites) sont inconstantes. - Il sagit dune tumeur non encapsulée, svt
multifocale bilat dans 20 à 80 des cas. - Leffraction de la capsule thyroïdienne est notée
dans 832 des cas . - Les méta gg dans 50 des cas et leur frqce
augmente avec la taille de la T. - les métastases à distance sont peu fréquentes
(P). - Les variants représentent environ 20 des
cancers papillaires folliculaire (formé
exclusivement - de follicules) et à cellules oncocytaires
sclérosant diffus insulaire ou avec un contingent
trabeculaire (rechutes frqtes) et à cellules
hautes ou cylindrique (pc grve).
9Anatomie pathologique
- Les cancers folliculaires
- Cancers de souche folliculaire, ne possédant pas
les caractéristiques du cancer papillaire, et
pouvant ressembler à la thyroïde normale. - Le diagnostic de malignité repose sur lexistence
dune invasion vasculaire et/ou capsulaire. En
fonction du degré dinvasion, on distingue - les cancers à invasion minime et les cancers
manifestement invasifs, plus étendus et souvent
plus graves. - svt unifocal, les méta GG sont peu fréquentes, et
méta à distance (P,os ). - Le cancer à cellules de Hürthle est formé de plus
de 75 de cellules oxyphiles (ou oncocytaires) - les critères de malignité sont les mêmes que pour
les cancers folliculaires leur pronostic dépend
des - mêmes facteurs que celui des cancers
folliculaires.
10Description clinique et diagnostique
- CDD
- Nodule thyroïdien mode de révélation le plus
courant du cancer de la thyroïde. - cliniquement détectables chez 4 à 7 de la
population générale. Ils sont encore plus
fréquents à léchographie (20 à 40 de femmes de
plus de 50 ans). - rarement isolés et sintègrent le svt dans GMN.
- 5 à 10 des nodules sont des cancers.
- Les métastases à distance peuvent être
révélatrices généralement oss ou - P. Lanalyse histo de la méta peut être
difficile. Les marquages en immunohistochimie
peuvent être très utiles. La positivité de
limmunomarquage aux antiTg permet de certifier
le cancer thyroïdien primitif et denvisager une
thyroïdectomie demblée. - Les signes compressifs (dysphonie, dysphagie,
toux, dyspnée) témoignent en général dune
maladie étendue.
11Description clinique et diagnostique
- Léchographie thyroïdienne examen de choix pour
identifier le nodule correspondant au cancer
primitif et le ponctionner.
- La scintigraphie thyroïdienne est inutile de
même que le dosage de thyroglobuline sérique qui
na pas de valeur prédictive de malignité (sauf
si elle est très élevée), la thyroïde étant
encore en place et étant source physiologique de
thyroglobuline - La cytoponction à laiguille fine est pratiquée
sur tout nodule solide mesurant plus de 11,5 cm,
ou susp à léchographie (hypoéchogène,
microcalc). Cest lexamen le plus performant
pour distinguer les nodules B des M.
12Description clinique et diagnostique
- Formes cliniques
- Microcancer
- Inférieur ou égal à 1 cm (OMS), de plus en plus
fréqt jusquà 30 des cancers opérés,
généralement de type papillaire et de pronostic
favorable. - Cancer de lenfant
- Rare (0,4 des cancers de lenfant).
- Le svt de type papillaire (75 à 80 des cas),
- De pc favorable sous réserve dun traitement
initial adapté et dun suivi prolongé.
13Description clinique et diagnostique
- Formes cliniques
- Cancer chez la femme enceinte
- Deux situations seront envisagées
- la découverte dun cancer thyroïdien pendant la
grossesse - si cytop conclut à un cancer papillaire, et
diagnostic précoce (avant la 20e ou, pour
certains, jusquà la 24e semaine de
grossesse).chirurg sans risq pour la grossesse. - En revanche, si diagnostic plus tardif, ou lors
de résultats cytologiques douteux chir en
postpartum. - Dans tous les cas, le traitement par liode 131,
sil est indiqué, après laccouchement et la
période dallaitement. - Survenue dune grossesse chez une femme traitée
pour cancer thyroïdien - recommandé dattendre 1 an après un traitement
par liode 131 avant denvisager une grossesse. - En cas de grossesse,TTT frénateur par L-thyroxine
est maintenu avec adaptation posologique à la
hausse souvent dès le 2e mois( tx de T4 libre
dans le tiers supérieur de la zone normale)avec
control horm tt les 2 mois. Après laccouchement,
la posologie antérieure à la grossesse est reprise
14Description clinique et diagnostique
- Formes cliniques
- Cancer du sujet âgé
- Lâge au diagnostic est un facteur pronostique
essentiel de la survie avec une diminution de la
survie lorsque le diagnostic est porté après 45
ans. - Cancers papillaires familiaux
- 3 à 5 des cancers thyroïdiens papillaires
peuvent être familiaux. - Concernent svt la femme de moins de 35 ans et
présentent des caractéristiques - histologiques particulières (multicentricité,
secteurs solides).
15Prise en charge
- Les consensus récents permettent dharmoniser pec
des cancers papillaires et folliculaires de la
thyroïde . Les principales décisions doivent être
prises dans le cadre de réunions de concertation
pluridisciplinaire.
16Traitement initial
- Comprend en premier lieu, la chirurgie suivie
généralement dun traitement par liode
radioactif dont nous verrons les indications. Ce
traitement chirurgical doit être précédé dune
information du patient sur les risques encourus
et les effet secondaires. Il est indispensable
dinformer le patient quun traitement à vie par
HT est nécessaire après thyroïdectomie totale. - Traitement chirurgical
- La chirurgie est le principal traitement du
cancer différencié de la thyroïde et doit être
effectuée par - un chirurgien expérimenté. Son but est lexérèse
de tout le tissu cancéreux cervical. Elle
comprend - donc un geste sur la thyroïde et un geste sur les
ganglions. - Chir de la thyroide
- La voie dabord est une cervicotomie basse
horizontale, légèrement arciforme. La loge
thyroïdienne est abordée par la ligne médiane. - Loboisthmectomieavec totalisation si ex anpath
conclut à la malignité - Thyroidectomie totale ou quasi-totale demblée
(ex extemporané en faveur de la malignité ou GMN) - Chirurgie ganglionnaire
- Lindication de lexérèse ganglionnaire et son
étendue sont sujettes à polémiques. - Le curage peut intéresser la chaine
jugulocarotidienne, chaine récurrentielle et GG
prétrachéaux. - Complications de la chirurgie
- Exceptionnels plaies de la trachée ou de
lœsophage hématome cervical compressif imposant
une évacuation de lhématome sous anesthésie
générale doù la nécessité surveillance
rigoureuse 24 heures. - Deux complications dominent les suites op les
paralysies récurrentielles et les
hypoparathyroïdies compliquant environ 3 à 5
des thyroïdectomies totales pour cancer. La
survenue est directement corrélée à létendue de
la chir et à lexpérience du chirurgien.
17Traitement initial
- Traitement par liode radioactif
- Ladministration 4 à 6 semaines après la
chirurgie dune gélule par voie orale de 3,7 GBq
(100 mCi) diode 131 (sous forme diodure de
sodium) est un moyen thérapeutique très efficace,
permettant de détruire tout tissu thyroïdien
restant, métastatique ou non. - Ce traitement ne peut être pratiqué que
- si la quantité de tissu résiduel après la
chirurgie est suffisamment faible (thyroïdectomie
totale ou quasi totale) - si le taux de TSH est très élevé pour un captage
max du radio-iode (arrêt de la L-thyroxine
pendant 4 semaines avec éviction de toute
surcharge iodée). - Ce traitement a trois intérêts majeurs
- un intérêt diagnostique par la pratique dune
scintigraphie post-thérapeutique - un intérêt thérapeutique en détruisant
déventuels microfoyers de carcinome dans les
résidus parenchymateux - un intérêt pour le suivi du patient en
augmentant la sensibilité du taux sérique de la
Tg après totalisation.
18Traitement initial
- Traitement par liode radioactif
- Principe et bases physiques et radiobiologiques
- Liode 131, dune période physique de 8 jours,
émet principalement des rayons gamma et béta. - Lactivité thérapeutique administrée est
généralement de 3,7 GBq (100 mCi). - La dose délivrée par liode 131 aux reliquats
thyroïdiens est essentiellement due à lémission
béta. Elle dépend de lactivité administrée, de
la masse de tissu à irradier, et de la période
effective dans le tissu thyroïdien. - Leffet thérapeutique de liode est dû aux
rayonnements béta absorbés dans un rayon de 1 à 3
mm autour de la source. Lénergie déposée dans le
tissu thyroïdien fixant provoque une mort
cellulaire par apoptose ou une mort différée lors
de la mitose. - La dosimétrie de liode 131 dans les reliquats se
heurte à trois difficultés - le volume du tissu thyroïdien résiduel à
irradier nest pas connu avec certitude,
grossièrement évalué à léchographie - la période biologique de liode 131 nest pas
la même dans les reliquats thyroïdiens sains,
dans les reliquats tumoraux et dans les
métastases. La période effective est plus courte
dans le tissu cancéreux (1 à 3 jours au lieu
denviron 7 dans le tissu thyroïdien normal) - la répartition de liode au sein dun reliquat
et encore plus, au sein dune métastase, est très
hétérogène.
19Traitement initial
- Traitement par liode radioactif
- Indications
- totalisation par liode radioactif est impérative
en cas de - métastases à distance
- résection incomplète de la tumeur
- tumeur à haut risque de récidive et de décès
pTNM stades 2 et 3 - type histologique défavorable papillaire à
cellules hautes,variante sclérosant diffus, type
folliculaire invasif ou peu différencié - cancer thyroïdien de lenfant (lt 18 ans).
- Lindication est discutée en cas de tumeur à
faible risque pTNM stade I - La totalisation par liode nest pas indiquée en
cas de microcancer, unifocal de type papillaire
sans extension capsulaire ni métastases
ganglionnaires.
20Traitement initial
- Traitement par liode radioactif
- Mesures de radioprotection
- Trois objectifs
- protéger le personnel des services spécialisés
où sont hospitalisés les patients (chambres
isolées, parois recouvertes de feuille de plomb,
portes protégées,radio-iode dans des conteneurs
plombés) - protéger les proches du patient (visites
interdites, éviter pendant 8 jours le contact des
enfants et des femmes enceintes, dormir à
distance du conjoint) - éviter la contamination de lenvironnement (les
urines recueillies pendant lhospitalisation et
stockées jusquà ce que leur activité soit
négligeable).
21Traitement initial
- Traitement par liode radioactif
- Effets secondaires sont rares
- aggravation dune maladie ulcéreuse ou dune
gastrite - irradiation du tube digestif en cas de
diverticule oesophagien - sécheresse durable de la bouche secondaire à
lirradiation des glandes salivaires - diminution de la sécrétion des larmes
secondaire à lirradiation des glandes lacrymales
ou, au contraire, en cas de traitements à très
fortes activités, larmoiement persistant par
sténose radio-induite du canal lacrymal - aménorrhée transitoire avec élévation
transitoire de FSH et LH - risque exceptionnel de cancers et de leucémie
radio-induite (qui augmente si cures).
22Autres traitements
- Radiothérapie externe
- a peu dindications dans le traitement du cancer
thyroïdien différencié, très radiorésistants. - La radiothérapie est utilisée dans les cas
suivants - après chirurgie dune récidive locale survenant
volontiers chez le sujet âgé. Il sagit souvent
de tumeur peu différenciée, invasive et ne fixant
pas liode. Dans ces cas, la radiothérapie
contribue au contrôle local de la tumeur. La
survie est médiocre, aggravée par la survenue de
métastases à distance - pour le traitement de métastases osseuses
inopérables, seule ou en complément du radio-iode
- pour le traitement antalgique des métastases
osseuses douloureuses (par microfractures). - Chimiothérapie
- La chimiothérapie est proposée chez les patients
présentant des métastases à distance de cancers
peu différenciés.
23Autres traitements
- Traitement hormonal
- Les objectifs du traitement frénateur hormonal
thyroïdien sont - dassurer la substitution hormonale après
thyroïdectomie - de supprimer toute stimulation éventuelle de
cellules tumorales résiduelles en abaissant le
taux de TSH. - Il repose sur la prise de L-thyroxine (LT4)
environ 150 µg par jour. - Débuté 3 jours après ladministration du
traitement par iode 131 ou lendemain de la
chirurgie(en absence de ttt par I radioactif). - Lefficacité est contrôlée par un dosage de TSH 4
à 6 semaines après le début du traitement. Un
dosage de T3 libre est conseillé en cas de
suspicion de surdosage clinique. Il ne semble pas
utile, une fois la posologie du traitement
frénateur correctement déterminée, de contrôler
la TSH de base plus souvent quune fois par an.
Le niveau de frénation est défini en fonction des
critères de gravité du cancer. Il nest pas
justifié deffondrer le taux de TSH dans le cas
de microcarcinomes de pronostic favorable. Le
traitement doit être simplement substitutif (TSH
dans les valeurs inférieures de la normale), de
même chez les patients à faible risque (pTNM
stade I). - Les patients métastatiques doivent faire lobjet
dun traitement frénateur efficace
24 Facteurs pronostiques
- Lâge du patient le risque de rechute et de
décès par cancer augmente avec lâge du patient
lors du diagnostic, et notamment au-delà de 45 à
50 ans - Le type histologique les cancers pap et follic
à invasion minime de pc favorable. Celui-ci est
plus sévère en cas de cancer folliculaire peu
différencié ou invasif et de certains sous-types
histo de cancer papillaire (à cellules hautes ou
cylindriques) - Létendue de la maladie le risque de rechute
et/ou de décès augmente avec la taille de la
tumeur thyroïdienne, en cas deffraction de la
capsule thyroïdienne, de métastases
ganglionnaires ou de métastases à distance. - Le caractère complet de lexérèse chirurgicale
est un facteur pronostique favorable essentiel. - À partir de ces facteurs, plusieurs systèmes de
score pc permettent de prédire, lors du
traitement initial, le pronostic à long-terme.
Leurs fiabilités sont voisines
25 Facteurs pronostiques
- Le système TNM est le plus utilisé.
26Surveillance
Les outils de surveillance du cancer thyroïdien
différencié sont léchographie et le dosage
de thyroglobuline sous stimulation par la TSH
recombinante qui sont le meilleur moyen de
surveillance actuel pour les patients à
faible risque la scintigraphie sur dose
thérapeutique diode 131 qui est extrêmement
informative, contrairement à la scintigraphie sur
dose diagnostique la scintigraphie au
fluoro-désoxy-glucose qui est prometteuse sa
généralisation devrait lui permettre de trouver
sa place dans le suivi de ces cancers.
27Surveillance
28Complications évolutives
- Métastases à distance
- Chez 10 à 15 des patients
- par dissémination par voie sanguine et/ou
lymphatique de cellules cancéreuses. - Aggravent considérablement pc car constituent la
principale cause de décès. - peuvent être inaugurales, ou après 10aine
dannées dévolution. - souvent multiples et siègent P et OS.
- OS plus fréquentes dans les cas de cancer
vésiculaire du sujet âgé - touche le rachis, le bassin, la ceinture
scapulaire, le crâne, le sternum. - le traitement chirurgical palliatif le plus svt
ou curatif - lembolisation des métastases
- la cimentoplastie (consolider la méta et éviter
une fracture) - liode radioactif administré à la dose de 100 à
200 mCi si iodantfixante - la radiothérapie externe à visée antalgique.
- P sont plus fréquentes en cas de cancer
papillaire - Rx standard s/forme de miliaire (jeune),
macronodules (agé) - ttt iode 131 si méta iodofixante
- chir si non iodofixante, ac retinoique est en
cours dessaie (redifféenciation) - Autres localisations possibles hépatiques,
cutanées, cérébrales.
29Complications évolutives
- Récidives locorégionales
- Surviennent chez 5 à 27 des patients. Interesse
svt GG cervicaux (récurrentielles et/ou
jugulocarotidiennes) dans 60-75 des cas - le lit thyroïdien dans 20 des cas et au niveau
de la trachée ou des muscles environnants dans 5
des cas. - En moyenne dans les 5 à 10 premières années du
suivi. - Traitement des récidives
- Avant tout chirurgical, avec curage en cas de
récidive GG ou un abord de la loge avec exérèse
de la masse si celle-ci est bien visualisée dans
la loge. - Un traitement par liode 131 est généralement
administré après la chirurgie. - Parfois, en première intention si récidive est
de petite taille
30Conclusion
- Cancer differncié de la thyroïde peut être guéri
dans plus de 85 des cas. - Le traitement doit avoir une morbidité minimale
et la surveillance doit préserver la qualité de
vie de ces patients. - Les rares patients dont la maladie progresse
malgré les traitements actuels doivent être pris
en charge dans des centres spécialisés et
bénéficier des progrès récents diagnostiques et
thérapeutiques.
31Merci pour votre attention