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Diapositive 1

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Title: Diapositive 1


1
COURS DE PARASITOLOGIE DUT ABB
6 - Les Filaires exotiques
Auteur Bruno Flamand, IUT de Dijon
2
PROTOZOAIRES
  • ENTAMOEBA HISTOLYTICA-(Amibiase)
  • AMIBES intestinales NON PATHOGENES
  • GIARDIA INTESTINALIS-(Giardiase)
  • CHILOMASTIX MESNILI-(Chilomastose)
  • BALANTIDIUM COLI-(Balantidiose)
  • CYCLOSPORA CAYETANENSIS-(Cyclosporose)
  • TRICHOMONAS VAGINALIS-(Trichomonase)
  • TOXOPLASMA GONDII-(Toxoplasmose)
  • CRYPTOSPORIDIUM PARVUM-(Cryptosporidiose)
  • PNEUMOCYSTIS CARINII-(Pneumocystose)
  • MICROSPORIDIES-(Microsporidiose)
  • ISOSPORA BELLI-(Isosporose)
  • SARCOSYSTIS-(Sarcocystose)
  • LEISHMANIA-(Leishmanioses)
  • TRYPANOSOMA BRUCEI-(Trypanosomose-Maladie du
    sommeil)
  • TRYPANOSOMA CRUZI(Maladie de Chagas)
  • PLASMODIUM-(PALUDISME)

3
ENTAMOEBA HISTOLYTICA-(Amibiase) Règne des
Protistes, Embranchement des Sarcomastigophora,
Sous-Embranchement des Sarcodina, Classe des
Lobosasida, Ordre des Amoebida
Morphologie Trophozoïte Deux aspects chez E.
histolytica Forme minuta 10 à 15 µm, Endoplasme
finement granuleux, Ectoplasme réfringent, 1
Noyau périphérique à petit caryosome central et
chromatine périphérique en liseré ou
pointillé. Forme histolytica 20 à 30 µm jusqu'à
40 µm, même aspect général que la forme minuta,
mais présence d'hématies en voie
de digestion dans des
vacuoles cytoplasmiques.
4
kyste sphérique, réfringent, incolore, à parois
minces, 10 - 14 µm de diamètre, 4 noyaux à
maturité, un corps chromatoïde épais à bouts
arrondis, les kystes immatures contiennent une
vacuole, 1 ou 2 noyaux et sont plus grands.
Cycle évolutif cycle direct, Parasites monoxènes
obligatoires de l'homme. Transmission passive par
ingestion de kystes mûrs. a) Cycle non
pathogène Ingestion d'un kyste mûr à 4 noyaux,
éclosion gt 8 amoebules du type minuta qui se
multiplient par division binaire au contact de la
muqueuse colique. Elimination intermittente et
irrégulière, dans le milieu extérieur, sous forme
de kystes fécaux. b) Cycle pathogène accidentel
Les formes minuta coliques se transforment en
formes histolytica gt abcès de la muqueuse
colique elles se multiplient par scissiparité
dans les abcès. Retour du parasite à la forme
minuta après 3 semaines gt fin de la crise
amibienne. gt Élimination de kystes. Possibilité
de métastases sanguines et/ou lymphatiques à
partir d'un abcès colique, conduisant à des
localisations extra-coliques (foie, poumon,
cerveau etc...).
5
Trophozoïtes forme histolytica
Coloration Trichrome
Coloration PAS, coupe colon
Kystes 1N, 2N, 4N
6
Actuellement, on distingue 2 espèces d'amibes
morphologiquement identiques, mais génétiquement
différentes -Entamoeba histolytica, forme
virulente, responsable des formes cliniques
graves -Entamoeba dispar, avirulente et non
pathogène, la plus fréquente dans les régions
tempérées Morphologiquement identiques, ces 2
espèces sont différentiables par -Électrophorèse
disoenzymes glycolytiques -PCR -détection
dAg spécifiques dans les selles
7
Epidémiologie maladie liée au péril fécal
humain, R de P homme. Le kyste survit au
minimum 15 jours dans l'eau à 18C, 10 jours dans
les selles, 24 h à sec. Il résiste bien aux
agents chimiques. (formes végétatives trop
fragiles pour survivre dans la nature et jouer un
rôle épidémiologique). Parasitose cosmopolite,
mais la parasitose est endémique dans les pays
chauds et humides. Prévalence mondiale dE.
histolytica 50 millions de cas. Prévalence
mondiale dE. dispar 450 millions de
porteurs. Dans les pays industrialisés, la
majorité des cas sont diagnostiqués chez les
immigrants et chez les touristes ayant séjourné
dans des pays de forte endémicité amibienne
auxquels il faut ajouter 2 catégories à risque,
les homosexuels, VIH négatifs ou positifs, et les
pensionnaires des institutions pour malades
mentaux. Clinique Le terme amibiase recouvre
plusieurs entités L'Amibiase-infection (formes
minuta coliques), colonisation asymptomatique,
correspond à des sujets semeurs de kystes ou
porteurs sains. L'Amibiase-maladie (formes
histolytica pathogènes) provoquant abcès et
nécrose tissulaire. Le passage à
l'amibiase-maladie dépend de facteurs de l'hôte
(fatigue, stress, maladie intercurrentes) et de
facteurs du parasite (virulence de la souche).
8
  • Maladie à localisation colique primitivenombreuse
    s ulcérations en forme de "bouton de chemise" au
    niveau de la sous-muqueuse qui ont tendance à
    guérir spontanément en 3 semaines mais laissent
    des cicatrices. Forme diarrhéique aiguë (80 des
    cas) et Forme dysentérique aiguë (20 des cas),
    selles glairo-sanguinolentes ayant l'aspect de
     crachats rectaux , douleur, ténesme.
  • amibiase colique maligne (rare) sur terrain
    débilité, malnutri, dysenterie toxi-infection,
    fièvre, diarrhée sanglante
  • Evolution 2 possibilités
  • 1 - tendance à la chronicité avec rechutes
    coliques dégradant un peu plus à chaque fois la
    muqueuse intestinale y laissant des lésions
    cicatricielles gt colite post-amibienne
    alternance de diarrhée et de constipation,
    douleurs coliques.
  • 2 - Embolisation des formes histolytica et
    essaimage vers les viscères donnant un syndrome
    d'amibiase extra-colique

hépatique le plus souvent, ou pleuro-pulmonaire
par essaimage ou extension à partir d'un abcès
hépatique (base du poumon droit), parfois cutanée
(souvent péri-anale), ou dautres localisations
possibles mais plus rares (péricarde, rate,
cerveau)
9
  • Diagnostic de l'amibiase-infection
  • si le sujet émet des selles moulées rechercher
    des kystes matures d'E. histolytica ? à
    distinguer des kystes de Entamoeba coli et des
    kystes d'autres amibes non pathogènes, et de
    flagellés
  • si le sujet émet des selles diarrhéiques
    rechercher des kystes immatures d'E. histolytica,
    rechercher des formes trophozoïtes minuta d'E.
    histolytica,
  • Diagnostic de l'amibiase-maladie
  • -prélèvement au niveau des glaires sanglantes au
    niveau des selles examen immédiat à 37C, le
    trophozoïte d'E. histolytica forme histolytica
    est mobile par émission brutale de pseudopodes,
    et possède des hématies intra-vacuolaires
  • - recto-sigmoïdoscopie abcès en coup d'ongle où
    on trouve la forme histolytica
  • - mise en culture sur milieu spécial (NNN)
  • Diagnostic de l'amibiase-maladie de localisation
    extra colique
  • -imagerie qui montre un abcès liquidien
  • -prélèvement difficile au niveau des abcès pus
    de couleur chocolat généralement dépourvu
    d'amibes, les formes histolytica se trouvent dans
    les parois des abcès
  • -la recherche des anticorps sériques est le seul
    moyen de diagnostic

10
AMIBES NON PATHOGENES
11
AMIBES NON PATHOGENES
Fréquemment retrouvées dans les examens
parasitologiques des selles, leur présence signe
une contamination liée au péril fécal, mais elles
sont en général non pathogènes.
Noyau
Caryosome
12
ASPECT DES KYSTES dAMIBES
13
Entamoeba coli x40
Entamoeba polecki x40
Iodamoeba butschlii x40, X100
Endolimax nana x40
Entamoeba hartmanni X40
14
(No Transcript)
15
GIARDIA INTESTINALIS-(Giardiase) Règne des
protistes, Embranchement des Sarcomastigophora,
sous embranchement des mastigophora, Classe des
Zoomastigophorasida (Giardia intestinalis G.
duodenalis, G. lamblia)
Morphologie 2 formes connues trophozoïte corps
symétrique, "en cerf-volant" effilé vers
l'arrière, 10 à 20 µm x 6-10 µm 8 flagelles (6
flagelles antérieurs 2 postérieurs), 2 noyaux,
2 corps parabasaux, une dépression antérieure
ventrale à rôle adhésif, Très mobile.
Noyau
Corps parabasaux
16
kyste ovoïde, coque mince, claire, lisse,
réfringente, 12 x 8 µm, 2 noyaux à l'émission
un amas flagellaire dans l'axe et deux corps
parabasaux en virgule. (4 noyaux après un séjour
de 24 - 48 h à lextérieur). Immobile.
17
Cycle évolutif cycle direct, parasite
monoxène HD homme et nombreux
animaux Multiplication par division binaire dans
la lumière du duodénum sous forme trophozoïte
flagellé ? formation irrégulière des kystes
?Élimination passive des kystes avec les selles ?
maturation dans le milieu extérieur ? ingestion
des kystes à 4 noyaux avec l'eau et les aliments
? dékystement dans le duodénum, fixation des
trophozoïtes à l'épithélium intestinal.
Épidémiologie cosmopolite, R de P homme et
animaux affection liée au péril fécal,
transmission des kystes avec l'alimentation, les
eaux souillées, les mains sales causes
favorisantes hypochlorhydrie, déficit
immunitaire, jeune âge. Prévalence 1,5 à 20
chez l'homme en partie selon le niveau d'hygiène.
Le kyste résiste très bien au froid (2 mois à
8C) et au chlore.
18
Clinique porteurs sains 90 phase
d'incubation 7 jours, asymptomatique phase
d'état diarrhée ( 5 à 10 selles/j), douleur
abdominale, flatulence, plus rarement asthénie,
anorexie, amaigrissement, nausées, malabsorption
intestinale possible chez l'enfant, stéatorrhée
(non digestion des graisses), évolution par
crises penser à la giardiose chez un enfant
présentant une diarrhée depuis plus d'une
semaine,
Diagnostic Recherche des kystes dans les selles
si elles sont pâteuses (émission irrégulière gt
répétition des examens à quelques jours
d'intervalle et Recherche des trophozoïtes dans
selles si le transit est très accéléré (ou après
un tubage duodénal) (les trophozoïtes sont
mobiles mais fragiles) la mise en évidence du
parasite est positive dans 50 des cas, refaire
l'examen à plusieurs reprises à plusieurs jours
d'intervalle en cas de suspicion fondée et de
résultat négatif. Recherche des Ag Giardia dans
selles (copro-Ag)
19
CHILOMASTIX MESNILI Règne des protistes,
Embranchement des Sarcomastigophora, sous
embranchement des mastigophora, Classe des
Zoomastigophorasida, Ordre des Retortamonodida
Flagellé commensal, capable de coloniser le
colon, sa présence indique une contamination par
des aliments ou de leau contaminée par des
matières fécales.
Kyste 6-10µm, forme de poire, noyau
latéro-médian, flagelle résiduel
Trophozoïte 6-20µm, axostyle caudal, flagelles
antérieurs, 1 noyau
20
BALANTIDIUM COLI (Balantidiose) Règne des
Protistes, Embranchement des Ciliophora, Classe
des Kinetofragminophorea, Ordre des
Trichostomatina
Morphologie trophozoïte ovoïde, 100 µm x 50 µm,
péristome, 2 noyaux (macronucleus et
micronucleus), vacuoles pulsatiles et
digestives kyste sphérique, 50µm, 2 noyaux
21
Cycle évolutif cycle direct, parasite monoxène
HD porc, homme, chien, localisation des
trophozoïtes dans la lumière intestinale,
émission de kystes, transmission féco-orale.
Epidémiologie R de P porc, Parasitose
cosmopolite pour le porc, endémie humaine dans
les pays tropicaux, rare en France, limité aux
professions en contact avec le porc
Clinique phase d'état asymptomatique le plus
souvent, troubles du transit diarrhée,
dysenterie balantidienne gt colite, peut être
confondue avec une amibiase colique Rq guérison
spontanée possible si le patient est en bonne
condition générale, rechutes en cas de
malnutrition ou maladie intercurrente Diagnostic
recherche des kystes dans les selles ou
rectoscopie recherche des trophozoïtes au niveau
des lésions
22
CYCLOSPORA CAYETANENSIS (Cyclosporose) Règne des
Protistes (Protozoaires), Embranchement des
Apicomplexa, Classe des Coccidea Agent pathogène
émergent, identifié en 1993 Morphologie oocystes
arrondis ressemblant à des kystes d'amibes,
fermés par une coque très épaisse, renfermant une
morula centrale et, de couleur verdâtre et
plusieurs globules réfringents non sporulés dans
les selles, 6-10 µm, autofluorescence bleuâtre
entre 340/380 nm
Autofluorescence
Oocystes avec 2 sporocystes
Oocystes stade Morula
Coloration Safranine
23
Cycle évolutif probablement direct dans les
entérocytes, élimination fécale des oocystes,
L'oocyste n'est pas sporulée lors de son
émission, c'est-à-dire ne contient pas encore de
sporozoïtes, seul forme infectante, la sporogonie
est extérieure. Epidémiologie parasitose
cosmopolite, mais à tendance tropicale. Amérique
du Nord et Centrale, Asie, prévalence plus
marquée dans certains pays comme, le Népal, le
Pérou, Haïti, Java, le Guatemala... La
transmission du parasite est oro-fécale, par
l'intermédiaire des fruits (framboises du
Guatemala), des crudités et de l'eau de boisson.
Les oocystes de Cyclospora cayetanensis résistent
à la chloration, mais sont détruites par
l'ébullition. Clinique syndrome diarrhéique
prolongé (7jours en moyenne), conduisant à
lamaigrissement, guérison spontanée chez
l'immunocompétent. Dangereux chez
limmunodéprimé. Diagnostic oocystes non
sporulés dans les selles, ils se colorent
irrégulièrement à la coloration de Ziehl
modifiée, ou à la safranine. Autofluorescence.
24
TRICHOMONAS VAGINALIS (Trichomonase)
25
TRICHOMONAS VAGINALIS (Trichomonase) Règne des
protistes, Embranchement des Sarcomastigophora,
sous embranchement des Mastigophora, Classe des
Zoomastigophorasida, Ordre des Trichomonadida
Morphologie trophozoïte forme ovoïde à sphérique
de 7 à 30 µm de long x 5 à 12 µm de large, 1
axostyle, 3 à 5 flagelles antérieurs libres et 1
flagelle postérieur court formant une courte
membrane ondulante, 1 noyau visible après
coloration, mobile à état frais division par
scissiparité, pas de reproduction sexuée, pas de
forme kystique
26
Cycle évolutif cycle direct, parasite
monoxène parasite strictement humain localisé
dans les voies génitales masculines et féminines,
pas de phase extra corporelle, transmission
directe par contact sexuel (MST) Epidémiologie
R de P individus masculins de l'espèce humaine,
résistance du trophozoïte faible dans le milieu
extérieur prévalence 15 à 25 des femmes
adultes (jusque 50 dans certains pays d'Afrique)
Clinique chez le sujet féminin localisation dans
le vagin et l'urètre, alcalinisation du milieu
qui favorise la prolifération du parasite. formes
bénignes parfois asymptomatiques, ou vaginite
subaiguë prurit vulvaire, leucorrhées abondantes
(blanchâtres, spumeuses ou glaireuses, parfois
verdâtres), ou vaginite aiguë sensation de
brûlures vulvaires, dyspareunie (relations
sexuelles douloureuses), leucorrhées abondantes,
possibilité d'extension cystites, urétrites,
complications génitales hautes plus rares.
Association possible avec Candida albicans, et
Neisseria gonorrohae.
27
chez le sujet masculinlocalisation dans
l'urètre, la prostate et les vésicules séminales
conditions de vie moins favorables chez l'homme
car élimination d'une partie des parasites à
chaque miction le plus souvent, porteur
asymptomatique ou urétrite subaiguë écoulement
mucopurulent, sensation de démangeaison voire de
brûlure à la miction, complications rares
(balanites, cystites et prostatites).
Diagnostic précautions lors du prélèvement en
raison de la fragilité du parasite et de sa
sensibilité au froid et à la dessiccation chez la
femme prélèvement vaginal après la pose d'un
spéculum sans lubrifiant, utiliser des curettes
ou pipettes pasteur (de préférence ne pas
utiliser d'écouvillons). chez l'homme le matin,
avant le premier jet d'urine, prélever les
secrétions à l'aide d'une anse stérile,
éventuellement effectuer au préalable un massage
prostatique le parasite peut être trouvé dans le
culot de centrifugation de la première urine du
matin, mais il y est rapidement détruit.
28
  • Traitement de l'échantillon
  • mettre une goutte du prélèvement dans une goutte
    de sérum physiologique, couvrir d'une lamelle et
    observer immédiatement au microscope le parasite
    est mobile, doué de mouvements brusques.
  • réaliser un frottis sec coloré au Giemsa
    parasites souvent déformés
  • mise en culture sur milieu diphasique
  • Thérapeutique
  • la trichomonose est une maladie sexuellement
    transmissible, pour éviter la re-contamination,
    il faut traiter simultanément tous les
    partenaires et éviter les relations sexuelles ou
    les protéger pendant le traitement
    antiparasitaire.

29
Toxoplasma gondii-(Toxoplasmose) (Apicomplexa,
Sporozoasida, ordre Coccidie)
  • Cycle évolutif Cycle monoxène ou hétéroxène
  • HD félidés (chat,), localisation tube
    digestif, reproduction asexuée puis sexuée gt
    oocystes dans le milieu extérieur maturation des
    oocystes qui contiennent 2 fois 4 sporozoïtes
    infectieux
  • Les oocystes infectieux peuvent être ingérés par
    l'HD (cycle direct ou court) ou par des HI (cycle
    indirect ou long)
  • HI animal à sang chaud (mammifère,oiseau, homme)
  • - ingestion des oocystes murs, les sporozoïtes gt
    tachyzoïtes dans des macrophages, phase sanguine
    de dissémination ou septicémie
  • ingestion des kystes contenant les bradyzoïtes

Tachyzoïtes dans LBA
30
Epidémiologie Zoonose cosmopolite Principales
sources de contamination humaine - ingestion
d'oocystes murs telluriques (eau, aliments,
mains) (2 des chats sont semeurs d'oocystes) -
ingestion de kystes vivants dans de la viande
crue ou insuffisamment cuite (80 des ovins et
caprins adultes parasités, lt 40 porcs) -
passage transplacentaire toxoplasmose fœtale (cf
polycop sérologie) -transmission par greffe
d'organe
31
Le plus souvent, chez le sujet VIH, il s'agira de
la réactivation de kystes cérébraux consécutifs à
une toxoplasmose acquise faite antérieurement.
Le risque de cette réactivation est important
quand le taux de CD4 du patient devient
inférieur à 100/mm3. La clinique traduit le plus
souvent lésions cérébrales avec fièvre,
céphalées et troubles du comportement, lésions
oculaires Diagnostic peu ou pas d'anticorps
sériques détectables en raison du déficit
immunitaire, utilisation des arguments cliniques
et de l'imagerie nécessité de mise en oeuvre de
méthodes directes de diagnostic -la recherche
des tachyzoïtes ne serait possible que pendant la
phase septicémique de la maladie, leur rareté
rend leur mise en évidence peu probable. -la
mise en culture du parasite contenu dans un
prélèvement (LBA, LCR, sang), sur souris (réponse
tardive après quelques semaines), culture sur
fibroblaste (réponse plus rapide en quelques
jours) -PCR très sensible, elle détecte 1
toxoplasme mort ou vivant dans le prélèvement.
32
Cryptosporidium parvum - (Cryptosporidiose)
33
Cryptosporidium parvum- (Cryptosporidiose) (Apicom
plexa, Sporozoasida, ordre Coccidie) Epidémiologie
cosmopolite R de P homme, bétail etc...
principalement les jeunes animaux (veaux,
chevreaux, porcelet,) chez les immunocompétents
responsable d'environ 5 des diarrhées dans les
pays chauds en voie de développement et d'1 à 2
dans les régions tempérées. (400 cas,
microépidémie Dracy le Fort-71- sept 2001) (400
000 cas, 100 morts, Milwaukee, USA, 1993) chez
les immunodéprimés (VIH) responsable d'environ
20 des diarrhées en France et 20 à 30 dans
les pays chauds en voie de développement. Contamin
ation orale ingestion d'oocystes avec l'eau
(oocystes résistants au chlore) et les aliments,
(piscine, lait cru, cidre..) Contact direct
homme/animaux (éleveurs, vétérinaires),
inter/humains
34
Oocystes Cryptosporidium Coloration Ziehl modifié
Kinyoun
Oocystes État frais
IF directe Cliché A.Bonnin, CHU Dijon
Microscopie électronique oocystes sur villosités
intestinales
35
Cycle évolutif cycle direct, il se déroule à la
surface des entérocytes. Les sporozoïtes libérés
dans la lumière du tube digestif pénétrent dans
les cellules épithéliales, plusieurs cycles de
reproduction asexuée se déroulent dans les
entérocytes en fournissant des mérozoïtes de
forme allongée. Puis, les mérozoïtes subissent la
différenciation sexuelle (macrogamétocytes et
microgamètocytes), le résultat de la fécondation
sera l'oocyste qui est expulsé de la cellule hôte
et libéré dans le milieu extérieur. Il y
élimination fécale d'oocystes directement
infectieux.
Implantation de C. parvum dans lintestin grêle
(1)
A orientation du sporozoïte et croissance des
microvillosités B formation de la vacuole
parasitophore C fusion de la membranaire
parasite/entérocyte D remaniement de la zone de
contact (Marcial et Madara, Gastroenterology,
1986)
36
Implantation de C. parvum dans lintestin grêle
(2)
A
C. parvum
Vacuole parasitophore
Organite nourricier (feeder organelle)

B
Accumulation dactine
Entérocyte
Bordure en brosse
Coupes dintestin grêle parasité par C. parvum
colorées au Giemsa lent (agrandissement A x66
B x330) et micrographie électronique à
transmission de la portion apicale dun
entérocyte parasité par C. parvum (barre 0,25
µm).
37
Clinique incubation 3 à 12 jours, diarrhées chez
les immunocompétents touche plus souvent les
enfants, gastro entérite avec diarrhée,
vomissements, fièvre, guérison spontanée après 10
jours chez les immunodéprimés souvent
inaugurale du stade III du SIDA. (facteur de
risque taux de CD4 lt 140 /mm3). Diarrhée
cholériforme jusque 2 à 6 litres/jour,
déshydratation, désordres électrolytiques et
importante perte de poids qui imposent
l'hospitalisation, pas de tendance à la rémission
Diagnostic diagnostic direct, Trouvés dans les
selles, et les biopsies Oocystes de 4-5 µm à
paroi épaisse, sans sporocystes et contenant 4
sporozoïtes. -identification est facilitée par la
coloration de Ziehl (parasite en rouge, contre
coloration verte, dans ce cas, les levures
restent vertes) , -IF, marquage par un anticorps
anti-Cryptosporidium -PCR
38
Pneumocystis (carinii) jirovecii- (Pneumocystose)
39
Pneumocystis (carinii) jirovecii-(Pneumocystose) C
e ne sont pas des protozoaires parasites mais des
Champignons opportunistes atypiques Morphologie
3 formes trophozoïte 2 à 8 µm de diamètre,
amoeboïde, uninucléé prékyste 3 à 6 µm de
diamètre, divisions nucléaires gt paroi
épaissie kyste 4 à 6 µm , paroi épaisse,
contient 8 corps intrakystiques (futurs
trophozoïtes) localisation pulmonaire
préférentielle (surface des cellules) Epidémiologi
e cosmopolite, primo-infestation dans le jeune
âge, présence fréquente dans les poumons de
sujets sains immunocopmpétents, parasite
opportuniste gt pathologie fréquente des
immunodéprimés (VIH, greffés, prématurés) contamin
ation aérienne et expectoration des kystes
40
Oocystes Pneumocystis Imprégnation Nitrate dAg
Coloration de Gomori-Grocott
Oocystes Pneumocystis Bleu de Toluidine
IF directe
Oocystes Fungi-Fluor
41
Clinique -sujet immunocompétent asymptomatique,
guérison spontanée -sujet immunodéprimé
prématurés, transplantés, sujets VIH (lt 200
CD4/mm3 ), touche 60 des sujets dans la
première année du stade SIDA gt Pneumonie
Insterticielle Diffuse, début discret, toux,
dyspnée, fièvre 38-40C, douleur thoracique,
cyanose évolution sévère sans traitement
emphysème, pneumothorax, mort
Diagnostic -mise en évidence du parasite sur LBA
ou expectorations frottis colorés par -bleu de
toluidine pour les parois des prékystes et kystes
(bleu) -Giemsa pour les trophozoïtes et corps
intrakystiques (rouge) -imprégnation argentique
pour les kystes (noir sur fond vert) -IF
révélation par anticorps marqué -PCR -sur biopsie
pulmonaire, coloration classique
42
Microsporidies (Embranchement Microsporidies) Enc
ephalitozoon cuniculi Encephalitozoon
intestinalis Enterocytozoon bieneusi Les
microsporidies sont caractérisées par la
production dune spore de résistance, de 1 à 4
µM, comprenant un seul organite cytoplasmique,
un filament polaire enroulé dans la spore.
Découverts comme parasites humains dans le début
des années 1990
43
Life Cycle 1 The infective form of
microsporidia is the resistant spore and it can
survive for a long time in the environment. 2
The spore hatches by extruding its polar tubule
and infects the host cell. 3 The spore injects
the infective sporoplasm into the eukaryotic host
cell through the polar tubule. 4 Inside the
cell, the sporoplasm undergoes extensive
multiplication either by merogony (binary
fission) or schizogony (multiple fission). This
development can occur either in direct contact
with the host cell cytoplasm (A) or inside a
vacuole termed parasitophorous vacuole (B). 5
Either free in the cytoplasm (A) or inside a
parasitophorous vacuole (B), microsporidia
develop by sporogony to mature spores. During
sporogony, a thick wall is formed around the
spore which provides resistance to adverse
environmental conditions. 6 When the spores
increase in number and completely fill the host
cell cytoplasm, the cell membrane is disrupted
and releases the spores to the surroundings. 
These free mature spores can infect new cells
thus continuing the cycle.
44
Clinique Enterocytozoon bieneusi Diarrhée,
cholécystite sans calculs Encephalitozoon
intestinalis diarrhée, et infection disséminée
dissemination oculaire, genito-urinaire et
respiratoire Encephalitozoon hellem and
Encephalitozoon cuniculi Kératoconjonctivite,
infection respiratoire et génito-urinaire
Diagnostic -Coloration frottis fécaux par
technique du Chromotrope 2R -IF directe -PCR
45
Isospora belli (Apicomplexa, Sporozoasida, ordre
Coccidie) Morphologie oocyste de forme
elliptique, gt20 µm de long, à l'émission, il
contient 2 sporocystes ronds (les sporozoïtes ne
se distinguent qu'après plusieurs jours de
maturation à l'extérieur)
Cycle évolutif cycle direct HD homme, localisé
dans les cellules épithéliales du tube
digestif les sporozoïtes libérés dans la lumière
du tube digestif pénètrent dans les cellules
épithéliales reproduction asexuée plusieurs
cycles se déroulent dans les entérocytes en
fournissant des mérozoïtes de forme
allongée. reproduction sexuée dans entérocytes,
les mérozoïtes subissent la différenciation
sexuelle (macrogamétocytes et microgamètocytes),
le résultat de la fécondation sera l'oocyste qui
est expulsé de la cellule hôte et libéré dans le
milieu extérieur.
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la maturation de l'oocyste (sporogonie ) se
poursuivra à l'extérieur et aboutira à
l'individualisation successive dans l'oocyste de
2 sporocystes contenant chacun 4 sporozoïtes.
Oocystes Isospora avec un sporoblaste
Oocystes avec 2 sporocystes
Oocystes à 4 sporozoïtes
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Epidémiologie R de P homme contamination par
ingestion d'oocystes murs contenus dans l'eau et
les aliments (péril fécal humain) prévalence en
zone tropicale 1 chez immunocompétents, 10
chez immunodéprimés Clinique diarrhée chez les
immunocompétents entérite avec diarrhée aiguë,
guérison en quelques semaines chez les
immunodéprimés diarrhée persistante avec selles
glairo-sanglantes à répétition, risque de
déshydratation, (parasitose parfois inaugurale du
stade III du SIDA) Diagnostic mise en évidence
des oocystes dans les selles directement ou après
concentration.
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Sarcocystis bovis-hominis ou suis-hominis
(Apicomplexa, Sporozoasida, ordre
Coccidie) Morphologie oocystes (30 x 15 µm) ou
sporocystes isolés de forme elliptique (14 x 10
µm) Cycle évolutif cycle indirect HD
carnivore (homme) reproduction sexuée dans
l'intestin fournit des oocystes directement
infectieux pour l'hôte intermédiaire, HI bovin
ou porc selon l'espèce, reproduction asexuée
tachyzoïtes puis bradyzoïtes musculaires, les
kystes musculaires "sarcocystes", ils peuvent
atteindre un diamètre de quelques millimètres en
2 mois et sont infectieux pour l'homme par
ingestion avec le muscle cru ou peu cuit.
Sarcocyste dans le muscle
Oocystes
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Epidémiologie contamination orale (ingestion
des bradyzoïtes dans la viande) cosmopolite mais
il s'agit surtout d'une maladie vétérinaire car
98 des bovins sont infectés par diverses
espèces de Sarcocystis. chez les humains la
prévalence est très faible. Clinique souvent
asymptomatique chez l'immunocompétent diarrhées
chez l'immunodéprimé
Diagnostic oocystes (30 x 15 µm) ou sporocystes
de forme elliptique (14 x 10 µm) dans les selles
confusion possible avec oocystes d'Isospora belli
et kystes de Giardia intestinalis, les
sporocystes contiennent, dès l'émission, 4
sporozoïtes en forme de banane et une masse
granuleuse à un des pôles.
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(No Transcript)
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