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Diapositive 1

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Classe Seconde professionnelle Bac pro 3 ans GEOGRAPHIE : Soci t s et d veloppement durable Le programme met l accent sur quelques enjeux fondamentaux pour ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
Classe Seconde professionnelle Bac pro 3
ans GEOGRAPHIE  Sociétés et développement
durable
 Le programme met laccent sur quelques enjeux
fondamentaux pour les sociétés. Il convient de
les étudier dans le contexte de la croissance
démographique et dans la perspective du
développement durable, c'est-à-dire répondant aux
besoins des générations présentes sans
compromettre la satisfaction de ceux des
générations futures. 
Sujets détude Une situation au moins Orientations et mots-clés
1. Nourrir les hommes LInde plus dun milliard dhommes à nourrir La sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne Lagro business aux États-Unis On constate la persistance de la malnutrition et de la sous-nutrition malgré la croissance des disponibilités alimentaires permise par les révolutions agricoles, lextension des terres cultivées et le développement des échanges. On sinterroge sur les moyens dassurer la sécurité alimentaire et de développer une agriculture durable.
Nourrir les hommes
2
Proposition de problématique pour la séquence
Comment lhumanité peut-elle atteindre la
sécurité alimentaire et la maintenir de façon
durable ? Durée  7/8 heures
  • Lancement les émeutes de la faim de 2008
  • Séance 1 La situation démographique et
    alimentaire mondiale, hier, aujourdhui et demain
  • Problématique Linsécurité alimentaire, une
    constante dans lhistoire de lhumanité ?
  • Séance 2 Comparaison de lévolution de deux
    situations lInde et lAfrique subsaharienne
  • Problématique En quoi les situations
    particulières de lInde et de lAfrique
    subsaharienne sont-elles symptomatiques des
    enjeux daujourdhui et de demain ?
  • Séance 3 Comment assurer demain la sécurité
    alimentaire dans le monde sans détériorer
    lenvironnement planétaire ? Pistes de réflexions
    en guise de conclusion
  • Problématique Peut-on assurer, demain, la
    sécurité alimentaire pour lensemble de la
    population mondiale ?

3
  • Lancement manifestation contre la vie chère à
    Abidjan.

Une manifestation contre  la vie chère , mardi
1er avril 2008, à Port Bouet, un quartier
populaire de la capitale économique ivoirienne,
Abidjan. La pancarte sadresse au premier
ministre Guillaume Soro
Le Monde du 05 /04 /2008
4
Séance 1 La situation démographique et
alimentaire mondiale, hier, aujourdhui et demain
Notions  persistance de la malnutrition et de
la sous-nutrition 
Les émeutes en 2008 Etude de la carte et
définitions des termes utilisés
Source www.fao.org
5
Les désordres alimentaires aujourdhui, causes et
zones géographiques concernées Localisation des
 grands ensembles  concernés par la faim
quelles sont les régions les plus mal nourries
dans le monde ?Causes des récentes  émeutes de
la faim 
5
6
La flambée des prix des denrées alimentairesde
2005 à 2008
  • Les facteurs explicatifs daprès la FAO 
  • Diminution du niveau des stocks ( des stocks en
    baisse participent à une hausse des prix en
    raison des craintes quant aux disponibilités en
    cas de baisse de production).
  • Baisse de production  2005 et 2006 ont été des
    années médiocres pour la production de céréales.
  • Hausse des prix du pétrole et des engrais qui se
    répercutent sur les prix agricoles
  • Concurrence des  biocarburants , 5 de la
    production mondiale de céréales utilisés pour les
    agrocarburants
  • Développement de la Chine et de lInde  cette
    nouvelle richesse a entraîné une modification du
    régime alimentaire, notamment une plus forte
    consommation de viandes et de produits laitiers
    qui dépendent des céréales données au bétail
  • Spéculation financière  dans le contexte de
    crise financière des spéculateurs ont misé sur la
    hausse des prix agricoles pour faire des profits
  • B Hojlo Lycée louis Davier, Joigny
  •  

6
7
Causes des récentes  émeutes de la faim 
Evolution des prix et conséquences humaines
Source www.fao.org
7
8
La faim dans le monde est-elle une nouveauté
? Cela existe-t-il depuis longtemps ? Evolution
des populations sous alimentées depuis 1970 dans
le monde
Carte animée de la faim dans le monde depuis 1970
(format Flash) http//www.fao.org/es/ess/faostat/f
oodsecurity/FSMap/flash_map.htm
9

Et demain ?
Source Nourrir la planète, Michel Griffon,
Edition Odile Jacob, 2006
Source www.fao.org
Constats situation alimentaire mondiale actuelle
et enjeux pour demain courbe 1 population
mondiale multipliée par 6 entre 1850 et
2000. courbe 2 hypothèse moyenne 9 milliards
dhommes en 2050 dont 8 milliards dans les
PED courbe 3 820 millions dhabitants en état
de sous-nutrition dans les PED (nb 2 milliards
dhabitants en carences alimentaires diverses
selon Libération du 14/04/2008)
10
Séance 2 Comparaison de lévolution de deux
situations lInde et lAfrique
subsaharienne Problématique En quoi les
situations particulières de lInde et de
lAfrique subsaharienne sont-elles symptomatiques
des enjeux daujourdhui et de demain ?
Notions révolutions agricoles, lextension des
terres cultivées et le développement des échanges
 
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LANCEMENT Début de la séance en lien avec
conclusion précédente 1- Inde et Afrique parmi
les plus mal nourris au monde 2- pourtant parmi
les pays à la plus forte population agricole
(deux pays de tradition agricole, deux
histoires) 3- Deux pays dont la balance
commerciale agricole est déficitaire
12
Après lancement de la séance, travaux en binômes
en scindant la classe en demi-groupes une
moitié de classe travaille sur lInde lautre sur
lAfrique, avec un corpus de documents prédéfini
et ils doivent remplir le tableau de synthèse
intitulé BILAN
Objectifs Pour lInde Il sagit de montrer
que la Révolution verte a répondu jusquaux
années 90 aux besoins et quelle a atteint ses
limites avec la stagnation des rendements et
cela, dans un contexte daccroissement accéléré
de la population du pays. Apparition dune
nouvelle forme de développement agricole la
Révolution doublement verte (les biovillages de
Pondichéry) Pour lAfrique subsaharienne Il
sagit de montrer que les origines de
linsécurité alimentaire endémique de cette
région du monde nest pas du uniquement à une
question de climat mais surtout à des questions
dinstabilité politique et au non déploiement de
politiques agricoles coordonnées pour le
développement des rendements, de lirrigation et
de lexploitation des terres. LAfrique
subsaharienne pourrait approcher une situation
dautosuffisance alimentaire.
13
Inde  plus dun milliard dhommes à nourrir  Corpus de documents Afrique Subsaharienne   Linsécurité alimentaire  Corpus de documents Les personnes sous-alimentées depuis 1969
Source manuel BELIN géographie, 2nde, p 63
Source www.fao.org
Source manuel BELIN géographie, 2nde, p 58
14
Inde
Afrique Subsaharienne

Source manuel BELIN géographie, 2nde, p 63
Source manuel HACHETTE géographie, 2nde, p 78
15
Inde
Afrique Subsaharienne
Pas si rose, la Révolution verte! Kumkum Dasgupta, journaliste basée à New Delhi, collaboratrice du bimensuel écologique et scientifique Down to Earth. () Au Pendjab, le revenu moyen a été multiplié par plus de sept en 20 ansIl y a 40 ans, lEtat sest lancé dans une révolution agraire visant à accroître la productivité, la fameuse Révolution verte. Il fallait absolument garantir la sécurité alimentaire du pays, et donc réduire la dépendance de lInde à légard des importations venues dOccident, qui sélevaient à 10 millions de tonnes en 1967. Pendant les deux décennies qui ont suivi la Révolution verte, la productivité agricole au Pendjab sest accrue denviron 6 par an. Au milieu des années 80, les rendements du blé et du riz avaient triplé.Incontestablement, cette révolution a fait du Pendjab, où 70 de la population active travaille dans lagriculture et les secteurs voisins, lun des Etats les plus riches de lInde. Le revenu annuel par tête (en prix courants) est passé de 60 dollars en 1980-1981 à 440 dollars en 1997-1998, soit un niveau bien au-dessus de la moyenne nationale de 240 dollars.Mais il y a un revers à cette prospérité. Toujours soucieux de produire plus, les agriculteurs ont abusé des engrais chimiques et des pesticides, changé les assolements et puisé sans réserve dans les nappes phréatiques. () Aujourdhui, les sols sont en piteux état le niveau des nappes phréatiques a baissé dans les districts centraux dans dautres, les terres, mal drainées et subissant des moussons très violentes, sont saturées deau. Et si aucun rapport officiel na encore signalé que lexode rural samplifiait ni que les rendements déclinaient, plusieurs études récentes ont montré que le taux de croissance de la productivité agricole était en baisse dans la plupart des régions du Pendjab.La Révolution verte nétait pas une stratégie intégrale mais au contraire très réductrice, estime Pramod Kumar, directeur de lInstitut pour le développement et la communication, basé au Pendjab. Les pratiques non durables auxquelles elle a donné lieu ont appauvri les sols et les gens.Selon un rapport officiel, lusage croissant des engrais chimiques (5 000 tonnes utilisées en 1960-1961 1,3 million de tonnes en 1998-1999) a provoqué dans les sols de graves déficiences en oligo-éléments. (...) Un million et demi dhectares seraient déjà dégradés. Si la tendance se poursuit, les rendements moyens par hectare vont décroître, tandis que les engrais, toujours plus nécessaires, feront monter les coûts de production. Une équation mortelle pour les petits paysans, qui possèdent plus de la moitié des 1,2 million de fermes du Pendjab. Plusieurs enquêtes ont montré que pour continuer à produire, la majorité des agriculteurs du Pendjab sendettent à court terme à des taux dintérêt très élevés. Du coup, en 10 ans, selon une étude réalisée en 1999 par lUniversité du Pendjab, le taux de suicide des paysans a quadruplé alors quil baisse dans le reste de lInde.Face à laggravation de la crise, diverses mesures ont été proposées. Selon le très respecté S.K. Sinha, du Conseil indien de la recherche agricole, lune des plus urgentes serait de réduire la salinité des sols. Il préconise aussi dinciter les agriculteurs à choisir lagriculture biologique, à utiliser des engrais organiques et à réduire leur dépendance à légard de cultures trop gourmandes en eau. http//www.unesco.org/courier/2001_01/fr/doss22.htm Mais le grand trait caractéristique de l'évolution des agricultures africaines des vingt années postindépendance (les décennies 1960 et 1970) a été la création de sociétés de développement  c'est-à-dire d'entreprises publiques assurant la promotion de techniques modernes et distribuant du crédit, ainsi que la promotion de marketing boards achetant les produits paysans à prix fixé par l'État. Ces sociétés ont assuré une croissance du secteur agricole qui, bien que lente, s'est effectuée au bénéfice d'une part importante de la paysannerie, avec à un extrême, une très faible fraction supérieure accédant à un véritable processus d'accumulation de capital, et à l'autre, une proportion non négligeable restant non accessible au changement. Au total, les vingt années de tentatives de Révolution verte (de 1970 à 1990) n'ont pas fondamentalement modifié le paysage de la pauvreté et la situation alimentaire. Nourrir la planète, Michel Griffon, Edition Odile Jacob, p 108-109, 2006
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Inde
Afrique Subsaharienne
EN AFRIQUE, LA CRISE DE LETAT ET LES TROUBLES CIVILS MAINTIENNENT LE NIVEAU DE PAUVRETÉ On peut certes chercher les causes de la sous-alimentation et de la pauvreté dans les conflits et le climat Bien évidemment, la première cause immédiate de pauvreté en Afrique est constituée par les troubles civils et les guerres. Les pays qui n'ont pas connu de guerre dans les 20 dernières années augmentent leur production par tête (voir graphique 28). Ces conflits ont été nombreux, en Afrique de l'Ouest, au Liberia avec des répercussions en Sierra Leone et en Guinée, en Angola et au Mozambique, dans l'Afrique des grands lacs, au Rwanda, au Burundi, au Zaïre avec des implications de l'Ouganda et du Zimbabwe. Les guerres engendrent des déplacements rapides de population, la constitution de zones de réfugiés, la saisie des biens des absents et la génération de nouveaux conflits fonciers potentiels, la rupture de la croissance économique et la précarisation de pans entiers de la société. L'impact est donc immense. Dans les années 1980, au Mozambique, près la moitié de la population a été déplacée, et le Malawi a dû accueillir 3 millions de réfugiés, entraînant des perturbations économiques. Ces déplacements internationaux sont aux aussi facteurs de guerre les camps de réfugiés sont les lieux où se constituent les bases des nouvelles rébellions. L'impact sur le capital humain est considérable veuves et orphelins nombreux sans moyens de subsistance, absence de fréquentation des écoles pendant une longue période, régression de la confiance mutuelle dans les sociétés locales et confiance collective dans l'avenir ruinée. L'impact économique est lui aussi considérable les circuits économiques sont interrompus, sans confiance, le marché ne peut fonctionner, et personne ne pense plus à investir. Les armes sont dispersées dans la population et sont utilisées pour des règlements de comptes sans fin elles contribuent à l'insécurité et à la régression du droit. C'est donc dans les causes des guerres, et pas seulement dans les guerres elles-mêmes, qu'il faut rechercher les origines de la sous-alimentation et de la pauvreté. Qu'y trouve-t-on ? Les antagonismes politiques, ethniques et religieux, mais ceux-ci ne sont souvent que l'instrument d'antagonismes plus profonds la concurrence pour accaparer des espaces productifs et des matières premières, et l'existence de dictatures ou de pouvoirs forts assurant la distribution de rentes préférentielles à leur propre famille, à leurs alliés, à leur parti ou à leur ethnie sans considération pour la solidarité nationale. Nourrir la planète, Michel Griffon, Edition Odile Jacob, p 108-109, 2006
Source manuel BELIN géographie, 2nde, p 62
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Inde
Afrique Subsaharienne
Une nouvelle forme dagriculture en Inde, les biovillages ou la révolution doublement verte Quelles perspectives ?
Source Atlas de lAfrique, Stephen
Smith Edition Autrement, 2005
Source manuel BELIN géographie, 2nde, p 63
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BILAN
Inde Afrique Subsaharienne
Situation alimentaire hier
Causes exogènes et endogènes
Situation alimentaire aujourdhui
Causes exogènes et endogènes
Perspectives et enjeux de demain
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Séance 3 Comment assurer aujourdhui et demain
la sécurité alimentaire dans le monde sans
détériorer lenvironnement planétaire ?
Notions  On sinterroge sur les moyens
dassurer la sécurité  alimentaire et de
développer une agriculture durable. 
Quel scénario pour demain ?
Nourrir la planète, Michel Griffon, Edition Odile
Jacob, 2006
20
Faites un relevé des pistes de réflexions
contenues dans le texte suivant
Bruno Parmentier, ouest france du 23 2 09
21
Développer les pratiques agricoles actuelles
la course à la productivité
  • Extension des surfaces agricoles
  • - déforestation
  • - Irrigation
  • Intensification des rendements dans les cultures
    et les élevages
  • - Révolution verte
  • - Mondialisation des échanges
  • - OGM (cette question pourra faire lobjet dun
    travail en ECJS)

Des terres en réserve, Alternatives
Internationales déc 2008
22
2) Leurs limites
  • Extension de la SAU ? problèmes de déforestation
  • (Réserves de lAmazonie au Brésil et du bassin du
    Congo)
  • Irrigation? problèmes de leau
  • Augmentation de la productivité? problèmes
    environnementaux (menaces sur la fertilité des
    sols), problèmes sanitaires et sociaux
    (producteurs, consommateurs) (voir étude de cas
    sur lInde)
  • OGM question environnementale et
     interdiction  dans de nombreux pays (ex
    France, Mali)

SANTANDER Etat du Para Brésil 2002 (SFER)
23
Commerce mondial de produits agricoles en 2004
  • Mondialisation des échanges
  • Interdépendance des pays et inégalité des
    échanges Nord/Sud
  • Instabilité des marché mondiaux de matières
    premières et donc agricoles (ex flambée des prix
    de 2008 et crise financière actuelle)

24
  • 3) Des solutions alternatives et plus durables
    léquation à résoudre

25
Quelques remarques et recommandations simples
tout dabord
  • Depuis la révolution verte du XXe siècle, le
    problème de la disponibilité alimentaire est
    réglé à léchelle mondiale. Si la distribution
    était équitable, la ration moyenne serait de 2800
    calories/jour/personne ( ration moyenne
     normale  2700 ).
  • or , il existe des réserves de production par
    extension des terres cultivées ou par
    intensification, sous réserve de problèmes
    environnementaux.
  • Le rendement moyen de la production céréalière
    est de 1 t/ha en Afrique, de 2,5 t/ha en Asie et
    de 8 t/ha en Europe. Selon la FAO, il y aurait
    700 millions dha cultivés dans le Sud, que lon
    pourrait multiplier par deux sans toucher aux
    forêts ( Afrique, Amérique du Sud) .
  •  
  • B Hojlo Lycée louis Davier, Joigny, daprès
    Sylvie Brunel  nourrir les hommes, stage Lycée
    Carnot Dijon 2006
  • et colloque Se nourrir  cercle Condorcet
    dAuxerre nov 2008 et site FAO.org

25
26
La fin de la révolution verte, vers une
révolution doublement verte ?
  • Succès et limites de la  révolution verte 
  • On ne peut guère nier les accroissements de
    production dont lagriculture vivrière a fait
    lobjet, au cours des dernières décennies, dans
    plusieurs pays du tiers-monde, du fait notamment
    de lemploi de variétés de céréales et de
    légumineuses à haut potentiel génétique de
    rendement. Ainsi en a-t-il été tout
    particulièrement dans de nombreuses régions du
    Mexique, du Brésil, dAfrique australe, de
    Turquie, dInde, de Corée, de Chine et de lAsie
    du Sud-Est, dans lesquelles ont pu être mises en
    place de multiples infrastructures pour le
    drainage et lirrigation des terres cultivées.
    Mais depuis déjà quelques années, les rendements
    naugmentent plus dans les mêmes proportions
    quautrefois et tendent même parfois à baisser,
    lorsque du fait des nouvelles pratiques
    agricoles, sont apparus de graves déséquilibres
    écologiques  prolifération dinsectes prédateurs
    résistants aux pesticides, multiplication
    dherbes adventices dont les cycles de
    développement sont apparentés à ceux des plantes
    trop fréquemment cultivées, épuisement des sols
    en oligo-éléments, abaissement des nappes
    phréatiques, salinisation de terrains mal
    irrigués et insuffisamment drainés, etc. A quoi
    sajoutent la pollution fréquente des eaux de
    surface et souterraines, la propagation
    involontaire de maladies ou de parasites
    véhiculés par les eaux dirrigation (bilharziose,
    paludisme, etc.), lexposition accrue des sols à
    lérosion pluviale ou éolienne, etc. (Griffon M.
    1997). Faut-il aussi rappeler que de nombreux
    agriculteurs nont guère pu mettre à profit les
    nouvelles variétés de la révolution verte,
    faute davoir eu les moyens nécessaires pour les
    irriguer, leur apporter des engrais ou les
    protéger des prédateurs et des agents
    pathogènes ?

DUFUMIER, FIG 2004
27
La fin de la révolution verte, vers une
révolution doublement verte ?
Nourrir la planète, Michel Griffon, Edition Odile
Jacob, p 332, 2006
28
Le monde pourrait nourrir le monde
  • Oui, la planète pourra rassasier 9 milliards
    d'hommes en 2050 sans saccager l'environnement.
    Mais en tournant le dos au libéralisme et en
    défendant les petits producteurs du Sud.
  • Les "émeutes de la faim" apparues à l'automne
    2007 et au début de l'année 2008 dans plusieurs
    pays en développement ont remis en lumière la
    question de l'alimentation mondiale, avec en
    toile de fond une question majeure nous
    dirigeons-nous vers une crise alimentaire majeure
    à l'échelle de la planète? La crise de 2007-2008
    n'a pourtant pas été une crise alimentaire, comme
    les médias l'ont bien souvent rapporté, mais une
    crise du pouvoir d'achat. Une crise alimentaire
    se caractérise par une rupture de
    l'approvisionnement il n'y a pas d'aliments
    disponibles. Les causes peuvent être naturelles
    (sécheresse, cyclone) ou humaines (le régime
    khmer rouge au Cambodge dans les années 1970,
    aujourd'hui la Corée du Nord ou le Zimbabwe,
    ancien grenier de l'Afrique australe dont la
    production agricole a été laminée par la
    politique de Robert Mugabe). Hormis certaines
    situations localisées, il n'y a pas eu de pénurie
    alimentaire en 2008, mais une crise dite
    d'"accessibilité" en raison de la flambée des
    prix les aliments sont physiquement disponibles
    - notamment les stocks mondiaux -, mais les
    populations sont trop pauvres pour les acheter.

28
Article dAlternatives Internationales décembre
2008
29
En guise de conclusionquelques pistes pour
vaincre la malnutrition
  •  
  • Distributions alimentaires ciblées sur les
    populations qui sont réellement en difficulté
  • Mise sur le marché de quantités plus importante
    pour faire baisser les prix en cas de pénurie
  • Développer léducation alimentaire pour varier
    les sources de nourriture et ne pas dépendre dun
    ou deux produits
  • Aider massivement les petits agriculteurs
    (développement des micro crédits aux petits
    exploitants notamment en Afrique subsaharienne)
  • Utiliser les biotechnologies avec le souci de
    lenvironnement
  • Favoriser le reboisement associer au
    développement de lirrigation
  • B Hojlo Lycée louis Davier, Joigny, daprès
    Sylvie Brunel  nourrir les hommes, stage Lycée
    Carnot Dijon 2006
  • et colloque Se nourrir  cercle Condorcet
    dAuxerre nov 2008 et site FAO.org

29
30

En guise de conclusion  pessimiste  une
dérive actuelle On observe aujourdhui les
stratégies de certains pays, loin dun consensus
mondial, pour anticiper les potentielles crises
alimentaires futurs
ouest france du 9 12 08
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