Title: LES BIOTHERAPIES EN RHUMATOLOGIE
1LES BIOTHERAPIESEN RHUMATOLOGIE
- Soirée FMC LA TOUVRE
- Expert Dr Michel LOUSSOUARN
- Drs JM. Pelletier et N. Martin
2Comparatif
3INTRODUCTION21 heures
- Accueil du Dr Michel LOUSSOUARN
- Tour de table des participants
- Distribution du pré-test
- Présentation des objectifs pédagogiques
4LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
- NOUVEAUTES EN RHUMATOLOGIE
- LAVENEMENT DES BIOTHERAPIES
- AGIR TÔT
- LA PLACE DU MEDECIN GENERALISTE
5PRE-TEST BIOTHERAPIES
- Les traitements de fond conventionnels permettent
une rémission seulement dans 50 des cas OUI
NON - Le METHOTREXATE est maintenant le premier
traitement de fond à initier le plus souvent
OUI NON - Citer 3 anti-TNF alpha
- Les antiTNF alpha ne doivent être initiés quen
seconde intention OUI NON - La vaccination antigrippale est possible OUI
NON - Une grossesse est autorisée 1 mois après larrêt
dun anti-TNF OUI - NON - Connaissez vous les fiches pratiques du Club
Rhumatismes et inflammation OUI - NON
6CE QUE NOUS SAVIONS21 h 30
7LES TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUESETRHUMATISMES
INFLAMMATOIRESCiter les?Traitement préconisé
en attendant la consultation du
rhumatologue?tour de table rapide
8LES TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES
- LES ANTALGIQUES
- LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS
- LES CORTICOÏDES
- Parole à lexpert
9FOCUS SUR LA CORTICOTHERAPIE
10PR au début en poussée
- Compte tenu de limportance de la gène
fonctionnelle, vous êtes tentés de prescrire un
traitement ayant un effet symptomatique rapide
mais la patiente est très réticente à lidée de
prendre des corticoïdes
11Concernant les corticoïdes que diriez-vous ?
- Les corticoïdes nont dintérêt que dans le
contrôle immédiat de la symptomatologie clinique - Les corticoïdes ont un intérêt à visée
structurale - Les corticoïdes améliorent les chances dobtenir
une rémission sous traitement de fond - La iatrogénicité des corticoïdes est pour
lessentiel liée aux doses moyennes ou élevées
12Effet des corticoïdes sur la progression
radiologiqueMéta-analyse Cochrane 2007
Effet des corticoïdes sur la progression des
lésions structurales au cours d 1 an dévolution
Kirwan JR. The Cochrane Library 2007
13Peut on obtenir la rémission de la PR avec les
corticoïdes?Etude du BARFOT Study Group
- Etude prospective, randomisée, ouverte, évaluant
à 2 ans le bénéfice dune corticothérapie
(prednisolone 7,5mg/jour) en association avec un
traitement de fond dans la PR débutante
Critères dinclusion PR de moins de 1 an DAS28 gt 3,0 Débutant un premier DMARD PR avec Cortisone n 119 PR sans cortisone n 131
Critères danalyse Principal variation du score de Sharp à 2 ans. Secondaire de rémission (DAS28 lt 2,6) Age 51 14 Femmes 65 FR 66 DAS28 5,28 1,11 HAQ 1,01 0,59 MTX 50 (10,1 2,64 mg/s) SSZ 35 (2 gr/j) AINS 85 Age 59 13 Femmes 63 FR 66 DAS28 5,42 1,04 HAQ 0,98 0,65 MTX 53 (11,0 3,08 mg/s) SSZ 37 (2gr/j) AINS 87
14Peut on obtenir la rémission de la PR avec les
corticoïdes?Etude du BARFOT Study Group
Groupe avec corticothérapie orale Groupe avec corticothérapie orale Groupe sans corticothérapie orale Groupe sans corticothérapie orale
Fin 1ière année 51,3 Fin 2ième année 55,5 Fin 1ière année 39,2 (p 0,06) Fin 2ième année 32,8 (p 0,0005)
15Rémission cliniqueet stabilité des lésions
structurales
Etude du BARFOT Study Group 150 patients suivis pendant 4 ans 64 du groupe Prednisone,86 du groupe Pas de Prednisone
16Quelle toxicité des corticoïdes à faible dose
dans la PR ?
- Groupe dexperts Europe et USA
- Revue de la littérature concernant les
corticoïdes à dose 10 mg/j (données
observationnelles et rétrospectives) - analyse à partir des essais contrôlés randomisés
de 2 ans sur faible dose dans la PR pour
lévaluation de la toxicité étude COBRA
Da Silva JAP. Ann Rheum Dis 2006 65 285-263
17Effets secondaires principaux Analyse des effets cliniques Données littérature
Ostéoporose Pas de différence significative en terme de BMD et dincidence fracturaire Risque lié au GC doublé en cas de PR Toxicité dose et temps dépendante
Intolérance au glucose et diabète Pas daugmentaion de lincidence de diabète Incidence augmentée fonction dose et du type de GC Importance des FDR classiques
Redistribution des graisses et prise de poids Augmentation du poids de 4 à 8 en 2 ans Fréquent, Dès faible dose
Cardiovasculaire Pas daugmentation des évènements CV si dose lt 7,5 mg/j Pas daugmentation dincidence de linsuffisance cardiaque Pas daugmentation significative de la TA ( sauf COBRA) GCFDR indépendant dose lt10 mg/j Dose et temps dépendant Augmentation des pathologies coronariennes
Dermatologie Pas daugmentation des EII sérieux reportés Toxicité temps dépendant Entre 5-15 mg/j après 5 ans
Ophtalmologie Pas daugmentation des cas de cataractes Toxicité temps dépendant Entre 5-15 mg/j après 5 ans
18Effets secondaires principaux Analyse des effets cliniques Données littérature
Gastro-intestinal Pas daugmentation des ulcères ou hémorragies digestives ou pancreatite Risque dose dépendant et nettement majoré en cas de ttt par AINS associé
Troubles psychologiques Pas daugmentation des cas de confusion ni hallucinations Incidence variable 5-6 en moyenne Dose dépendant décrits gt 20 mg/j
Infections Pas daugmentation si dose lt10 mg/j Pneumocystis carinii dès dose lt 16 mg/j dès 8 sem. Tous types dinfections dose et temps dépendant / multiplié par 2
19Corticoïdes faible dose vs forte dose ?
Johannes B. Eular 2009
20Les corticoïdes nont pas defficacité démontrée
dans les spondylarthropathies mais leur
utilisation peut être discutée
- Pour traiter une spondylarthropathie avec
d'importantes manifestations périphériques
(arthrites) - En traitement local (infiltration) d'une
monoarthrite ou éventuellement d'une enthésite - Il faut infiltrer avec une grande prudence les
insertions tendineuses en raison du risque de
rupture
21Les corticoïdes il ne faut pas sous-estimer
leur risque quand ils sont mal utilisés
- Ne pas donner des corticoïdes à forte dose sans
diagnostic étiologique d'une maladie
inflammatoire débutante - Les corticoïdes peuvent être utilisés à faible
dose dans une PR avérée - Les corticoïdes à forte dose peuvent se
compliquer d'infection, d'ostéonécrose, de
complications cardiovasculaires (HTA ) et
métaboliques (hypokaliémie) qui surviennent même
pour des traitements de courte durée - Les corticoïdes ont des effets délétères à faible
dose en cas de prise prolongée ? les risques les
plus importants sont infectieux,
cardiovasculaires et osseux (ostéoporose)
22LES TRAITEMENTS DE FOND CONVENTIONNELS DANS LA
PR OU LA SPA
- Vous connaissez limportance incontestable des
traitements de fond, seuls capables de freiner,
voire dinterrompre le cours évolutif de la
maladie. Ils doivent être prescrits dans tous les
cas de PR et le plus rapidement possible. - Citer les? tour de table rapide
23LES TRAITEMENTS DE FONDCONVENTIONNELS
- LHYDROXYCHLOROQUINE ( Plaquenil)
- LA SULFASALAZINE ( Salazopyrine)
- LE LEFLUNOMIDE ( Arava)
- LE METHOTREXATE ( Novatrex)
- LA CICLOSPORINE ( Neoral)
24LES LIMITES DU TRAITEMENT DE FOND CONVENTIONNEL
- Parole à lexpert
- Les taux de maintenance thérapeutique
- Lefficacité structurale
- Lobtention dune rémission
- La tolérance
25FOCUS SUR LE METHOTREXATE
26Lavenir du traitement de la PR
- Développement de nouveaux médicaments
- Personnalisation du traitement grâce aux outils
prédictifs de réponse - Optimisation de lutilisation des thérapeutiques
existantes
27On décide de mettre en route un traitement par
méthotrexate
- Quelles chances avez vous dobtenir
- une rémission clinique ?
- Un faible niveau dactivité ?
- Labsence de progression radiologique ?
- Propositions de réponse
- 55 65 60
- 35 45 50
- 60 75 60
28Etude BeSt 4 stratégies thérapeutiques dans la
PR récente avec ajutement tous les 3 mois
n508) objectif DAS44 lt 2,4
CsA, Cyclosporin A HCQ, hydroxychloroquine MTX,
methotrexate PRED, prednisone LEF, leflunomide
SSZ, sulfasalazine
29BeSt bras 1 et 2 réponse au méthotrexate en
1ère ligne
- La réponse au méthotrexate après 2 ans
dévolution
Réponse au MTX à 2 ans Succés n 79 (32) Echecs N 162 (66)
Femme 56 77 0,001
Durée des symptômes 23 semaines 12-53 26 semaines 15-55 ns
FR 62 67 ns
NAD 12 16 lt0,001
NAG 15 15 ns
DAS 4,2 0,9 4,7 0,8 lt0,001
HAQ 1,2 0,7 1,5 0,6 lt0,001
Sharp 3,5 1 - 8,5 4,5 1,5 - 9 ns
Définitions Succés DAS lt 2,4 pendant les 2 ans avec maintien du traitement Echec DAS gt 2,4 ou Evènement indésirables obligeant au changement de traitement
30Rémission (DAS28 ? 2.6) et faible activité
(DAS28 ? 3.2) à la sem. 52
80
MTX (n263)
64
ETN MTX (n265)
60
50
41
40
de patients .
28
20
0
Rémission DAS28
DAS28 ? 3.2
Emery P. Lancet 2008, 372, Pages 347-348
31Méta-analyse des essais MTX première ligne
- 18 articles
- 2184 patients
- âge moyen 49,9 4 ans
- Durée de la maladie 15,2 14,21 mois
- Dose moyenne MTX au début 9 mg /s
- Réponse le plus souvent à M12
- ACR20, 50, 70 (1853 patients) 62,2 , 43,3 et
26, 3 - Rémission DAS28 (1143 patients) 34,5
- LDAS (822 patients) 45,7
- Variation Sharp total (677 patients) 3,62
(CI95 0,28 6,97) - Pourcentage de non progresseurs (650 patients)
48.4 - Sanguinet F. Soumis
32Il est décidé de mettre en route un traitement
par méthotrexate
- Quelle posologie initiale choisissez-vous
- Quelle voie dadministration ?
- Quand lui fixez-vous le prochain rendez-vous ?
- Dans 3 mois, délai moyen pour obtenir le plein
effet du méthotrexate - Dans 2 mois, délai minimum pour apprécier le
résultat du méthotrexate - Dans 1 mois, pour apprécier la tolérance du
méthotrexate - Dans 1 mois, pour ajuster éventuellement la
posologie du méthotrexate en fonction de la
réponse clinique
33Que faire en pratique ?
- Annalyse systématique de la littérature
- 38 articles évaluant différentes posologies et
voie dadministration du méthotrexate - Comparaison de leffet clinique / effect size et
OR, et de la tolérance / OR - Résultats
- Posologie de départ de 25 mg/s meilleur effet
clinique mais plus deffets indésirables
gastrointestinaux - Début 15 mg sc meilleur effet clinique mais
plus darrêt pour intolérance - gt débuter à 10 ou 15 mg/s per os et augmenter 5
mg/mois - Si inefficace essayer ensuite la forme
parentérale - K Visser and D van der Heijde Ann Rheum Dis
published online 25 Nov 2008
34Importance de la rapidité de réponse au
méthotrexate étude CAMERA
- 88 patients en bonne réponse EULAR à 6 mois
comparés à 31 patients non répondeurs - Étude prédictive de la réponse à 6 mois sur la
progression structurale à 4 ans
Activité inflammatoire
Progression radiographique
Bon répondeur EULAR à 6 mois
Non-répondeur EULAR à 6 mois
- La progression radiographique est nettement plus
importante chez les patients - ayant répondu tardivement au MTX
Une nouvelle illustration de la fenêtre
dopportunité !
Verstappen S M M. ACR 2008
35La tolérance digestive du méthotrexate est
médiocre
- Proposez-vous systématiquement de lacide folique
en association au MTX pour améliorer sa tolérance
? - Si oui, à quelle dose ? Quand par rapport à la
prise du MTX ? - Y a-t-il un risque de diminution de lefficacité
du MTX ?
36Acide folique / acide folinique méta-analyse
- Acide folique faible dose (dose 5 mg/s)
- Tendance à la réduction de la toxicité
gastro-intestinale) - Pas de donnée sur la toxicité hépatique
- Pas dinterférence avec lefficacité du
méthotrexate - Acide folique forte dose (dose gt 5mg/s)
- Réduction de la toxicité gastro-intestinale (58)
et de la toxicité hépatique (83) - Mais les études sont basées sur une utilisation
du MTX à faible dose. Simple tendance pour le MTX
à forte dose - Pas dinterférence avec lefficacité du
méthotrexate
37CE QUE NOUS FAISIONS
38CE QUE NOUS FAISIONS
- Parole à lexpert
- STRATEGIES HABITUELLES
- POURCENTAGES DE REMISSION FAIBLES
- PROGRESSION INEXORABLE DES LESIONS RADIOLOGIQUES
- PROGRESSION DU HANDICAP
39Que faire en cas déchec du MTX ?
Autre DMARD ?
Anti-TNF ?
40BeSt quelle attitude thérapeutique en cas de
non réponse au MTX ? Autre traitement de fond ou
addition ?
- Groupes 1 et 2 taux de réponse (DAS 44 lt 2,4)
aux différents paliers thérapeutiques
41Etude SWEFOT - MTX anti-TNF vs association MTX
DMARDs classiques
- Etude randomisée, ouverte, sur 487 PR récentes
(moins d'un an) mises sous MTX à dose rapidement
croissante jusquà 20 mg/semaine. - Evaluation après 3 mois de MTX en monothérapie
- Si le DAS28 est lt 3,2 poursuite du MTX en
monothérapie avec évaluation tous les 3 mois
(n144) - Si le DAS28 reste 3,2 randomisation entre
ajout de 2 traitements de fond classiques
sulfasalazine hydroxychloroquine (SSZ HCQ) ou
d'un anti-TNF (infliximab 3 mg/kg/perf) (n258) - Critère principal bonne réponse Eular à 1 an,
en analyse en intention de traitement (tous
patients randomisés) - Critères secondaires réponse Eular modérée,
réponses ACR - R. van Vollenhoven EULAR 2008
42Etude SWEFOT - MTX anti-TNF vs association MTX
DMARDs classiques
EULAR 2008 - Daprès une communication de R. van
Vollenhoven - Abstract LB0001, Ann Rheum Dis
2008, 67, Suppl II, 63.
43Sous-analyse du sous-groupe de patients ayantune
bonne réponse initiale au méthotrexate (SWEFOT)
DAS28lt3,2 sous MTX à 3 mois
- Une bonne réponse initiale au MTX définit une
sous-population de PR récente avec un excellent
pronostic à un an - ACR 2008 Daprès la présentation de R. Van
Vollenhoven - Abstract 717 Arthritis Rheum
200858S432
44Synthèse
- Le méthotrexate en première intention doit rester
la règle - Les ajustements rapides de posologie permettent
de déterminer en 3 mois qui répond suffisamment
ou non - 3 mois pas de perte de chance y compris pour
les progresseurs rapides (fenêtre dopportunité
6 à 12 mois) - Des éléments nous permettrons probablement dans
lavenir didentifier les malades les plus à
risque de progresser rapidement, candidats à un
traitement intensif demblée
45CE QUE NOUS AVONS APPRIS21h45
46LAVENEMENT DES BIOTHERAPIES
- Les anti-TNF alpha ont transformés
radicalement le pronostic des rhumatismes
inflammatoires.
47NOTRE PRATIQUE
- tour de table rapide
- Qui a des patients sous anti-TNF alpha?
- Quelle(s) molécule(s)?
- Modalités daction?
48LES BIOTHERAPIESEN RHUMATOLOGIE
- EXPOSE MAGISTRAL DE LEXPERT
- Voir 2ème PPT
49AGIR TÔT 22h15
50TRAVAIL EN SOUS GROUPES
- Les examens complémentaires dans la PR débutante?
- Comment évoquer une SPA au début?
- Les contre-indications des anti-TNF alpha? Citer
celles que vous connaissez. Quelles vaccinations
sont interdites? Vaccinations recommandées? - Les événements indésirables pouvant survenir sous
anti-TNF Citer ceux que vous connaissez. Que
faire en cas dinfection?
51RAPPORTS des sous groupes
- Exposés des transparents au rétroprojecteur
- Avis de lexpert
52PR LIMPORTANCE DUN DIAGNOSTIC PRECOCE
- Vous suspecter un rhumatisme inflammatoire
débutant chez une femme de 40 ans. - Quels examens complémentaires demandez vous?
- Quels sont les examens complémentaires à faire
rapidement? - Cas clinique n 1
53 Dans la PRLimportance du diagnostic
précoce un vrai défi
- Un diagnostic précoce, dès les premières semaines
d'évolution, - est indispensable
Diagnostic précoce traitement précoce
? Prévention des destructions ostéo-articulaires
irréversibles
Evolution inflammation
Destruction
54Les objectifs de la prise en charge ont changé
- La maladie est mieux comprise
Le nouvel objectif "rémission" est réalisable
pour donner au patient une "vie
normale"
- Les nouvelles biothérapies "ciblées" sont plus
efficaces
- Comment ?
- Tout faire pour avoir une rémission symptomatique
- Tout faire pour éviter les destructions osseuses
Il faut exiger de bloquer l'évolutivité de la
maladie par une stratégie thérapeutique
"incisive" adaptée au patient
- Do the best ! just do it !
55Lobjectif rémission justifie une prise
en charge globale
- ? La prise en charge "globale" coordonnée par le
rhumatologue doit - combiner
- - des traitements symptomatiques efficaces et
rapides de la douleur - - des traitements immunomodulateurs adaptés
- - des traitements complémentaires
(kinésithérapie, physiothérapie, ergothérapie,
orthèses) - - une chirurgie de réparation et de prévention
- - une éducation et un soutien psychologique du
patient
56Lobjectif rémission justifie une prise
en charge globale
- Un suivi clinique utilisant des marqueurs
d'évolutivité ? DAS (Disease Activity Score) - Un suivi biologique de la PR et de ses
traitements ? CRP, VS et biologie selon
traitement - Un suivi radiologique pour détecter précocement
les lésions ostéo-articulaires dites
"structurales" ? RX mains/pieds 1x/an
Le rythme du suivi est à adapter à l'activité et
à la sévérité de la PR ? objectif rémission
57Les biothérapies ont changé les perspectives
- Les "biothérapies" sont des immunomodulateurs
ciblés avec une action précise au "cœur" de la
réaction inflammatoire - Ex anti-TNF? (Etanercept, Infliximab,
Adalimumab) - Leur efficacité symptomatique est remarquable et
supérieure aux traitements classiques - Leur efficacité permet de bloquer ou de ralentir
la destruction ostéo-articulaire - Cette efficacité pourrait aussi réduire le risque
cardiovasculaire et améliorer la survie
L'espoir d'une rémission complète et durable est
envisageable
58 Dans la SAA Limportance dun diagnostic
précoce et rapide un vrai
défi
- Toute suspicion de spondylarthropathie débutante
doit être référée à un - rhumatologue pour un bilan initial qui a 3
objectifs - Confirmer le diagnostic étiologique
- Déterminer le pronostic
- Adapter la stratégie thérapeutique au patient
59Lobjectif qualité de vie justifie une prise
en charge globale
- La prise en charge globale, coordonnée par le
rhumatologue, doit combiner - des traitements symptomatique (AINS, antalgiques)
- des traitements immunomodulateurs (salazopyrine,
méthotrexate ) dans les formes périphériques - des traitements complémentaires (kinésithérapie,
physiothérapie) et des gestes locaux
(corticoïdes) - une éducation et un soutien psychologique des
patients - une chirurgie correctrice ou de remplacement
(prothèse) en cas d'atteinte articulaire sévère
60Lobjectif qualité de vie justifie une prise
en charge globale
- Un suivi clinique utilisant des marqueurs
d'évolution - BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease
Activity Index ) - Mesures simples de la mobilisation (indice de
Schoeber, ampliation thoracique, distance
occiput-mur ) - Un suivi biologique adapté au patient et au
traitement - VS, CRP
- Une évaluation radiographique pour laquelle il
n'existe pas de règle consensuelle ? doit être
adaptée à chaque patient
61Les biothérapies anti-TNF ont changé la prise
en charge thérapeutique
- Les "biothérapies" sont des immunomodulateurs
cibles avec une action précise au cœur de la
réaction inflammatoire - Leur efficacité symptomatique est puissante et
rapide, supérieure à celle de tous des
traitements utilisés jusqu'à présent - Leur efficacité sur les lésions
ostéo-articulaires (notamment le risque
d'ankylose) est probable mais reste à confirmer
L'espoir d'une amélioration considérable de la
douleur, de la raideur donc du handicap avec la
reprise d'une vie normale est envisageable
62La PR est une affection fréquente et sévère
- ? La prévalence de la PR est connue en France
0.35 de la population adulte ? 150 000 PR - ? La sévérité de la PR est confirmée
- - sévérité liée à la douleur et aux destructions
- - sévérité liée aux complications
extra-articulaires et surtout au risque
cardiovasculaire spécifique à la PR - La PR est synonyme de handicap et de mortalité
accrue
La PR est une "urgence" diagnostique et
thérapeutique le pronostic en dépend
63Comment faire le diagnostic de PR ?
- 3 signes dalerte
- Douleur et raideur matinale des petites
articulations des mains (métacarpo-phalangiennes
et inter-phalangiennes proximales) et des
poignets - Autres douleurs de rythme inflammatoire se
chronicisant (épaule) - - Syndrome inflammatoire biologique (VS, CRP
élevées)
64Comment faire le diagnostic de PR ?
- Le diagnostic est facilité par
- - Des marqueurs biologiques (auto-anticorps)
performants - - facteurs rhumatoïdes
- anticorps anti-protéines citrullinées
- - Des signes radiographiques souvent tardifs
(après quelques mois d'évolution) mais
caractéristiques - - érosion
- - pincement articulaire
- Les nouvelles techniques d'imagerie (échographie,
IRM) permettront un diagnostic plus précoce mais
elles ne semblent pas encore validées en routine
65Limportance du diagnostic précoce
un vrai défi
- Toute suspicion de polyarthrite débutante doit,
idéalement dans les 6 - à 12 semaines suivant lapparition des symptômes
(1), être référée à un rhumatologue pour un
bilan initial qui a 3 objectifs - Confirmer le diagnostic étiologique
- Déterminer le pronostic
- Adapter la stratégie thérapeutique au patient
(1) Combe B et al. EULAR Recommendations for the
management of early arthritis. Ann Rheum Dis 2006
(ARD Online first).
66Lobjectif rémission justifie une prise
en charge globale
- Un suivi clinique utilisant des marqueurs
d'évolutivité ? DAS (Disease Activity Score) - Un suivi biologique de la PR et de ses
traitements ? CRP, VS et biologie selon
traitement - Un suivi radiologique pour détecter précocement
les lésions ostéo-articulaires dites
"structurales" ? RX mains/pieds 1x/an
Le rythme du suivi est à adapter à l'activité et
à la sévérité de la PR ? objectif rémission
67SPACOMMENT LEVOQUER AU DEBUT?
- Vous voyez un homme de 30 ans souffrant dune
lombalgie basse avec irradiation à bascule vous
faisant évoquer cliniquement une SPA - Comment confirmer le diagnostic?
- Quelle est votre attitude et pourquoi?
- Quel sera le traitement?
- Cas clinique n2
68Comment faire le diagnostic de SP ?
- 3 signes dalerte
- 1- Douleurs rachidiennes (surtout
lombo-fessières, parfois dorsales et cervicales)
avec réveils nocturnes et enraidissement matinal. - 2- Douleurs dinsertion tendineuse
(enthésiopathie, talons ) dhoraire
inflammatoire - 3- Signes extra-articulaires (manifestations
articulaires mal définies avec lésions
psoriasiques, uvéite ou entéropathie
inflammatoire)
69Comment faire le diagnostic de SP ?
- Il n'y a pas de marqueur biologique spécifique
- Le syndrome inflammatoire est inconstant (absent
dans 30 des spondylarthrites ankylosantes) - HLA B27 n'est pas synonyme de maladie 60 à 95
des SP sont HLA B27 mais 8 à 10 de la population
générale (saine) aussi ! - Les signes radiographiques sont spécifiques mais
souvent tardifs - Lésions sacro-iliaques et vertébrales
- Les nouvelles techniques d'imagerie (IRM, écho)
sont intéressantes - mais elles ne sont pas encore validées en routine
70Limportance dun diagnostic précoce
et rapide un vrai défi
- Toute suspicion de spondylarthropathie débutante
doit être référée à un - rhumatologue pour un bilan initial qui a 3
objectifs - Confirmer le diagnostic étiologique
- Déterminer le pronostic
- Adapter la stratégie thérapeutique au patient
71Les objectifs de la prise en charge ont changé
- ? Les SP sont mieux comprises
- ? Les biothérapies anti-TNF sont plus efficaces
- Le nouvel objectif donner au patient une
vie normale - Comment ? Tout faire pour avoir une rémission
symptomatique
72Lobjectif qualité de vie justifie une prise
en charge globale
- La prise en charge globale, coordonnée par le
rhumatologue, doit combiner - des traitements symptomatique (AINS, antalgiques)
- des traitements immunomodulateurs (salazopyrine,
méthotrexate ) dans les formes périphériques - des traitements complémentaires (kinésithérapie,
physiothérapie) et des gestes locaux
(corticoïdes) - une éducation et un soutien psychologique des
patients - une chirurgie correctrice ou de remplacement
(prothèse) en cas d'atteinte articulaire sévère
73Lobjectif qualité de vie justifie une prise
en charge globale
- Un suivi clinique utilisant des marqueurs
d'évolution - BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease
Activity Index ) - Mesures simples de la mobilisation (indice de
Schoeber, ampliation thoracique, distance
occiput-mur ) - Un suivi biologique adapté au patient et au
traitement - VS, CRP
- Une évaluation radiographique pour laquelle il
n'existe pas de règle consensuelle ? doit être
adaptée à chaque patient
74Les CONTRE INDICATIONS des anti-TNF alpha
- Citer celles que vous connaissez.
- Vaccinations interdites?
- Vaccinations recommandées?
- Sujet n3
75Contre-indications aux anti-TNFa
- Contre-indications absolues
- Infections actives aiguës ou chroniques, quelles
soient bactériennes, virales, fongiques ou
parasitaires (en particulier tuberculose, VIH et
infection chronique par le VHB) - Néoplasie ou hémopathie, de moins de 5 ans, à
potentiel évolutif - Insuffisance cardiaque de classe III et IV (NYHA)
- Maladie démyélinisante
- Grossesse ou allaitement
- Contre-indications relatives, justifiant le cas
échéant un avis spécialisé, par ex - Situations à risque sur le plan infectieux,
telles que ulcère cutané, infection chronique,
tuberculose latente non traitée, sepsis sur
prothèse dans les 12 derniers mois, cathétérisme
urinaire à demeure, diabète non contrôlé, BPCO - Cancers de plus de 5 ans, traités et considérés
comme guéris - Lésions précancéreuses, telles que polypes
coliques ou vésicaux, dysplasie du col de
lutérus, myélodysplasie
Recommandations dutilisation des anti-TNFa au
cours de la SPA et du rhumatisme psoriasique,
fiches du CRI, actualisation 2007.
76Traitement anti-TNF? Bilan pré-thérapeutique
- NFS-plaquettes
- Électrophorèse des protides
- Transaminases
- Sérologies hépatites B et C, sérologie VIH (après
accord patient) - Facteurs Anti-Nucléaires (AC anti-ADN natif si
FAN ) - IDR 5 UI
- Radiographie de thorax
- Contrôle et mise à jour des vaccinations (vaccin
anti-grippalet anti-pneumococcique chez les
sujets à risque) - En fonction de la clinique recherche dune
infection dentaire, sinusienne ou urinaire
Recommandations dutilisation des anti-TNFa au
cours de la SPA et du rhumatisme psoriasique,
fiches du CRI, actualisation 2007.
77Pneumocoque
- Première cause des pneumopathies de surinfection
(grippe )
78Vaccin anti-pneumococcique
- 2 vaccins
- Pneumo23
- antigènes de 23 des souches les plus communes de
pneumocoques - responsables de 90 des infections
pneumococciques - Vaccination recommandées pour
- Sujets gt 65 ans
- Splenectomisés
- Patients atteints de pathologies chroniques à
risque infectieux - Prevenar conjugué heptavalent indiqué chez
lenfant lt 5 ans qui répond mal aux antigènes
polysaccharidiques - Efficacité limitée dans le temps nécessité de
revacciner tous les 3 à 5 ans
79Les différents types de vaccins
- Vaccins vivants atténués
- Vaccins inactivés
- Virus complet inactivé par la chaleur
- Fragments viraux
- Antigènes viraux
80Les vaccins vivants atténués disponibles en France
- Fièvre jaune
- Rougeole
- Rubéole
- Oreillons
- Varicelle
- Tuberculose (BCG)
- Rotavirus
Risque de maladie vaccinale chez limmunodéprimé
et la femme enceinte
81Comment considérer nos PR ?
- Rapport INRS
- patients sous traitement immunosuppresseur au
long cours (par exemple anti-TNF) pour des
pathologies auto-immunes, digestives
inflammatoires ou rhumatismales
82Quand vacciner ?Le point de vue théorique de
lINRS
- Faire le point sur les vaccinations au moment
dune décision thérapeutique - Prévoir la mise à jour au moins 2 semaines, au
mieux 3 ou 4 semaines avant le début du
traitement - Les vaccins vivants sont contre-indiqués pendant
toute la durée du traitement immunosuppresseur et
il est recommandé dattendre au moins 3 mois
après larrêt du traitement pour administrer le
vaccin
Intitut National de Recherche et de Sécurité
83OK pour les biothérapies, mais
- Que penser des DMARDs et notamment du MTX ?
- Que penser des corticoïdes ?
- Que faire en pratique ?
84Méthotrexate
- Aucun problème (!?!)
- le RCP mentionne clairement la contre-indication
des vaccins vivants.. - Quelle que soit la dose
- Que faire en pratique si un patient bien
équilibré sous MTX projette de faire un voyage en
Casamance ? - Arrêt du MTX 2 à 4 semaines avant la vaccination
- Reprise 2 à 4 semaines après la vaccination
85Corticoïdes
- Vaccination par vaccin vivant atténué
contre-indiquée pour des posologies gt 20 mg/j
déquivalent prednisone chez ladulte - Aucun problème lt 10 mg (ou si cure courte lt 2
semaines) - Peut être envisagée entre 10 et 20 mg
- Si corticothérapie gt 20 mg/j gt 15 jours, il est
recommandé dattendre 3 mois après larrêt
86Les EVENEMENTS INDESIRABLES pouvant survenir
sous anti-TNF
- Citer ceux que vous connaissez.
- Que faire en cas dinfection?
- Sujet n4
87La réalité du risque infectieux dans la PR
88Risque dinfection respiratoire sévère en
fonction du traitement de la PR
Traitement HR IC95 p
Prednisone (oui/non) 1,7 1,5 2,1 lt 0,001
Prednisone 5 mg/jour 1,4 1,1 1,6 lt 0,001
Prednisone gt 5 à 10 mg/jour 2,1 1,7 2,7 lt 0,001
Prednisone gt 10 mg/jour 2,3 1,6 3,2 lt 0,001
Sulfasalazine 0,7 0,6 1,8 0,816
Methotrexate 1,0 0,8 1,2 0,884
Leflunomide 1,3 1,0 1,5 0,036
Etanercept 0,8 0,6 1,0 0,051
Infliximab 1,2 0,9 1,4 0,884
Adalimumab 1,1 0,8 1,2 0,884
- National Data Bank for Rheumatic Diseases
- 16 788 patients suivis tous les 6 mois pendant
3,5 ans - Risque dhospitalisation pour pneumonie selon le
traitement
HR Hazard Ratio ajusté sur lâge, le sexe, le
HAQ, le nombre de DMARDs ou de biothérapies, la
durée dévolution de la maladie, le tabagisme, le
diabète, affection pulmonaire, IDM
Wolfe F et al. Arthritis Rheum 2006 54 628-634
89Risque dinfection sévère et PR impact des
co-morbidités
- Données de lUS Health Care Organization.
- Suivi entre mai 1998 et décembre 2003
- Inclusion de PR sous anti-TNF et sans anti-TNF
(MTX seul)
HR ajusté IC95
Traitement anti-TNF 1,94 1,32-2,83
Dose moyenne de corticoïdes (équivalent prednisone) 5mg/jour 5-10mg/jour gt 10mg/j 1,49 0,82-2,72 1,46 0,84-2,54 1,85 1,21-2,85
ATCD infection 1,46 0,85-2,51
Asthme ou BPCO 1,90 1,19-3,04
Diabète 1,75 1,10-2,78
Insuffisance rénale 13,23 1,35-7,73
Curtis JR et al. Arthritis Rheum 2007561125-33
90Commentaires
- La surveillance est surtout clinique signes ou
symptômes dinfection (respiratoire,
uro-génitale, cutanée) ou dépistagedes
situations à risque dinfection (plaies,
brûlures, gestes invasifs ou chirurgie) - Les réactions allergiques sont surtout locales
(douleur, érythème, démangeaisons aux sites
dinjection) pour les anti-TNF par voie
sous-cutanée - Aucune surveillance biologique nest
indispensable sous anti-TNF
Il faut informer tout patient traité par anti-TNF
quen cas dapparition de signes ou symptômes
évoquant une infectionou une atteinte
hématologique, il doit impérativement consulter
un médecin
91Commentaires
- Chez un patient traité par anti-TNFa, une bonne
hygiènebucco-dentaire et des soins dentaires
réguliers sont recommandés - En cas de soins dentaires usuels (caries,
détartrage) rien ne justifie larrêt des
anti-TNFa, mais une antibioprophylaxie pourra
être discutée avec le chirurgien dentiste ou le
stomatologue - En cas de soins dentaires à risque infectieux
(extraction, granulome apical, abcès...), il est
recommandé darrêter les anti-TNFa etde proposer
une antibioprophylaxie - En cas dimplants dentaires, il ny a pas
dindication formelle à arrêter les anti-TNFa,
tout en restant vigilant aux risques infectieux
potentiels
92En cas dintervention chirurgicale
- Si lintervention chirurgicale peut être
programmée,ce qui nest pas le cas dans les
situations durgence, arrêter lanti-TNFa au
moins 2 à 4 semaines avant lintervention selon
lanti-TNFa concerné - La reprise du traitement anti-TNF reste sous la
responsabilité du spécialiste prescripteur, après
cicatrisation et en labsence dinfection
93Désir de conception chez un hommetraité par
anti-TNF
- Pas de recommandation particulière concernant le
désir de conception chez lhomme dans les RCP des
anti-TNF - Les experts français saccordent sur le fait
quil ne semble pas justifié dinterrompre le
traitement chez lhomme qui souhaite concevoir un
enfant (absence deffet mutagène ou clastogène
démontré à ce jour) - NB chez la femme, il existe des recommandations
dans les RCP des produits
Durée darrêt des anti-TNF? avant conception (chez la femme) selon les données des RCP Durée darrêt des anti-TNF? avant conception (chez la femme) selon les données des RCP
Infliximab 6 mois
Adalimumab 5 mois
Etanercept Pas de précision
Traitement anti-TNFa et suivi de la tolérance.
Fiches pratiques du CRI. Mise à jour novembre
2008. Recommandations du CRAT.
94Désir de grossesse chez une femme traitée par
anti-TNF
C désir de grossesse
- Durée darrêt avant conception selon les
Résumés des Caractéristiques Produit
Durée darrêt avant conception selon RCP
Infliximab 6 mois
Adalimumab 5 mois
Etanercept Pas de précision
- Durée darrêt avant la conception selon les
experts du CRI (1) et du CRAT (2)
Durée darrêt avant conception selon CRI/CRAT (1,2)
Infliximab 2 mois
Adalimumab 2 mois
Etanercept 3 semaines
- NB pour létanercept et linfliximab, le CRAT
recommande dans la mesure du possible, et avec
laccord du prescripteur, denvisager larrêt du
traitement avant le début de la grossesse Si le
traitement doit être maintenu, ces 2 traitements
doivent être préférés à ladalimumab (2)
1. Fiches pratiques du CRI. Téléchargeables à
ladresse http//www.cri-net.com. 2. CRAT.
Centre de référence sur les agents tératogènes.
Recommandations consultables à ladresse
http//www.lecrat.org
95Conseils pratiques à donner aux patientssous
anti-TNF
- Bonne hygiène de vie
- Soin des plaies
- Pédicurie prudente
- Prudence dans les gestes invasifs soins
dentaires, détartrage, piercing - Précautions à prendre si infection, chirurgie
- Contraception efficace
- Rôle du médecin traitant
96CE QUE NOUS DEVRIONS FAIRE23 H 30
97CONSEILS POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTE
- Le rappel des recommandations actuelles
- Les fiches pratiques élaborées par le Club
Rhumatismes et Inflammation ( CRI) - Limportance de la filière de soins entre MG et
rhumatologues.
98En conclusionCe que le médecin traitant doit
savoir dans la prise en charge de la PR
- Connaître les caractéristiques de la PR, en
particulier sa fréquence et sa sévérité -
- Connaître l'évolution des concepts
- La nécessité d'un diagnostic et d'un traitement
précoces - La nécessité d'obtenir d'une rémission clinique
complète et une inhibition de la destruction
ostéo-articulaire - L'importance d'avoir une stratégie thérapeutique
adaptée au patient avec comme objectif la
rémission - Connaître les biothérapies, leur efficacité et
leurs effets indésirables
99Ce que le médecin traitant doit savoir faire dans
la prise en charge des SP
- Savoir identifier un rhumatisme inflammatoire de
type spondylarthropathie - Savoir référer rapidement le patient au
rhumatologue pour confirmer le diagnostic initial
et définir la stratégie thérapeutique - Savoir détecter, en 1ère ligne, une complication
liée au traitement - savoir gérer une infection chez un patient sous
biothérapie - savoir hospitaliser rapidement le patient en cas
de complication sévère -
- Savoir participer à la prise en charge et au
suivi du patient atteint de SP, traité par
biothérapie
100Les biothérapies le médecin traitant doit
participer au suivi des patients 7 règles dor
- L'anti-TNF doit être arrêté le temps de la
guérison de toute infection (sauf
rhinopharyngite banale) - Toute infection virale (zona, varicelle, herpès
) justifie un traitement symptomatique et un
traitement anti-viral en cas d'infection
inhabituelle (ex herpès ou zona étendu) - Toute infection bactérienne justifie une
antibiothérapie après, si possible, des
prélèvements microbiologiques - Toute suspicion d'infection ou une autre
complication sévère justifie une hospitalisation
en urgence - La surveillance de routine est surtout clinique
une surveillance de l'hémogramme et du bilan
hépatique - Toute complication inhabituelle justifie un
contact rapide avec le médecin prescripteur
(rhumatologue) - La gestion de toute autre situation (vaccin,
chirurgie programmée, grossesse, voyage ) doit
se faire avec le médecin prescripteur
(rhumatologue)
101POST-TEST CORRIGE
- Les traitements de fond conventionnels permettent
une rémission seulement dans 50 des cas NON - Le METHOTREXATE est maintenant le premier
traitement de fond à initier le plus souvent
OUI - Citer 3 anti-TNF alpha Remicade, , Humira,
Enbrel - Les antiTNF alpha ne doivent être initiés quen
seconde intention NON - La vaccination antigrippale est possible OUI
- Une grossesse est autorisée 1 mois après larrêt
dun anti-TNF NON - Connaissez vous les fiches pratiques du Club
Rhumatismes et inflammation IL VAUDRAIT MIEUX
102BONSOIR
- MERCI à Michel LOUSSOUARN
- ASSEMBLEE GENERALE LE 18.06
- PREPARER UN SUJET POUR LANNEE PROCHAINE.