Title: Validation dans la classe de mathmatiques
1Validation dans la classe de mathématiques
2Plan de la présentation
- Validation en mathématiques
- Cadres danalyse de lactivité de lélève et de
lenseignant - Situations de validation
3Validation en mathématiques
- En conclusion dune résolution de problème, pour
vérifier une procédure - Pour sassurer davoir la bonne réponse
- Pour convaincre dun résultat
- Pour vérifier une conjecture
- Pour tester un modèle
- Dans la communauté mathématique, pour prouver
quun énoncé est vrai et linsérer dans une
théorie - pour partager le savoir
4Différents enjeux vérité ou vraisemblance?
- Recherche de vérité par nécessité ? preuve
démonstration (Lakatos, Rouche, Balacheff/ Duval)
- Recherche de vraisemblance ou de pertinence ?
argumentation pour convaincre, vérification
Schéma S. E..
- Projet mais pas forcément réussite
- Parfois on peut
- Parfois, on ne peut pas
Schéma Math
Fonctions
5Cadre danalyse de lactivité de lélève et de
lenseignant
- Structure de leçons (Joshua et Joshua) point de
départ expérimental / sans point de départ
expérimental - Niveaux de preuve chez les élèves (Balacheff)
combien de diagonales dans un polygone? - Deux projets au moins dans la classe de
mathématiques (Margolinas)
6Point de départ expérimental
- Validation opétatoire implicite
- Ens. montre comment faire
- Les règles sont identifiées
- Les élèves essaient eux-mêmes la méthode
- Ils font des exercices
- Validation "par nature"
- Él. manipulent du matériel
- constatent les règles avec l'aide de l'enseignant
- essaient sur quelques exemples
- font des exercices
- Démarche de preuve
- RP
- Expérience par les élèves et conjectures
- Production de preuves et débat (expériences-tests
et contre-exemples) - Affinement des critères de validation et R du P
- Validation opératoire formelle
- En. montre comment faire
- Les propriétés sont identifiées
- En. démontre les propriétés
- Él. font des exercices
7Sans point de départ expérimental
- Validation opératoire implicite
- En. donne la théorie (définitions, propriétés...)
- Il donne des exemples (pour convaincre ou faire
comprendre) - L'élève fait des exercices
- Validation démonstrative
- Enseignement de la méthode
- Pratique de la méthode énoncé à valider
- Validation opératoire formelle
- En. donne la théorie (définitions, propriétés...)
- Il démontre les propriétés
- Les élèves font des exercices
Joshua et Joshua (1989)
8Niveaux de preuve chez les élèves
Combien de diagonales dans un polygone convexe?
- Arguments pragmatiques
- vérification sur quelques cas
- l'expérience cruciale
- l'exemple générique
- Arguments intellectuels
- lexpérience mentale
- calculs sur des énoncés
9Niveaux de preuve chez les élèves
Combien de diagonales dans un polygone convexe?
- Arguments pragmatiques
- vérification sur quelques cas
- l'expérience cruciale
- l'exemple générique
- Arguments intellectuels
- lexpérience mentale
- calculs sur des énoncés
Action réelle sur les objets, ostension,
opérations et concepts non différenciées, non
organisés en discours
Manuels
10Niveaux de preuve chez les élèves
Combien de diagonales dans un polygone convexe?
- Arguments pragmatiques
- vérification sur quelques cas
- l'expérience cruciale
- l'exemple générique
- Arguments intellectuels
- lexpérience mentale
- calculs sur des énoncés
Exemple qui fonde une procédure
11Niveaux de preuve chez les élèves
Combien de diagonales dans un polygone convexe?
- Arguments pragmatiques
- vérification sur quelques cas
- l'expérience cruciale
- l'exemple générique
- Arguments intellectuels
- lexpérience mentale
- calculs sur des énoncés
Les arguments se détachent de laction pour
reposer sur la formulation des propriétés en
jeu et de leurs relations
12Niveaux de preuve chez les élèves
Combien de diagonales dans un polygone convexe?
- Arguments pragmatiques
- vérification sur quelques cas
- l'expérience cruciale
- l'exemple générique
- Arguments intellectuels
- lexpérience mentale
- calculs sur des énoncés
Action intériorisée avec explication des
propriétés (action mentale sur un cas général)
13Niveaux de preuve chez les élèves
Combien de diagonales dans un polygone convexe?
- Arguments pragmatiques
- vérification sur quelques cas
- l'expérience cruciale
- l'exemple générique
- Arguments intellectuels
- lexpérience mentale
- calculs sur des énoncés
Calcul inférentiel qui sappuie sur des
définitions ou des propriétés explicites
14Niveaux de preuve chez les élèves
Combien de diagonales dans un polygone convexe?
- Arguments pragmatiques
- vérification sur quelques cas
- l'expérience cruciale
- l'exemple générique
- Arguments intellectuels
- lexpérience mentale
- calculs sur des énoncés
Décontexualisation Détemporalisation Dépersonnali
sation Formalisme ______ Généralisation Conceptua
lisation des connaissances exigés
Balacheff, 1988
15Deux projets dans la classe de mathématiques
- Théorie des situations de Brousseau ? analyse des
situations - Phases de conclusion phases dévaluation /
phases de validation - Validation - preuve / validation vérification
- Critère de validité connaissances de lélève
Margolinas, 1989
16Critères
- Preuve
- de nécessité
- engagé suite à une quasi-certitude
- Un énoncé est formulé puis débattu
- Projet public
- Ce qui importe c'est la généralité de la
procédure - Quand ça ne marche pas contre-exemples ou
contradictions
- Vérification
- de vraisemblance
- engagé suite à un doute
- Aucun énoncé nest formulé
- Projet privé
- Centration sur le résultat et le procédé (comment
on fait) - Quand ça ne marche pas erreur
Pentamino
devinette
17Processus, procédé et procédure de résolution
- Processus de résolution ensemble des actions et
des modèles daction mis en uvre temporellement
dans la résolution de problème (dépend du sujet,
du moment, du contexte) - Procédé de résolution ce qui dans le processus
est consciemment retenu par le sujet comme ayant
contribué à obtenir la résolution - Procédure de résolution méthode générale qui
conduit au résultat.
18Techniques de vérification(pour obtenir une
information sur le résultat)
- une double résolution par une même méthode
- une double résolution par une méthode différente
- l'utilisation d'informations supplémentaires non
nécessaires à la résolution mais qui permettent
une vérification - une résolution dans un autre cadre (cadre
géométrique par exemple alors qu'on travaille
algébriquement) - l'utilisation de propriétés mathématiques connues
qui confirment ou infirment le résultat
19Situations de validation Quelques considérations
générales
- Ancrage expérimental
- Fonction sociale de la preuve
- Fonctions de la preuve convaincre, faire
comprendre! - Quelle nécessité? Quelle rigueur?
- Résolution de problèmes de façon à ce que les
élèves sengage dans un processus de validation - Le recours à des preuves intellectuelles ne va
pas de soi (Balacheff)
20Situations de validation (Exemples)
- Arsac (1993). Initiation au raisonnement déductif
au collège. - Plusieurs exemples de suffisent pas à prouver
- Un dessin suffit-il à prouver?
- Comment remettre en cause les mesures sur un
dessin? Le rectangle dEuclide - Comment aider les élèves à remettre en cause la
valeur de preuve dun instrument de mesure? - Dreyfus, 1998 (cours, Université de Concordia)
problème des angles inscrits - Schmidt, Mary et Squalli, recherche en cours
situations de généralisation
21Quelques références clés
- ARSAC, G. (1993). Initiation au raisonnement
déductif au collège, Presses universitaires de
Lyon. IREM. - BALACHEFF, N. (1988). Une étude épistémologique
du processus de preuve en mathématiques au
collège. Thèse présentée à l'Université National
Polytechnique, Grenoble. - DUVAL, R. (2005). Compréhension des
démonstrations, développement de la rationalité
et formation de la conscience individuelle.
Actes du colloque du GDM, UQÀM, Montréal, pp.
5-38. - DUVAL, R. (1992-1993). Argumenter, démontrer,
expliquer continuité ou rupture cognitive?
Petit x, no 31, pp. 37-61.
22- JOSHUA, M.-A. JOSHUA, S. (1988). Les fonctions
didactiques de l'expérimental dans l'enseignement
scientifique (deuxième partie), Recherche en
Didactique des Mathématiques, 9 (1), pp 5-30. - JOSHUA, M.-A. JOSHUA, S. (1987). Les fonctions
didactiques de l'expérimental dans l'enseignement
scientifique (première partie), Recherche en
Didactique des Mathématiques, Vol. 8, no 3, pp.
231-266. - LAKATOS, I. (1984). Preuves et réfutations.
Paris Hermann. Version originale (1976) Proofs
and Refutations, the Logic of Mathematical
Discovery. Cambridge University Press.
23- MARGOLINAS, C. (1989). Le point de vue de la
validation essai de synthèse et d'analyse en
didactique des mathématiques, thèse, Université
Joseph Fourier, Grenoble 1. - ROUCHE, N. (1989). Prouver amener à l'évidence
ou contrôler des implications? In Commission
Inter-IREM Histoire et Épistémologie des
Mathématiques, La démonstration mathématique dans
l'histoire, Actes du 7ème colloque inter-IREM
épistémologique et histoire des mathématiques.
Besançon, pp 9-38.
24- Pour compléter la bibliographie, voir
- Mary C. (2003). Les hauts et les bas de la
validation chez les futurs enseignants des
mathématiques au secondaire. Éditions Bande
didactique. Publication dune thèse intitulée à
lorigine Place et fonction de la validation
chez les futurs enseignants des mathématiques au
secondaire . Thèse présentée en 1999 à
luniversité de Montréal en vue de lobtention du
grade de Ph. D. en éducation.
25 26Vérité nécessaire / vérité contingente
- Une fonction des mathématiques est de permettre
lanticipation des résultats dune action. Le mot
anticipation recouvre un double mouvement la
prédiction, et la validité de la prédiction. - Propositions mathématiques ? apodictiques
(nécessairement vraies), et non assertorique
(vraies en fait) - La découverte du caractère apodictique des
propositions mathématiques fait partie de
lapprentissage - Margolinas, 1989, p. 11
27Démonstration
- Si P, on sait que P gt Q, alors Q
- Si l'on veut démontrer que A gtD, il suffit de
construire une chaîne en partant de A - A gt B, si on a A donc B B gt C, on a B donc C
C gt D, on a C donc D par transitivité on peut
conclure que A gt D. - "A gt B", "B gt C" et "C gt D" sont des énoncés
reconnus valides qui font le relais jusqu'à la
conclusion. - D est nécessairement vrai
28Perspective épistémologique
- Résolution locale d'un problème
- Niveau 1 résolution générale pour un ensemble de
cas possibles (raisonnement inductif) - Niveau 2 généralisation à l'aide d'une suite
d'opérations intermédiaires, suite d'évidences
partielles, où un discours devient nécessaire
(pensée discursive) - Niveau 3 preuves qui s'appuient sur des objets
abstraits, construits, les hypothèse distinguées
de la conclusion, les opérations permises bien
définies (pensée hypothético-déductive) discours
de plus en plus symbolisé - ce qui importe est la validité des inférences
compte-tenu des axiomes de départ et non une
vérité unique (rigueur formelle)
-
Rouche (1989)
Niveaux de preuve
29Conclusion de Rouche
- Étapes marquées par un changement non seulement
de lunivers du sens mais par une modification du
rapport au sens ? - Niveaux de preuve
- À chaque étape sa forme de rigueur
- Ne pas attendre la démonstration pour avoir une
préoccupation de rigueur
30Schéma de la validation dans la démarche
scientifique
31Schéma de la validation avec point de départ
expérimental en mathématiques
32Fonction de la validation (preuve)
- Faire accepter un résultat
- Statuer et systématiser
- Expliquer et éclairer
- Convaincre
- Produire des connaissances
- Communiquer
Fonctions
33- Theoreme 25. I- VxVyVz.x(yz) xy xz
- Proof. Induction on z. P(x) is x(yz) xy
xz. - 1. y 0 y N3
- 2. x(y 0) xy sub,1
- 3. xy 0 xy N3
- 4. x(y 0) xy 0 ,2, 3
- 5. x0 0 N5
- 6. x(y 0) xy x0
sub, 5, 4 - 7. x(y z) xy xz as (ind. hyp.)
- 8. y z' (y z)' N4
- 9. x(y z') x(y z)' sub, 8
- 10. x(y z') x(y z) x N6
- 11. x(y z') xy (xz x)
,9, 10 - 12. x(y z') (xy xz) x
sub, 7, 11 - 13. (xy xz) x xy (xz x)
T2 - 14. x(y z') xy (xz x)
,12, 13 - 15 xz' xz x N6
- 16. x(y z') xy xz'
sub, 15, 14 - 17. Vz.x(y z) xy xz Æ
34(No Transcript)
35Pour construire un carré d'aire double d'un carré
donné, il suffit de prendre pour côté du carré à
construire la diagonale du carré donné.
- En effet, soit le carré de la figure (a). Sa
diagonale le divise en deux triangles
isométriques que l'on peut réarranger pour en
faire un demi-carré, comme à la figure (b). D'où
la solution présentée à la figure (c) - (a) (b)
(c)
36La somme des angles intérieurs dun triangle
En chaque nud du pavage se retrouve deux fois
chacun des angles du triangle.
37La somme des n premiers nombres entiers positifs
S(n) est n(n1)/2.
- Pour n1, le théorème est vrai.
- Supposons qu'il est vrai pour un k quelconque.
- Alors
- S(k1) S(k) (k1)
- n(n1) / 2 (n1)
- (n1)(n2) / 2
- Donc l'énoncé est vrai pour k1 s'il est vrai
pour k. - Par le théorème d'induction, l'énoncé est vrai
pour tout n.
38- S 1 2 ... n
- S n (n-1) ... 1
- 2S (n1) (n1) ... (n1) n(n1)
- S n(n1) / 2
- C.Q.F.D.
- Hanna (1995), p. 48.
39(No Transcript)
40Est-ce que ces angles peuvent être inscrits dans
un cercle?
41Validation empirique
- Règle à suivre Avant d'affirmer qu'un énoncé
mathématique est toujours vrai, il faut attribuer
différentes valeurs à la variable. - Mieux vaut éviter d'attribuer aux variables les
valeurs 0, 1 et 2. Ces nombres présentent en
effet trop de particularités. - Voyez vous-mêmes
- x x x
- C'est vrai si x 0, mais c'est généralement
faux! - x ? x x
- C'est vrai si x 0 ou 1, mais c'est
généralement faux!
42Problème des tables
- Élève
- Si on prend l'exemple de 3 tables, il y en a 1 à
chaque bout, il y en a une à chaque table d'un
côté et d'l'autre bord avec. T'imagines qu'il y
en a 39 comme ça
Exemple générique et expérience mentale
432 formules ont été obtenues
- Enseignant
- On a un problème. On vérifie si ça fonctionne.
- (Il montre sur le dessin.)
- On a 1 table. Ici ça vaut 1x224. J'ai bien 4
personnes. Ça fonctionne. - Les élèves calculent avec lui.
- Celle-ci (1-2)x2 6
- Les élèves calculent avec lui Ça fait 4, ça
fonctionne aussi - Enseignant Donc ça fonctionne aussi.
- Ils vérifient ensuite pour trois tables (en se
fiant sur le dessin au tableau qui donne 8 comme
résultat).
44Question de léquivalence
- Validation par lintermédiaire des réponses ?
validation pragmatique
- En Ces deux là fonctionnent. Est-ce que ça veut
dire la même chose? - Élèves Oui
- En Pourquoi?
- És Parce que ça donne la bonne réponse
45César et David
- C Ben ça fait le truc 20 2 .
- D Moi je fais pas 20 .
- En à C. Pourquoi? Quest-ce qui te fait dire ça?
- C Ben parce qui augmente à deux dizaines, deux
dizaines cest équivalent à 20. - D Cest toujours 2.
- César 20-2
- David
- 2 5
- 2 -2
- 4 3
Schmidt, Mary et Squalli, recherche en cours
46C Comparaison de règles
- C Il descend, pis il sen va à gauche. (Sur la
grille, il descend son doigt de deux cases et
tasse son doigt de deux cases vers la gauche. Il
refait le geste une 2e fois. Chemin vert) - C Il fait ça de même. (Il fait le même trajet
avec son doigt sur la grille, à deux reprises).
Dans le fond, notre forme elle fait ça de même.
(Sur la grille, il tasse son doigt de deux cases
vers la gauche puis de deux cases vers le bas.
Chemin rouge) lui, elle fait ça de même (Chemin
en vert.)
C Dans le fond, il reprend la forme 1.
(silence) Heille! Cest la même affaire que la
forme 1.
Schmidt, Mary et Squalli, recherche en cours
47Argument pragmatique
C 20 2
C 18 (sous linfluence de Stella)
En Est-ce que ça fonctionne toujours pis comment
vous le savez que ça fonctionne toujours?
C Mais même si tu les fais toute ça va marcher
quand même. Parce que euh on se les disait pis
cétait ça genre que jutilisais, pis on a
utilisé peut-être une trentaine dans cette grille
là pis je les disais toute bons.
M Moi jai essayé pis ça marche () avec 2.
En Tas essayé avec deux nombres (elle rit).
48Reconnaissance dune procédure
Lors du choix de la forme la plus difficile, C
dit Sont toutes pareilles parce que jai pas
de problèmes de cases en tant que tel, parce que
moi jadditionne la différence entre les deux
je fais 320 et ça va donner la réponse forme
7
R 17 ça veut dire. C Ou plus euh,
attends peu. En Roméo a dit 17 . C Oui,
cest ça.
220 ou 320 exemple générique
49Argument général
U a construit une forme qui est sensée être
difficile C dit Tu fais ça. (Il montre qu'il
n'a qu'à faire un L sur la forme dU) C'est
toute facile. Tu peux pas en dessiner une
compliquée.
Dégagement conscient dune procédure schématisée
par un L Seuls les aspects essentiels sont
retenus La procédure devient critère de validité
50Le rectangle dEuclide
- Trace un rectangle ABCD tel que AB8 cm et BC
5cm. - Place un point E sur AC tel que AE 3 cm.
- Trace la parallèle à AD qui passe par E elle
coupe AB en N et DC en L. - Trace la parallèle à AB qui passe par E elle
coupe AD en M et BC en K. - Parmi les deux rectangles EMDL et ENBK, quel est
celui qui a la plus grande aire?
51Affiches produites par les élèves
- Dessin avec mesures
- Le rectangle BENK a une aire de 8,8 cm carrés et
MELD de 8,5 cm carrés. - Conclusion le rectangle BENK a la plus grande
aire. Pour vérification, on additionne toutes les
aires du rectangle. Le résultat sera égal à 40
cest-à-dire à laire du grand rectangle.
- Figure
- Le triangle CDA est égal au triangle CBA.
- Le triangle CLE est égal au triangle CKE.
- Le triangle EMA est égal au triangle ENA.
- Donc ENBK est égal à EMDL.
52Jeu des devinettes
- Choisissez, sans rien dire, un nombre compris
entre 0 et 10. - Multipliez-le mentalement par 6
- Divisez le nombre obtenu par 3.
- Divisez le nombre obtenu par 2.
- Enlevez le nombre choisi au départ.
- Ajoutez 7.
- Retranchez 2.
Le but de lactivité est damener les élèves à
réfléchir collectivement sur la généralité
derrière la chaîne des opérations de calcul, de
construire eux-mêmes de telles chaînes et de
sengager dans un processus de validation.
53Productions dUlysse
- a nimporte quoi a
- Ça va marcher, tu gages?
- Ça ne marche pas avec des X
- Tentative avec des et -
- a(25-43)-a 6
- Validation pragmatique
- Lexpression construite sert de modèles pour
dautres - Validation pragmatique mais
- Anticipations du succès Ça va marcher!
54Productions de César et Roméo
- a x 10 ? 2 ? a
- Validation empirique
- Pas dexamen des propriétés de la chaîne
- Essai avec 962 expérience cruciale
- Un élève propose 99999999999 César mentionne
quà la calculatrice, ça ne fonctionne pas mais
que sur papier ça marcherait!
- Il réalise que zéro ne fonctionne pas et le
rejette du domaine de validité. - Roméo cherche une procédure qui permettra
daccepter le zéro - a1x10? 2 ? a-1
Recherche de généralité Dégagement conscient
dune procédure? Les validations restent
pragmatiques Proposition dun modèle-tests-ajustem
ent du modèle Conviction Conscience des
invariants? Pas de recherche explicite de causes?
Conscience de la généralité mais cest comme si
leurs connaissances des propriétés de la
multiplication ou de laddition nagissaient pas
comme des connaissances utiles pour valider les
procédures
55Production de David
- En réaction à la proposition dUlysse
a(nimporte quoi)-a - Tu peux pas faire au hasard !
- Moi je te jure que ça va pas être bon.
- David cherche à contrôler les opérations et
trouve une expression quil sait triviale mais
dont il est convaincu de la validité a priori.
- Cest obligé que ce soit dur?
- a-aa
- Il réalisera quil ne répond pas à la consigne.
- Lorsque lenseignante tente de les faire
réfléchir sur les opérations, il envisage la
nécessité davoir un nombre pair.
Il est le seul à envisager explicitement des
conditions nécessaires
56Validation
- Processus de validation
- Raisonnement dont la finalité est de sassurer
de la validité dune proposition et
éventuellement de produire une explication
(Balacheff, 1988) - Argument de validation
- Moyens utilisés pour faire accepter ce résultat,
cet énoncé ou cette procédure comme vrai ou
plausible