Diapositive 1

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Initiatives, analyses et outils au service de
lEducation Pour Tous en Afrique
Etat des lieux, dynamiques des systèmes et
questions prioritaires de politiques éducatives
Dakar, 26-28 septembre 2005
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Plan de la présentation

• I. Rappel sur lutilité dune pyramide éducative
• II. Typologie des systèmes éducatifs les moins
  avancés
• III. Zoom pays
• 3.1. Dynamiques du système éducatif
• 3.2. Situation actuelle du pays par rapport aux
  objectifs mesurables de lEPT
• 3.2.1. Résultats (losange EPT et efficacité
  interne)
• 3.2.2. Politiques
• 3.3. Eléments de priorité de la politique
  éducative

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I. A quoi sert une pyramide éducative ?

• Elle décrit de manière synthétique et
  comparable, le flux délèves dès leur entrée à
  lécole primaire jusquau supérieur et a de ce
  fait une triple utilité
• Elle donne une image transversale du système à un
  moment donnée, plus sa base est large, plus
  grande est la proportion denfants qui accèdent à
  lécole primaire
• Elle permet en outre de voir dans quelle mesure
  le développement du système se fait de façon
  harmonieuse, en terme de progression des flux des
  élèves à lintérieur des cycles et entre les
  cycles (efficacité interne)
• Enfin, elle oblige à chercher dans quelle mesure
  la production éducative (sortants des différents
  niveaux détudes) est en ligne avec les demandes
  en main duvre de léconomie (efficacité
  externe)

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II. Les grandes familles de pyramide éducative

• Il est utile daller au-delà de la tendance
  moyenne présentée par la pyramide éducative
  africaine pour analyser la situation individuelle
  des pays
• Deux niveaux danalyse possible
• Une entrée par pays (pyramide pays)
• Une entrée par groupes de pays semblables
  pour dégager des caractéristiques fortes. Les
  pays sont regroupés ici en 4 grandes familles
• Les pyramides dites en construction
• Les pyramides dites Tour Eiffel
• Les pyramide dites Aztèques
• Les pyramides dites Toboggans
• Attention, la catégorisation ne porte pas de
  jugement de valeur. Suivant la structure de l
  économie, lappartenance à un groupe peut être
  plus ou moins adaptée

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2.1 Les pyramides dites en construction
(Burkina Faso, Niger, Mali, RCA, RDC)
Recommandation Améliorer laccès au primaire en
suivant de près la question de la rétention
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2.2. Les pyramides dites Tour Eiffel
(Tchad, Sénégal, Mozambique, Guinée-Bissau,
Madagascar, Mauritanie, Éthiopie, Angola)
Recommandation Agir en priorité sur la
rétention au primaire par des politiques dOffre
et/ou de Demande
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2.3. Les pyramides dites aztèques (Burundi,
Rwanda, Tanzanie)

• Spécificités
• Une transition primaire ? secondaire moins élevé
  que la moyenne (signe dune régulation des flux)
• Une part denseignement technique dans le
  secondaire plus importante

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2.4. Les pyramides dites toboggans (Guinée,
Bénin, Côte dIvoire, Zambie, Comores, Soudan,
Congo, Erythrée, Gabon)

• Recommandations
• Augmenter la rétention au cycle primaire pour
  atteindre la SPU
• Mettre en place une politique de gestion des
  flux pour une pyramide équilibrée

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Zoom sur le Burkina Faso (pyramide  en
construction )
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Dynamiques du système éducatif burkinabé

• Laccès et lachèvement du primaire restent
  faibles et ont peu évolué sur la décennie, ( 11
  sur laccès et 9 sur lachèvement)
• Une légère augmentation du taux de transition
  primaire
• -gt secondaire ( 9 points) rendant plus souple
  laccès au collège
• La part de lenseignement technique dans
  leffectif total du secondaire est restée stable.
• Leffectif de lenseignement supérieur en pleine
  croissance dune fait dune non régulation à
  lentrée du cycle

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Situation/EPTRésultats
Le Burkina reste très éloigné des objectifs
mesurables de lEPT.- Environ 2 enfants sur 3
nachèvent pas le primaire- 77 filles
scolarisées pour 100 garçons scolarisés- Une
très grande proportion danalphabètes- Rang
IADE 46ème/48
- Le faible achèvement du primaire est la
résultante dun faible accès au primaire et de
la faiblesse de la rétention, même si celle-ci
est légèrement supérieure à la moyenne africaine.

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Politiques

• Faible mobilisation des ressources internes, avec
  cependant une priorité marquée pour léducation
  en général et le primaire en particulier. -
  Salaire des enseignants relativement élevé par
  rapport à la moyenne africaine (valeur FTI 3,5)
  ? Conséquences? des salles de classe
  surchargées.? des coûts unitaires de
  scolarisation parmi les plus élevés du continent
  (19 du PIB/tête contre 12 en moyenne en
  Afrique dans le primaire)

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BURKINA FASO Eléments de priorité de la
politique éducative

• - Elargir fortement laccès pour atteindre une
  admission universelle au primaire dici 2011,
  condition sine qua non pour être sur le sentier
  de la SPU pour 2015
• - Améliorer significativement la rétention par
  des politiques doffre et de demande adéquates
• Améliorer la qualité de lenseignement primaire
• Adapter les formations universitaires aux besoins
  de léconomie
• - Gestion des ressources humaines politique de
  recrutement, daffectation et perspectives pour
  les différentes catégories recrutées

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Zoom sur le Mali(pyramide  en construction )
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Dynamiques du système éducatif malien

• Laccès et lachèvement du primaire restent
  faibles malgré une importante amélioration sur la
  décennie, ( 41 sur laccès et 31 sur
  lachèvement en 12 ans)
• Une absence de régulation entre le 1er et le 2nd
  cycle du fondamental, malgré une légère
  diminution dans la transition inter cycle ( 86
  en 1991, 82 en 2004)
• Une régulation plus marquée entre le collège et
  lycée, malgré un relèvement de la transition
  entre les deux cycles
• Le nombre détudiants pour 100 000 hbts a été
  multiplié par 5 en 12 ans

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Situation/lEPT Résultats

• Dimportants efforts à fournir pour latteinte
  des objectifs de lEPT - 2 enfants sur 3
  nachèvent pas le primaire- 78 filles
  scolarisées pour 100 garçons- Rang IADE
  45ème/48Faible achèvement du primaire pour
  cause dun faible accès et dune rétention
  moyenne (problèmes de redoublements).

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Politiques

• Faible mobilisation des ressources internes-
  Allocation budgétaire favorable à léducation -
  Arbitrage sous sectoriel très défavorable au
  primaire - Rémunération moyenne des enseignants
  publics légèrement supérieure à la moyenne
  africaine- Taux dencadrement assez mauvais-
  Un niveau de redoublement largement au dessus de
  la moyenne africaine

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MALI Eléments de priorité de la politique
éducative

• Accès et rétention (problématique doffre et de
  demande avec forte disparités régionales)
• Efficacité interne redoublements et abandons
  très importants sur lensemble de lenseignement
  général
• Qualité de lenseignement fondamental parmi les
  plus basse de la sous région
• Régulation des flux entre le fondamental 1 et 2
  le système sest ajusté de lui-même
  consécutivement à une multiplication par 3 des
  effectifs du collège, en moins de 10 ans.

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Zoom sur le Niger (Pyramide en construction)
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Dynamiques du système éducatif nigérien

• Une couverture scolaire faible à tous les
  niveaux.
• Laccès et lachèvement du primaire quoique
  ayant connu des améliorations sensibles demeurent
  parmi les faibles du continent
• Un effort considérable sur loffre (64 daccès
  en 2004 contre 27 en 1990), mais les abondons
  restent le principal problème (la demande
  samenuise rapidement), lachèvement évolue peu
  (27 dachèvement du primaire en 2004 contre 18
  en 1990)
• Un accès plus souple au lycée suite à une
  augmentation du taux de transition entre le
  collège et le lycée
• Une entrée au supérieur peu régulée et dont les
  effectifs ont plus que doublés sur la décennie.

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Situation/EPT Résultats

• Seul 1 enfant sur 3 achève le primaire
• 70 filles scolarisées pour 100 garçons scolarisés
• Qualité faible
• Proportion élevée danalphabète
• Rang IADE 48ème /48
• Faible achèvement du primaire résultant dun
  faible accès au primaire et dune rétention
  moyenne

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Politiques

• - Une faible capacité de mobilisation des
  ressources domestiques
• Un effort important dans lallocation des
  ressources publiques à léducation
• Un arbitrage favorable au primaire
• Salaire moyen des enseignants relativement élevé
• Des coûts unitaires de formations élevés à tous
  les niveaux denseignement en particulier dans le
  moyen et le supérieur

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NIGEREléments de priorité de la politique
éducative

• Primaire
• Accès et rétention poursuivre les efforts au
  primaire comme au 1er cycle du secondaire
• (Niger pays où la couverture est la plus
  faible au monde) facteurs doffre et de demande
  diffèrent selon les régions, besoin de politiques
  ciblées.
• Disparités (F/G, U/R, R/P) fortes et qui
  saccentuent au fur et à mesure que lon
  progresse dans le système
• Qualité très faible (Pb de gestion du temps
  scolaire et des ressources)
• Post-primaire Pas de stratégie guidant la
  réponse publique à la forte pression de la
  demande scolaire pour le secondaire (construction
  et recrutement sans vision pour le
  post-primaire), système actuel du 2ndaire et
  Supérieur produit déchecs que de réussites

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Zoom sur la Guinée Bissau (Pyramide Tour
Eiffel )

• Un accès quasi universel, avec un très faible
  niveau dachèvement du primaire- Une absence
  totale de régulation des flux des élèves entre
  les différents cycles denseignement, des niveaux
  records de transition observés entre le primaire
  et le sec1 et entre les deux cycles du secondaire

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Situation/EPTRésultats

• Le pays est très en retard sur les objectifs de
  la SPU et de la parité-Environ 2 enfants sur 5
  achèvent le primaire- 67 filles scolarisées pour
  100 garçons- Rang IADE 42/48- 53 des enfants
  entrés en début du cycle abandonnent avant son
  terme - Un niveau de redoublement largement au
  dessus de la moyenne africaine, contribuant
  beaucoup à la perte defficacité du système

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Politiques

• Un arbitrage sectoriel défavorable pour
  léducation dans les ressources de lÉtat- Une
  faible priorité accordée au primaire - Un très
  faible niveau de rémunération des enseignants-
  Taille des classes relativement petite- Des
  coûts unitaires de formation assez faibles

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Zoom sur le Mozambique (Pyramide Tour Eiffel )
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Dynamiques du système éducatif Mozambicain

• Une admission quasi universelle au primaire -
  Un achèvement du cycle primaire encore en deçà
  des objectifs malgré une amélioration sur la
  décennie- Le taux dachèvement du primaire est
  passé de 27 en 1990 à 46 en 2003- Une nette
  augmentation dans les transitions inter cycles
  (gain de 15 sur la transition prim-gt sec1 et de
  35 sur la transition sec1-gtsec2) faisant croître
  plus vite le secondaire que le primaire -
  Lentrée au supérieur reste très limitée avec
  pour conséquence une évolution lente de ce niveau

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Situation/EPTRésultats

• Retard sur les objectifs de la SPU - Rang IADE
  36ème/48

• Plus dun enfant sur deux abandonnent avant la
  fin du cycle malgré une admission très
  importante- Faible efficacité interne (gros
  problèmes de redoublement)

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Politiques

• Une faible mobilisation des ressources
  domestiques,- Une forte priorité à léducation
  et un arbitrage très peu favorable au primaire-
  Salaire enseignants relativement élevé- Une
  faible part allouée aux dépenses hors
  salaires-enseignant- Une fréquence élevée des
  red- Des salles de classes très surchargées -
  Coût unitaire très faible dans le primaire et
  très élevé dans le supérieur

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Zoom sur le Sénégal (Pyramide Tour Eiffel )
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Dynamiques du système éducatif sénégalais

• Une forte progression dans ladmission au
  primaire (53 en 1990 et 100 en 2004)- Une
  faible progression dans lachèvement du cycle
  (42 en 1990 et 51 en 2004) soit 9 points de
  gagné en 14 ans pour cause de dégradation de la
  rétention sur la décennie - Une augmentation
  dans la transition primaire secondaire (gain de
  26 points de sur la période) et une stabilité
  dans la transition collège lycée- Une part de
  lenseignement technique et professionnel qui a
  beaucoup diminué - Un enseignement supérieur
  qui a peu évolué sur la période, même si les
  études complémentaires montrent quil a une
  production excédentaire par rapport aux besoins
  de léconomie

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Situation/EPT Résultats

• Rythme de progression encore insuffisant pour
  atteindre les objectifs de lEPT en particulier
  celui de la SPU- Seul 1 enfant sur 2 atteint la
  6ème année du primaire- Objectif de la parité
  bientôt atteint dans le primaire- Rang IADE
  31ème/48-Un niveau de rétention insuffisant
  (3 enfants sur 10 abandonnent avant la fin du
  primaire)

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Politiques
-Une mobilisation des ressources internes
légèrement inférieure à la moyenne africaine-
Un arbitrage favorable à léducation dans les
ressources de lEtat et une forte priorité pour
le primaire - Salaire moyen des enseignant
dans la moyenne de ce qui est observé en Afrique
- Une part des dépenses hors salaires
enseignants très faible
35
SENEGALEléments de priorité de la politique
éducative

• Rétention en cours de cycle primaire à améliorer
  (problématique de demande essentiellement)
• Qualité de lenseignement fondamental parmi les
  plus basse de la sous région
• Mécanisme de régulation des flux dans le contexte
  dune évolution rapide de lachèvement du
  primaire
• La question enseignante politique de
  recrutement, daffectation et perspectives pour
  les différentes catégories recrutées.

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Zoom sur le Tchad (Pyramide Tour Eiffel )
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Dynamiques du système éducatif tchadien

• Un élargissement de la base de la pyramide signe
  dune quasi universalisation de laccès au
  primaire (96 en 2004 contre 59 en 1990)- Un
  rétrécissement rapide avant la fin du primaire
  pour cause dune faible rétention et qui névolue
  pas (35 dachèvement en 2004 contre 19 en
  1990) - Une sélection de plus en plus faible à
  lentrée des 2 cycles du secondaire ( 17 sur la
  transition prim-gtsec1 et 20 sur la transition
  sec1-gtsec2 en 13 ans) - Un doublement des
  effectifs de lenseignement supérieur en 13 ans,
  pour cause dune dynamique globale positive et
  dune absence de régulation des flux

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Situation/EPTRésultats

• Le pays est très éloigné des objectifs de lEPT-
  Parité parmi les faibles du continent-Rang
  IADE 47ème/48- Admission forte, rétention
  faible (En moyenne 2 enfants sur 5 inscrits au
  CP1 atteignent la fin du cycle)-gt un achèvement
  faible Abandons exacerbés par un élevés de
  redoublants dans le cycle

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Politiques

• Une prioritaire budgétaire assez marquée pour
  léducation - Mais qui ne compense pas la faible
  mobilisation interne des ressources- Un
  arbitrage peu favorable au primaire- Un niveau
  moyen de rémunération des enseignants
  relativement élevé - de dépenses hors salaire
  des enseignants très important- Des taux
  dencadrement records- Le quart des effectifs
  scolarisés sont des redoublants

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TCHADEléments de priorité de la politique
éducative

• Qualité (parmi les plus mauvais dAfrique avec le
  Niger et la Mauritanie), 72 élèves par maître en
  moyenne
• Rétention (problème doffre et de demande pb
  des redoublements)
• Politique de recrutement et salariale
  (différentiel record dans les salaires entre
  fonctionnaires et communautaires)
• Régulation des flux (sur-production flagrante et
  croissante des diplômés du supérieur par rapport
  aux besoins de léconomie)
• Equité (géographique et distributive 92 des
  étudiants proviennent des 20 les plus riches)

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Zoom sur la Guinée (Pyramide toboggan ) 
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Dynamiques du système éducatif guinéen

• Une évolution considérable de la couverture
  éducative à tous les niveaux denseignement- Un
  développement massif de lenseignement de base
  résultant dun accroissement de laccès ( 39 en
  1990, 86 en 2004) et dun triplement du taux
  achèvement (17 en 1990, 52 en 2004) - Le
  secondaire sest développé plus vite que le
  primaire sous limpulsion dune forte transition
  à la fois entre le primaire et le collège et
  entre les 2 cycles du secondaire - Un gain de
  37 points de sur la transition primaire
  secondaire, signe dune absence de régulation
  choisie entre ces 2 niveaux denseignement - Le
  supérieur a connu également un développement
  fulgurant (triplement des effectifs en 13 ans)

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Situation/EPTRésultats

• Objectif EPT encore loin, 48 denfants
  nachèvent tjrs pas le cycle et pour 100 garçons
  scolarisés, on dénombre seulement 78 filles-
  Rang IADE 44ème/48 - Un niveau daccès à
  améliorer (14 denfants naccèdent tjrs pas en
  1ère année du primaire) -Un niveau de
  rétention encore insuffisant qui devra aussi
  augmenter de façon importante

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Politiques

• Une mobilisation des ressources domestiques très
  faible qui peut être accrue- Une prioritaire
  budgétaire dans la moyenne africaine mais qui
  reste faible- Et un arbitrage défavorable au
  primaire- Salaire des enseignants très
  faible avec dimportantes différence selon le
  statut- Des dépenses hors salaires des
  enseignants très importantes-Coût unitaire
  faible au primaire, très faible au secondaire et
  dans la moyenne dans le supérieur

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GUINEE Eléments de priorité de la politique
éducative

• - Contexte macro économique actuel très
  difficile, aucune visibilité sur les ressources
  publiques déducation à court et à moyen terme
• - Déséquilibre dans la répartition des
  ressources publiques déducation (arbitrage
  défavorable au primaire)
• - Accès et rétention augmentation substantielle
  de la couverture avec un besoin damélioration
  de la rétention (persistance des problèmes
  doffre)
• - Qualité des progrès à faire dans le temps
  scolaire, lacheminement des ressources aux
  écoles et dans la transformation des ressources
  en résultats.
• - Equité  des disparités notables, en
  particulier selon les variables géographiques et
  économiques
• - Déséquilibre dans la structure des
  scolarisations en réf aux demandes de léconomie
  ? besoin dune stratégie de régulation des flux
  délèves
• - Gestion des ressources humaines (réallocation
  personnel administratifs à des postes
  denseignants à la craie)

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• Merci pour votre attention

En savoir plus www.poledakar.net