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Diapositive 1

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On pensait que pH acide de l'estomac = obstacle la. colonisation par ... Une fois n'est pas coutume! Parlons un peu de l'homme... LE RESPONSABLE. Helicobacter ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
Service de BactériologieDépartement des Maladies
infectieuses et parasitairesFaculté de Médecine
Vétérinaire
LES HELICOBACTERIES GASTRIQUES CHEZ LES
CARNIVORES DOMESTIQUES
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UN PEU DHISTOIRE
  • On pensait que pH acide de lestomac obstacle
    à la
  • colonisation par les micro-organismes.
  • Mais, en 1881, description de bactéries
    spiralées (Rappin)
  • chez les carnivores domestiques
  • 1983 Helicobacter pylori chez l HO (Warren et
    Marshall)
  • et première culture
  • 1989 autres germes spiralés associés à des
    gastrites
  • chroniques (HO) Gastrospirillum
    hominis

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UN PEU DHISTOIRE
  • G. hominis observée également chez le CN et le
    CT
  •  hominis  pas correcte
  • bactérie rebaptisée Helicobacter
    heilmannii
  • Depuis ces 20 dernières années, d autres
    espèces d H.
  • mises en évidence H. felis, H. mustelae,

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INTRODUCTION
  • Genre Helicobacter sest fortement élargi ces 20
    dernières
  • années
  • Espèce type du genre Helicobacter H. pylori
  • Carnivores domestiques hôtes pour de nbreuses
    espèces
  • dhélicobactéries (H. heilmannii, H. felis,
    H. bizzozeronii,)
  • Genre adapté à niche écologique particulière (pH
    acide,)

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INTRODUCTION
  • Etroite parenté phylogénique
    caractérisation phénotype
  • et génotype difficiles emploi du
    terme GHLO ( Gastric
  • Helicobacter Like Organism )
  • Caractères phénotypiques et génotypiques communs
    entre
  • H. pylori et les GHLO recherche de
    limplication de
  • ces bactéries dans les pathologies
    gastriques chez CN et CT

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CARACTERES MORPHOLOGIQUES
  • Bacilles - Gram négatif
  • - non sporulés
  • - forme incurvée ou spiralée
    ou hélicoïdale
  • - taille variable
  • - flagellés

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CARACTERES BIOCHIMIQUES
  • oxydase et catalase
  • métabolisme respiratoire microaérophile
  • activité uréasique (base de nbreux tests
    diagnostiques)
  • ne fermente pas les H de C

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PROPRIETES DE VIRULENCE
  • Mobilité
  • forme spiralée (mucus environnement visqueux)
  • rôle des flagelles
  • résistance aux contractions musculaires (vidange
  • gastrique)
  • Microaérophilie
  • nécessaire à la survie bactérienne car
    atmosphère
  • microaérobie retrouvée dans couche de mucus

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PROPRIETES DE VIRULENCE
  • Activité uréasique
  • typique des hélicobactéries gastriques
  • protection de la bactérie gtlt acidité gastrique
  • (production de NH3 rôle tampon)
  • Propriété dadhérence
  • adhérence étroite de la bactérie aux cell
    épithéliales
  • gastriques (H. felis chez le CN)

Colonisation de lestomac possible grâce à la
mobilité, lactivité uréasique et les capacités
dadhérence
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SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES
  • Sensibilité
  • pénicilline, ampicilline, amoxicilline
  • érythromycine
  • gentamicine, kanamycine
  • tétracyclines
  • rifampicine
  • Résistance naturelle
  • sulfamidé
  • triméthoprime
  • céphalotine, polymyxine

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EPIDEMIOLOGIE
  • Helicobacter helmannii la svt observée chez
    CN et CT
  • H. felis retrouvée de manière courante chez le
    CT (CN,
  • guépard)
  • H. salomonis observée uniquement chez CN
  • prévalence hélicobactéries - taux infection
    72-100 (CN)

  • - taux infection 41-100 (CT)

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EPIDEMIOLOGIE
  • ! prévalence réelle non connue dans la
    population CN et CT
  • (lt nbre danx évalués)
  • autres facteurs de variation
  • taille des biopsies
  • pas de distinction entre les espèces dH.
  • méthode diagnostique utilisée
  • mode de détention des animaux

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TRANSMISSION
  • Encore mal connue
  • transmission semble être favorisée dans les
    collectivités
  • voie oro - orale la importante
  • voie oro - fécale
  • hélicobactéries rarement cultivées à partir des
    MF
  • exception H. mustelae (furet)
  • ! H. pylori retrouvée MF chat infecté

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TRANSMISSION
  • Aspect zoonotique (GHLO)
  • contamination interspécifique non prouvée
  • risque faible prévalence élevée chez les
  • carnivores gtlt faible prévalence chez lhomme
  • prévention du risque mesures dhygiène
  • Aspect zoonotique (H. pylori)
  • présence chez le CT rare gtlt forte chez lhomme
  • étude chez VT pas de risque accru!
  • plutôt anthropozoonose (?)

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LESIONS ET SIGNES CLINIQUES
  • Bactéries ont tendance à coloniser le corps et
    le fundus
  • infection sévère répartition diffuse
  • lésions histopath - cell inflammatoires sous
    forme dun
  • infiltrat
    diffus lymphocytaire ou

  • lymphoplasmocytaire
  • - follicules
    lymphoïdes
  • - fibrose (CT
    gtgt CN)
  • - dème (CN
    gtgt CT)
  • - atrophie
    des glandes (CT gtgt CN)

signification controversée (lésions gtlt bactéries)
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LESIONS ET SIGNES CLINIQUES
  • Signes cliniques - infection asymptomatique
    ( fréquent)
  • - vomissements
  • - diarrhée
  • - manque
    dappétit
  • -
    amaigrissement

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes invasives - culture
  • -
    histopathologie
  • -
     touch cytology  (frottis colorés)
  • - test
    uréase sur biopsie
  • - ME
  • - PCR
  • Méthodes non invasives - sérologie
  • -
    tests métaboliques à lurée

  • marquées (respi et sanguin)

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes invasives
  • Biopsies - au moins 4 biopsies (distribution
    inégale GHLO)
  • - corps et fundus (probabilité gtgt)
  • Culture - méthode 100 spécifique
  • - possibilité de tester les
    antibiotiques
  • - culture très difficile
  • - non envisagée en pratique
    courante

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes invasives
  • Histopath - mise en évidence dhélicobactéries
    dans
  • des coupes de tissu
    gastrique
  • - évaluation de
    létendue des lésions
  • - coloration H-E
  • - coloration W-S, Giemsa
    (si GHLO ltlt)
  • tentative de
    détermination des espèces

  • dHelicobacter (expérience!!)
  • - délai dobtention des
    résultats!!

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes invasives
  • Frottis colorés - empreinte de la biopsie
  • - détection des
    hélicobactéries (100)
  • - coloration MGG,
    DQ
  • - méthode de
    choix pour démontrer
  • présence
    dhélicobact chez CN et CT

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes invasives
  • Test uréase - réaction enzym indicateur de
    pH
  • - temps de réaction
    important (corrélation
  • avec le nbre de
    bactéries)
  • - résultats
    variables!!
  • - grande Se et Sp
  • - faux (-)
  • - faux ()

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes invasives
  • ME - technique onéreuse
  • - nécessite bcp de temps
  • - réservée à une utilisation en
    recherche
  • PCR - identification spécifique et sensible (!
    faux(-))
  • - amorces gènes de luréase ou
    ARNr 16S
  • - nbre limité de laboratoires

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes non invasives
  • - Pas encore de validation suffisante chez le
    CN et le CT
  • sauf pour le test respiratoire (Se et Sp gt
    95)
  • Sérologie - test pas très fiable
  • - infection possible par
    sieurs GHLO
  • - infection par autre
    bact avec parentés
  • antigéniques
    (Campylobacter)
  • - réactions croisées des
    Ac

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes non invasives
  • Tests métaboliques à lurée marquée
  • - repas liquide urée marquée (carbone
    13)
  • - arrêt ttmt anti-sécrétoire depuis
    sieurs jours
  • et antibio depuis 2 sem (faux(-))
  • - mesure du CO2 marqué expiré
  • - appareillage onéreux et complexe
    (usage lt)

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DIAGNOSTIC
  • En conclusion
  • - combinaison de sieures méthodes
  • - cytologie méthode de choix
  • - histopath et test urée sur biopsie
    très valables
  • - si niveau bas dinfection PCR
    et cytologie
  • - répartition en foyers disséminés des
    bactéries
  • sieures biopsies par
    animal
  • - méthodes non invasives indication
    globale dune
  • infection

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TRAITEMENT
  • Difficultés déradication!!
  • mauvaise diffusion de certains antibio au site
    d
  • infection (bactéries dans le mucus)
  • diminution ou inactivation des antibio à pH
    acide
  • vidange régulière de lestomac (nbre prises gt)
  • résistance aux antibio (oui pour H. pylori ?
    pour
  • GHLO)
  • Eradication gtlt clairance de linfection !!

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TRAITEMENT
  • Doit-on traiter les carnivores domestiques?
  • aucune recommandation fournie
  • efficacité transitoire
  • risque potentiel de zoonose traitement des
  • anx avec symptômes gastriques
  • décision au cas par cas
  • après élimination des autres causes de signes
  • gastriques (intolérance alimentaire,
    parasitisme)

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TRAITEMENT
  • Protocole
  • extrapolation de la trithérapie humaine
  • un anti-sécrétoire
  • (-) sécrétion gastrique avec une augmentation du
    pH
  • augmentation antibio in situ par réduction
    du vol
  • des sécrétions
  • (-) de luréase (H. pylori)
  • association de 2 antibiotiques métronidazole
  • amoxicilline ou tétracycline

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TRAITEMENT
  • Exemples
  • metronidazole (20 mg/kg/j) amoxicilline (20
    mg/kg, 2X/j) oméprazole (0,5 à 1 mg/kg, 2X/j)
    pdt 21j
  • metronidazolespiramycine (1 co/10kg/j)
    amoxicilline (10 mg/kg, 2X/j) pdt 10j
    oméprazole (0,25mg/kg, 2X/j) pdt 15j

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CONCLUSION
  • Forte prévalence de linfection par les GHLO
    chez les
  • carnivores domestiques
  • Mais beaucoup dindividus asymptomatiques
  • Dilemme faut-il traiter ou non?
  • Efficacité du traitement transitoire!

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Une fois nest pas coutume! Parlons un peu de
lhomme
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LE RESPONSABLE
  • Helicobacter pylori
  • Parmi les sujets infectés, bcp restent
    asymptomatiques
  • Acquisition durant lenfance
  • Maladies associées - gastrite chronique
    active
  • -
    maladie ulcéreuse acido-peptique
  • (10)
  • -
    gastrite chronique atrophique
  • -
    adénocarcinome gastrique (1)

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LE RESPONSABLE
  • Infection très répandue deans le monde 20 à 90
    des
  • adulte (suivant les pays)
  • fréquent dans les pays en voie de
    développement

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DIAGNOSTIC
  • Méthodes invasives - examen histologique
    après colo des
  • coupes
  • - mise
    en culture
  • - PCR
  • mise en culture et PCR pas
    en routine
  • Méthodes non invasives - sérologie
  • -
    test respiratoire à lurée marquée
  • utilisé
    systématiquement pour sassurer de la
  • réussite
    du traitement après son arrêt

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TRAITEMENT
  • Trithérapie - inhibiteur de lacidité
    gastrique
  • - 2 antibiotiques 1er
    choix amoxicilline
  • clarithromycine mais
    aussi métronidazole
  • clarithromycine
  • - durée 7 jours
  • Eradication de la bactérie dans 70 des cas
    (1ere intention)
  • Echec - non observance du traitement (prise
    totale lt 60)
  • - R primaire aux antibio (surtt
    pour clarithromycine)
  • - durée du traitement (?)

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Dans le futur
  • Vaccination toujours à létude
  • vaccin moyen efficace et économique pour
  • prévenir maladies infectieuses
  • R aux antibio thérapie inutilisable pour
  • éradication
  • Ag à létude uréase (partagée par tous les
  • isolats dH. pylori et pas de toxicité
    intrinsèque)
  • adjuvant nécessaire pour linduction de la
    réponse
  • immune entérotoxine LT dE. coli

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Dans le futur
  • Que reste-t-il à faire?
  • niveau de stimulation de la réponse immune trop
  • basse pour obtention de la clairance
  • il faudra combiner sieurs Ag
  • modes dadministration testés sur souris
  • IN, rectal gt PO
  •  détoxifier  LT pour pouvoir augmenter dose d
  • adjuvant meilleure réponse immune (?)
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