Title: Le%20multiplicateur%20keyn
1Le multiplicateur keynésien
- Pour Keynes, les conséquences de linvestissement
sur la croissance sont particulièrement
importantes
2Supposons un circuit deau
La quantité deau qui entre I 100 litres
Entrée de leau
Compteur
Leau tourne jusquà ce quelle soit entièrement
tombée dans le réservoir
Sens de circulation de leau
On additionne ici tout ce qui passe
fuite
La proportion deau qui fuit à chaque tour
s0,2 soit 20
3On injecte 100 litres
Quand tout sera tombé dans le réservoir, quel
total Y apparaîtra au compteur ?
Sens de circulation de leau
80
100
51,2
64
s0,2 soit 20
20
16
12,8
4Donc quand les 100 litres deau seront tombés
dans le réservoir
500 litres seront passés au compteur
Sens de circulation de leau
5 était passé ici
Chaque fois que 1 est tombé ici
s0,2 soit 20
5Application économique
A la fin les 100 euros dinvestissement initial
ont été épargnés
Et la production Y (ou le revenu) du pays ont
augmenté de 500
Une entreprise investit 100
Achat de machines 100
Achat de produits 80
Et en consomment 80
Revenu de 100 pour les producteurs
Qui en épargnent 20
Revenu de 80 pour les producteurs
6Comment lexpliquer ?
- Linvestissement initial génère des vagues
successives de dépenses qui se réduisent sous
leffet de lépargne.
- Linvestissement donne le coup denvoi du
processus économique cest lui qui conditionne
le niveau général dactivité.
- Dans cette perspective, lépargne est donc perçue
comme une fuite hors du circuit !
7Le multiplicateur
KY/ I 500/1005
- Dans notre exemple, calculez le multiplicateur k.
- Intuitivement, pourquoi est-il égal à 5 ?
K1/ s 1/0,25
- Parce que la propension à épargner est de 1/5
8Ainsi, que se passe-t-il si les ménagesdécident
dépargner 25 de leur revenu ?
I100
Ce nétait donc vraiment pas une bonne idée !
Mais leur revenu sest réduit
Sens de circulation de leau
Les ménages épargnent toujours 100, comme
auparavant
Y400
s0,25 soit 25
S100
9Profitons en pour comprendre la controverse au
sujet de lépargne
- Pour les libéraux lépargne est une vertu
Les ménages épargnent
Les entreprises investissent
Les taux dintérêt baissent
En définitive lépargne conditionne
linvestissement
Cela accroît loffre de fonds prêtables
10- Pour les keynésiens lépargne est un vice
Les entreprises investissent
Mais la propension à épargner est un frein à
lactivité
Cela accroît le revenu national
En définitive linvestissement conditionne
lépargne
Mais dautant plus que la propension à épargner
est faible
Lépargne dépend du revenu national (Y)
11- Si le niveau dactivité est insuffisant
(chômage), comment devraient réagir les ménages ?
Accroître leur propension à consommer !
Point de vue keynésien
Point de vue libéral / néoclassique
Accroître leur propension à épargner !
12Un contexte la crise de 1929
- Durant les années 30, apparaît un chômage durable
dans les pays occidentaux.
Pour Keynes, désaveu de la pensée libérale
surproduction et chômage ? pas de retour
spontané à léquilibre
13Linvestissement privé est défaillant
- Mais il dépend de multiples variables dont
certaines sont psychologiques - ( climat des affaires ), anticipations des
entrepreneurs
14LÉtat doit prendre le relais
- Cest à lEtat de pratiquer des investissements
- Impact majeur en raison de leffet multiplicateur
!
Linvestissement privé sen trouve à son tour
stimulé !
15Les limites de leffet multiplicateur
Il faut admettre en réalité plusieurs fuites
importations
Tout le revenu non épargné devient-il une demande
pour les producteurs locaux ?
impôts
épargne
16En économie ouverte, la pertinence de la théorie
du multiplicateur est remise en cause. Voir cours
3ème trimestre
- Les prélèvements obligatoires pas forcément
gênants sils financent linvestissement public.
- Les importations la propension des ménages
importer limite limpact du multiplicateur !
17Ne confondons pas accélérateur et multiplicateur !
Accélérateur
Croissance ou variation de la demande
Investissement
Multiplicateur
18Conclusion
Linvestissement est une variable clé de la
croissance
Mais il est lui-même conditionné par dautres
variables économiques