Title: Les m canismes de l Economie de march ..
1Les mécanismes de lEconomie de marché
2Plan du chapitre
- Introduction
- I. Linstitutionnalisation du marché
- II. Les mécanismes du marché
- III. Les limites du marché
- IV. Les stratégies des entreprises
- Conclusion
3Introduction
- Lobjectif de ce chapitre sur les mécanismes de
marché est de montrer que la théorie de
léquilibre de loffre et de la demande permet de
comprendre le fonctionnement du marché dans un
environnement concurrentiel parfait. Cet état de
perfection nexistant pas dans la réalité, il
faut quexistent des institutions pour organiser
et veiller aux respects des règles et que chaque
acteur économique développe ses propres
stratégies pour survivre dans le marché.
4I. Linstitutionnalisation du marché
- Introduction
- A. A la base La Concurrence Pure et Parfaite
- B. Les visions théoriques de léconomie de marché
- C. ...Des rapports marchands dépassant le social
- D. tout cela a besoin de garde-fous lois et
réglements via des institutions - Conclusion
5A. A la base La Concurrence Pure et Parfaite
- Introduction
- A1. Schéma
- A2. Définitions des concepts
- a. Atomicité du marché
- b. Lhomogénéité des produits
- c. La libre entrée et sortie dans lindustrie ou
la branche - d.Transparence du marché
- e. Mobilité des facteurs de production
6Introduction
- Lobjectif de cette partie I. est de montrer que
bien que le marché et les relations marchandes
obéissent à un ordre naturel (la propension
naturelle des êtres humains à créer, à échanger
et à équilibrer ces échanges théorie libérale
classique), il est nécessaire daccompagner cet
équilibre par la mise en place dinstitutions et
dinterventions de ces dernières (approche
keynésienne) afin déviter toutes sortes dabus. - Nous allons commencer par présenter le concept de
la Concurrence Pure et Parfaite (vision
néoclassique) car il est à la base de léconomie
de marché contemporaine.
7A. A la base La Concurrence Pure et Parfaite,
CPP
- Léon Walras (1834 1910), néoclassique,
développe ce modèle, reposant sur 5
caractéristiques (conditions de base), pour
démontrer quil convient de laisser faire les
mécanismes autorégulateurs du marché, et
notamment la flexibilité des prix, pour parvenir
à une situation déquilibre entre loffre et la
demande (entre quantités demandées et quantités
offertes). - ? comme cela se passe dans les marchés à la criée
(subastas, poissons, fruits et légumes) à la
Bourse. - Cette théorie permet de comprendre comment
fonctionne le marché et le système des prix
régulant lactivité économique (cf. Livre doc.1
p.214)
8A1. Schéma de la CPP
Concurrence parfaite
Concurrence pure
Atomicité de loffre et de la demande
Homogénéité des produits
Libre entrée et sortie dans lindustrie
Mobilité des facteurs de production
Transparence du marché
CONCURRENCE PURE ET PARFAITE
9A2. Définition des concepts a. Atomicité du
marché
- Première caractéristique idéale liée au grand
nombre de vendeurs, côté offre et au grand nombre
dacheteurs, côté demande. - ? la multiplicité des participants sur le marché
( atomicité de loffre et de la demande) fait
quaucun dentre eux ne peut influer dune
quelconque façon sur le niveau global des
transactions (personne na de pouvoir
dinfluencer, dimposer ses prix, par exemple)
10b. Lhomogénéité des produits
- Les produits sont tous semblables et
substituables. - Le seul critère de choix du consommateur est le
prix - ? si des produits diffèrent, ils correspondent Ã
des marchés différents - ? cela implique toute absence de stratégies de
différenciation telles que marque, notoriété,
modèles différents avec des options, etc.
11c. La libre entrée et sortie dans lindustrie ou
la branche
- Cest-Ã -dire quil nexiste pas de blocage,
barrière ou entrave pour contrecarrer (empêcher)
lentrée dun nouvel entrepreneur dans le secteur
pour fabriquer un produit. - pas de barrière technique ou financière
- ces barrières à lentrée, peuvent être des
barrières à la sortie
12Barrières à lentrée et à la sorties
Innovation Brevet barrière technologique
Equipements ou compétences trop spécialisées
Différenciation Barrière commerciale par la
publicité
Activité ou équipements difficilement vendables
dépenses irrécupérables
Conditions de la concurrence Présence de leaders
forts Guerre des prix
Coût des licenciements
- Niveau et croissance dactivité
- Economie déchelle
- Importance des investissements
Barrières à la sortie
Barrières à lentrée
13d. Transparence du marché
- Il sagit de laccès à linformation et de
linformation parfaite - ?Tous les participants au marché (offreurs et
demandeurs) sont parfaitement informés sur les
prix, les techniques de production, la qualité
des produits, etc. - Quel mouvement existe-t-il pour informer le
consommateur par exemple ? - Le consumérisme (mouvement de défense du
consommateur né dans les années 60) apparition
des magazines tels que 50 millions de
consommateurs létiquetage des produits.
14e. Mobilité des facteurs de production ou
fluidité du marché
- Les facteurs de production, Ã savoir le travail
et le capital peuvent se déplacer librement - ? le détenteur dun capital financier peut
déplacer ses actifs sans difficultés dun secteur
dactivité à lautre - ? les travailleurs peuvent changer de travail
comme ils le souhaitent
15B. Les visions théoriques de léconomie de
marché
- B1. Le marché, un ordre naturel qui sautorégule
ou la main invisible selon Adam Smith - B2. Les caractéristiques de léconomie de marché
- B3. Le besoin de lien social (Karl Polanyi 1886
1964)
16Adam Smith (1723-1790) La Richesse des Nations
- 1776
- Economiste qui montre que la production des
richesses repose sur la division du travail dans
lentreprise et dans la société, sur lusage de
la monnaie comme intermédiaire des échanges et
sur le développement dun marché concurrentiel oú
règne la main invisible - ? ainsi, chacun, spécialisé dans son domaine, Ã
la poursuite du plus grand profit, va chercher Ã
satisfaire le besoin du plus grand nombre de
consommateurs dans ce but, comme poussé par une
main invisible - ? Le marché et la concurrence permettent de
passer de la recherche de lintérêt personnel Ã
la satisfaction de lensemble des agents
économiques
17Efficacité des mécanismes spontanés du marché
concurrentiel
Main invisible
Satisfaction du plus grand nombre
Enrichissement individuel
Marché concurrentiel
Lire doc.1 p. 176
18B2. Les caractéristiques de léconomie de marché
quest-ce-quun marché ?
- Un lieu de confrontation de loffre et de la
demande, de producteurs et de consommateurs qui
cherchent à tirer le meilleur parti de leurs
activités vente et achat de biens et services
particuliers auto, primeurs, pétrole, actions,
etc. - ? les offreurs, gagner le plus possible
- ?Les consommateurs, obtenir le plus possible
- ? en dépensant le moins recherche de lintérêt
individuel de lHomo oeconomicus. - Ces échanges et attitudes, reflétant les goûts
des consommateurs et la rareté relative des
biens, permettent de définir les prix et la
quantité des biens échangés - Les marchés peuvent être locaux, nationaux,
mondiaux
19Lhomo oeconomicus
- Notion-clé développée par les économistes
néoclassiques qui considèrent que les agents
économiques sont rationnels dans leur
comportements. LH.Oe. Recherche un maximum de
satisfaction en minimisant ses dépenses. - ? le consommateur recherche le meilleur rapport
qualité prix - ? lentrepreneur cherche à augmenter son profit
tout en réduisant ses charges (salaires, matières
premières, process, etc.
20B3. Le besoin de lien social (Karl Polanyi
1886 1964)
- Bien que cet économiste reprenne lanalyse
classique dAdam Smith dont la théorie
avant-gardiste se prolonge de nos jours, il fait
remarquer que finalement le social lemporte sur
léconomique - ? la découverte la plus marquante de la
recherche récente est que les relations sociales
de lhomme englobent son économie. Lhomme agit,
de manière, non pas à protéger son intérêt
individuel à posséder des biens matériels, mais
de manière à garantir sa position sociale, ses
droits et avantages sociaux. Il naccorde de
valeur aux biens matériels que pour autant quils
servent cette fin.
21C. ...Des rapports marchands dépassant le social
- C1. Les dérives marchandes la marchandisation
- C2. Lexistence du Don demeure sociétés
primitives et actuelles - C3. Autres formes déchanges non-marchands
22C1. Les dérives marchandes la marchandisation
- La marchandisation transformation de biens et
de pratiques non marchands en marchandises,
cest-à -dire en produits séchangeant sur un
marché et qui sont donc affectés dun prix. - ? ce qui veut dire quaujourdhui on marchande,
on vend et on achète tout et nimporte quoi au
détriment de notions déthique, de civisme, de
pudeur, de respect, de moral, etc. - ? quels exemples pouvez-vous donner ?
- Distribuer doc don ou marché dorganes
privatisation des rues Economie de marché et
société de marché et Nathan page 183
23C2. Lexistence du Don demeure sociétés
primitives et actuelles
- Dans les sociétés primitives le polatch
(découvrir p. 180) Le Kula (doc. à remettre Ã
lire) - Dans les sociétés actuelles
- Cadeaux remis aux membres de la famille et aux
amis à loccasion dévènements particuliers - Dons aux enfants (part dhéritage)
- Dons aux nécessiteux (Restos du Coeur et autres
associations caritatives) aux malades
(Téléthon, Sidaction) - Bénévolat (remettre doc. Les dons contemporains)
- Le bénévolat est une activité non contrainte,
cest-à -dire réalisée en dehors de toute
obligation légale don de son temps, compétence,
capacité à aider les autres, apporter un soutien.
24C3. Autres formes déchanges non-marchands
- Les SELs Systèmes dEchanges Locaux inventés en
Allemagne dans les années 20s, développés aux USA
durant la crise des 30s et qui se répand depuis
la fin des 80s en Europe, USA et Australie. - Principe de cercles de coopération oú chacun, en
fonction de ses capacités et compétences,
contribue aux besoins des autres en échangeant du
temps et non plus de largent. - Les échanges de logement
- A quels autres types déchanges pensez-vous ?
25D. tout cela a besoin de garde-fous lois
et réglements via des institutions
- Introduction
- D1. Droit de la Propriété
- D2. Droit de la Concurrence
- D3. Droit de la Consommation
- D4. Droit du Travail
- D5. Redistribution et échanges non-marchands
26Introduction
- Nous avons vu dans la présentation des points
précédents quil existe de nombreuses brèches
(ouvertures) dans les conditions de la
concurrence idéale (CPP) - Non respect de la propriété (voler une
invention) - Evincer les concurrents et simposer comme seul
fournisseur - Ne pas fournir toutes les informations utiles au
client / consommateur - et que les abus des attitudes tournées uniquement
autour de lappât du gain sont facilement
atteints marchandisation à outrance - Pour encadrer ces attitudes et sanctionner les
abus, il existe des lois/règles et des sanctions - Pour faire en sorte que tous soient insérés dans
le système, mise en place dune politique de
redistribution
27D1. Droit de la Propriété
- Capacité des personnes physiques et morales
dacheter, posséder (jouir), vendre des biens sur
le marché. Les droits de propriété sont définis
par la loi, règles juridiques rendant possible la
détention privative et la jouissance dun bien.
?Ne pas la respecter revient à voler. - Quels exemples de droit de propriété
connaissez-vous ? - OAMI Protection de la marque
- INPI Propriété industrielle (dépôts des
brevets) - SACEM et Sorecop Propriété intellectuelle des
chansons et musiques
28D2. Droit de la Concurrence
- Règles juridiques empêchant la constitution de
monopoles préjudiciables aux concurrents et aux
consommateurs - pourquoi préjudiciables ?
- On appelle ces regroupements les Cartels
ententes explicites entre producteurs pour
éliminer la concurrence - On sanctionne labus de position dominante
- Conseil National de la Concurrence
- Direction Générale de la Concurrence niveau
européen - Anti-Trust Law aux Etats-Unis
- ? Sanctions (en Europe) si non respect et
démantèlement (aux USA) - ? quels exemples connaissez-vous ?
- Faîtes des recherches presse. (voir article abus
position dominante )
29D3. Droit de la Consommation
- Règles juridiques protégeant les consommateurs
des éventuels abus des vendeurs (vices cachés,
publicité mensongère, actions en cas de problèmes
occasionnés retirer les marchandises,
dédommager, etc.) - DGCCRF au niveau national Direction générale de
la concurrence, de la consommation et de la
répression des fraudes - Direccion General del Consumo
- Connaissez-vous des exemples ?
- Cf. amendes contre le tabac aux USA ! Article Ã
remettre 300 millions damende pour Philips
Morris - Ne pas faire de publicité directe sur lalcool,
le tabac, les denrées trop sucrées (cf. obésité)
informer de la composition exacte (étiquetage
précis), etc. - Le consumérisme et apparition des magazines
informant le consommateur 50 millions de
consommateurs et autres. - ? Le consommateur doit pouvoir choisir en toute
connaissance
30D4. Droit du travail
- Règles régissant les droits et obligations de
lemployeur et de lemployé - Conditions de travail poste de travail bien
équipé, bien situé - Contrôle régulier de la santé de lemployé en
fonction du travail demandé et des conditions de
travail par le médecin du travail - Accord de jours de congés pour maternité/paternité
, darrêts maladie, de jours de vacances - Lien de subordination soumission et obéissance
du travailleur à son employeur dans le cadre de
la relation hiérarchique - Règles de licenciement /de démission
31D5. Redistribution et échanges non
marchands/sociaux
- Prépondérance du secteur public dans la
production et la distribution de ces services aux
ménages et aux entreprises éducation, santé,
logement, centres dinformations sur les branches
(CFCE, Chambres de Commerce), subventions
diverses, etc. - Rôle des ISBLSM
- Rôle des divers réseaux dentraide, bénévolat,
SEL, familiaux - Voir Doc. 20 page 185
32Graphique1 Évolution de la répartition des
dépenses des APU par fonction entre 1995 et 2005
Source Insee, comptes nationaux base 2000
920 milliards dEuros en 2005, toutes dépenses
comprises, soit 53,8 du PIB
33(No Transcript)
34Définitions
- Institution est un terme polysémique (qui a
plusieurs sens - Au sens juridique lensemble des règles (lois,
coutumes) qui organisent la société ou certaines
de ces instances. - Au sens sociologique formes de pratiques,
normes qui remplissent des fonctions dans une
société (famille, religion, propriété, etc.) - Au sens économique organes et règles qui
régulent le fonctionnement économique (marché,
OMC, AMF, DGC, etc.) - Toutes ces règles, sur lesquels les agents ont
peu de prise (ils doivent sy conformer),
conditionnent leurs comportements, leurs choix
économiques et sociaux.
35BESOIN DE LIEN SOCIAL
Réciprocité, convivialité, être utile aux autres,
épanouissement personnel
Intérêt individuel maximisation du profit et de
la satisfaction
ECHANGE
Echanges marchands Biens, services, terre,
monnaie, travail, la personne
Echanges non marchands (Services publics, dons,
bénévolats, SELs)
Institutions Normes, pratiques,
instances (banques centrales, tribunaux,
directions concurrence, consommation, etc.
VALEURS
CONFIANCE
36CONCLUSION
- Après avoir vu comment les rapports marchands et
non marchands satisfont aux besoins de lhomme
oeconomicus dans le cadre de règles et
dinstitutions évitant les abus, nous allons voir
comment les offreurs et les demandeurs vont
pouvoir se mettre daccord sur un marché.
37II. Les mécanismes du marché
- Introduction
- A. Léquilibre pour le producteur
- B. Léquilibre pour le consommateur
- C. Lajustement des marchés et fixation des prix
- Conclusion
- Voir TP. 21 et 22
38Introduction
- Dans un marché en situation idéale, cest-à -dire
en CPP, on arrive à un équilibre naturel entre
loffre et la demande et à un prix déquilibre
pour une quantité définie de marchandise. - La demande étant ce que le consommateur est prêt
à payer pour une certaine quantité de bien - Loffre étant ce quun fournisseur est prêt Ã
vendre à un prix raisonnable - ? il sopère un équilibre naturel entre ces deux
volontés pour que le plus grand nombre soit
satisfait. Nous allons voir comment et quels sont
les déterminants qui influent sur les choix
39A. Léquilibre pour le producteur
- A1. Loffre une fonction croissante des prix
la courbe de loffre - A2. les différents coûts fixe, variable,
proportionnel, non proportionnel, total, moyen,
marginal
40A1. Loffre une fonction croissante des prix
la courbe de loffre
- Le principal déterminant de loffre est le prix
plus le vendeur sait quil va vendre cher un
produit, plus il va augmenter son offre pour
obtenir plus - loffre va augmenter par larrivée de nouveaux
entrants sur le marché de ce bien - Les autres déterminants de loffre sont également
le nombre de producteurs les coûts de
production la technologie le prix des autres
marchandises.
41La courbe de loffre
- Elle consiste à faire apparaître les prix en
ordonnée et les quantités offertes en abscisse. - Elle a une pente positive illustrant la
croissance de loffre lorsque les prix
augmentent. - Savoir tracer une courbe de loffre faire en
classe le doc. 8 page 197.
42A2. les différents coûts fixe, variable, (non)
proportionnel, total, moyen, marginal
- Coût fixe (CF) indépendant de la quantité (Q)
produite son montant ne varie pas si la Q varie - ? Location des locaux, publicité, frais de
gardiennage, etc. - Coût variable (CV) varie en fonction de la
production - ? les consommations intermédiaires entrant
directement dans la fabrication du produit - Proportionnel varie dans la même proportion que
la Q. 1 pain 100 gr de farine ? 2 pains 200
gr de farine - Non proportionnel ne varie pas dans les mêmes
proportions que la Q. ? 1000 unités de plus ? 2
embauches ou 2h. de plus par employé / semaine ou
1 machine en plus. - Coût total (CT) somme des CF et CV
- Coût moyen dun produit (CM) CT / Q
- Bénéfice Prix Vente dun produit (PV) CM
43Le coût marginal
- Lentreprise a décidé de produire de manière
optimale, suite à des études de marché, en
fonction des capacités de son outil de
production, et du CM lui rapportant le plus sur
le marché oú se vend son produit. - Si la demande augmente et quelle doit produire
plus, elle doit alors se demander quel va être le
coût marginal de produire une unité en plus. - ? Cm CTn CTn-1 (coût total dune unité
supplémentaire) - Tant que Cm lt PV, il est avantageux de produire
- Lire doc 5. page 196
- Faire exercice page 197.
44B. Léquilibre pour le consommateur
- B1. La demande, une fonction décroissante des
prix courbe de la demande - B2. LElasticité au prix et les différents types
de biens - B3. LElasticité au revenu et les différents
types de biens
45B1. La demande, une fonction décroissante des
prix courbe de la demande
- Le déterminant fondamental de la demande dun
bien est son prix plus le prix dun bien
baisse, plus la demande de ce bien va augmenter - En revanche, lorsque le prix augmente trop, les
consommateurs ne vont plus acheter le produit et
sortir du marché de ce produit - Les autres facteurs déterminants de la demande
sont le nombre dacheteurs, le goût, le revenu,
le prix dautres marchandises complémentaires ou
de substitution, les attentes sur les prix futurs
46Courbe de la demande
- Elle consiste à faire apparaître les prix en
ordonnée et les quantités demandées en abscisse. - Elle a une pente négative illustrant la
décroissance de la demande lorsque les prix
augmentent.
47B2. LElasticité au prix et les différents types
de biens
- La notion délasticité a été développée par
léconomiste néoclassique Alfred Marschall (1824
1924) dans ses Principes déconomie politique
en 1890. - Il établit une relation de causalité entre 2
variables un variable dépendante (VD) et une
variable explicative (VE). On cherche à savoir
quelle sera lévolution de la demande dun bien
de consommation (VD) par rapport à lévolution de
son prix (VE).
48B2. Méthode de calcul et application
- LElasticité dun bien au prix exprime comment
varie la quantité achetée/vendue par rapport Ã
une variation du prix. - Lélasticité est le rapport (quotient, division)
entre le taux de variation de la quantité vendue
et le taux de variation du prix en . Ce rapport
na pas dunité. - E/p ou eP (Var.Q/Q) / (Var.P/P)
eP - 20 / 16,66 - 1,2
49Caractéristiques de lélasticité - prix
- Lélasticité prix est en général un chiffre
négatif ? si le prix augmente, la quantité vendue
diminue si le prix baisse, la Q augmente
(rapport dun chiffre négatif avec un chiffre
positif). - Une élasticité de -2 veut dire que lorsque que le
prix augmente de 1, la consommation baisse de -2
ou que - Lorsque que le prix baisse de 1, la consommation
augmente de 2 - On dit que la demande est élastique (ou sensible
au prix) lorsque le pourcentage de variation de
la quantité demandée est supérieur au pourcentage
de variation de prix - Savoir tracer une courbe de la demande faire en
classe le doc. 2 page 195.
50Différents types de biens p/r au prix (1)
- On parle de biens substituables lorsque lun peut
facilement remplacer lautre ils satisfont le
même besoin ? beurre et margarine baguette et
pain de mie vin et bière (tout étant relatif et
dépendant des goûts et du pouvoir dachat) - On parle de biens complémentaires lorsque leur
consommation simultanée est nécessaire pour
satisfaire le besoin ? voiture et essence APN
et carte mémoire lecteur DVD et DVD
51Différents types de biens p/r au prix (2)
- Bien de Giffen ce sont les biens de première
nécessité ? leur consommation augmente malgré la
hausse des prix - Cela sexplique par le fait que à cause de la
hausse du prix de ce bien essentiel, le pouvoir
dachat pour les autres biens va diminuer ? on
achète plus ces autres biens, plus chers, et on
revient sur le bien de base dont la consommation
augmente - Effet Veblen les biens à connotation
ostentatoire ? cest parce que ce bien est cher
que je lachète on exhibe son statut social - ? Le dernier Ipod le dernier Notebook ou
gadget.
52B3. LElasticité au revenu
- Il sagit danalyser comment varie la
consommation des produits en fonction de la
hausse ou baisse de revenu - E/r ou eR (VariaQ/Q) / (VariaR/R)
- Si la demande de pain diminue de 2 lorsque le
revenu augmente de 3, nous avons une élasticité
de -2 / 3 - 0,66. - Si E du bien B est de 2 la consommation de B
augmente de 2 lorsque le revenu augmente de 1.
53Différents types de biens p/r au revenu
- Bien inférieur cest un bien dont la
consommation diminue avec laugmentation du
revenu et donc son élasticité au revenu est
négative (cf. Le pain, la margarine, la pomme de
terre) - Bien supérieur cest un bien dont la
consommation augmente plus que laugmentation du
revenu et donc son élasticité est positive
santé, loisirs, gadgets. - Bien normal bien pour lequel laugmentation du
revenu implique une hausse de sa consommation,
mais moindre que la hausse du revenu 0 lt Er lt 1.
54C. Lajustement des marchés et la fixation des
prix
- C1. La fixation des prix
- Différentes situations concurrence, monopole,
concurrence monopolistique, oligopole - Fixation de prix plancher / plafond et Situation
de pénurie / dexcédent - C2. le rééquilibrage des marchés mouvements des
et sur les courbes doffre et de demande) - C3. Rôles de la concurrence, des prix, des marchés
55C1. La fixation des prix
- C1.i. Différentes situations concurrence,
monopole, concurrence monopolistique, oligopole,
marché contestable - C1. ii. Fixation de prix plancher / plafond et
Situation de pénurie / dexcédent
56C1.i. Différentes situations concurrence,
monopole, oligopole, concurrence monopolistique,
- Pour une entreprise, la fixation du prix du
produit et la quantité offerte sur le marché
dépend, nous lavons vu, de déterminants
intrinsèques sur lesquels elle peut avoir un
certain contrôle (coûts de production), mais
également de déterminants extérieurs tels que la
situation du marché. - ? en situation de CPP, loffreur se base sur son
Cm pour déterminer la quantité quil est prêt Ã
offrir sur le marché - Quelles sont ces différentes situations de marché
et comment se rencontrent les courbes de lO et
de la D pour définir le prix du marché ?
57En situation de concurrence parfaite
- Le prix est le principal déterminant
- Les courbes de la demande et de loffre trouvent
naturellement le prix déquilibre au point
dintersection, rencontre de la quantité que les
uns sont prêts à acheter et les autres à vendre Ã
un prix jugé raisonnable par les deux parties.
Construire la courbe
58Situation de monopole
- En situation de monopole, le déterminant Nombre
de concurrents ne va pas influencer loffreur
dans la détermination de son prix. Ce dernier,
prenant en compte son coût moyen, va essayer
doptimiser son bénéfice au maximum. - Ce faisant, sa stratégie ne sera pas de
satisfaire le plus grand nombre dacheteurs, mais
de vendre le plus cher possible une petite
quantité de produits à un prix élevé, maximisant
son profit rapidement.
59Situation doligopole
- Quelques entreprises offrent/vendent le même
produit à un nombre important de consommateurs - Cette situation a été analysée par John Kenneth
Galbraith au milieu des années 60 - les oligopoles, présents sur des marchés de
produits durables (durée de vie supérieure à un
an), ont tendance à sentendre et à positionner
leurs produits à des prix relativement élevés
afin de dégager le plus de marge et de financer
leur développement. - Cette attitude, rencontrée dans les années 60,
serait une des origines de linflation de cette
époque.
60Concurrence monopolistique situation
majoritairement rencontrée de nos jours
- Issue des travaux de Edward Chamberlain
(1899-1967), cette théorie paradoxale désigne la
coexistence dune situation de concurrence avec
des pratiques monopolistiques - ? cest en fait la situation que nous vivons
actuellement dans les marchés de biens non
durables essentiellement - ? la concurrence continue à exister de manière
exacerbée indépendemment du nombre dentreprises - ? Le prix nest pas le seul déterminant de la
concurrence (comme en CPP), mais le fondement de
la concurrence devient la substituabilité des
produits - Toute la stratégie de lentreprise va se baser
sur la différenciation du produit lentreprise,
grâce à la différenciation cherche à avoir le
monopole sur son produit - Recours au marketing, à la publicité, Ã
laugmentation des services autour du produit
marque, logo, emballage, garantie, SAV. - De cet état de fait, le CM dun produit et donc
la fixation de son prix devient plus complexe,
dautant plus quentrent en jeu des déterminants
plus subjectifs de goût, dimage, de statut
social, etc.
61Notion de marché contestable
- Due à léconomiste américain William J. Baumol au
début des années 80s - ? un marché est contestable lorsquil peut être
concurrencé parce quil ny a pas dobstacles
majeurs à lentrée et à la sortie de producteurs
dans ce marché. - ? même sil ny a que peu de concurrents sur le
marché, le seul fait quil y ait possibilité de
concurrence limite la hausse inconsidérée des
prix ? sinon, les concurrents entreraient
vraiment.
62C1.ii Fixation dun prix plancher / plafond et
conséquences
- Lorsque, pour protéger un secteur, ou les
consommateurs, lEtat impose des prix, il crée
des situations dexcédent ou de pénurie. - Ainsi, on impose un prix plancher supérieur au
prix déquilibre pour protéger les producteurs de
tel ou tel bien (le lait, le beurre) ? il se crée
alors une surproduction que les acheteurs ne sont
pas prêts à payer et lEtat ou la CEE, doit
intervenir (achat des surplus) - Ou bien, on impose un prix plafond, en général
inférieur au prix déquilibre et il y a pénurie. - Voir document remis ? les conséquences de la
fixation dun prix plancher ou dun prix plafond
pénurie et excédent
63C2. le rééquilibrage des marchés mouvements des
et sur les courbes doffre et de demande
- Les divers déterminants (prix des autres
marchandises et biens de substitution, goût,
effet de mode, etc.) vont faire se déplacer les
courbes de loffre et de la demande sur la droite
ou sur la gauche et influencer les prix
déquilibre. - ? la demande va augmenter, puis le prix, puis le
nombre de fabricants, donc loffre ce qui
risque de faire rebaisser le prix. - Voyons comment Doc. 15 page 201. doc remis
exercice sur nature du changement et déplacements
des et sur les courbes - Doc. 8 p. 197 Doc 10 p. 199 et exo page 201
64C3. Rôles de la concurrence, des prix, des
marchés
- La concurrence est source defficacité car elle
pousse chaque producteur à faire mieux que son
concurrent ? il va chercher à produire un produit
de meilleure qualité, moins cher, quitte Ã
baisser son profit - Les prix sont sources dinformations sur les
changements des conditions de loffre (hausse des
coûts) et de la demande (recherche de qualité par
exemple) ? les prix sont flexibles dans la mesure
oú ils varient rapidement suite à modifications
de loffre ou de la demande. - Les marchés ont une fonction allocative des
ressources si les ressources sont rares, le
marché fera en sorte de les économiser en
séquilibrant sur un prix élevé. Au contraire, si
un produit est considéré comme un produit de
masse, sans contraintes de ressources rares, son
prix sera bas. - Ils ont également une fonction distributive des
ressources que chaque agent pourra acquérir en
plus ou moins grande quantité en fonction de ses
revenus.
65III. Les limites du marché
- Introduction
- A. La prédominance de la concurrence imparfaite
- B. Source de déséquilibres
- C. . et dinégalités .
- D. de phénomènes inefficaces
- E. . Entraînant, encore une fois, et justifiant,
une intervention des PP
66Introduction
- Nous allons démontrer, si cela est encore
nécessaire, que non seulement cest la
concurrence imparfaite qui prédomine, mais aussi
que les marchés sont déséquilibrés et facteurs
dinégalités. - ? cet état de choses nous amènera à conclure,
encore une fois, sur linefficacité des marchés
sans intervention des pouvoirs publics (et la
boucle est bouclée avec la partie I. sur
linstitutionnalisation du marché)
67A. La prédominance de la concurrence imparfaite
- Les conditions de la concurrence parfaite ne sont
que rarement respectées - ? atomicité ? (remise doc. illustrant le non
respect de latomicité et des produits
différenciés) - ? produits homogènes ?
- ? Pas de barrières à lentrée / sortie dans la
branche ? - ? Transparence et bonne informations ?
- Mobilité complète des facteurs de production ?
- Faire sexprimer les élèves sur pourquoi
linformation est-elle imparfaite, entre qui et
qui ? est-ce que la mobilité totale et sans
contraintes de facteurs de production existe
réellement impacts des coûts fixes de
production (raison dêtre de monopole (voir texte
sur les conditions techniques particulières de
production)? - Doc 7 page 217.
68B. a. Sources de déséquilibres
- Les déséquilibres sont provoqués non seulement
par la concurrence imparfaite et lincertitude
que cela provoque, le manque de confiance on ne
sait pas ce que le concurrent va faire, si le
partenaire va respecter à 100 les conditions et
donc quelles vont être les conséquences de ces
attitudes sur les affaires, - mais aussi par des changements extérieurs non
prévus et souvent peu prévisibles sur les marchés
- Intempéries qui font augmenter le coûts des
matières premières agricoles - Guerre qui fait augmenter le coût du pétrole
- Grève suite à mesures du gouvernement
- Etc.
- ? les agents sont confrontés à une incertitude
non probabilisable (dont on peut difficilement
lever le doute) entrainant - Des décisions non fondées sur des données sûres
et précises - Des décisions de court terme, le long terme étant
imprévisible - Des décisions donc incertaines We know very
little about the future disait JM Keynes - ? Entrainant des déséquilibres sur les marchés
trop doffre dun même produit et pas assez de
demande, ou linverse.
69B.b. Source dinstabilité
- Les marchés sont rendus instables par le
comportement moutonnier (imitatif) des individus - ? création des bulles spéculatives
- ? la valeur dun bien devient exagéré par rapport
à sa réalité - ? loffre est surestimée et abondante (cf.
limmobilier) lorsque la demande se réveille et
remet le bien à sa juste valeur, cest
léclatement de la bulle qui entraîne, en
général, une crise du secteur, voire plus ample. - Cf. Document à remettre sur la bulle spéculative.
70C. . et dinégalités .
- Les inégalités, nous lavons vu dans le chapitre
sur la Consommation, se mesurent notamment par la
distribution des revenus. - Or la distribution des revenus dépend de la
quantité de ressources (diplôme, formation,
entre-gens, etc.) dont chacun dispose et de leur
prix (valorisation de ces éléments) cest le
marché du travail et de la personne en recherche
demploi et qui doit se vendre. - Nous avons vu également que moins un ménage a de
revenus, moins il est jugé solvable et moins il
aura accès au crédit par exemple ? il ne peut
prétendre senrichir en investissant dans un
patrimoine qui pourrait augmenter son revenu - ? les marchés, si on les laisse agir seuls, par
leur seule logique économique tournée vers le
profit, nassurent pas la réalisation de
lintérêt général ni une répartition égale des
revenus les marchés nobéissent pas à des
critères de justice sociale.
71D. de phénomènes inefficaces
- D1. Externalités
- D2. Les biens collectifs
72D1. Externalités ou effet externe
- On appelle externalité, un avantage (externalité
positive) ou un inconvénient (externalité
négative) ayant un impact sur une tierce personne
et résultant de lactivité marchande dun ou
entre deux autres agents économiques - on dit que leffet est externe au marché car il
ne saccompagne pas de compensation monétaire - La pollution est un effet externe négatif on
parle de nuisances ou de déséconomies externes et
on a vu que, par ce fait, le PIB calculé
actuellement à des limites car il ne sait pas
prendre en compte ces externalités - Lamélioration du niveau dinstruction dun pays
bénéficie aux entreprises (elles vont trouver de
la mo plus qualifiée, plus près) sans que ces
dernières financent ce service spécifiquement
cest un effet externe positif ou économie
externe. - On parle dexternalités de production ou de
consommation (faire doc, 17 page 242 commenter
les courbes)
73D2. Les biens collectifs
- Le marché est parfois inefficace quant Ã
lallocation des ressources à destiner à certains
biens ces derniers nentrent pas dans un
logique doffre et de demande classique qui
permettrait de définir un prix et donc de définir
un marché - ? on trouve dans ce cas
- Les ressources communes
- Les biens de Club
- Les biens collectifs purs
74Les ressources communes
- Une ressource commune est en général une
ressource naturelle qui nappartient à personne
en particulier et dont on ne peut pas empêcher la
consommation par les agents économiques - on dit que ce sont des biens non excluables et
donc gratuits cf. Les activités de pêche de
chasse / braconnage (pour la peau par exemple) - Sans droit de propriété, on assiste à une
surexploitation ? menace pour cette ressource,
qui devient une ressource rare, en voie
dextinction
75Les biens de Club
- Ce sont des biens non rivaux c-Ã -d que les
possibilités de consommation ne sont pas réduites
par lutilisation mutuelle. ? pas de rivalité
dans la consommation - ? Internet, télévision payante, Clubs de sport,
etc. - Cest à dire que une fois créés, ces services ne
voient pas leurs coûts augmenter par
laugmentation de la demande ? le coût marginal
est nul - Il peut être ainsi difficile de définir un prix
logique reflétant exactement les conditions de
loffre et de la demande. - Lire doc. 24 page 245.
76Les biens collectifs purs
- Ils réunissent les 2 caractéristiques citées
précédemment ils ne sont pas rivaux ni
excluables - Ils ne sont pas divisibles et on ne peut imputer
le coût de production à un individu en
particulier - Là encore, difficulté pour fixer un prix juste.
Ils sont, en général gratuits (pas de paiement
au moment de lutilisation et en fonction de
lutilisation) - ? Les services publics en général éducation,
défense nationale, phare en mer - Remettre document pourquoi le marché échoue
t-il dans ses missions lire doc. 23 p. 245
77- Techniques de production
- Prix des facteurs de production
- Nombre dentreprises
- Goûts des consommateurs
- Nombre de consommateurs
- Revenus des consommateurs
- Prix des autres biens
OFFRE
DEMANDE
MARCHE
de CPP de concurrence monopolistique
doligopole de monopole
Prix déquilibre Niveau de production et
conditions daccès au bien
Optimisé ou non
Egalité ou inégalités
Stabilité ou instabilité
La nécessaire intervention dinstitutions de
contrôle et redistribution pour paliers aux
imperfections du marché
78E. . Entraînant, encore une fois, et
justifiant, une intervention des PP
- La logique à ces dysfonctionnements des marchés
et pour que léconomie de marché puisse
satisfaire le plus grand nombre et profiter du
cercle vertueux de loffre et de la demande, de
la production et de la consommation à léchelle
la plus grande et avec le moins deffets négatifs
possible est lintervention avisée des PP. - ? nous avons vu surveillance des ententes et
cartels des abus de position dominante mais
également imposition de réglementation pour
protéger un secteur cf. La grande distribution
face aux petits commerçants Loi Galland en
France qui impose à la GD de ne pas vendre en
deçà dun certain prix qui est le même pour tous
les commerçants conditions dimplantation des
Grandes Surfaces (Loi Royer) cf. Doc. 8 page
237 instauration de quotas (pêche)
79IV. Les stratégies des entreprises
- Introduction
- A. Price Taker, Price Maker
- A1. Les rapports de force
- B. La concentration
- B1. Pourquoi et comment grandir ?
- B2. Les stratégies de concentration (niveaux et
types de) - B3. Alliances et entreprise réseau (sans usine)
- C. Innovation
- C1. Les brevets - C2. La normalisation/standardis
ation - D. Différenciation
- D1. Les niveaux de différenciation (dont image
et marque) - D2. Les outils Marketing Publicité
80Introduction
- Pour faire face à la concurrence, pour palier aux
incertitudes du marché, pour être rentables et
compétitives, les entreprises capitalistes
développent diverses stratégies afin de maximiser
leur profit. - La logique de maximisation du profit peut
sinscrire dans une logique financière
court-termiste (maximiser les bénéfices
rapidement) ou dans une logique de croissance Ã
long terme plus industrielle investir sur le
court terme en outils de production, en RD, pour
augmenter les profits à terme. - Pour être rentable et donc subsister,
lentreprise doit avoir un niveau de ventes qui
dépassent les coûts (le point mort) et diminuer
les coûts fixes par les économies déchelle ou
laugmentation de la productivité. (remise doc.
Dépasser le point mort et baisser les coûts fixes
et augmenter la productivité) - Cette maîtrise des coûts permet à lentreprise
de concurrencer par les prix, mais cela ne suffit
pas lui faut également affronter la concurrence
hors-prix, cest-à -dire par la qualité et
linnovation, notamment.
81Introduction - suite
- Les entreprises sont également soumises aux
incertitudes du marché, nous lavons vu - Que vont faire les concurrents existants les
nouveaux entrants potentiels ? - Comment vont se comporter mes fournisseurs, mes
clients ? - Quels sont les produits de substitution aux miens
? - Remise schéma de la concurrence)
- Quels choix dinvestissement, dinnovation, pour
quels risques techniques ou commercial (document,
linvestissement, un pari - Comment satisfaire au mieux les actionnaires
existant? - Comment respecter au mieux les contraintes
sociales, écologiques, etc. de mes partenaires ? - Nous allons voir quelles stratégies les
entreprises mettent en place pour survivre,
devenir leader
82A. Les rapports de force Price Taker, Price
Maker
- Toutes les entreprises nont pas la même
puissance de frappe ou de positionnement sur le
marché certaines imposent leur prix, dautres
doivent les accepter ? on parle alors de
preneurs de prix et de faiseurs de prix - le preneur de prix est en position de faiblesse
par rapport au faiseur de prix sil ne veut pas
perdre un marché (une affaire), il est obligé
daccepter le prix ceci se passe entre un
client fort et un fournisseur plus faible cf.
La grande distribution face aux petits
fournisseurs (doc. 11 page 219) - Cette relation peut se passer entre producteurs
ce sont en général des situations plus positives
oú quelques grands, à force dimage et de
notoriété sont les produits et donc prix de
références que lon ne peut pas déloger. Cf doc
10 page 219)
83B. La concentration
- B1. Pourquoi et comment grandir ?
- B2. Les stratégies de concentration (niveaux et
types de) - Doc. Sur concentration Etat et Processus
- B3. Alliances et entreprise réseau (sans usine)
84B1. Pourquoi grandir ? Plus de puissance
- La grande taille confère à lentreprise et à ses
dirigeants un pouvoir accru qui se manifeste sur
plusieurs plans - ? Sur les marchés financiers la croissance de
lentreprise stimule son pouvoir dattraction sur
les financements nouveaux elle obtient
également des conditions plus avantageuses (taux
dintérêt plus bas, crédits plus longs) accès
aux sources de financement est facilité - Sur les fournisseurs car elle a des volumes
dachat importants qui lui permettent de faire
pression sur les prix, les délais, les conditions
de paiement (cf. La GD) - Sur le marché grâce à sa position qui peut
devenir dominante grâce à laccès Ã
linternational (implantation à létranger) - Vis-à -vis des PP peuvent se laisser influencer
(souci de politique sociale, éviter fermeture, ou
faciliter une action commerciale si les
conséquences sont positives pour léconomie - Vis-à -vis des salariés salaires, conditions,
perspectives de carrières, etc.
85B1. Pourquoi grandir ? Avantages de la grande
taille
- Economies déchelle un volume plus important de
production permet de mieux rentabiliser les
dépenses de conception, RD, approvisionnement,
fabrication ? les coûts unitaires de production
sont réduits et la rentabilité des équipements
disponibles est accélérée. Laugmentation de la
production doit être associée à une augmentation
de la dimension des marchés sous peine de
surproduction - Standardisation faire quun même produit,
standard, soit vendu sur le plus de marchés
possibles (lire Doc 15. p.221) - ? en terme technique, la standardisation ou
normalisation est de faire appliquer la même
innovation technologique par la majorité des
acteurs DVD, Bluetooth, MP3, MPEG4, etc. - Synergies Cest lobtention dun résultat
supérieur à la somme des résultats que pourraient
atteindre les deux entreprises séparément ? on
dit que 1 1 3! Lire p. 218 Mariage et
synergies.
86Comment grandir ? Rappel
- Croissance interne lentreprise crée de
nouveaux actifs sans intervention dautres
acteurs ? elle finance elle-même sa croissance
par autofinancement - Croissance externe implique plusieurs
entreprises et le transferts dactifs existants
de lune vers lautre ? acquisition ou cession de
droits de propriété ? sur le plan juridique, on
parle de fusion, absorption, dapport partiel
dactifs - avantages et inconvénients Remettre doc. les
modalités de croissance - Si lentreprise est une SA, côté en bourse, les
acteurs mènent des OPA ou OPE elles peuvent
être amicales ou hostiles.
87Amicale
Entreprise acéquéreuse raider Prédateur ou
Chevalier noir si OPA hostile
OPA offre publique dachat OPE Offre
publique déchange
Entreprise cible
Hostile
Chevalier blanc
Entreprise venant au secours de lentreprise
cible par lachat de ses actions en accord avec
elle
Le raider va proposer un prix dachat de laction
supérieur au cours de bourse (OPA) ou un échange
de titres plus avantageux pour lactionnaire
(OPE). Le raider recherche une croissance rapide
de sa taille lentreprise cible est dautant
plus vulnérable que son cours de bourse est
sous-évalué.
88B2. Les stratégies de concentration Types,
niveaux
89Types de concentration économique rappel
90Les Zaibatsus /Keiretsu et les Sogo Shoshas au
Japon exemple de concentration et de
conglomérat particulier
- Zaibatsu définit un grand groupe d'entreprises,
présent dans presque tous les secteurs de
l'économie. Ces entreprises entretenaient des
participations croisées. Bien que les américains
aient voulu les faire disparaître à la fin de la
seconde guerre mondiale, ils demeurent
aujourdhui sous le nom de Keiretsu et
représentent la force de lindustrie japonaise. - Quelques zaibatsu Mitsubishi, Mitsui, Sumitomo,
Itochu, Marubeni, Nichimen, Kanematsu, Nissan.
91Keiretsu (??), ou zaki
- Les keiretsu sont des conglomérats, formés d'une
multitude d'entreprises diverses, généralement
liées entre elles par des liens financiers tissés
à partir d'une banque. Cette banque dispose d'un
contrôle important sur les entreprises du
keiretsu, agissant comme une entité de
surveillance et un prêteur de court-terme. Ces
groupes disposent de sociétés de commerce, les
sogo shosha, qui prospectent les marchés
mondiaux. Les keiretsu s'appuient sur des réseaux
de PME très dynamiques, sous-traitantes et
parfois familiales. - Les keiretsu comme Mitsubishi, Mitsui, Fujibank,
Sanwa, Sumitomo, dynamiques et puissantes,
forment le fer de lance de l'économie japonaise.
Trois de ces keiretsu produisent 30 du PNB au
Japon. - Les keiretsu actuelles sont apparues pendant le
miracle économique japonais, période de forte
croissance économique. Les forts liens qui lient
les entreprises se sont distendus à partir des
années 1990, lorsque les principales banques
japonaises ont été confrontées aux problèmes de
créances douteuses. Les fusions-acquisitions
jusqu'alors très rares, ont commencé à prendre de
l'ampleur. - En Corée du Sud, les conglomérats assez
similaires portent le nom de chaebol. - PNB PIB ( revenus des facteurs du travail et
du capital en provenance de l'extérieur - revenus
des facteurs du capital et du travail versés Ã
l'extérieur ) PNB PIB solde extérieur
92SOGO SHOSHAS
- Au Japon, les sogo shosha sont des maisons de
commerce qui servent d'intermédiaire dans les
échanges commerciaux. Au départ, les "shosha"
étaient des "sociétés de commerce" ou "maisons de
négoce". Puis les activités de ces groupes se
sont diversifiées, et certaines sont devenues des
sociétés de commerce "général" (sogo). La plupart
ont commencé dans un secteur industriel donné
(métallurgie ou textiles, automobile (Toyota),
puis ont progressivement diversifié leurs
activités (vers la finance, pour le cas de
Sumimoto, par exemple). - Elles sont peu nombreuses (une vingtaine) et les
principaux groupes japonais, les keiretsu,
possèdent leurs propres sogo-shosha les plus
grandes sogo shosha sont ainsi Mitsubishi,
Mitsui, Sumitomo, Itochu, Marubeni, Toyota
Tsusho, et Sojitsu (fusion entre Nichimen et
Nissho Iwai).
93Rôle des Sogo Shoshas
- Elles représentent les plus grands keiretsu
auxquelles elles sont intégrées. Elles aident
aussi les petites et moyennes entreprises Ã
pénétrer les marchés internationaux grâce à une
organisation de type holding. Elles couvraient
jusque dans les années 90s, plus de 50 des
exportations et connaissent parfaitement les
marchés extérieurs. Elles prennent en charge le
transport, l'entreposage, la distribution, la
publicité, le recrutement et la formation de la
main-d'œuvre, la création de filiales ou bien
encore la gestion des risques. Par exemple, la
sogo shosha de Mitsubishi gère 25 000 produits
différents. Certains secteurs clés de l'industrie
leur échappent en partie cependant photo
(Canon), électronique (Sony). - En sens inverse, elles apportaient plus de 65Â
des produits achetés par les Japonais Ã
l'étranger. - Actuellement, face à la concurrence des
entreprises chinoises mais aussi des Quatre
Dragons (Hong-Kong, Taiwain, Corée du Sud,
Singapour) et de l'Inde, ces conglomérats ont
perdus près de 40 points de pourcentage dans les
exportations et les importations depuis 20 ans. - Du fait de leur organisation particulière, tout
comme les keiretsu, les sogo sosha sont Ã
l'origine de l'emploi à vie et de l'avancement Ã
l'ancienneté mis en place au Japon (qui est
actuellement remis en cause du fait de la crise
que le Japon traverse depuis les années 1990).
94B3. Alliances et entreprise réseau (sans
usine)
- Alliance Accord de coopération conclu, de façon
explicite ou implicite, entre des entreprises
indépendantes qui s'engagent à réaliser des
projets communs d'investissement, de production,
de fourniture, ... - Une alliance peut se traduire par une JV.
- Une Joint Venture ou co-entreprise est une
société commune généralement détenue a 50/50 par
deux actionnaires ayant conclu une alliance
technologique, industrielle ou commerciale pour
développer conjointement leurs activités.
95Les raisons des alliances
Acquérir une couverture mondiale et surmonter les
difficultés daccès aux différents marchés
nationaux
Partage des risques financiers et technologiques
Globalisation et Concurrence plus intense
Multiplication des alliances entre firmes
Avantages des alliances par rapport aux
fusions-acquisitions plus de flexibilité, de
garantie dautonomie, moins de bureaucratie
Evolution rapide des technologies
Recherche de diversification sentendre sur un
projet commun
Distribuer document sur Alliance Renault Nissan
et montrer vidéo
96Lentreprise réseau ou sans usine
- Structure flexible et adaptative mobilisant et
non plus possédant un ensemble coordonné et
stabilisé de compétences ou savoir-faire, souvent
détenus par des PMEs, sous-traitants privilégiés. - Sous-traitance réalisation par une entreprise
(le sous-traitant) dun produit ou dune
prestation pour le compte dune autre entreprise
(donneur dordres) qui limite ainsi ses coûts
fixes et garantit sa flexibilité
97Sous-traitance de capacité Pour excédents de
demande auxquels lentreprise ne peut faire face
en interne car arrivée à saturation de sa propre
capacité et que certainement coût marginal
supérieur au coût de la sous-traitance
EXTERNALISATION
OUTSOURCING
Produit à fabriquer
Sous-traitant, souvent une petite entreprise
Donneur dordres, souvent une grande entreprise
Service à développer Packaging Relations
Publiques Campagne presse Etc.
Sous-traitance de spécialité Pour une demande que
lentreprise ne peut satisfaire faute de
compétences, savoir-faire, internes Souvent UN
CHOIX de la grande entreprise souhaitant se
focaliser sur les activités autour de la marque
FABLESS FAB
98FABLESS FAB
- Pour Nike, Coca-Cola ou Apple, mais aussi pour de
nombreuses marques de prêt-à porter, la
production ne fait pas partie de leur coeur de
métier ces entreprises se déchargent de
laspect matériel de la production pour se
concentrer sur les activités de design,
marketing, et commercial et soigner la marque, la
notoriété, les ventes. - Elles sont entourées dusines partenaires de
fabrication (souvent en Chine), de PMEs de
qualité agence de RP, de pub., de design
également, qui suivent les spécifications dictées
par le donneur dordres selon des contraintes de
qualité strictes.
99C. Innovation
- C1. Les brevets
- C2. La normalisation/standardisation
100C. Innovation
- Application industrielle ou commerciale dune
invention linnovation peut concerner un
nouveau produit, un nouveau procédé technique ou
une nouvelle organisation - Linnovation est en aval de linvention le
processus est le suivant - Recherche fondamentale ? découverte fondamentale
? recherche appliquée ? invention ? innovation
prototype ? développement ? production ?
commercialisation - Faire doc. 17 p. 222 et doc. 20 p. 223 et 6 p. 217
101C1. Les brevets
- Cest un titre de propriété industrielle, Ã
déposer à lINPI, (Oficina Española de Patentes y
Marcas) et qui confère à son titulaire, inventeur
ou entreprise, un droit exclusif sur linvention
pendant 20 ans. - Linvention, en même temps dêtre protégée,
devient publique - Si un concurrent souhaite utiliser la
technologie, il doit demander lautorisation Ã
linventeur et payer des royalties. - Philips https//www.ip.philips.com/services
pour CD, DVD, Blu-ray Disc and HD-DVD related
products - http//www.sony.net/license/
- Des entreprises se sont cré