Title: Diapositive 1
1(No Transcript)
2MODULE ENERGIE
- Confort thermique d été et d hiver
- Economie d énergie
- Equipements énergétiques
- Energies renouvelables
3Enjeux pour lenvironnement
Part du bâtiment dans les prélèvements et rejets
(France)
25 des gaz à effet de serre (hors émissions
liées à lélectricité) 24 Mtec en 1990 28 Mtec en
1999
Distance lieu de travail/habitation doublée en
20 ans
50 de lénergie 5 pour la construction 45
pour lexploitation
15 de leau
50 des ressources naturelles
30 Mt/an Mise en décharge à 90 sans tri Déchets
construction et démolition gt O.M.
4Enjeux pour lenvironnement
L effet de serre Sous l effet du rayonnement
solaire, la terre se comporte comme un mur qui
irradie en permanence la chaleur accumulée.
Certains des gaz qui composent l atmosphère
laissent passer le rayonnement venant du soleil,
mais retiennent en revanche le rayonnement
infrarouge réémis par la terre. L augmentation
de la teneur en gaz à effet de serre a pour
conséquence directe l augmentation de cet effet
de serre. Les gaz à effet de serre et Potentiel
de Réchauffement Global (PRG) Gaz carbonique (CO2
- PRG1), Méthane (CH4 - PRG20), Oxyde nitreux
(N2O - PRG200), Oxydes d azote (Nox - PRG
O32000), Hydrocarbures (HnCn),
Chlorofluorocarbones (CFC - PRG1500) Facteurs
d émission Charbon 0,342 kg CO2/kWh Fioul
domestique 0,270 kg CO2/kWh Gaz naturel
0,205 kg CO2/kWh Bois 0 Electricité (année)
0,09 kg CO2/kWh
5Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
6Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
7Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
UN PHENOMENE NATUREL MAIS AMPLIFIE PAR
LHOMME Passage de 280 ppm à 380 ppm en 100 ans
! Objectif limiter à 450 ppm PRINCIPAUX GAZ A
EFFET DE SERRE Dioxyde de carbone (CO2) Méthane
(CH4) Oxyde nitreux (N20) Hexafluorure de soufre
(SF6) Halocarbures (PFC et HFC)
8Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
9Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
UNE EVOLUTION BRUTALE DE LA CONCENTRATION
10Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
AVEC UN IMPACT DIRECT SUR LES TEMPERATURES
MOYENNES
21ème siècle la t pourrait augmenter de 1.4c à
5.9c (4 à 6c de différence ont suffi pour
passer dun climat glaciaire au climat tempéré
que nous connaissons aujourdhui)
11Enjeux pour lenvironnement
La couche d ozone Le protocole de Montréal de
1987 protège l ozone stratosphérique grâce
auquel la terre n est pas exposée à des niveaux
dangereux de rayonnements ultraviolets. Cette
couche d ozone est attaquée par certains gaz.
Ceux-ci sont repérés par un indicateur, l ODP
(Ozone Destruction Potential) qui mesure leur
participation à cette dégradation. Les
Chlorofluorocarbones (CFC), utilisés comme
fluides frigorifiques (R12) et dans la
fabrication de certains isolants, sont des
produits qui dégradent fortement la couche
d ozone (ODP1) leur usage n est pas autorisé
dans les installations neuves. Certains produits
de substitution, les HCFC, sont beaucoup moins
nocifs (R22, ODP0,05) mais pas complètement
inactifs ils seront à leur tour interdits de
fabrication d ici 2014. D autres produits de
substitution (HFC, fluides à base de
brome-lithium ou d ammoniac) n ont aucun effet
sur la couche d ozone (ODP0) mais sont pour
certains (R134a) des gaz à effet de serre. Enfin,
les halons utilisés dans les extincteurs
d incendie sont très nocifs (ODPgt3).
12Enjeux pour lenvironnement
Les pluies acides Les pluies acides représentent
une forme de pollution atmosphérique, à
l origine d importants dommages sur
l environnement. Des niveaux élevés de pluies
acides peuvent entraîner l acidification des
lacs et des rivières, causer le lessivage des
métaux des sols adjacents et ainsi compromettre
la vie aquatique. Les forêts sont également
touchées par cette pollution. La transformation
de la chimie du sol par les pluies acides peut
diminuer les éléments nutritifs du sol,
entraînant un ralentissement des taux de
croissance et une augmentation du taux de
mortalité des arbres. Cette pollution participe
également à la dégradation des monuments. Polluan
ts actifs Dioxyde de soufre (SO2), Oxydes
d azote (NOx) qui se transforment dans
l atmosphère en acide sulfurique et en acide
nitrique. Ils sont principalement générés par le
raffinage des minerais et l utilisation des
combustibles.
13Enjeux économiques
- Dépense dénergie, deau et de maintenance pour
les logements collectifs privés en Ile-de-France
1780 euros/an.logement (en 1999) (11 700 F) - Coût dexploitation des immeubles de bureaux 70
à 120 euros/m².an (450 à 800 F) - Dépense annuelle dénergie dans les communes 35
euros/an.habitant - Le patrimoine bâti représente 75 de lénergie
consommée dans les communes.
14Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
15 000 décès
15UNE SITUATION DURABLE ?
- La planète absorbe 4 Giga tonnes de carbone sur
les 7 émis actuellement - Jusquà présent les ¼ des habitants du globe
consommaient les ¾ des ressources
16Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
AV
17CONFORT THERMIQUE
- Le confort thermique exprime le bien-être des
individus en fonction - des températures
- de l hygrométrie
- de la vitesse d air
- Il dépend aussi de l activité et des tenues
vestimentaires. - Généralement, on distingue le confort d hiver,
du confort d été.
18CONFORT THERMIQUE
- LES NOTIONS CLEFS
- EN HIVER
- La limitation des courants d air froid
- La réduction de l effet de paroi froide
- Le gradient thermique tête/pied
- EN ETE
- La réduction de l exposition au rayonnement
direct du soleil - La possibilité de surventiler
- Une inertie du bâtiment adaptée
19CONFORT THERMIQUE D HIVER
- DONNEES NECESSAIRES
- Données climatiques du site variation mensuelle
des températures - Données sur l occupation
- Effectifs globaux, taux d occupation
- Scénarios d occupation (horaires, quotidiens,
mensuels) - Fréquentation totale des locaux (maximum et
moyenne) par zone fonctionnelle, par locaux
20CONFORT THERMIQUE D HIVER
- TEMPERATURES
- On distingue trois températures
- La température de l air
- La température de surface des parois
- La température résultante sensation résultant
de la combinaison des deux précédentes - La température de confort dépend du type
d occupation des locaux. Selon l activité et la
tenue vestimentaire, la température de confort
peut varier de 17C pour un gymnase à 22C pour
une infirmerie ou pour un vestiaire.
21CONFORT THERMIQUE D HIVER
- LIMITATION DES COURANTS D AIR FROID
- Répartition homogène des entrées d air
- Préchauffage de l air entrant (double-flux,
véranda) - Contrôle de la vitesse d air La vitesse
relative de l air doit être limitée à 0,15 m/s
en hiver - Mise en place de sas
- Contrôle de l hygrométrie entre 30 et 70
22CONFORT THERMIQUE D HIVER
- LIMITATION DE L EFFET DE PAROI FROIDE
- La proximité d une paroi (vitrage peu isolant,
plancher chauffant supérieur à 26C, ) dont la
température de surface est très différente des
autres températures de surface et d air du
local, est une source d inconfort. Cette
propriété est repérée par l asymétrie radiante
verticale ou horizontale, c est à dire la
différence de température radiative entre les
deux faces d un même plan.
23CONFORT THERMIQUE D HIVER
- LIMITATION DE L EFFET DE PAROI FROIDE
Tint 20C
Tsurf 16C
Tsurf 13C
Text 0C
Tsurf 6C
U 1,6 W/m².K
U 2,9 W/m².K
U 6 W/m².K
Double vitrage faible émissivité
Simple vitrage
Double vitrage classique
24CONFORT THERMIQUE D HIVER
- GRADIENT THERMIQUE TETE/PIED
Pour pallier la sensibilité d un individu à un
écart de température entre deux parties de son
corps, il faut privilégier une diffusion
verticale de chaleur uniforme
25CONFORT THERMIQUE D HIVER
- LE RADIATEUR CHALEUR DOUCE
- Objectif d obtention d une température d eau
modérée (30C) et des corps de chauffe
surdimensionnée (par deux) - Gains de confort
- Homogénéité d ambiance thermique optimale
- Très faibles gradients verticaux de température
d air - Moins d asymétrie de rayonnement
- Réserve de puissance pour les relances
- Gains énergétiques
- Valorise au mieux les performances de la
chaudière à condensation - Diminution des pertes en ligne
26CONFORT THERMIQUE D ETE
- DEFINITION DES NOTIONS DE CONFORT
- Avant la réglementation thermique (RT2000), seule
la réglementation acoustique se référait à une
température maximale admissible en été (27C
fenêtres fermées). Désormais, la réglementation
définit pour le confort d été une température
intérieure conventionnelle de référence à ne pas
dépasser, ainsi qu une méthode pour la calculer
(Th-E)
27CONFORT THERMIQUE D ETE
- DEFINITION DES NOTIONS DE CONFORT
La température intérieure conventionnelle (Tic)
est calculée suivant
- la zone climatique (Ea, Eb, Ec, Ed)
- linertie du bâtiment (quotidienne et
séquentielle) - le ratio douverture libre des baies
- lexposition au bruit (BR1, BR2, BR3)
- lorientation des baies
- le facteur solaire des baies S
- les apports de chaleur internes
28CONFORT THERMIQUE D ETE
- ORIENTATION ET PROTECTION DES VITRAGES
- Les vitrages représentent la source de surchauffe
principale des bâtiments en été. Toute surface
vitrée verticale orientée de NNO à NE en passant
par le sud doit être équipée de protections
solaires extérieures adaptées en fonction de
l orientation. Il en va de même, quelle que soit
l orientation, pour les parois vitrées
horizontales ou inclinées ainsi que pour toutes
les surfaces vitrées verticales en zone de bruit
ou en zone solaire Ed.
29CONFORT THERMIQUE D ETE
- ORIENTATION ET PROTECTION DES VITRAGES
- La réduction de l exposition au rayonnement est
rendu possible à travers trois solutions - Les protections solaires fixes
- Les protections solaires mobiles
- Le traitement solaire des vitrages
- La gestion des apports internes
- La ventilation
- L isolation de la toiture
- L inertie du bâtiment
30CONFORT THERMIQUE D ETE
- PROTECTIONS SOLAIRES FIXES
soleil dété
- Exemple du auvent
- Grande efficacité au Sud
- protection contre les intempéries
- bien dimensionné, il ne compromet pas les
apports solaires dhiver
soleil dhiver
31CONFORT THERMIQUE D ETE
- PROTECTIONS SOLAIRES MOBILES
- Le brise-soleil nombreuses implantations
possibles, Attention à lacoustique ! - volets et persiennes limitent léclairage
naturel - stores extérieurs sensibilité au vent
- stores intérieurs moins efficaces
- motorisation automatisée des protections solaires
32CONFORT THERMIQUE D ETE
- LE TRAITEMENT SOLAIRE DES VITRAGES
- Les films dans le Sud dans lexistant
- Les laques lorsque gêne en toiture
- Les vitrages chromogéniques en cours de
développement
33CONFORT THERMIQUE D ETE
- GESTION DES APPORTS INTERNES
- L occupation des locaux peut constituer une
source importante de surchauffe, notamment dans
ceux à forte occupation des bâtiments non
résidentiels (salle de classe, salles de réunion
par exemple). Les autres apports internes dûs aux
équipements peuvent être limités lampes basse
consommation, éclairage naturel, ...
34CONFORT THERMIQUE D ETE
- LA VENTILATION
- Les débits de renouvellement d air peuvent être
en été plus importants que le débit hygiénique
d hiver. La ventilation permet d éliminer les
surchauffes et d assurer un rafraîchissement de
nuit (free-cooling), dont les locaux pourront
tirer parti jusqu en début de matinée si
l inertie est suffisante.
La cheminée solaire
35CONFORT THERMIQUE D ETE
- ISOLATION DE LA TOITURE
- L isolation de la toiture, fortement exposée à
l ensoleillement d été, participe très
activement à la limitation des surchauffes. Plus
l épaisseur d isolant est importante, plus la
sous-face est froide. - La végétalisation des toitures peut accentuer cet
avantage.
36CONFORT THERMIQUE D ETE
- INERTIE DU BATIMENT
- L inertie du bâtiment représente sa capacité à
stocker puis à restituer de l énergie dans sa
structure, ceci quelque soit la saison. Elle
détermine la vitesse à laquelle le bâtiment se
refroidit ou se réchauffe. Cette inertie favorise
d autant le confort d été et de mi-saison dans
les bâtiments non climatisés qu elle est forte,
car elle permet d écrêter les pointes de
surchauffe.
37Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
LA FRANCE / REPARTITION DES GES
Evolution 1990 - 2003 Transport 22,7
Résidentiel tertiaire 14.3 Energie - 10.3
Industrie - 21.8 Agri - 8.9 Déchets
- 9
38Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
Émissions de CO2 énergétiqueLe logement du
même ordre de grandeur que les VP
39Enjeux pour lenvironnement Le changement
climatique
Lefficacité énergétique Un levier dactions
efficace 70 des émissions de CO2 proviennent de
la consommation énergétique
40LA LOI POPE DU 13 JUILLET 2005
- Division par 4
- Augmentation de 50 dici 2010 de la production
de chaleur dorigine renouvelable - Biocarburants 2 en 2005 et 5.75 en 2010 (PM
2008) - 21 de la production électrique dorigine
renouvelable en 2010 (2004 14 ) - Bâtiments neufs diminution de 40 dici 2020
des seuils minimaux de performance énergétique
globale - 120g/Co2/km dici 2012 pour les émissions
moyennes des véhicules neufs - Dispositif des Certificats dEconomie dEnergie
- Rôle renforcé des Collectivités
41ECONOMIE ENERGIE
- ISOLATION DE L ENVELOPPE
- SOLARISATION DU BATIMENT
- L EAU CHAUDE SANITAIRE
- L ECLAIRAGE
- LA VENTILATION
- AUTRES USAGES EN TERTIAIRE
42ECONOMIE ENERGIE
- ISOLATION DE L ENVELOPPE
- Technique constructive classique paroi maçonnée
avec isolation intérieure - Problème de ponts thermique et faible inertie du
bâtiment - Solutions
- Isolation par l extérieur
- Isolation répartie (maçonneries isolantes et
bâtiments à ossature) - Rupteurs de ponts thermiques
43ECONOMIE ENERGIE
- PONTS THERMIQUES
- Les déperditions thermiques linéiques
représentent 10 à 40 des déperditions totales du
bâtiment. Plus le niveau d isolation des parois
est élevé, plus les ponts thermiques sont
importants. De plus, ils sont sources de
sinistres dus à la condensation.
44Enjeux économiques
- Dépenses dénergie, deau et de maintenance pour
les logements collectifs privés 1 780,00
/an.logement - Coût dexploitation des immeubles de bureaux 78
à 122 /m².an - Dépense annuelle dénergie dans les communes 30
/an.habitant (65 pour les bâtiments communaux,
22 pour léclairage public et 13 pour les
véhicules municipaux) - Le patrimoine bâti représente 75 de lénergie
consommée dans les communes.
45Enjeux économiques
- Consommation et dépenses unitaires par m² pour
quelques équipements publics en France - Équipements culturels 158 kWh/m² soit 8,5 /m²
- Maternelle 157 kWh/m² soit 7,9 /m²
- Gymnase 152 kWh/m² soit 7,8 /m²
- Salle polyvalente 148 kWh/m² soit 8,8 /m²
- Groupe scolaire 147 kWh/m² soit 7 /m²
46Enjeux économiques La Réglementation Thermique
La France compte 29,3 millions de logements dont
65 a été construit avant 1975, date de lentrée
en application de la première réglementation
thermique sur les logements neufs. La
consommation unitaire moyenne de chauffage et
deau chaude sanitaire (ECS) est passée de 323
kWh/m2/an en 1973 à 180 kWh/m2/an en 2000.
Certaines résidences nouvelles atteignent des
performances de 110 kWh/m2/an. Les prochaines
réglementations thermiques (RT2010) permettront,
dans la construction neuve, daugmenter les
exigences en matière de performances
énergétiques, mais celles-ci sont encore loin de
celles de certains pays européens, dont les
normes de construction sont maintenant proches de
la basse énergie, c'est-à-dire autour de 60 à 80
kWh/m2/an pour le chauffage et leau chaude
sanitaire
47Enjeux économiques La Réglementation Thermique
48ECONOMIE ENERGIE
- AUTRES CRITERES D ISOLATION DE L ENVELOPPE
- Les vitrages
- L inertie du bâtiment
- L étanchéité à l air
- La surisolation
49ECONOMIE ENERGIE
- SOLARISATION DU BATIMENT
- (Cf module bioclimatique)
- Orientation des bâtiments et de leurs vitrages
- Espaces capteurs
- Serres, vérandas, atrium
- murs capteurs
50ECONOMIE ENERGIE
- EAU CHAUDE SANITAIRE
- Bon rendement de génération du système de
production et ballons garantissant des constantes
de refroidissement faibles (bonne isolation) - Ne pas surdimensionner la production
- Adapter la température de puisage aux besoins
- Réduire les linéaires de distribution
- Utiliser des appareils économes
- Mettre en place des compteurs
51ECONOMIE ENERGIE
- ECLAIRAGE
- Couverture par la lumière du jour
- Dimensionnement de l installation avec par
exemple des concentrations des niveaux
d éclairement sur les zones de travail - Installations économes
- Détecteurs de présence 25 d économie
d énergie - Asservissement à l éclairage extérieur 40
- Asservissement et programmation 50
- Asservissement et détecteur de présence 50
- Programmation seule 25
52ECONOMIE ENERGIE
- ECLAIRAGE
- Efficacité énergétique des lampes (lumens par
watt lm/W) - Incandescence 10-20 1000 H de vie
- Fluorescent 38 mm 28-44 8000 H de vie
- Fluorescent 28 mm 54-78 8000 H de vie
- Fluorescent 16 mm 80-93 8000 H de vie
- Fluorescent compact 44-70 10000 H de vie
53ECONOMIE ENERGIE
- VENTILATION
- Le renouvellement d air peut représenter
jusqu à 30 de la consommation d énergie sur le
poste chauffage d un bâtiment - Possibilités d optimisation
- Adaptation des débits d air aux besoins
- En récupérant la chaleur sur l air extrait
- En limitant la consommation électrique
- En veillant à la qualité de l entretien et de la
maintenance
54ECONOMIE ENERGIE
- VENTILATION
- Etanchéité à l air Les points délicats portent
sur la liaison entre les ouvrants et
l enveloppe, les coffres et les commandes de
volets roulants, les prises électriques - Etanchéité à l air de l enveloppe des bâtiments
tertiaires - Base 0,9 volume par heure sous une différence
de pression de 4Pa - Performant 0,6
- Très performant 0,3
- Etanchéité à l air des conduits Norme X 10-236
(réseaux en tôle) définit 4 niveaux (A à D)
55ECONOMIE ENERGIE
- CHOIX DE VENTILATION
- VENTILATION ASSERVIE
- Bonne adéquation entre les besoins de ventilation
et le renouvellement d air - Ventilation mécanique hygroréglable avec
détecteur du taux de CO2, avec détecteur de
présence - VENTIALTION DOUBLE-FLUX
- Permet de réduire de 50 à 60 des déperditions en
récupérant les calories sur l air extrait par
l intermédiaire d échangeurs. Dispense des
bouches d entrée d air. Consommation 4
kWh/m².an - VENTILATION NATURELLE ASSISTEE ET CONTROLEE
- Effet du tirage thermique et du vent
- Ventilateurs auxiliaires
56Enjeux économiques La Réglementation Thermique
57Enjeux économiques La Réglementation Thermique
- Les outils pour atteindre ces performances
- Les systèmes constructifs et les choix
disolation - Létanchéité à lair (test sous dépression
débit de fuite lt 0,5 vol/h contre 1,5 en moyenne
en France) - Les ponts thermiques
- La ventilation
- Léclairage
- Les énergies renouvelables
58ECONOMIE ENERGIE
59PERFORMANCES ENERGETIQUES - Le juste équilibre
Investissement / Gains de fonctionnement -
60ECONOMIE ENERGIE
- AUTRES USAGES EN TERTIAIRE
- BUREAUTIQUE
- Jusqu à 168 kWh/m², parfois égales aux
consommations de chauffage - Seul 35 de la consommation annuelle est due en
mode actif - Label Energy Star
- Mode veille avec un délai court
- CUISINES
- 1 à 2 KWh/repas
- Récupération des pertes
- ASCENSEURS
- 5000 à 8000 kWh/an
- Privilégier des systèmes de motorisation
électriques (lt40 motorisations hydrauliques) - Limiter la vitesse ascensionnelle à 0,63 m/s
- Système d entraînement par moteur à vitesse
variable par convertisseur de fréquences
(économie jusqu à 20)
61Les critères de choix
EQUIPEMENTS ENERGETIQUES
- lénergie disponible
- limpact sur lenvironnement
- les économies dénergie
- le coût global
62EQUIPEMENTS ENERGETIQUES
- L électricité
- - Energie noble
- - Rendement de génération moyen en France lt 40
- - Puissance moyenne appelée en France (1997) 42
GW - - Réseau interconnecté et dense
- - Emprise sur lespace non négligeable
63EQUIPEMENTS ENERGETIQUES
- Le gaz
- réserves prouvées de gaz naturel à léchelle
mondiale représentent plusieurs dizaines dannées
moyennes de consommation - énergie totalement importée (Norvège, Russie,
Algérie, Gabon) - énergie possédant le meilleur rendement en
incluant le transport, la production et
lutilisation - Réseau pas toujours présent
- Le fioul
- nécessite un lieu de stockage
- Le réseau de chaleur
- Peut recevoir de lénergie de plusieurs sources
(80 des cas en France) - utilise souvent les énergies locales (ordures
ménagères, géothermie, biomasse) pour la demande
de base. Complément fioul ou gaz
64 Synthèse des émissions de polluant
65 Environnement classement des chaudières
66 Chaudières économes en énergie
- Critères de rendement pour les chaudières
- - Pertes à larrêt allumage électronique
absence de veilleuse - nb détoiles CE CE, CE, CE
Technologies performantes
67Critère de performance
2 niveaux de performance C lt Cref 10
niveau HPE C lt Cref 20 niveau THPE
68LES PREMIERS RETOURS DEXPERIENCES
- CONSTRUCTION DES LYCEES DE CALAIS ET CAUDRY
- Conception bioclimatique optimisée les modes
constructifs (isolation extérieure, apports
solaires passifs) et la ventilation performante
(double flux et puits canadiens) ont permis de
réduire par deux les besoins de chauffage 33
kWh/m² contre 66 kWh/m² - Chantier propre (charte environnementale) et
démarche pionnière sur matériaux (Fiche
dévaluation de limpact environnement et santé
des matériaux) - Valorisation des potentiels énergétiques locaux
éolien, solaire thermique et photovoltaïque, eau
pluviale - Bilan environnemental effet de serre 15kg/m²
contre 20kg/m² et NNOx 100 mg/kWh contre
150mg/kWh
69 70BIOCLIMATIQUE
Définition La bioclimatique est lart de
construire avec le climat. Elle concerne
principalement la conception de lenveloppe.
Elle vise, par des moyens passifs, la meilleure
base pour les économies dénergie et le confort
de lusager (hiver et été).
71Enjeux pour lenvironnement
Part du bâtiment dans les prélèvements et rejets
(France)
20 des gaz à effet de serre (hors émissions
liées à lélectricité) 24 Mtec en 1990 28 Mtec en
1999
Distance lieu de travail/habitation doublée en
20 ans
50 de lénergie 5 pour la construction 45
pour lexploitation
15 de leau
50 des ressources naturelles
30 Mt/an Mise en décharge à 90 sans tri Déchets
construction et démolition gt O.M.
72Les notions clefs
- La solarisation
- 2. Forme et Compacité
- 3. Le mode disolation
- 4. La prise en compte du comportement dynamique
- 5. Les déperditions
- 6. La perméabilité
73La solarisation
74Contribution des apports solaires Conception
standard
- Les références prises dans la RT 2000 sont
- une surface de vitrage 25 de la surface
habitable - une répartition égale suivant les 4 orientations
- un facteur solaire des baies de 40
- pas de masques proches
Bilan la contribution des apports solaires
sélève en moyenne à 14 des besoins de chauffage
75Contribution des apports solaires approche
bioclimatique
Bilan la contribution des apports solaires
sélève à plus de 40 des besoins de chauffage
762. Forme et Compacité
Augmentation des transmissions par les parois en
fonction de la surface de lenveloppe et de la
compacité dun bâtiment
200
100
140
773. Les principaux Modes disolation
Isolation int.
Monomur
Isolation ext.
Rupteurs de ponts thermiques
783. Mode disolation Comparatif
793. Isolation mise en oeuvre
804. Notions sur linertie
- Les différentes manifestations de linertie
thermique - Chauffage mise en régime plus ou moins lente,
notamment après une longue intermittence - Récupération solaire quantité dénergie
récupérée - Confort des occupants maîtrise des surchauffes
et modulation de la température intérieure
814. Le comportement dynamique
Critère bonne adéquation entre le type
doccupation et linertie
825. Déperditions revue des matériaux
835. Déperditions le coefficient U
- remplace le coefficient K de la RT 88
- est exprimé en W/(m².K)
- représente les pertes thermiques dune paroi de
1 m² pour un écart de température de 1C -
845. Déperditions niveaux de prestation dun
bâtiment HQE en zone H1
856. Perméabilité à lair
Sa réduction est assurée par le soin apportée au
niveau des jonctions entre 2 matériaux. Exemples
- Menuiserie / Maçonnerie - Maçonnerie /
Structure Bois
86Systèmes alternatifs
- lisolation répartie,
- les rupteurs de ponts thermiques,
- le vitrage gaz rare,
- le mur trombe,
- les capteurs à air,
- les isolants transparents,
- Etc.
Mur Trombe
87QUELS GAINS ?
- GAINS SUR LES COUTS DE FONCTIONNEMENT
- Economie dénergie jusquà 40 (voire quasi
autonomie sur certaines opérations
expérimentales) - Economie deau jusquà 20
- GAINS INDIRECTS POUR LA COLLECTIVITE
- Coûts évités à terme sur les réseaux (énergie,
eau, ) - Emplois
- GAINS LIES AU BIEN-ETRE ET AU CONFORT DES USAGERS
88 89Solaire photovoltaique
- Dans ce cadre, lénergie solaire est convertie en
électricité. Installés encore aujourdhui de
façon marginale, il assure un production
délectricité marginale en comparaison des
besoins du bâtiment. Cependant, son utilisation
tend à se généraliser et affirme assurément la
vocation environnementale dun bâtiment. - 10 m² de capteurs photovoltaïques dune puissance
totale de 1 kWc installés sur un pan de toiture
sud produisent en moyenne 1000 kWh/an. Cette
production couvre 50 des besoins électriques
dune famille française moyenne (hors chauffage).
Cette installation peut être directement
connectée au réseau EDF. Dans ce cas, le maître
d ouvrage et EDF sont liés par un contrat de
vente sur une durée de 20 ans (EDF a lobligation
de racheter lélectricité produite à partir de
sources renouvelables). Ce contrat fixe le prix
du kWh vendu par le particulier à 0,15 c. Le
coût dinvestissement moyen pour ces 10 m² est de
7 500 . Des aides de lADEME et du Conseil
régional permettent de diminuer ce coût
dinvestissement à 2 900 (aide de 4 600
calculée sur la base de 4,6 /Wc).
90Solaire photovoltaique
- La production délectricité par le solaire
photovoltaïque
10 m² de capteurs photovoltaïques dune puissance
totale de 1 kWc installés sur un pan de toiture
sud produisent en moyenne 1000 kWh/an. Cette
production couvre 50 des besoins électriques
dune famille française moyenne (hors chauffage).
91Solaire thermique eau chaude sanitaire
- Usage modeste
- Linstallation de panneaux solaires thermiques
permet de couvrir 40 à 60 des besoins de
chauffage de leau chaude sanitaire. 1m² par
habitant sont nécessaires pour un fonctionnement
optimal. Cette application dont le coût au m² est
denviron 900 est aujourdhui une solution
fiable grâce à des matériels certifiés et des
installateurs adhérents à la charte Qualisol. - (Une aide de lADEME et du Conseil régional peut
être obtenue dans le cadre du Plan soleil à
hauteur de 1300 en moyenne) - Usage important
- Le système Héliopac (capteur solaire et pompe à
chaleur SOLERPAC) couvre à lui seul 99,99 des
besoins de chauffage de leau sanitaire.
92Solaire thermique eau chaude sanitaire
Linstallation de panneaux solaires thermiques
permet de couvrir 40 à 60 des besoins de
chauffage de leau chaude sanitaire. 1m² par
habitant sont nécessaires pour un fonctionnement
optimal.
93Héliopac
- Circuit capteur
- Le capteur dun poids de 50 kg et dune surface
de 50 m² en un seul tenant . Il se présentera
sous la forme de tapis en caoutchouc EPDM
insensible aux intempéries et aux U.V. Fixé sur
un support horizontal réalisé sous forme de lit
de briques creuses plates. Un échangeur à plaques
brasées captera lénergie solaire directe
disponible en période estivale afin de la
transfuser au ballon de stockage. - Un groupe thermodynamique SOLERPAC captera
lénergie solaire et atmosphérique du capteur
solaire. - Circuit secondaire solaire
- Le circulateur solaire transmet en été lénergie
solaire directement à leau la plus froide du bas
du ballon. - Appoint
- Il sera réalisé par deux résistances électriques
de 9 et 6 kW implantés dans le ballon et
commandées par la régulation. - Régulation
- Lensemble est muni de sondes de température, des
compteurs de lénergie et des consommations deau
et délectricité permettant de parfaitement
réguler le fonctionnement des priorités,
loptimisation des économies et le télécontôle de
linstallation. Ce dispositif permet de garantir
léconomie du système et de la connaître
continuellement. Il permettra également dassurer
une assistance préventive à la maintenance. - Investissement
- L investissement du système solaire type
Héliopac est d environ de 50 000 H.T. pour une
demi-pension de 400 rationnaires (plus de
2m3/jour sur la base de 5,5 litres par jour)
94Heliopac
95Solaire thermique chauffage bâtiment
- . une chaudière, en loccurrence des capteurs
solaires thermiques analogues à ceux qui
alimentent un chauffe eau solaire vu
précédemment, - . une distribution par un réseau de tuyauteries
semblables à celui utilisé dans les systèmes
classiques - . un dispositif de stockage de lénergie
thermique (ballon tampon, dalle de béton) - . des émetteurs de chaleur (radiateurs basse
température, dalle chauffante, - . une régulation
- . un système dappoint qui couvrira les
insuffisances du rayonnement solaire (40 à 50
des besoins). Il peut être soit totalement
indépendant de linstallation solaire (cheminée,
poêle à bois, convecteurs électriques, ) soit
couplé à la partie solaire par une chaudière
classique (fioul, gaz, bois, électrique). - 1 m² de capteur solaire thermique permet de
chauffer 7 m² de surface. Les coûts
dinvestissement pour 230 m² sont de l ordre de
25 000 . Ce montant recouvre lintégralité du
poste chauffage et production deau chaude
sanitaire capteurs solaires, stockage,
régulation, chaudière dappoint, circuit de
distribution et émetteurs de chaleur, système de
production deau chaude sanitaire, montage). Des
aides de lAdeme et du Conseil régional sur ces
systèmes permettent dabaisser considérablement
les coûts dinvestissement aides de 1 150
(avec compléments intégration en toiture de 750
et compléments performances validées de 750 )
96Energie bois
- Lénergie bois peut être valorisée en énergie
primaire grâce à une chaudière bois à combustion
montante, horizontale, inversée ou turbo. Elles
peuvent être alimentée soit par des bûches ou des
plaquettes (bois déchiqueté) de manière
automatique ou manuelle. Leur rendement varie de
55 pour les chaudières à combustion montante à
85 pour les chaudières Turbo. -
- Chaudière à tirage naturel à combustion montante
- Rendement de 55 à 65 - Investissement de 1500 à
2500 - Chaudière à tirage naturel à combustion
horizontale - Rendement de 65 à 70 - Investissement de 2000 à
3500 - Chaudière Turbo
- Rendement de 75 à 85 - Investissement de 2500
à 4500 - Chaudière à plaquette
- Rendement de 75 à 85 - Investissement de 4500 à
12500 - La chaudière bois norme NF Environnement 303-5,
qualification flamme verte. Ces appareils seront
choisis avec un rendement de 60 au minimum.
97Thermodynamique
- La pompe à chaleur géothermique est un circuit
fermé et étanche dans lequel circule un fluide
frigorigène à létat liquide ou gazeux suivant
les organes quil traverse lévaporateur, le
compresseur, le condenseur et le détendeur. La
pompe à chaleur prélève un peu de chaleur du
sous-sol du jardin, augmente son niveau de
température et restitue une chaleur plus élevée
dans le bâtiment. Certains modèles permettent de
chauffer leau dun ballon en récupérant une
partie de la chaleur du fluide frigorigène à
laide dun échangeur de chaleur. Cette fonction
nest assurée que pendant les périodes de chauffe
et nécessite donc une résistance électrique dans
le ballon pour prendre le relais. Elle peut
également être réversible pour une production de
froid lété. La surface de capteurs nécessaire
pour un implantation horizontale (la plus
répandue) est de 1,5 à 2 fois la surface
habitable à chauffer. (Pour les capteurs
verticaux, deux sondes géothermiques de 50 m de
profondeur conviennent pour chauffer 120 m²
habitables. Il existe plusieurs procédés de pompe
à chaleur à détente directe (le fluide
frigorigène circule dans les capteurs et le
plancher chauffant PAC sol/sol), avec fluide
intermédiaire (de leau glycolée circule dans les
capteurs et de leau dans les émetteurs de
chauffage, le fluide frigorigène reste confiné
dans la PAC PAC eau glycolée/eau)Les seules
consommations dénergie sont celles liées au
moteur électrique. Les gains permettent
déconomiser jusquà 60 de la facture de
chauffage en comparaison à un chauffage
électrique conventionnel.
98Thermodynamique
99Thermodynamique
100(No Transcript)
101(No Transcript)
102(No Transcript)
103CONFORT THERMIQUE D ETE
- LE TRAITEMENT SOLAIRE DES VITRAGES
- Les films dans le Sud dans lexistant
- Les laques lorsque gêne en toiture
- Les vitrages chromogéniques en cours de
développement
104- La production de chaleur pour le chauffage de
lhabitation
Le solaire thermique par plancher solaire direct
Principe du plancher solaire directLe fluide
caloporteur, arrivant chaud des capteurs
thermiques, passe directement dans la dalle et
repart vers les capteurs.La dalle stocke la
chaleur et la transmet à la pièce. Un circuit de
dérivation permet de produire l'eau chaude
sanitaire
Principe des autres systèmes combinésLe fluide
caloporteur chauffe l'eau du réservoir et repart
vers les capteurs. L'eau du réservoir sert pour
alimenter le système de chauffage. L'eau chaude
sanitaire est produite dans un ballon immergé ou
par un échangeur de chaleur.
105La chaudière bois
En appoint, lénergie bois peut être valorisée
par un insert, un foyer fermé ou un poêle. Ces
appareils seront choisis avec un rendement de 60
au minimum.
106Lénergie bois peut également être valorisée en
énergie primaire grâce à une chaudière bois à
combustion montante, horizontale, inversée ou
turbo. Elles peuvent être alimentée soit par des
bûches ou des plaquettes (bois déchiqueté) de
manière automatique ou manuelle. Leur rendement
varie de 55 pour les chaudières à combustion
montante à 85 pour les chaudières Turbo .
107(No Transcript)
108QUELS GAINS ?
- GAINS SUR LES COUTS DE FONCTIONNEMENT
- Economie dénergie jusquà 40 (voire quasi
autonomie sur certaines opérations
expérimentales) - Economie deau jusquà 20
- GAINS INDIRECTS POUR LA COLLECTIVITE
- Coûts évités à terme sur les réseaux (énergie,
eau, ) - Emplois
- GAINS LIES AU BIEN-ETRE ET AU CONFORT DES USAGERS