Evolution de la notion de scurit - PowerPoint PPT Presentation

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Evolution de la notion de scurit

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L'id e que nous nous faisons de la s curit volue au cours de l'histoire ... L'information est recherch e activement. Les messagers sont limin s ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Evolution de la notion de scurit


1
Evolution de la notion de sécurité
J. Pariès
  • Atelier Sécurité opérationnelle
  • CENA
  • 25 Janvier 2001

2
L'histoire et la sécurité
Nungesser et Coli sur "l'Oiseau blanc", 1927
  • L'idée que nous nous faisons de la sécurité
    évolue au cours de l'histoire
  • Les tolérances, les objectifs, les causes perçues
    des accidents changent
  • Les stratégies de gestion des risques doivent
    changer aussi

3
La vision traditionnelle de la sécurité
  • La sécurité est objectivable indicateurs,
    métrique, niveau acceptable, etc..
  • La sécurité est localisée dans le temps réel,
    et dans lespace de travail des acteurs de
    première ligne 
  • La cause première dinsécurité est la déviation
    (panne, erreur, violation, indiscipline)
  • Paradigme de causalité linéaire les grandes
    catastrophes résultent forcément de déviations
    monstrueuses

4
70-90 crise du modèle traditionnel
  • Tenerife, Challenger, Bhopal, Tchernobyl, Exxon
    Valdez, ...
  • Ces accidents ne sont plus compréhensibles dans
    le cadre du modèle de sécurité en vigueur
    (fiabilité technique professionnalisme)
  • Lampleur des dommages fait exploser le modèle
    local


5
Années 80 de lopérateur à léquipe
6
Années 90 le glissement systémique
7
Elargissement du champ dintérêt
Société
Organisation
Equipe
Opérateurs
8
La pyramide de complexité
  • Les propriétés de la couche N sont des émergences
    de la couche N-1, pas des transpositions
  • La couche N ne peut pas spécifier entièrement les
    comportements de la couche N-1

Société
Organisation
Equipe
Individus
9
Sociologies du risque
  • Situation sociale
  • Niveau de volontariat de lactivité
  • Bénéfice/intérêt perçu
  • Confiance
  • Probabilité doccurrence
  • Dommage potentiel
  • Sexe
  • Age
  • Culture nationale

Taux daccident mortel par heure de conduite
Pourcentage concerné de la population
10
Conséquence gérer des risques cest gérer
lirrationnel
Coûts de lannée de vie sauvée (US , USA 1995)
  • vaccination antigrippale....................
    500
  • chloration de leau..................... 4
    000
  • dépistage du cancer du sein.............. 17 000
  • règles de sécurité du bâtiment ....... 38 000
  • amélioration des autoroutes................60 000
  • contrôle des radiations................ 10M

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Paradoxes des systèmes ultra-sûrs(R. Amalberti) 
  • Plus le système est sûr, plus il est difficile de
    progresser, voire de se maintenir
  • Mais moins laccident est acceptable (gt
    croissance de lexigence publique)
  • Vers  laccident critique  qui tue..le système
    (Valuejet, ATR 72, TWA..)
  • De la catastrophe à la crise (ESB, Erika) non
    linéarité  
  • Vers les  Safety Magnets  (T. Laporte)

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Cultures et sécurité R. Westrum
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Fiabilité Organisationnelle les High
Reliability Organisations
  • Adhésion totale aux objectifs
  • Canaux de décision et de contrôles mutuels
    redondants
  • Formation permanente
  • Pouvoir de décision à la fois très centralisé et
    très décentralisé (tout le monde peut stopper
    lactivité)

14
L auto-génération 
  • Le maintien de lidentité d une organisation ne
    repose pas
  • sur linvariance de ses composantes
    (renouvellement des cellules)
  • ni sur l invariance de leurs comportements
  • .. mais sur linvariance de leurs relations
    fonctionnelles (clôture opérationnelle)
  • La propriété dauto-(ré)génération est au cur de
    lidentité/stabilité/survie des systèmes vivants

15
Le piège de la sur-optimisation (R. Amalberti )
apogée de la stratégie
10-7
  • Faire davantage ce quon fait déjà dégrade le
    niveau de sécurité atteint

10-6
10-5
10-4
16
De lorganisation aux acteurs le modèle de J.
Reason
17
Swiss cheese model
Some holes due to active failures
Hazards
Other holes due to latent conditions (resident
pathogens)

Losses
Successive layers of defences, barriers,
safeguards
18
La dé-corrélation erreur - accident
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Variété et sécurité
  • Les systèmes vivants nagissent pas par simple
    enaction dun programme rigide
  • Les solutions ne sont pas optimales mais
    suffisantes
  • Il y a toujours genèse de réactions multiples et
    inhibition des solutions rejetées
  • Les réponses erronées créent la variété
    requise pour l adaptation à l imprévu

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Lordre ou le désordre?
  • Procédures ou compréhension ?
  • Ordre hiérarchique ou auto-gestion?
  • Automatisation ou acteurs humains ?
  • Discipline ou flexibilité?
  • ISO 9000 ou ?

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Les conditions dun bon couplage au réel
Un chassis rigide
Des liaisons souples
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Lévolution aux marges du chaos
Zone de fonctionnement optimale
( Prédictions impossibles, passé sans valeur )
( Sclérose et désadaptation )
( Loi de la variété requise )
N. Packard C. Langton (Santa Fe) Complexity and
self-organisation
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Conclusion
  • La sécurité est un non événement dynamique
    (Weick)
  • Il ny a pas de victoire statique il faut
    toujours avancer
  • La sécurité normative nest pas la panacée
  • Les humains sont des agents de fiabilité
    ..faillibles
  • Lapprentissage organisationnel est le paramètre
    critique
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