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Diapositive 1

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Ainsi, toute condition qui peut nuire l'adaptation r ciproque entre ... l'organisation, ainsi que le partage du sens de coh sion et de collaboration ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
Travailler avec le cur la santé mentale et
les émotions au travail
Angelo Soares UQAM Dép. Organisation et
ressources humaines
CSQ Août 2004
2
La santé mentale
  • La santé mentale peut être définie comme létat
    déquilibre psychique dune personne, à un moment
    donné, et qui peut être apprécié à laide de
    trois éléments le niveau de bien-être
    subjectif, lexercice des capacités cognitives
    (on peut ajouter ici les capacités émotives et
    relationnelles) et la qualité des relations avec
    lenvironnement. De plus, cet état déquilibre
    serait le résultat des interactions dynamiques
    entre des facteurs biologiques, psychologiques et
    contextuels.
  • (Comité de la santé mentale du Québec - CSMQ)

3
La santé mentale
  • Il est généralement admis que la santé mentale va
    au-delà de la simple absence de troubles mentaux.

4
La santé mentale
  • La santé mentale est influencée par des
    conditions multiples et interdépendantes telles
    que les conditions économiques, sociales,
    culturelles, environnementales et politiques.
    Ainsi, toute condition qui peut nuire à
    ladaptation réciproque entre la personne et son
    milieu constitue un obstacle à sa santé mentale.
    À linverse, toute condition qui peut faciliter
    cette adaptation réciproque favorise et soutient
    la santé mentale.

5
La santé mentale
  • Donc, il nous reste à préciser comment les mondes
    du travail vont contribuer à favoriser ou non ce
    processus dadaptation entre la personne et son
    milieu.

6
L adaptation
  • Mécanismes par lesquels un individu sajuste à
    une situation (adaptare) et devient apte à (ad,
    aptus) sy développer

7
Deux types de réactions
  • Spécifiques
  • Émotions
  • Constellations de réponses de forte intensité
    qui comportent des manifestations expressives,
    physiologiques et subjectives typiques (Rimé,
    1991, p. 262)
  • Non spécifiques
  • Stress
  • État qui résulte dun déséquilibre réel ou perçu
    entre une demande inévitable et la capacité dy
    répondre, au cours de ladaptation de lindividu
    à son milieu, et qui se manifeste partiellement
    par des réponses organiques non spécifiques
  • (Mikhail, 1985)

8
Le travail et la santé mentale
  • Le milieu de travail a un impact important sur la
    santé mentale.
  • Facteur structurant, source de plaisir et de
    bien-être psychologique
  • Facteur de déstructuration, de souffrances et de
    problèmes de santé physique et mentale.

9
Le travail et la santé mentale
  • En effet, le travail joue un rôle important dans
    la promotion de la santé mentale
  • Il structure et organise la vie de la personne
    sur le plan temporel (par exemple, se lever à
    heure fixe pour arriver au travail à temps).
  • Il est une source importante de socialisation
  • Il joue un rôle primordial dans la formation de
    lidentité. Freud remarque que les deux sources
    les plus importantes de la formation de
    lidentité sont les relations amoureuses et le
    travail.
  • Il nous permet de contribuer à la vie en société
    en produisant des biens et des services.

10
Méthodologie
  • Recherche quantitative
  • 2000 questionnaires remis proportionnellement aux
    groupes de la Centrale
  • 598 répondes valides
  • taux de réponse de 30 

11
Tableau 1 Profil des participant-e-s ()
  • Groupe occupationnel
  • Enseignement 80,5
  • Soutien 8,5
  • Professionnel 4,8
  • Santé et services
  • sociaux 6,2

12
L âge ()
Moyenne d âge 42,4 ans
13
Expérience de travail(moyenne)
  • Dans ce métier 15 ans
  • Pour cet employeur 12 ans
  • Dans le poste actuel 10 ans

14
Scolarité
15
Salaire ()(en mil de dollars)
16
Indicateurs de la santé mentale
  • la détresse psychologique,
  • la dépression,
  • lanxiété,
  • le désespoir,
  • lépuisement professionnel

17
La détresse psychologique
  • Le stress est une transaction particulière entre
    la personne et lenvironnement, dans laquelle la
    situation est évaluée par lindividu comme taxant
    ou excédant ses ressources et pouvant menacer son
    bien-être (Lazarus et Folkman, 1984).

18
La détresse psychologique
  • Le stress correspond à linsuffisance ou à
    lépuisement des ressources perçues comme
    nécessaires pour répondre aux contraintes
    spécifiques dune situation et qui peuvent
    excéder celles dont lindividu dispose ou croit
    disposer.
  • Cest la discordance entre les exigences
    situationnelles et les capacités de lindividu
    (quelles soient trop ou trop peu utilisées)
  • (Bruchon-Schweitzer, 2002)

19
La détresse psychologique
  • Santé Québec
  • PSI - 14 items
  • À partir des études épidémiologiques menées à
    laide de mesures de détresse psychologique,on
    retrouve quen moyenne, entre 15 et 20 de la
    population en général présente un problème de
    détresse psychologique sévère. Le PSI évalue
    lindice de détresse psychologique et il est
    composé de 4 sous-échelles anxiété, dépression,
    irritabilité et problèmes cognitifs
  • Pour déterminer les pourcentages de répondants
    qui présentent des problèmes de détresse
    psychologique dintensité faible et modérée,
    Ilfeld a fixé le seuil au 60e percentile.
  • Le coefficient de cohérence interne de léchelle
    atteint 0,91 pour lensemble de l'échantillon

20
Les trois phases du syndrome dadaptation
ALARME
RÉSISTANCE
ÉPUISEMENT
21
La détresse psychologique
22
La détresse psychologique ()
23
Les échelles de Beck
  • La dépression
  • Lanxiété
  • Le désespoir
  • Ce sont des instruments dautoévaluation très
    utilisés et validés pour les populations
    francophones pour évaluer la gravité des
    symptômes de la dépression, de lanxiété et du
    désespoir

24
La dépression
  • La dépression est lun des troubles
    psychiatriques les plus fréquents, elle comporte
    une perte de lintérêt ou du plaisir dans toutes
    ou presque toutes activités, Cest une impression
    de mal-être généralisé. Il existe comme un flou
    théorique autour de ce concept et il est très
    difficile de la définir.
  • La dépression serait comme une panne du désir
    de vivre, une perte de tout intérêt
  • La signification de la dépression nest pas
    la même pour tout le monde. La représentation
    psychiatrique de la dépression est définie à
    partir de symptômes reconnus
  • Le BDI Linventaire de dépression de Beck
    cest léchelle subjective la plus utilisée pour
    la dépression. Vingt et un items mesurent la
    tendance à la dépression dun individu donné. Son
    score maximal ( 63) indique une dépression
    profonde.
  • Le coefficient de cohérence interne de léchelle
    atteint 0,92 pour lensemble de l'échantillon

25
Les symptômes de la dépression
  • Tristesse
  • Pessimisme
  • Échecs dans le passé
  • Perte de plaisir
  • Sentiments de culpabilité
  • Sentiment d'être puni(e)
  • Sentiments négatifs envers soi-même
  • Attitude critique envers soi
  • Pensées ou désirs de suicide
  • Pleurs
  • Agitation
  • Perte d'intérêt
  • Indécision
  • Dévalorisation
  • Perte d'énergie
  • Irritabilité
  • Modifications dans les habitudes de sommeil
  • Modifications de l'appétit
  • Difficulté à se concentrer
  • Fatigue
  • Perte d'intérêt pour le sexe

26
La gravité de la dépression ()
27
Lanxiété
  • Lanxiété peut être comprise comme le sentiment
    dappréhension craintive dun danger à venir ou
    dune malchance accompagnée dun sentiment de
    dysphorie ou de symptômes somatiques de tension.
    Cest un sentiment de malaise, de terreur face à
    un péril de nature indéterminée.
  • L'anxiété doit être distinguée de la peur qui
    répond à une situation menaçante réelle. Dans les
    situations traumatiques, les symptômes de
    lanxiété sont fréquemment présents.
  • L'inventaire d'anxiété de Beck est une liste de
    21 items qui mesurent la tendance à lanxiété
    dun individu donné. Son score maximal ( 63)
    indique une anxiété sévère.
  • Le coefficient de cohérence interne de léchelle
    atteint 0,89 pour lensemble de l'échantillon

28
La gravité de lanxiété ()
29
Le désespoir
  • Le désespoir apparaît lorsque les possibilités de
    construction par lindividu des réponses et des
    réactions pour faire face à un événement semblent
    être bloqués. Léchelle de désespoir de Beck est
    une mesure de la tendance au pessimisme dun
    individu. Plus particulièrement, léchelle sert à
    mesurer la vision négative de lavenir. elle
    évalue les potentialités suicidaires de
    lindividu.
  • Vingt questions vérifient le niveau de pessimisme
    chez lindividu. Son score maximal (20) indique
    un très profond désespoir. Un score supérieur à 8
    suggère fortement un risque suicidaire
  • La personne dans un état de désespoir sattend à
    des situations mauvaises ou négatives dans les
    domaines les plus importants de leurs vies et
    elle croit que rien ne peut changer cette
    situation.
  • Le coefficient de cohérence interne de léchelle
    atteint 0, pour lensemble de l'échantillon

30
Le désespoir ()
31
Lépuisement professionnel
  • " En tant que psychanalyste et praticien, je me
    suis rendu compte que les gens sont parfois
    victimes d'incendie, tout comme les immeubles. 
    Sous la tension produite par la vie dans notre
    monde complexe, leurs ressources internes en
    viennent à se consommer comme sous l'action des
    flammes, ne laissant qu'un vide immense à
    l'intérieur, même si l'enveloppe externe semble
    plus ou moins intacte" (L'épuisement
    professionnel La brûlure interne, page 3)

32
Lépuisement professionnel(définition dun état)
  • Le modèle de Maslach un syndrome psychologique
    impliquant un épuisement physique et émotionnel,
    qui conduit au développement d'une image de soi
    inadéquate, d'attitudes négatives au travail avec
    perte d'intérêts et de sentiments pour autrui
    (Maslach)
  • Trois dimensions
  • Lépuisement émotionnel - sentiment dépuisement
    et de vide intérieur provoqué par le travail, à
    lappauvrissement des ressources émotionnelles et
    au sentiment de ne plus pouvoir donner à autrui
    au plan psychologique.
  • La dépersonnalisation - sentiments négatifs et
    cyniques et des réponses impersonnelles à autrui
    et peut conduire à la déshumanisation progressive
    des différents rapports sociaux.
  • Le faible accomplissement personnel - sentiments
    dincompétence professionnelle et de manque
    daccomplissement personnel dans le travail. Plus
    la personne fait d'efforts pour faire face à son
    travail, plus elle s'épuise, plus elle perd son
    efficacité, plus elle se démotive, ainsi il se
    forme une boucle où elle va finir par douter de
    ses propres capacités, elle va baisser les bras
    et elle va finir pour éprouver un réel manque
    d'accomplissement.

33
Épuisement professionnel ()
34
Dimensions organisationnelles
  • la surcharge de travail
  • le contrôle
  • la reconnaissance
  • la coopération
  • la justice organisationnelle
  • la cohérence des valeurs

35
La surcharge de travail
  • La surcharge de travail
  • Quantitative il y a beaucoup de choses à faire,
    de tâches à accomplir, dans un laps de temps trop
    restreint ou avec peu de ressources.
  • Qualitative la personne sent quelle na pas
    les compétences nécessaires pour accomplir son
    travail ou que les exigences de productivité sont
    trop élevées.

36
La surcharge de travail
Source Statistique Canada cat. 75-001-XIF
(2003)
37
La surcharge de travail
Source Ordre des psychologues du Québec
38
La surcharge de travail ()
1 charge correcte
5 surcharge
45 des répondants ont souligné une surcharge de
travail
39
La surcharge de travail
40
Le contrôle
  • Léchelle varie entre une valeur minimale (1) et
    une valeur maximale (5). Pour cette dimension,
    lorsque lon sapproxime de la valeur 5, cela
    nous indique nous avons un plus grand contrôle
    sur laccomplissement du travail. La valeur 1
    nous indique un faible contrôle sur
    laccomplissement du travail.
  • Cela veut dire que les travailleuses et les
    travailleurs indiquent ne pas avoir le contrôle
    sur la façon de faire leur travail ils nont pas
    la possibilité davoir un mot à dire dans
    lobtention des ressources nécessaires à
    laccomplissement de leur travail et ils
    indiquent aussi une faible autonomie dans leur
    travail.

41
Le contrôle ()
1 faible contrôle
5 grand contrôle
29,4 faible contrôle sur laccomplissement du
travail
42
La reconnaissance
  • Léchelle utilisée varie entre une valeur
    minimale (1) et une valeur maximale (5). Pour
    cette dimension, lorsque lon sapproxime de la
    valeur 5, cela nous indique le travail est
    reconnu et apprécié dune manière significative.
    La valeur 1 nous indique un faible niveau de
    reconnaissance au travail.
  • La reconnaissance est fondée sur deux jugements
  • Jugement dutilité on reconnaît que ce que je
    fais est utile
  • Jugement esthétique on reconnaît que cest un
    travail bien fait

43
La reconnaissance ()
1 faible reconnaissance
5 Travail reconnu et apprécié
31,3 faible reconnaissance pour le travail
accompli
44
La coopération
  • Léchelle utilisée varie entre une valeur
    minimale (1) et une valeur maximale (5).
  • La valeur 5 nous indique la coopération dans le
    groupe de travail est bonne. Il y a de la
    confiance entre les membres de léquipe, il y a
    un soutien social, de la coopération et une
    bonne communication.
  • La valeur 1 nous indique un faible niveau de
    coopération au travail. Cela veut dire que les
    travailleuses et les travailleurs indiquent ne
    pas se sentir proche de leurs collègues, avoir
    une mauvaise communication, ne pas faire
    confiance dans leurs collègues de travail et une
    absence de soutien social.
  • La coopération nest possible que sil existe des
    relations de confiance mutuelle entre les
    personnes au travail.

45
La coopération dans le groupe ()
1 faible coopération
5 grande coopération
29,1 faible coopération dans le groupe de travail
46
La justice organisationnelle
  • Léchelle utilisée varie entre une valeur
    minimale (1) et une valeur maximale (5). Pour
    cette dimension, lorsque lon sapproxime de la
    valeur 5, cela nous indique le climat et les
    relations au travail sont considérés comme justes
    et équitables.
  • La valeur 1 nous indique un faible niveau de
    justice organisationnelle. Cela veut dire que les
    travailleuses et les travailleurs indiquent ne
    pas avoir un climat de travail juste et
    équitable. Cela indique une perception
    dinjustice, et diniquité dans lorganisation.

47
La justice organisationnelle
  • Le sentiment de justice organisationnelle est
    important pour le sentiment de respect dans
    lorganisation, ainsi que le partage du sens de
    cohésion et de collaboration dans le groupe. Ce
    sentiment dinjustice peut être occasionné
    lorsque liniquité en termes de charge de travail
    ou de différences dans la forme des récompenses
    peut être présente ou encore lorsque les
    évaluations ou les promotions ne sont pas
    conduites dune façon transparente et appropriées

48
La justice organisationnelle ()
1 Injustice
5 justes et équitables
51,8 éprouvent un sentiment dinjustice au
travail
49
La cohérence des valeurs
  • Léchelle utilisée varie entre une valeur
    minimale (1) et une valeur maximale (5). Pour
    cette dimension, lorsque lon sapproxime de la
    valeur 5, cela nous indique les valeurs et les
    objectifs individuels sont cohérents avec ceux de
    lorganisation.
  • La valeur 1 nous indique un faible niveau de
    cohérence entre les valeurs et objectif
    individuels versus ceux de lorganisation. Cela
    veut dire que les travailleuses et les
    travailleurs sont obligés à compromettre leurs
    valeurs personnels pour accomplir leur travail.
    De plus, leurs objectifs personnels associés au
    travail (par exemple  les objectifs de carrière)
    ne sont pas compatibles avec ceux qui sont fixés
    par lorganisation.
  • Le sentiment de cohérence est très important pour
    que les individus puissent donner un sens à leur
    travail.

50
La cohérence des valeurs ()
1 incohérence
5 cohérence
33,3 sentiment dincohérence entre leurs valeurs
et objectifs individuels et ceux de lorganisation
51
Santé mentale vs Dimensions organisationnelles
Les corrélations sont significatives au niveau
0,01(bilatéral)
52
La surcharge de travail vsDétresse psychologique
Surcharge de travail
Détresse psychologique
53
Le contrôle vsDétresse psychologique
Contrôle sur le travail
Détresse psychologique
54
La reconnaissance vsDétresse psychologique
La reconnaissance
Détresse psychologique
55
La coopération au travail vs Détresse
psychologique
La coopération
Détresse psychologique
56
La justice organisationnelle vsDétresse
psychologique
La justice organisationnelle
Détresse psychologique
57
La cohérence des valeurs vsDétresse
psychologique
La cohérence des valeurs
Détresse psychologique
58
La surcharge de travail vsÉpuisement émotionnel
Surcharge de travail
Épuisement émotionnel
59
Le contrôle vsÉpuisement émotionnel
Contrôle sur le travail
Épuisement émotionnel
60
La reconnaissance vsÉpuisement émotionnel
La reconnaissance
Épuisement émotionnel
61
La coopération au travail vsÉpuisement émotionnel
La coopération
Épuisement émotionnel
62
La justice organisationnelle vsÉpuisement
émotionnel
La justice organisationnelle
Épuisement émotionnel
63
La cohérence des valeurs vsÉpuisement émotionnel
La cohérence des valeurs
Épuisement émotionnel
64
La surcharge de travail vsDépersonnalisation
Surcharge de travail
Dépersonnalisation
65
Le contrôle vsDépersonnalisation
Contrôle sur le travail
Dépersonnalisation
66
La reconnaissance vsDépersonnalisation
La reconnaissance
Dépersonnalisation
67
La coopération vsDépersonnalisation
La coopération
Dépersonnalisation
68
La justice organisationnelle vsDépersonnalisation
La justice organisationnelle
Dépersonnalisation
69
La cohérence des valeurs vsDépersonnalisation
La cohérence des valeurs
Dépersonnalisation
70
La surcharge de travail vsEfficacité personnelle
La surcharge de travail
Efficacité personnelle
71
Le contrôle vsEfficacité personnelle
Le contrôle sur le travail
Efficacité personnelle
72
La reconnaissance vsEfficacité personnelle
La reconnaissance
Efficacité personnelle
73
La coopération vsEfficacité personnelle
La coopération au travail
Efficacité personnelle
74
La justice organisationnelle vsEfficacité
personnelle
La justice organisationnelle
Efficacité personnelle
75
La cohérence des valeurs vsEfficacité personnelle
La cohérence des valeurs
Efficacité personnelle
76
La surcharge de travail vsDépression
La surcharge de travail
Dépression
77
Le contrôle vsDépression
Le contrôle sur le travail
Dépression
78
La reconnaissance vsDépression
La reconnaissance
Dépression
79
La coopération vsDépression
La coopération au travail
Dépression
80
La justice organisationnelle vsDépression
La justice organisationnelle
Dépression
81
La cohérence des valeurs vsDépression
La cohérence des valeurs
Dépression
82
La surcharge de travail vsAnxiété
La surcharge de travail
Anxiété
83
Le contrôle vsAnxiété
Le contrôle sur le travail
Anxiété
84
La reconnaissance vsAnxiété
La reconnaissance
Anxiété
85
La coopération vsAnxiété
La coopération au travail
Anxiété
86
La justice organisationnelle vsAnxiété
La justice organisationnelle
Anxiété
87
La cohérence des valeurs vsAnxiété
La cohérence des valeurs
Anxiété
88
La surcharge de travail vsDésespoir
La surcharge de travail
Désespoir
89
Le contrôle vsDésespoir
Le contrôle sur le travail
Désespoir
90
La reconnaissance vsDésespoir
La reconnaissance
Désespoir
91
La coopération vsDésespoir
La coopération au travail
Désespoir
92
La justice organisationnelle vsDésespoir
La justice organisationnelle
Désespoir
93
La cohérence des valeurs vsDésespoir
La cohérence des valeurs
Désespoir
94
Les émotions au travail
95
Le travail émotionnel
  • La gestion des sentiments afin de créer une
    apparence faciale et corporelle publiquement
    observée. (Hochschild)
  • Les travailleurs/euses doivent fréquemment faire
    une gestion des sentiments du client/patient.
    (Thoits)

96
Le travail émotionnel
  • Demande un contact face-à-face ou, au moins, un
    échange verbal avec le public.
  • L attitude et l expression du travailleur ou de
    la travailleuse produisent un état émotionnel
    chez le client/patient.
  • La dimension émotionnelle faisant partie de la
    tâche, les employeurs peuvent exercer un contrôle
    sur les activités émotives des employés à travers
    la formation et la supervision.

97
Les qualifications émotionnelles
  • Les travailleurs doivent donc posséder des
    qualifications émotionnelles pour accomplir leur
    travail, c'est-à-dire, la capacité de développer
    une gestion de leurs propres sentiments pour être
    capable daccomplir leur travail. Par exemple, il
    faut sourire même si on n'en a pas envie.

98
Le travail émotionnel
  • Le travail émotionnel peut être
  • intégrateur, l accent est mis sur l expression
    de l amabilité, du sourire, de la gentillesse
  • dissimulateur, l expression des émotions doit
    chercher la neutralité
  • différenciateur, l accent est mis sur
    l irritation, la méfiance, l hostilité afin de
    créer un sentiment de malaise, de préoccupation
    ou de peur chez le client/patient.

99
Le travail émotionnelintégrateur
  • Des fois tu es bien bonne, tu es bien fine, mais
    il y a des patients qui te tapent sur les nerfs,
    ok? Et puis tu l as devant la face puis il
    t énerve. Ça m arrive. Tu essaies d agir
    professionnellement, mais tu aurais le goût de
    lui dire mon maudit fatigant. Fait que là je joue
    un rôle parce que là j ai juste le goût d être
    pas correcte, mais je me force. (Danièle,
    infirmière québécoise)

100
Le travail émotionnel intégrateur ()
101
Le travail émotionnel dissimulateur
  • Les patients te demandent des choses et moi je
    ne peux pas donner de réponse par exemple sur des
    diagnostics. Quand je travaillais en chirurgie,
    souvent les gens demandaient qu est-ce qui se
    passe avec moi ? Et moi je n ai pas le droit
    de le dire, en tout cas...c est pas mon travail
    de le faire et je n ai pas le droit non plus au
    niveau de la déontologie. Et ça je trouvais ça
    beaucoup difficile... ça je trouvais très
    difficile.
  • (Helena, infirmière québécoise)

102
Le travail émotionnel dissimulateur ()
103
Le travail émotionneldifférenciateur
  • Tu sais, j ai été obligée de mettre mes
    sentiments de côté parce que j avais bien gros
    pitié d un patient, mais il fallait que je sois
    dure avec lui pour qu il progresse et qu il
    avance dans son traitement.
  • (Johanne, infirmière québécoise)

104
Le travail émotionnel différenciateur ()
105
Travail émotionnel(charge émotionnelle)
106
La dissonance émotionnelle
  • Le malaise psychique dû au fait que lon est
    partagé entre deux ou plusieurs sentiments
    contradictoires. Il y a une différence entre ce
    quon sent et ce quon démontre sentir et cela
    peut nous apporter un sentiment dinauthenticité.

107
La dissonance émotionnelle()
108
Dissonance émotionnelle
109
Les exigences de sensibilité()
110
Les exigences dempathie()
111
Le contrôle des émotions ()
112
Expression des émotions positives et négatives
spécifiques qui doivent être montrées à la
clientèle afin de remplir les exigences et
attentes associées au travail
113
Santé mentale vs La charge émotionnelle
Les corrélations sont significatives au niveau
0,01(bilatéral) - significatives au niveau 0,05
(bilatéral)
114
Détresse psychologiqueTravail émotionnel
intégrateur
Travail émotionnel intégrateur
Détresse psychologique
115
Détresse psychologiqueTravail émotionnel
dissimulateur
Travail émotionnel dissimulateur
Détresse psychologique
116
Détresse psychologiqueTravail émotionnel
différentiateur
Travail émotionnel différentiateur
Détresse psychologique
117
Détresse psychologiqueDissonance émotionnelle
Dissonance émotionnelle
Détresse psychologique
118
Détresse psychologique Le contrôle des émotions
Le contrôle des émotions
Détresse psychologique
119
Épuisement émotionnelTravail émotionnel
intégrateur
Travail émotionnel intégrateur
Épuisement émotionnel
120
Épuisement émotionnelTravail émotionnel
dissimulateur
Travail émotionnel dissimulateur
Épuisement émotionnel
121
Épuisement émotionnelTravail émotionnel
différentiateur
Travail émotionnel différentiateur
Épuisement émotionnel
122
Épuisement émotionnelDissonance émotionnelle
Dissonance émotionnelle
Épuisement émotionnel
123
Épuisement émotionnelContrôle des émotions
Le contrôle des émotions
Épuisement émotionnel
124
Les larmes au travail
125
Les larmes au travail
  • Est-ce que les individus pleurent au travail?
  • Pour quelles raisons?
  • Est-ce que les hommes et les femmes pleurent au
    travail ou à cause du travail?
  • Est-ce qu'il y a un rapport entre le travail
    émotionnel et les larmes?
  • Est-ce qu'il y a un rapport entre la santé
    mentale et les larmes?

126
Les larmes
  • Loin d'être un signe de faiblesse ou
    d'immaturité, les larmes sont une manière de
    s'exprimer, de communiquer les émotions qui sont
    au-delà des mots. Ainsi, pleurer peut être
    considéré comme une forme de communication
    non-verbale qui exprime l'impuissance, le besoin
    de réconfort et de sympathie.

127
L histoire des larmes
  • Il est intéressant de remarquer que la gestion
    des émotions n'a pas toujours existé. Par
    exemple, au Moyen-Âge, le code moral ou mondain
    n'imposait pas encore aux gens bien élevés de
    réprimer leurs larmes et leurs pâmoisons.
    (Marc Bloch, 1989)

128
L histoire des larmes
  • Comment peut-on expliquer par exemple, qu'au
    XVIIe siècle les hommes pouvaient pleurer en
    public et qu'au XVIIIe siècle, les hommes et les
    femmes pouvaient être vus lorsqu'ils pleuraient.
    Les hommes pleuraient d'admiration,
    d'attendrissement, de joie et ils aimaient se
    faire remarquer par leurs larmes. À cette époque,
    il n'y avait pas de lien entre pleurer et la
    féminité. Cela surviendra seulement à partir de
    la seconde moitié du XIXe siècle, alors que les
    larmes deviendront un emblème de la féminité, de
    l'immaturité et de la faiblesse.
  • (Vincent-Buffault, 1986)

129
Le sexe des larmes
  • Pleurer est aussi un processus sexué.
  • Les hommes sont socialisés pour ne pas pleurer.
    Les grands garçons, ça ne pleure pas et ils
    sont ridiculisés lorsqu'ils le font. Dans le
    monde de la virilité, les larmes sont associées à
    la faiblesse, à la féminité, à la lâcheté.

130
Le sexe des larmes
  • De cette manière, les hommes vont commencer à
    accomplir le travail émotionnel très jeunes afin
    de dissimuler leurs émotions les plus profondes.
    Par conséquent, en dissimulant si bien leurs
    émotions et afin d'éliminer la dissonance
    émotive, ils risquent de finir par se les cacher
    à eux-mêmes
  • (Frey Langseth, 1985)

131
Le sexe des larmes
  • D'autre part, on accepte que les femmes pleurent
    et cela a souvent été associé aux stéréotypes de
    la fragilité, aux menstruations, aux hormones
    féminines et autres essentialismes basés sur la
    nature biologique des femmes.

132
Les larmes
  • Pleurer à cause du travail

133
Raisons pour pleurer ()
134
Raisons pour arrêter de pleurer ()
135
Les larmes
  • Les larmes au travail sont liées, au moins dans
    les cas analysés, soit à une surcharge de travail
    émotionnel, soit à l'impossibilité de son
    accomplissement. Ainsi, on pleure au travail
    lorsque le travail émotionnel est très intense ou
    lorsqu'il nous est impossible de l'accomplir

136
La santé mentale au travail
  • Une question individuelle ?

137
Les événements traumatisants
138
La détresse psychologique ()
139
La détresse psychologique
140
La gravité de la dépression
141
La gravité de lanxiété
142
La gravité du désespoir
143
Lépuisement professionnel
  • Épuisement émotionnel

144
Lépuisement professionnel
  • Dépersonnalisation

145
Lépuisement professionnel
  • Efficacité personnelle

146
Surcharge de travail vsDétresse psychologique EG
- ET
Surcharge de travail
Détresse psychologique
147
La justice organisationnelle vsDétresse
psychologique EG - ET
La justice organisationnelle
Détresse psychologique
148
Surcharge de travail vs Épuisement émotionnel EG
- ET
Surcharge de travail
Épuisement émotionnel
149
La justice organisationnelle vsÉpuisement
émotionnel EG - ET
La justice organisationnelle
Épuisement émotionnel
150
Le harcèlement psychologique
  • Ça va ?

151
Le harcèlement psychologique au travail
152
Le harcèlement psychologique au travail ()
  • Les quatre groupes
  • Vis du harcèlement - VH
  • Déjà vécu - DH
  • Témoin - TH
  • Jamais vécu - JH
  • 10,9
  • 18,0
  • 6,1
  • 65,0

Étude 2001
Étude 2003
  • 6,6
  • 16,9
  • 5,1
  • 71,4

153
Pistes pour la prévention
154
Conclusions
  • Certes, le travail nest pas la seule cause des
    problèmes de santé mentale dans les
    organisations.
  • Le travail possède un caractère dual en ce qui
    concerne ses rapports avec la santé mentale. En
    même temps quil peut structurer, être source de
    plaisir, il peut aussi causer des souffrances et
    déstructurer la vie psychique des personnes.
  • Cependant, les statistiques et les facteurs
    présentés ici semblent nous indiquer que les
    choix sont faits, dans la plupart des cas, du
    côté de la déstructuration, de la souffrance.

155
Conclusions
  • À notre avis, le problème apparaît lorsque les
    organisations essaient de nier lexistence du
    problème et dutiliser comme bouc émissaire les
    différences individuelles des personnes (le sexe,
    lâge, la personnalité, lethnie, événements
    traumatisants, etc.).
  • Il faut aussi se rendre à lévidence que
    certaines organisations adoptent encore la
    stratégie du travailleur kleenex on luse
    jusquau bout avant de le jeter et den prendre
    un nouveau dans la boîte.

156
Conclusions
  • Le problème réside aussi dans lutilisation des
    approches du type Tylenol qui soulagent
    temporairement les symptômes du problème sans
    toutefois éliminer linfection qui provoque ces
    symptômes. Il est évident que le résultat obtenu
    est éphémère.

157
Conclusions
  • Par exemple toutes les approches associées à la
    gestion individuelle du stress techniques pour
    gérer son stress, massothérapie, médecine
    naturelle, etc. Dans tous les cas, ces techniques
    peuvent aider le seul hic consiste à penser
    quelles résoudront le problème. La personne peut
    très bien apprendre toutes les techniques pour
    gérer son stress, si la culture organisationnelle
    ou lorganisation du travail ne lui donnent pas
    une marge de manuvre pour mettre ces techniques
    en application, nous demeurons très sceptique
    quant à leur efficacité.

158
Conclusions
  • ATTENTION!
  • On soulage sans éliminer la source du problème,
    mais avec un facteur aggravant le risque de
    culpabiliser la personne qui ne sait dire non ou
    qui ne sait gérer son stress convenablement.

159
Conclusions
  • Un autre danger est celui de croire que le
    programme daide aux employés sera capable de
    résoudre le problème. On dirige la personne vers
    le PAE et on a la conscience tranquille. Les PAE
    sont des ressources importantes, mais ils ont
    leurs limites. Le nombre de séances limité pour
    laide psychologique en est un exemple. Il faut
    aussi comprendre que, lorsque la personne a
    besoin du PAE, le mal est déjà fait. La personne
    et lorganisation ont déjà souffert des
    conséquences.

160
Conclusions
  • De plus, selon létude réalisée pour lOrdre des
    psychologues du Québec, 21 des personnes qui
    consultent les psychologues uvrant dans des PAE
    avaient trop attendu pour demander de laide et
    55 avaient besoin daide immédiate.

161
Conclusions
  • Il ny a pas de recette miracle. Il faut
    sattaquer aux sources du problème. Nous avons
    indiqué ici au moins six dimensions
    organisationnelles quil faut changer avec
    urgence!
  • Diminuer la surcharge de travail
  • Augmenter lautonomie au travail
  • Avoir plus de reconnaissance
  • Augmenter la coopération au travail
  • Lutter pour un milieu de travail plus juste

162
Conclusion
  • Lutter pour une plus grande cohérence entre nos
    valeurs personnelles et nos valeurs au travail.
  • Misons sur les valeurs sûres le respect, la
    confiance, la justice, léquité, la prévention,
    la participation et surtout la démocratie.

163
Conclusion
  • Finalement, il faut reconnaître toute la
    dimension émotionnelle du travail que vous
    accomplissez à chaque jour, car si dans les temps
    modernes, Charlot était chargé de visser toute la
    journée des boulons à une cadence croissante,
    dans les temps post-modernes, il nous semble que
    les Charlots et Charlottes daujourdhui sont
    chargés de visser leurs émotions à une cadence
    qui na plus de sens...

164
Merci!
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