La certification bio - PowerPoint PPT Presentation

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La certification bio

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Inspir e d'une conf rence pr sent e par Christian Legault, consultant AgroExpert ... Appliqu e et g r e par le Conseil d'accr ditation du Qu bec (CAQ) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La certification bio


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La certification bio
  • Moins compliqué quil ny paraît !
  • Inspirée dune conférence présentée par Christian
    Legault, consultant AgroExpert inc.

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Notions de base
  • La certification biologique, cest
    laboutissement dune démarche de transition à
    lagriculture biologique
  • Demander une certification biologique nest pas
    un geste à faire à la légère

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Loi sur les appellations réservées
  • Loi québécoise
  • Sy retrouve lappellation biologique
  • Appliquée et gérée par le Conseil daccréditation
    du Québec (CAQ)
  • Organismes certificateurs (6)

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Quand demander sa certification?
  • Un an avant dêtre certifiable bio !
  • Un champ ne doit pas avoir reçu dapplication
    dengrais et/ou de pesticides et/ou dherbicides
    de synthèse et/ou dintrants non autorisés,
    durant les trente-six (36) derniers mois
    précédant la récolte
  • Le contenu du cahier des normes doit être
    appliqué dans son intégralité pendant au moins
    deux (2) années complètes et, la dernière de ces
    2 années doit être sous le contrôle dun
    organisme de certification biologique et
    assujettie à une inspection (précertification)

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À qui sadresse la précertification?
  • À toutes les fermes qui demandent une
    certification pour la première fois, ou qui ont
    déjà interrompu le processus de certification
    depuis plus dune année.
  • Sapplique à lensemble de la ferme
  • Pas dalternance entre culture biologique et
    culture conventionnelle
  • Les entreprises certifiées ne sont pas soumises à
    une précertification lorsquelles changent de
    certificateur

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Les étapes dun processus de certification
  • Choisir son organisme de certification en
    fonction
  • Du marché visé et des exigences de vos clients
  • De la qualité et de la rapidité des services
  • Du coût de revient total

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Les étapes dun processus de certification
  • Demander linformation à lorganisme de
    certification (cahier de normes, formulaires
    dinscription, tarifs, etc..)
  • Retourner la demande dinscription avec le
    paiement des frais, tous les formulaires dûment
    remplis, les différents plans et autres documents
    requis en respectant les dates de tombée

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Les étapes dun processus de certification
  • Linspecteur vous fixe un rendez-vous, lorsque
    votre dossier est complet
  • Linspecteur exécute son inspection et vous
    signez les affidavits dinspection et
    dexécution.
  • Linspecteur rédige son rapport et le présente à
    lorganisme de certification

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Les étapes dun processus de certification
  • Le comité de certification de lorganisme de
    certification étudie le dossier et prend une
    décision
  • Lorganisme de certification signifie par écrit
    au client les commentaires, les recommandations à
    respecter et les conditions à satisfaire, avec
    une copie du rapport dinspection et, sil y a
    lieu, le certificat

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Les étapes dun processus de certification
  • Le certificat est valide pour la production dune
    année complète seulement
  • Le maintien de la certification nécessite une
    mise à jour annuelle des documents et une visite
    dinspection par an.
  • Des inspections non-annoncées peuvent être
    faites, à la discrétion de lagence

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Les règles de base
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1ier règle à suivreUne documentation adéquate
du système de production et de son historique
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Un dossier bien monté possède au minimum les
éléments suivants
  • Plan de ferme
  • Évaluation des risques de contamination associés
    aux voisins
  • Déclaration des voisins (si nécessaire)
  • Registre de nettoyage (travaux à forfait)
  • Analyse deau, de sol, etc.

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Documentation
  • Historique ( histoire des parcelles, rotation,
    travaux de sol, semis, épandages, récoltes, etc.)
  • Un plan de transition à lagriculture biologique
    indiquant les méthodes et les échéances
    envisagées pour toutes les parties de la ferme
  • Un plan de fertilisation
  • Les mesures visant lamélioration des sols, la
    protection de lenvironnement et la biodiversité
  • Gestion documentaires des intrants (semences,
    fumiers, composts, fertilisants, biopesticides,
    non OGM, etc.)

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Documentation
  • Registre des récoltes, des entrepôts et des
    activités de conditionnement et de transformation
    à la ferme
  • Registre des transports et des nettoyages
  • Systèmes des ventes, numéros de lot
  • Système de traçabilité

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Documentation - production animale
  • Une fiche par animal (origine et historique,
    traitements, etc.)
  • Registre des traitements vétérinaires
  • Gestion documentaire des intrants (alimentation,
    suppléments, eau, non OGM, litières, etc)

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Documentation production animale
  • Registre de suivi de labattage, des carcasses,
    du conditionnement, de lentreposage et des
    transports (important pour les services à
    forfait)
  • Registre des ventes, numéros de lot
  • Système de traçabilité

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2ième règle à suivrePlanifier et réaliser la
ségrégation des récoltes
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Pendant la période de conversion
  • On peut avoir des champs en production bio et
    dautres en transition vers le bio
  • Mais on ne peut pas cultiver une même variété en
    bio et en conventionnel
  • Sil sagit dun même type de produit, il doit
    être facile de différencier visuellement les
    produits bio des produits conventionnels
  • Lentreprise doit aussi démontrer sa capacité à
    récolter et à entreposer séparément ces récoltes

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Planifier et réaliser la ségrégation des récoltes
  • Lintégrité biologique des grains doit être
    maintenue durant
  • La récolte
  • Le chargement et le déchargement
  • Le séchage
  • Le criblage
  • Le transport
  • Lentreposage

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Planifier et réaliser la ségrégation des récoltes
  • Les travaux à forfait sont particulièrement à
    risque.
  • Les postes de criblage, les séchoirs et les
    entrepôts doivent être certifiés ou autorisés par
    votre organisme de certification

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3ième règle à suivreAvoir une protection OGM
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Tous les matériels et/ ou produits obtenus à
partir dorganismes génétiquement modifiés (OGM)
ne sont pas compatibles avec les principes de la
production biologique (cest-à-dire la culture,
la fabrication ou la transformation) et, partant,
ne sont pas acceptés aux fins des présentes
normes.
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Définition des OGMOrganismes et leurs produits
créés grâce à des techniques de modification et
de génie génétique telles que la technique de
l'AND recombinant, la fusion cellulaire,
l'encapsulation, la macro injection et la micro
injection et la délétion ou l'amplification
génétique et d'autres techniques modifiant la
composition génétique des organismes vivants par
des moyens ou avec des résultats impossibles à
obtenir dans un milieu naturel par accouplement
ou par des techniques de reproduction
traditionnelles comme la conjugaison,
l'hybridation ou la transduction.
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Les contaminations possibles
  • Au champ
  • Après la récolte

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Contamination au champs
  • Risque varie selon le mode de pollinisation de la
    plante autogame (soya) ou allogame (canola,
    maïs).
  • Si la plante est autogame
  • Le risque majeur de contamination des champs
    provient des semences
  • Ensuite, les grains ne doivent pas être
    contaminés au conditionnement.

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Contamination au champs
  • Si la plante est allogame (maïs)
  • Le respect du seuil de 1 nécessite 100 m
    disolement entre champs ou un décalage de
    floraison de 50 jours
  • Le respect du seuil de 0,1 nécessite 400m
    disolement entre champs ou un décalage de
    floraison de 75 jours
  • Le respect du seuil de 0,01 (traces)
    nécessiterait une séparation régionale complète
    des variétés OGM et non OGM.

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Contamination postrécolte
  • Élevé Nombreux transferts et différents types
    de produits sont séchés par un même séchoir.
  • Moyen Planification qui minimise le croisement
    des produits.
  • Faible Matériel de transport , site de collecte
    et séchoir dédiés à un seul type de produit.

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Pour éviter la contamination postrécolte, il
faut sassurer de définir une stratégie de
ségrégation de lots des produits récoltés.
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Comment ?
  • Limiter le nombre de transferts entre la sortie
    du champ et la vente. À chaque transfert, les
    risques sont liés au
  • Transport (propreté des bennes, etc.)
  • Transvidage (grains restants dans les élévateurs,
    les silos, les convoyeurs)
  • Stockage

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Comment ?
  • Redoubler de précautions lors des nettoyages ou
    mettre en place une série déquipements affectés
    uniquement au  bio .

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Une logique disolement régional
  • Vise à éviter tout OGM dans un bassin
    dapprovisionnement donné.
  • Possible sil y a une coordination entre tous les
    acteurs dune région pour interdire toute
    production, vente, récolte dOGM sur un
    territoire défini et isolé.
  • Cest un modèle de ce type qui se pratique en
    Alsace et qui peut être encore possible ici, en
    Gaspésie.

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4ième règle à suivrePorter un soin particulier
aux travaux à forfait
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Conserver lintégrité Bio
  • Lorsquun opérateur déquipement à forfait est
    engagé, quelques précautions simposent afin de
    préserver lintégrité biologique de lentreprise.
  • Il est essentiel de bien documenter les activités
    des opérateurs à forfait. Des interventions
    comme les nettoyages peuvent être inscrites sur
    la facture de lopérateur.

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Avant dentrer dans un champs sous régie BIO
  • Les protocoles suivants peuvent être appliqués
    selon le type déquipement utilisé
  • Démonter les équipements ayant traités les
    graines, les pailles, etc. (convoyeur, cylindre,
    vis sans fin, bennes, trémies, etc.) purger et
    bien nettoyer à lair comprimé ou à leau, selon
    le cas.
  • Effectuer un double rinçage des réservoirs des
    pulvérisateurs et remplacer les pièces de
    caoutchouc.
  • Nettoyer à lair ou laver à leau les wagons et
    les épandeurs.
  • Effectuer un lavage sous pression de tous les
    pneus et de toutes les pièces des instruments de
    travail de sol.

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Choix des intrants
  • Puisque les intrants posent un risque
    significatif à lintégrité du système de
    production biologique, un contrôle judicieux
    simpose.
  • Vous devez vous référer au cahier des normes de
    votre organisme de certification, aussi souvent
    que nécessaire.

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Les devoirs de lagriculteur
  • Demandez les fiches techniques des engrais que
    vous achetez, elles doivent être conservées.
  • Vous devez transmettre une lettre avec vos
    commandes de semences spécifiant que vous voulez
    des semences biologiques et non traitées, mais
    que si les semences certifiées BIO ne sont pas
    disponibles, vous tolérez des semences non Bio et
    non traitées sils vous fournissent une lettre à
    leffet que les graine certifiées BIO ne sont pas
    disponibles et que les substituts sont produits
    sans recours à la transgénèse.

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Les devoirs de lagriculteur
  • Lapprovisionnement en fumier pose un défi
    particulier aux producteurs biologiques,
    principalement pour les marchés dexportation.
  • Vous devez recueillir les données techniques pour
    chacune des sources de fumiers utilisées.
  • Les activités de compostage doivent être
    enregistrées (exigences CEE, NOP). La
    fabrication de chaque lot de compost (andain ou
    tas) sera documentée.
  • Lorsquun intrant à usage restreint est utilisé,
    il est préférable dadresser une demande de
    dérogation à lorganisme de certification AVANT
    linspection afin dêtre proactif et de démontrer
    une attention aux détails et à la transparence.

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Traçabilité
  • Cest sur le principe de traçabilité continue que
    la certification biologique peut garantir au
    consommateur lauthenticité dun produit, de la
    terre à lassiette.
  • La traçabilité est un système de références
    documentaires permettant de relier un ensemble
    denregistrements entre eux. Elle a pour
    objectifs de retracer le cheminement dun
    produit, dun stade à lautre de la chaîne de
    production/distribution et de pouvoir contrôler
    les opérations, traitements, conditionnements et
    transformations quil a subis, ainsi que les
    conditions environnantes qui prévalaient au
    moment de ces derniers.

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Traçabilité
  • La traçabilité permet le rappel de produits
    faisant partie dun lot identifié comme non
    conforme à la suite de réclamations. Elle permet
    également de remonter la chaîne de production et
    didentifier les causes dune non-conformité
    révélées plus en aval. Finalement, elle donne
    aux intervenants dune filière la possibilité de
    contrôler lapplication effective des consignes
    biologiques.

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Conclusion
  • La certification est un processus sérieux et
    essentiel au développement de lagriculture
    biologique.
  • En 2002, 700 entreprises étaient certifiées
    biologiques. Le chemin est donc tracé.
  • Au niveau régional, vous pouvez compter sur un
    appui pour vous familiariser avec le processus de
    certification bio.

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Des DOSSIERS CLAIRS pour la certification bio
  • Selon Liliane Chrétien co-propriétaire de la
    Ferme Simalex

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PRODUCTION ANIMALE
  • Fichiers identifiant lanimal par son numéro de
    lATQ, lidentification du père et de la mère.
    Facture si acheté à lextérieur de la ferme.
  •  Registres des traitements vétérinaires et des
    soins alternatifs donnés à la ferme.
  • Provenance de lalimentation (fourrages grains
    suppléments et minéraux eau) et de la
    litière. Factures à lappui. Analyse deau.

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PRODUCTION ANIMALE
  •  Suivi de labattage (Bon dexpédition avec
    numéro dATQ et facturation mentionnant ce même
    numéro). Toujours garder une copie pour la ferme.
  •  À labattoir, les numéros didentification
    suivent les bêtes abattues jusquau dépeçage Les
    boîtes de dépeçages sont finalement identifiées
    par ces mêmes numéros ATQ et retournées à la
    ferme.

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PRODUCTION VÉGÉTALE
  • Fournir Affidavits de semences non OGM et non
    traitées.
  • Registre des silos à la ferme et silos loués.
  •  Certificats de transactions pour la vente de
    grains en vrac.
  •  Registre de nettoyage

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