Title: Parcs d
1Parcs dactivités économiques et développement
durable une conception à réfléchir dans le
temps et lespace
2Ou Comment IDELUX, Intercommunale de
Développement Economique durable de la province
de Luxembourg, a-t-elle traduit le DD dans son
programme de nouveaux parcs dactivités
économiques, en termes de conception et de
gestion sur le long terme ?
3Introduction
- Présentation brève dIDELUX
- Groupe IDELUX-AIVE trois métiers et
IDELUX-Finance - Développement économique 44 parcs
- De la conception de projet à laccompagnement des
investisseurs et à la gestion à long terme - Société mixte qui doit assurer son développement
par son équilibre financier (voir plaquette
métiers DDE)
4Pourquoi un nouveau programme de création de
parcs dactivités économiques
- Réflexion initiée en 2005, en collaboration avec
la Direction du Luxembourg de lAdministration
régionale de lAménagement du Territoire. - Résultats (propositions de nouveaux parcs)
recoupés par les études commandées à la CPDT par
le GW entre 2006 et 2007 et pris en compte par le
GW lors de sa séance du 17 juillet 2008 - Sous limpulsion du GW et de son Ministre en
charge du Développement Territorial, possibilité
offerte pour le Luxembourg de mieux encore
participer au redressement de léconomie
régionale, dans son contexte transfrontalier
5Pourquoi un nouveau programme de création de
parcs dactivités économiques
- Quelques constats économiques interpellants
- une création de richesse, dans le Luxembourg
- mesurée en PIB (2002) inférieure à la moyenne
nationale, régionale et à celle de tous ses
voisins - déclaration des revenus dans les moyennes
nationale et régionale (alors que le revenu
transfrontalier est pris en compte) mais très
grande disparité sur le territoire, entre le
sud-est ( de 25.000 euros/déclarant) et louest
et le nord-ouest (- de 20.000 euros/déclarant) - taux de demandeurs emplois 11,4 mais
- 25.000 frontaliers journaliers et exigence
toujours plus élevée du GDL sur le niveau de
qualification - quels effets de la restructuration du secteur
financier ? - quote-part des provinciaux dans les frontaliers
toujours plus faible
6Pourquoi un nouveau programme de création de
parcs dactivités économiques
- Quelques constats économiques interpellants
- une structure de lactivité économique
provinciale très dynamique (24 de salariés en
15 ans, pour 12 en RW), bien répartie aux 4
coins de la province mais déséquilibrée - quelques grosses entreprises, beaucoup de très
petites et donc manque de structures
intermédiaires 30 à 80 emplois (endogènes ou
non) - secteur des services 79 de lemploi salarié
(avec des services publics toujours plus
fragilisés en zone rurale) - quelle rationalisation à prévoir pour lemploi
primaire ?
7Pourquoi un nouveau programme de création de
parcs dactivités économiques
- Quelques constats économiques interpellants
- croissance démographique très importante (1er
province belge en termes de croissance de sa
population) mais hétérogène (Basse-Semois,
Haute-Ourthe viellissantes) -
-
- Donc le développement économique coordonné (qui
passe par la création et laccueil dentreprises)
est incontournable, dautant quon est dans une
province rurale, peu peuplée
8Atouts spécifiques
- La plus belle, la plus verte province belge
(cadre de vie et environnement) - La proximité humaine (concertation, solidarité)
- Laxe lotharingien nord-sud (route rail) et
ouverture sur la Grand-Région - Une structure urbaine en réseau (sans
prédominance marquée) qui a montré son efficacité
comme base dun développement équilibré du
territoire - Une production primaire, mais peu valorisée sur
place - Une dynamique économique et démographique
9Répondre aux besoins de développement du
territoire, cest donc aussi y consacrer de la
place
- Actuellement sur 4.400 km2
- 27,76 km2 consacrés par les plans de secteur en
ZAEM, ZAEI, ZACCI (0,6 du territoire) - si on regarde lensemble des zones (hors habitat)
où lactivité économique nécessitant urbanisation
(sens large) est possible (ZL, Z Ext, ZACC et
même ZSPEC pour partie) 3,6 du territoire
10Répondre aux besoins de développement du
territoire, cest donc aussi y consacrer de la
place
- Après 30 ans de mise en œuvre des plans de
secteur - patrimoine IDELUX (13,11km2) restent 250ha
vendables (toute qualité confondue) quelques
opportunités à létude - voir carte 1 - patrimoine privé ne restent que de toutes
petites surfaces, éparpillées sur lesquelles on
ne peut baser un développement coordonné et
structuré sur le long terme
11(No Transcript)
12Répondre aux besoins de développement du
territoire, cest donc aussi y consacrer de la
place
- Pour le futur, il faut donc une offre
- plurielle en localisation, en taille
- respectueuse du territoire (vers la certification
HQE, prise en compte des sites naturels,
touristiques, forestiers, ) - localisée pour favoriser les échanges et
redistributions entre acteurs économiques - là où se trouvent déjà des structures urbaines et
économiques (réseaux des villes et axes de
liaisons principaux) - MAIS aussi
- qui réponde aux besoins des investisseurs
- qui réponde à la logique de limplantation
économique - et qui donc devrait transcender la logique
communale
13Pour ce faire
- Identification des bassins économiques majeurs,
organisés par le réseau urbain de la province
(études REAL Dexia) - Identification des cadres de collaboration
potentiels entre communes (tour des Communes
entre 2004 et 2005 mises à jour) et des projets
de développement inscrits dans les documents
programmatifs (SSC, PCDR, Rénovation urbaine,
Parc Naturel, )
14Pour ce faire
- Structuration de trois niveaux de réponse aux
besoins des entreprises, selon leurs profils
15Pour ce faire
- Accueil dinvestissements riches en retombées et
sous-traitances parcs en prise avec les
polarisations urbaines principales (Arlon,
Aubange, Bastogne, Bertrix, Libramont, Marche,
Neufchâteau, Vielsalm, Virton) très bonne macro
et micro-accessibilités, bimodal chaque fois que
possible, proximité de la main dœuvre et des
services, équipement complet (HQE), parcellaire
assez important - Accueil de petites et moyennes entreprises, en
croissance, locales ou non, à marché réduit
(bassin économique) en prise au moins avec les
polarisations secondaires (Bouillon, Durbuy,
Florenville, Habay, Houffalize, La Roche,
St-Hubert) bonne accessibilité régionale, bonne
articulation avec les pôles des divers bassins
économiques, superficies autour de 15 à 20ha pour
permettre un développement de qualité (tjs vers
le HQE) à prix maîtrisé
16Pour ce faire
- Accueil de toutes petites entités, à marché
purement local, sans profil de croissance
particulier politique spécifique en 4 axes pour
le maintien maximum de ces acteurs dans les
petits centres habités sans délocalisation,
lorsquil y a compatibilité entre lactivité et
la résidence - service danalyse urbanistique et économique du
maintien de lactivité en place mise en place
progressive dune BD des bâtiments et terrains
affectables à léconomie, libres (avec laide de
la Commune) - développement des ateliers ruraux et halls relais
hors ZAE - thématisation dune ZACC organisant la mixité
artisanale, commerciale et résidentielle - si les trois réponses ci-dessus sont
impraticables développement dune petite ZAE
locale ancrée sur le pôle communal principal
17Pourquoi cette politique
- éviter de vider les petits centres de toute vie
économique - éviter la multiplication des déplacements
domicile-travail (éclatement spatial des
activités humaines) - éviter la création de chancres, à assainir par
les pouvoirs publics - affecter au mieux les moyens financiers
dexpansion économique à laccueil dentreprises
en expansion économique
18De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Pour donner vie à cette refonte de lorganisation
économique territoriale, il faut tenir compte - du point de vue de lentrepreneur (qui se
localise par rapport à ses marchés, qui a besoin
dun équipement, de services, dun profil de
terrain particuliers, ) - des intérêts collectifs de la gestion du
territoire.
19De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Lidentification des sites économiques sest donc
faite avec la Direction du Luxembourg de
lAdministration régionale de lAMT
(conjointement avec le travail de la CPDT pour
les parcs dintérêt régional)
20De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Avec une stratégie en quatre points
- valoriser tout ce qui peut encore lêtre (selon
critères ci-dessous), - étendre plutôt que créer,
- gommer les zones économiques (ZAEI, ZAEM, ZACCI,
ZL, Z Ext) non pertinentes pour les relocaliser à
des endroits opportuns (selon critères
ci-dessous), - accroître le nombre absolu dha dédicacés à
léconomie là où les trois premiers points sont
inapplicables.
21De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Résultat de cette stratégie
- sur un potentiel total (toutes échelles
territoriales confondues zone intérêt régional,
supralocal et local) de 900ha, seuls 180ha sont
des extensions du domaine économique
provincial, soit une augmentation de 6,4 de ce
domaine ou encore de 0,04 si on le ramène à
léchelle du territoire provincial (4.400 km2), - dès lors pas datteinte réelle aux équilibres
établis par les plans de secteur
22De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Avec comme critères de choix les meilleurs
sites - taille selon les profils des PAE, entre 15ha
et 80ha dun seul tenant, libres - relief moyenne pente lt à 7
- épurabilité technique privilégiant le collectif
séparatif (croisée avec les PASH) et permettant
une gestion écologique des eaux de ruissellement
(pas de modification de létat du milieu
récepteur) - balance entre lenclavement ou lisolement du
site par rapport aux structures urbanisées (selon
le profil du futur PAE) - profil daccessibilité (calqué sur celui du futur
PAE, tant au niveau de la route que du rail) - valorisation des équipements et réseaux existants
(eau, gaz, électricités, fibres, )
23De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Avec comme critères de choix les meilleurs
sites (suite ) - 7. position paysagère
- 8. morphologie compacte (selon le profil du futur
PAE) - 9. renforcement des centralités et polarisations
provinciales - 10. respect des périmètres de protection divers
(urbanistique, patrimonial, environnemental,
captage, ) - 11. prise en compte des périmètres à assainir
(SAR-SAED, SRPE) et de certaines servitudes
publiques majeures
24Avec comme critères de choix les meilleurs sites
- Sachant enfin que
- les ZACC agglomérées sont aussi et surtout
nécessaires pour permettre laccueil de nouveaux
résidents éviter la concurrence entre
développement résidentiel et économique - les nouveaux PAE ne doivent pas entraver le
développement qualitatif des pôles touristiques
principaux (importance des bassins touristiques
et de leur patrimoine bâti, environnemental et
paysager - soit trois des vecteurs principaux du
secteur touristique luxembourgeois
25De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Tenant compte de ces critères, toutes les
Communes ne sont pas équitablement desservies
pour répondre aux besoins des entrepreneurs. - Une mise en commun, sur des territoires
pluricommunaux, des sites les plus porteurs peut
donc être une solution, pour éviter les
concurrences fiscales entre Communes et pour
autant que financièrement, les partenaires sy
retrouvent. - Mise au point, par IDELUX et les Communes, du
principe des comptes dexploitation spécifiques à
chaque parc et répartition, selon une clé à
définir entre Communes, du résultat de ce compte.
26De la théorie à lopérationnalisation vers la
collaboration pluricommunale
- Donc
- moins de zones,
- grande taille moyenne (économie déchelle),
- concentration les moyens déquipement (dont les
équipements HQE), - meilleur phasage de mise en œuvre des divers PAE
(car non concurrents mais parties prenantes dun
projet commun à long terme mis en œuvre en
fonction des besoins économiques), - mieux gérées sur le long terme par IDELUX,
- impact positif sur la maîtrise des prix de vente
27Outils développés par IDELUX et les Communes pour
mettre en place ces collaborations
- Conventions pluricommunales en matière de
développement et de promotion des PAE (comités de
concertation, définitions des schémas
daménagement, chartes urbanistiques et
environnementales - HQE, listes des activités à
accueillir ou refuser, prise en charge complète
par IDELUX des frais relatifs à léquipement
(hors subside), la prospection, la promotion et
lanimation des parcs) - Partenariat avec les entreprises (clubs
dentreprises, copropriétés des espaces non
vendus pour une gestion sur le long terme,
mutualisation possible de la gestion des espaces
verts privés, ) - Etat des lieux partenariats pluricommunaux
signés et en discussion - voir carte 2
28Situation en date du mois de novembre
2008 L'absence d'information sur un certain
nombre de communes ne s'assimile pas à l'absence
d'opportunité de nouveaux programmes
pluricommunaux
29En pratique quelques exemples de nouveaux parcs
développés par Idelux
30- Exemple du PAE du Wex à Marche-en-Famenne
31Elaboration dun schéma type pour lespace public
(haies, trottoirs, arbres haute-tige, luminaires,
pelouses)
32Création dun bassin dorage en trois parties, à
configuration la plus naturelle possible
33Recherche dune architecture de qualité dans les
bâtiment publics (ici, hall relais)
34En pratique quelques exemples de nouveaux parcs
développés par Idelux
- Le parc Ardenne Logistics vue 3D et photos
35- Exemple du PAE Ardenne Logistics à
Neufchâteau
36Traitement paysager du vallon parcourant le site
ligne directrice au niveau architectural donnée
par le premier bâtiment en cours de construction
37Plan de plantations précis respecté (en bordure
de zone dans la coulée verte qui le
traverse)
38Respect dun schéma type despace public
voiries (pelouse, trottoir, alignements
darbres, luminaires)
39Conclusion
- Programme défi à 20 ans, basé sur la
collaboration entre partenaires communaux, Idelux
et la Région - Vision structurée, globale intégrée, équilibrée,
gérée dans la durée sur tout le territoire
luxembourgeois