Title: Prsentation Nouakchott
1Table-ronde n2 nommage et adressage Internet
2ème séminaire FRATELNouakchott
MauritanieMercredi, 30 mars 2005
Bernard CELLI Chef de lunité diffusion
audiovisuelle et services haut débit Autorité de
régulation des télécommunications Paris
France Bernard.celli_at_art-telecom.fr
2- Contexte le développement de lInternet haut
débit en France - Adressage IPv6
- Quelques problématiques du nommage
- Larticle L45 du code des postes et des
communications électroniques français
3- Contexte le développement de lInternet haut
débit en France - Le nommage et ladressage sur Internet
- Quelques problématiques sous-jacentes
- Larticle L45 du code des postes et des
communications électroniques français - Le passage à IP v6
4Évolution du nombre dabonnés à Internet en France
- Dune manière générale, le haut débit est en
croissance dans le monde. - En France, le nombre dabonnements Internet
continue de croître - La France compte plus de 12 millions
dabonnements fin 2004, soit 20 de la population - Le bas débit connaît une décroissance continue
depuis 2003 - En revanche, le haut débit est en forte
croissance il a dépassé les 6,6 millions
daccès fin 2004.
Le déclin du bas débit au profit du haut débit
5Le haut débit un marché en forte croissance
- Au 1er janvier 2005, la France compte plus de
6,6 millions daccès haut débit résidentiels qui
se répartissent comme suit - 6,1 millions par la technologie DSL
- Environ 500 000 par le câble
- Quelques dizaines de milliers par dautres
technologies (Wifi, BLR, satellite, CPL) - Le marché de laccès ADSL a connu une croissance
de 100 en 2002 et 2003 et de 90 en 2004. Il
reste en très forte croissance au premier
trimestre 2005 - Ce marché génère plus de 1,5 milliard deuros de
chiffre daffaires - Enfin, aux 6,1 millions daccès ADSL
résidentiels, sajoutent 200 000 accès DSL
professionnels
Un marché en forte croissance
- Principaux fournisseurs daccès à Internet
France Télécom/Wanadoo Free Neuf Telecom,
Cegetel, AOL, Club Internet, Tele 2, Tiscali,
Telecom Italia France - La part de marché de France Télécom/ Wanadoo
décroît depuis 2002, au profit de celle des
nouveaux entrants - Les accès détenus pas les concurrents
représentent plus de 50 au 1er janvier
Parts du marché haut débit résidentiel par ADSL
Concurrents
France Télécom
Un marché concurrentiel
47
53
Estimations au 1er janvier 2005
6Une dynamique concurrentielle forte
- Une augmentation du débit disponible sur la
paire de cuivre - Les offres à débit maximal (8 Mbit/s pour lADSL)
se développent - LADSL 2 a été introduit et permet des débits de
plus de 16 Mbit/s - De nouveaux services se développent
- Voix sur IP (offrant souvent les appels gratuits
illimités vers les numéros fixes) - La télévision sur ADSL (3 offres disponibles
Free, France Télécom et Neuf Télécom) - Les prix baissent en zone dégroupée, 15 TTC
par accès et par mois pour un accès à 8 Mbit/s
(incluant la présélection du transporteur)
De nouveaux services
- Cette situation est la conséquence dune
régulation efficace des marchés de gros
sous-jacents - 1,6 M daccès dégroupés au 01/01/05 dont 95 000
en dégroupage total - Les offres daccès haut débit livrées au niveau
régional se développent
Les marchés de gros
- Les applications haut débit, dans la mesure où
elles offrent une connexion permanente à
lInternet, sont susceptibles de consommer plus
dadresses IP. - En outre, les nouveaux usages nécessitent à
terme un grand nombre dadresses IP. Cette
situation est accentuée par le développement de
lInternet mobile. - Dans ce contexte, nommage et adressage jouent un
rôle important
Nommage et adressage
7- Contexte le développement de lInternet haut
débit en France - Adressage IPv6
- Quelques problématiques du nommage
- Larticle L45 du code des postes et des
communications électroniques français
8IP v4 et IP v6
- Un des principaux objectifs de la norme IPv6 est
de résoudre le problème du manque dadresses
disponibles suite au développement de nouveaux
usages - Les adresses IPv4 sont codées sur 32 bits, soit
en base décimale une suite de quatre nombres
compris entre 0 et 255 et séparés par un point.
Théoriquement, il existe 232 4,3 milliards
dadresses IPv4. Toutefois, certaines sont
réservées et ne peuvent être utilisées - Réseaux de classe A, en nombre très limité le
premier nombre est compris entre 1 et 126. Seul
ce premier nombre est fixe. 16 777 214 hôtes
possibles pour un tel réseau - Réseaux de classe B le premier nombre est
compris entre 128 et 191. Les deux premiers
nombres sont fixes. Il peut ainsi exister 16 382
réseaux de classe B possédant chacun jusquà 65
534 hôtes - Réseaux de classe C le premier nombre est
compris entre 192 et 223. Les trois premiers
nombres sont fixes. Il peut ainsi exister plus de
2 millions de réseaux de classe C possédant
chacun un maximum de 254 hôtes. - Les adresses IPv6 sont codées sur 128 bits.
Théoriquement, il existe donc 2128 340
milliards de milliards de milliards de milliards
(3,4 1038) dadresses IPv6. Ce qui résout le
problème de la pénurie dadresses ! - Les adresses IPv6 sont représentées par une
suite de 8 nombres en hexadécimal - fe8000000000000002096bfffe5049fd
- fe802096bfffe5049fd (en abrégé)
Pallier à la pénurie dadresses
9Adressage IPv6
- Les 128 bits dune adresse IPv6 sont regroupés en
deux parties de 64 bits une portion désignant
un numéro de réseau et une portion désignant un
numéro dhôte correspondant à ladresse physique
de linterface connectée. - La portion allouée à lidentification du réseau
dans la topologie du réseau public est constituée
dun préfixe lui-même hiérarchisé par la
juxtaposition de trois numéros (le TLA ID , le
sub-TLA et le NLA ID) et dun préfixe identifiant
la machine dans la topologie du site raccordé sur
ce réseau (SLA ID sur 16 bits), comme lindique
le schéma ci-dessous.
Adressage IPv6
- Top-Level Aggregation Identifier, numéro
attribué par les RIRs aux TLA registries,
identifiant une plage d'adresses qu'ils peuvent
ensuite redistribuer auprès de fournisseurs
d'accès notamment. - Next-Level Aggregation Identifier, numéro
attribué généralement aux fournisseurs d'accès
par les TLA registries identifiant une plage
d'adresses IPv6. - SLA Id Site-Level Aggregation Identifier
Définitions
10Allocation des adresses IPv6
- Comme toute ressource limitée, lespace
dadressage est soumis à certaines règles pour
lattribution et la gestion des adresses. - Même si avec IPv6, les problèmes de pénurie
dadresses sont levés, il demeure quune mauvaise
gestion de lallocation dadresses peut
rapidement augmenter la taille des tables de
routage des routeurs et par conséquent
sérieusement entraver la croissance dInternet. - LICANN (Internet Corporation for Assigned Names
and Numbers) est chargé de la gestion de lespace
dadressage IP au niveau mondial. - LICANN définit les procédures dattribution et
de résolution de conflits dans lattribution des
adresses mais délègue la gestion pure de ces
ressources à des instances régionales puis
locales, dans chaque pays, appelées Internet
Registries .
Le rôle de lICANN
- Il y a 4 Regional Internet Registries
(RIR) - APNIC (Asia Pacific Network Information Center)
pour la région Asie-Pacifique, - ARIN (American Registry for Internet Numbers)
pour lAmérique de Nord - LACNIC (Latin American and Caribbean IP address
Regional Registry) pour lAmérique latine et les
caraïbes - RIPE NCC (Réseau IP européen Network
Coordination Center) pour lEurope - AfriNIC pour lAfrique est en cours de création
Les Regional Internet Registries
11Hiérarchie des registries
ICANN
- En France, les adresses IP sont finalement
allouées à lutilisateur final qui en fait la
demande par un Local Internet Registry (LIR)
autorisé par le RIPE NCC. - Un LIR (200 environ en France) est généralement
un fournisseur daccès à Internet ou une grande
organisation comme les entreprises
multinationales. Il est sous lautorité de
linstance régionale de gestion de ladressage. - Ainsi changer de fournisseur daccès à Internet
implique aussi de changer de plan dadressage IP.
Local Internet Registrries
Source RIPE NCC
12Attribution des adresses IPv6
- Lespace dadressage IPv6 est une ressource
publique qui doit être gérée dune manière
prudente afin dassurer lintérêt de long terme
dInternet. Les objectifs suivants sont visés - Unicité
- Registration
- Agrégation
- Préservation des adresses pas de gaspillage des
adresses - Traitement équitable ( fairness )
- Il faut être un LIR, enregistré auprès du RIPE
NCC afin de pouvoir demander une adresses IPv6
(dautres conditions existent)
Objectifs
- Les adresses ne constituent pas une propriété
- La routabilité nest pas garantie il ny a
aucune assurance quune adresse allouée sera
mondialement routable - Allocation minimum les RIR imposeront une
taille minimum pour les allocations IPv6 afin de
faciliter le filtrage fondé sur le préfixe. Le
minimum est /32.
Principes
13- Contexte le développement de lInternet haut
débit en France - Adressage IPv6
- Quelques problématiques du nommage
- Larticle L45 du code des postes et des
communications électroniques français
14Lattribution des gTLD
- Les gTLD (Generic Top Level Domains) sont au
nombre de - .com
- .net
- .org
- .aero
- biz,
- .coop,
- .info,
- .museum,
- .name,
- et .pro
Liste des gTLD
- Cest lICANN qui attribue les noms de domaines
par lintermédiaires de registrars - LICANN a introduit la concurrence pour les
enregistrements de noms de domaine générique. - Ceci sest traduit par une réduction de 80 des
coûts des noms de domaines - et par une économie de plus dun milliard de
dollars par an de frais denregistrement de nom
de domaine pour les consommateurs et les
entreprises. - LICANN a mis en oeuvre une politique uniforme de
règlements de litiges en matière de noms de
domaine (Uniform Domain Name Dispute Resolution
Policy - UDRP) qui a permis de résoudre plus de 5
000 litiges concernant les droits daccès à un
nom de domaine.
Attribution des gTLD
15Remarques sur les registrars
- Les 467 registrars pour les gTLD sont encore
majoritairement situé aux Etats-Unis et au
Canada. - Toutefois, un rééquilibrage sopère
progressivement.
Répartition géographique
Mettre tableau
16ccTLD
- Les ccTLD sont les country code top level
domains, par exemple .mr, .fr, .ca - Les RIR confient lattribution des ccTDL qui
dépendent de leur zone géographique. - Le RIPE NCC gère les ccTLD pour la France (.fr,
.re, .pf) et pour lAfrique en attendant la
création de lAfriNIC. - En France, le .fr et le .re (Pour la Réunion)
sont gérés ensuite par lAFNIC
Répartition géographique
17- Contexte le développement de lInternet haut
débit en France - Adressage IPv6
- Quelques problématiques du nommage
- Larticle L45 du code des postes et des
communications électroniques français
18Larticle L45 du code des postes et des
communications électroniques
Le ministre chargé des communications
électroniques désigne, après consultation
publique, les organismes chargés d'attribuer et
de gérer les noms de domaine, au sein des
domaines de premier niveau du système d'adressage
par domaines de l'Internet, correspondant au
territoire national. L'exercice de leur mission
ne confère pas aux organismes ainsi désignés des
droits de propriété intellectuelle sur les noms
de domaine. L'attribution d'un nom de domaine est
assurée par ces organismes dans l'intérêt
général, selon des règles non discriminatoires
rendues publiques et qui veillent au respect, par
le demandeur, des droits de la propriété
intellectuelle. En cas de cessation de l'activité
de ces organismes, l'État dispose du droit
d'usage de la base de données des noms de domaine
qu'ils géraient. Le ministre chargé des
communications électroniques veille au respect
par ces organismes des principes énoncés au
deuxième alinéa. Il peut procéder au retrait de
la désignation d'un organisme, après avoir mis ce
dernier à même de présenter ses observations, en
cas de méconnaissance par celui-ci des
dispositions du présent article. La décision du
ministre chargé des communications électroniques
tendant à la désignation, ou au retrait de la
désignation, d'un organisme peut faire l'objet
d'un recours devant le Conseil d'État. Chaque
organisme adresse au ministre chargé des
communications électroniques un rapport
d'activité annuel. L'attribution et la gestion
des noms de domaine rattachés à chaque domaine de
premier niveau sont centralisées par un organisme
unique. Un décret en Conseil d'État précise en
tant que de besoin les conditions d'application
du présent article.
Article L45