Title: La contraception
1 La contraception
Pr Badreddine
Bouguerra
Hôpital Charles Nicolle
2Historique
- Egyptiens spermicides, douches vaginales,
contraception orale - Hébreux continence sexuelle, pessaires en coton,
coït interrompu - Grecs préservatifs vessie de chèvre, rectum de
mouton - Aristote 384-322 avant JC injection de lhuile
dolive, avortement par plume de canard - Hippocrate 460 avant JC pessaires, coït
interrompu, 7 sauts talons aux fesses pour faire
tomber la semence après le rapport - Romains huile, jus de fruits, miel, pessaire à
base de laine et de vin, douches vaginales - Musulmans coït interrompu, préservatifs en peau
danimaux, pessaire - XVII siècle douches vaginales instruments et
seringues - 1838 caoutchouc préservatifs, cape cervical
- Stérilet 1846 / Stérilet en cuivre 1970
- Pilules 1960
3DEFINITION
- Toutes les méthodes empêchant la survenue dune
- grossesse pendant une période désirée
- INFECONDITÉ TEMPORAIRE REVERSIBLE
- Caractéristiques dune contraception
- 1. Innocuité
- 2. Efficacité
- 3. Réversibilité
- 4. Acceptabilité (physique et psychologique)
4EFFICACITÉ
5 METHODES
- - Méthodes naturelles
- - Contraception locale
- - DIU
- - Contraception hormonale
- - Contraception dUrgence
6 METHODES NATURELLES
- A- Retrait taux déchecs de 20 AF
- B- Abstinence périodique pas de rapports
sexuels - OGINO 4 jours avant et 4 jours après
lovulation - KNAUSS 3 jours avant et 3 jours après
lovulation - Aléatoires, calcul hasardeux de
probabilité!!! - C- Courbe de température
7(No Transcript)
8 CONTRACEPTION LOCALE (1)
- A- PRÉSERVATIFS MASCULINS
- Effet barrière protection des IST
- INDICATIONS
- ? Contraception dattente
- ? Rapports sporadiques
- ? Oublis de pilule
- ? Contre-indication à la pilule ou au DIU
- ? IST (partenaires multiples)
- NB Lhomme doit se retirer rapidement après
léjaculation , risque de déchirure du
préservatif.
9 CONTRACEPTION LOCALE (2)
- B- SPERMICIDES
- Effet barrière agents tensioactifs
BACTERICIDES - OVULES 10 min avant le rapport, efficaces
pendant 4 heures - (indice de Pearl 0.2 4.7 AF)
- CREMES efficacité immédiate et durant 10 heures
- (indice de Pearl 0.2 4.7 AF)
- TAMPONS EPONGES efficacité immédiate avec une
durée daction de 24 à 36 heures (indice de
Pearl 3.5 AF) - INDICATIONS rapports
épisodiques/contraception dattente - NB protection contre certaines
MST effet lubrifiant modification de la
flore vaginale
10 CONTRACEPTION LOCALE (3)
- C- DIAPHRAGMES ET CAPES VAGINALES
- Non pratiques
- Contre-indiqués en cas de prolapsus, vagin
étroit, cystite à répétition , grossesse récente - Indice de Pearl 2-4 AF
- D- PRESERVATIFS FEMININS
-
11(No Transcript)
12 DISPOSITIF INTRA-UTERIN (DIU)
- Squelette en POLYETHYLENE CUIVRE OU
PROGESTATIF - DIU au cuivre, durée de vie 5 à 10 ans,
efficacité pratique 12 ans 250 mm2 cuivre - DIU aux progestatifs MIRENA 5 ans 52mg de
Levonorgestrel
13 MODE DACTION
- Polyéthylène ? réaction inflammatoire rendant
la cavité impropre à la nidation - ?. Cuivre Actions mécanique traumatique,
inflammatoire, hormonale (asynchronisme de
maturation de lendomètre) et biochimique - Altère les spermatozoïdes
- Pourrait détruire lœuf dès sa fécondation
- Accentue la réaction inflammatoire
- Modifie la composition de la glaire
14 MOMENT DINSERTION
- Phase menstruelle, du 2ème au 6ème jour du cycle
- Retour de couches après accouchement voie basse
- 3 mois après césarienne
- 1er contrôle 15 à 30 jours après la pose puis
une fois /6 mois
15(No Transcript)
16CONTRE-INDICATIONS
- 1/ ABSOLUES
- - Grossesse
- - Cervico-vaginites (contre-indication absolue
temporaire) - - Salpingites (risque de réveil infectieux)
- - Anomalies utéro-cervicales congénitales (risque
de perforation et dinefficacité) - - Cancer (col et endomètre)
- - Fibromes et polypes endo-utérins
- - Valvulopathies à risque dendocardite
- - Traitements immunosuppresseurs
- - Hypersensibilité au cuivre
17 CONTRE-INDICATIONS
- 2/ RELATIVES
- - Nulliparité
- - Béance cervico-isthmique
- - ATCD de salpingite
- - Fibromes (? saignements, difficultés
dinsertion) - - Sténose cervicale
- - Coagulopathies, traitements anticoagulants
- - Traitements anti-inflammatoires au long cours
-
18INCIDENTS
- - Expulsion
- - Dysménorrhées
- - Saignements (spottings)
- - Règles trop abondantes
- Leucorrhées (candidoses, infections bactériennes)
- Gène du partenaire lors des rapports (fil coupé
- court)
19ACCIDENTS
- La grossesse intra-utérine
- La GEU ?! (5 des femmes enceintes sur DIU)
- Les Infections Génitales Hautes
- Les perforations et migrations intra-abdominales
20 EFFICACITE
- Taux déchec 1 AF
- Conception possible dès la 1ère ovulation après
le retrait du DIU
21 LE MIRENA
- 52 mg de Levonergestrel 5 ans
- Diffusion régulière du LVN dans la cavité utérine
(20 erg/j) - LVN / Effets principalement locaux
- Faible passage systémique
- Bio transformation hépatique
- Élimination rénale et digestive
22MIRENA
- Mode daction
- Endomètre
- Atrophie
- Altérations vasculaires
- Libération de la Glycodeline A
- Glaire épaisse inappropriée
23MIRENA
- Efficacité 0,5 AF
- Moins de MIP
- Moins de GEU
- Règles moins abondantes (volume et durée)
- Moins de dysménorrhées
- Alternative à lhystérectomie en cas de
ménorragies chez les femmes de de 40 ans
24LE MIRENAIndications
- Ménorragies sous DIU au cuivre
- Ménorragies spontanées
- Dysménorrhées
- Adénomyose
Femmes 38 40 ans
25LE MIRENAContre-indications
- CI / Stérilets
- Cancers hormono-dépendants
- Atteintes hépatiques sévères
- Thrombophlébites en évolution
26 27 LES PILULES
- OESTRO-PROGESTATIVES
- MICRO-PROGESTATIVES
- MACRO-PROGESTATIVES
- PILULE DU LENDEMAIN
28LES PILULES OESTRO-PROGESTATIVES(maxi, normo et
mini-pilules)
- Elles contiennent toutes
- 1/ Un œstrogène, TOUJOURS DE LETHINYL-
OESTRADIOL (EE) de 15 à 50 ?g -
- 2/ Un progestatif
- - Dérivé de la 19
Nortestostérone - ? de 1è génération Noréthistérone,
Norgestiénone,Lynestrenol. - ? de 2è génération Norgestrel/Lévonorgestrel.
- ? de 3è génération Gestodène/ Norgestimate/
Désogestrel. - ? de 4è génération Diospirenone/Chlormadione/
Drenogest/nomegestrel - Derivé de la 17 hydroxyprogestérone
- Acétate de cyprotérone, Acétate de
chlormadinone
29TYPES DE PILULES OP
- A- COMBINÉES Tous les comprimés contiennent de
lEE et un progestatif - MONO-PHASIQUES 21 cp identiques en
composition - - à 15 ?g dEE Mélodia,
Minesse - à 20 ?g dEE Cycléane 2O, Méliane, Mércilon,
Harmonet - à 30 ?g dEE Cycléane 30, Varnoline,
Minulet, Minidril, Microgynon , Jasmine, Belara - à 35 ?g dEE Cilest, Diane 35 (TN)
- BI-PHASIQUES élévation de posologie en 2ème
partie de plaquette - ( réduction du saignement perthérapeutique)
Adépal, Miniphase - TRI-PHASIQUES posologie augmente 3 fois pour
le progestatif et de façon variable pour lEE (
03 sortes de compositions 30-40-30 ?g dEE /
Tri-minulet, Trinordiol) - B- SEQUENTIELLES 07 premiers comprimés EE
seul - 14 ou 15
derniers EE Progestatif - Ovanon,
Physiostat, Norquentiel
30MODES DACTION
- A-PILULE COMBINÉE
- - Bloque lovulation
- - Empêche la formation de la glaire cervicale
- - Soppose aux modifications morphologiques de
lendomètre - - Indice de Pearl 0.04 à 1 AF
- B-PILULE SÉQUENTIELLE
- - Bloque lovulation seulement
- - Indice de Pearl 1 à 3 AF
31(No Transcript)
32Troisième Génération
33Quatrième Génération
34Tunisie
- Microgynon 30 microg EE/ Norgestrel G2
- Minesse 15 EE / 60 Gestodene G3
- Harmonet 20 EE / 75 Gestodene G3
- Jasmine 30 EE / 3 mg Drospirenone G4
- Belara 30 EE / 2mg Acetate de chlormadione G4
35CONTRE-INDICATIONS ABSOLUES
- - Tumeurs malignes hormono-dépendantes
(sein,utérus) - - Porphyrie
- - Lupus et autres connectivites
- - Tumeurs hypophysaires
- - Hépatopathies sévères et/ou récentes
- - Maladies ou ATCD thrombo-emboliques artériels
et veineux - - Affections cardio-vasculaires (HTA,
coronaropathies, valvulopathies et troubles du
rythme thrombogènes) - - Pathologies oculaires et cérébrales dorigine
vasculaire - - Hémorragies gynécologiques non diagnostiquées
- - Diabète compliqué de micro ou macroangiopathies
- - Femme enceinte
- - Fort tabagisme
36CONTRE-INDICATIONS RELATIVES
- Insuffisance rénale
- Migraine
- Otosclérose
- Maladies psychiatriques
- Varices importantes
- Choléstase récurrente ou prurit récidivant lors
de la grossesse - Affections métaboliques (diabète non compliqué,
hyperlipidémies) - Obésité IMC 30kg/m2
- Tumeurs bénignes du sein et de lutérus
- Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée
37INCIDENTS DE LA PILULE OP
- - Prise de poids (effet anabolisant, rétention
hydrosodée) - - Troubles de la circulation veineuse
- (varices, jambes lourdes)
- - Tension mammaire (pilules fortement dosées en
EE) - - Diminution de la libido
- - Migraines ,céphalées menstruelles
- - Masque de grossesse (chloasma)
- - Mycoses
38 ACCIDENTS DE LA PILULE OP
- - Accidents thrombo-emboliques veineux et
artériels - RR 4 5
- Rechercher anomalies préexistantes de
lhémostase, tabagisme, âge gt 35 ans - - Infarctus du myocarde RR 5, gt 20 si tabac
- - Accidents vasculaires cérébraux ischémiques
RR 2.75 - - Thromboses veineuses cérébrales RR 22
39 ACCIDENTS DE LA PILULE OP
- - Risque hépatique (tumeurs bénignes du foie,
ictère par rétention, lithiase biliaire) - - Risque cancérigène
- - Col utérin éversion de la muqueuse
- - Endomètre effet protecteur des EP
combinés - - Ovaire CO combinés effet protecteur
augmente avec la durée dutilisation - - Sein pas de corrélation
- - Foie augmentation du risque de cancer
40Interactions médicamenteuses
-
- Diminution de lefficacité contraceptive
(association déconseillée) - inducteurs enzymatiques (augmentation du
métabolisme hépatique) certains
anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne,
phosphophénytoïne, primidone, carbamazépine,
topiramate) rifabutine rifampicine
griséofulvine millepertuis, certains
inhibiteurs de protéases du VIH (ritonavir,
nelfinavir, lopinavir, elfavirenz et
névirapine). - modafinil risque de diminution de
lefficacité contraceptive pendant et un cycle
après larrêt du traitement -
- Association dune autre
méthode contraceptive
41LES MICRO-PILULES
- Progestatif seul faiblement dosé
- PRISE CONTINUE , À LA MÊME HEURE
- - Microval, Microlut, Cerazette
- - Indice de Pearl 0.8 à 1 années.femmes
- INDICATIONS
- - Contre-indication aux pilules OP, haut risque
vasculaire, femmes allaitantes - - A éviter signes dinsuffisance lutéale,
dystrophie ovarienne ( risque daggravation) - MODE DACTION
- ? Blocage partiel de laxe hypothalamo-hypophysair
e - ? Coagulation de la glaire cervicale
- ? Modification de la muqueuse utérine (atrophie)
- ? Modification de la mobilité tubaire
42LA MACRO-PILULE
- Traitement discontinu 5è - 25è jour du cycle
- 19 Norstéroïdes, Norpregnanes (
Lutényl,Colprone, Surgestone) 17
Hydroxyprogestérone ( Lutéran, Androcur) - HORS AMM
- Indice de Pearl 1 à 3 années.femmes
- MODE DACTION en fonction des molécules
- ? Bloque lovulation
- ? Empêche la formation de la glaire
- ? Modifie lendomètre
- INDICATIONS contre-indication aux
pilules OP ( pathologie mammaire ou utérine
). - CONTRE-INDICATIONS (dérivés de la
19 Nortestostérone) - ? Surcharge pondérale
- ? ATCD daccidents thrombo-emboliques/ varices
- ? HTA sévère
-
43 CONTRACEPTION PROGESTATIVE PARENTERALE
- Efficacité 3 mois
- Dépomédroxyprogestérone acétate 150mg
- Avantages simple, durée daction prolongée,
absence théorique de risque vasculaire - Inconvénients tolérance glucidolipidique et
contrôle du cycle imparfaits, reprise de la
fertilité retardée
44LA CONSULTATION DE CONTRACEPTION (PILULE)
- INTEROGATOIRE
- ATCD personnels ou familiaux de maladies
- thrombo-emboliques (déficit en protéine S, C, en
- AT III)
- - Tabac
- Maladies cardio-vasculaires, métaboliques ou
- oestrogéno-dépendantes.
- EXAMEN
- - Poids
- - TA
- - Examen gynécologique complet
- - Examen des seins
- - FCV
45LA CONSULTATION DE CONTRACEPTION (PILULE)
- BILAN BIOLOGIQUE
- Glycémie à jeun
- Cholestérolémie
- Triglycéridémie
- Si facteurs de risque Glycémie après 75gr ou
HGP, HDL cholestérol ou apolipoprotéines A,B.
Antithrombine III -
- SURVEILLANCE
- - 1er contrôle à 3 mois (clinique et biologique)
- - puis 1 consultation / 6 à 12 mois (clinique)
- - bilan sanguin de contrôle à 3 mois , si RAS
bilan /18 mois - 2 ans - - FCV / 2ans
46PRECAUTIONS
- La 1ère plaquette est débutée le 1er jour des
règles. Les plaquettes suivantes sont reprises
après 7 jours darrêt entre chaque cycle
dutilisation de 21 jours. - La prise doit être régulière, sans oubli, au même
moment de la journée. - En cas doubli, il faut prendre le comprimé
oublié le plus vite possible et reprendre ensuite
le comprimé suivant à lheure habituelle. - Avec les pilules actuelles faiblement dosées,
aucun problème ne se pose lorsque loubli a duré
moins de 12 heures. Au-delà, par prudence, une
contraception mécanique est souhaitable.
47(No Transcript)
48IMPLANON
- Implant sous cutané
- Contraception progestative pure
- Principe actif
- LETONOGESTREL Progestatif de 3ème génération
49- Cylindre de 40 mm /
- 2 mm de diamètre
- Membrane perméable Ethinyl Vinyle Acétate
- 68 mg de Etonogestrel
- (3-keto-desogestrel)
50IMPLANONPharmacocinétique
- Concentrations plasmatiques de 60 à 70 µg / j
- Persistant environ 3 ans
- LETONOGESTREL est fortement lié à la SHBG
- Biodégradation hépatique
- Élimination rénale et digestive
51IMPLANONPharmacodynamique
- Létonogestrel
- Puissant anti-gonadotrope
- Inhibe constamment lovulation
- La sécrétion de base de FSH et LH bio active
persiste / folliculogénèse - Épaissit le mucus cervical
Inhibition de lovulation / Conservation de la
sécrétion de E2
52 IMPLANON Efficacité
- Absolue
- gt oestroprogestatifs
- 2005 2 grossesses en France
53IMPLANONTolérance clinique
- Bonne tolérance
- Effets secondaires
- Troubles du cycle
- Acné
- Tension Mammaire
- Céphalées
- Fatigue
- Vomissements
- Vertiges
Les troubles du cycle 50 cycles normaux 25
oligo spanioménorrhées Aménorrhée secondaire
14-20 25 Ménométrorragies transitoires
54IMPLANONTolérance métabolique
- Bonne
- Absence deffets significatifs sur
- La coagulation
- Les glucides
- Les lipides
- La tension artérielle
55 IMPLANON Indications
- Femmes désirant une longue contraception
- Contre-indications aux oestrogènes
- Mauvaise observance en contraception orale
56IMPLANONContre-indications
- Cancers stéroïdo-dépendants
- Atteintes hépatiques
- Thrombophlébites en évolution
- ATCD de phlébite
57Contraception durgence
58NORLEVO
- Levonogestrel 750 µg
- 2 comprimés à 12 H dintervalle
- Délai 72 H après un rapport non protégé
- Bloque lovulation et pourrait empêcher
limplantation - Meilleure efficacité (95 à 24 H)
- Préservatifs jusquà la fin du cycle
59NORLEVO
- Meilleure tolérance (dépourvu dœstrogène)
- Pas de modification de lhémostase ni des
métabolismes lipidique et glucidique - Fréquence des GEU non accrue mais déconseillé si
facteurs de risque - Confort de prise actuellement prise unique
- En vente libre
- Coût élevé ( 10 DT)
60DIUc Urgence
- 5 jours suivants le rapport non protégé
- Efficace 0,2 de grossesses
- Moyen contraceptif pour la suite
- Consultation gynécologue ou sage femme
- Pas de dépistage des maladies infectieuses
61Recommandations
- Choix éclairé de la méthode contraceptive lors
dune consultation autant que possible spécifique - Choisir la forme de contraception la plus adaptée
à la situation et à la trajectoire personnelle de
la consultante - Contraception OP méthode de 1ère intention chez
les femmes sans facteur de risque particulier - Toutes les génération de pilules OP sont
associées à une augmentation du risque
thromboembolique - ( NP 3)
62Recommandations
- La contraception progestative nest plus quune
méthode de 2ème intention, elle est à classer au
rang des méthodes efficaces dans leur emploi
courant et très efficace en utilisation optimale - Manque dobservance méthode moins sujette aux
oublis (DIU, patch, implant) - La recherche dune contraception progestative de
longue durée daction fera envisager
lutilisation de limplant ou du DIU au LNG - Méthodes barrières seules méthodes efficaces
dans la prévention de la transmission des IST -
63(No Transcript)
64 65(No Transcript)
66(No Transcript)
67(No Transcript)
68(No Transcript)
69(No Transcript)
70NOUVEAUTES
Tolérance métabolique
Nouvelles voies dadministration
Nouveaux dosages composition
EFFICACITE
Nouvelles molécules
Tolérance endométriale
71Quoi de neuf en Tunisie ?
Nouvelles voies dadministration
Disponibles en Tunisie MIRENA IMPLANON
NORLEVO BELARA
Nouveaux dosages compositions
Non Disponibles
Nouvelles molécules
72Produits actuellement disponibles
- MIRENA
- IMPLANON
- NORLEVO
- BELARA
73MIRENA
74Quelle place en Tunisie?
- Meilleure efficacité
- Meilleure tolérance
- Effets bénéfiques dordre thérapeutique
- Anémies / Ménorragies
- Dysménorrhées
- Hyperplasies sans atypies
- Coût plus élevé
- Disponibilité !!
75Quelle place?
- Meilleure efficacité ( 0 de grossesse )
- Meilleure tolérance
- Etonogestrel Lévonorgestrel
- EVA gt Silicone
- Facile à insérer et à retirer
- Prix et Disponibilité
-
76(No Transcript)
77Pilule EP à lacétate de chlormadinone
- Belara
- EE 30µg acétate de chlormadinone (dérivé
antiandrogénique de la progestérone) - Indice de Pearl 0.04
- ES moindres
- CI OP
- Amélioration de la dysménorrhée, de lhumeur,
préservation de la libido, apport bénéfique pour
la peau et les cheveux, stabilité du poids - Meilleure compliance au ttt
78Produits non disponibles
- Contraceptif oraux
- Jasmine
- Patch contraceptifs hebdomadaires
- Anneaux vaginaux contraceptifs
- Autres
79 Contraceptifs oraux
- OP Monophasiques faiblement dosés en oestrogènes
lt 35µg dEE - OP bi et triphasiques
- OP associant un progestatif de 3ème
génération (Désogestrel, Gestodène, Norgestimate) - Microprogestatifs / 3ème génération
80OP Monophasiques faiblement dosés en oestrogènes
lt 35µg dEE
- Amélioration de la tolérance métabolique et
vasculaire - Tolérance endométriale
81OP associant un progestatif de 3ème génération
(Désogestrel, Gestodène, Norgestimate)
- Controverses / Années 90
- Complications thrombo-emboliques
- Controverses levées par le nombre et la fiabilité
des études
82OC / VTE studies (3rd versus 2nd)
1995-6 limited confounder control
1997-9 improved confounder control
statistically significant versus 2nd generation
83OP bi et triphasiques
- Tolérance endométriale
- Tolérance clinique
84Microprogestatifs 3ème génération
85 CERAZETTE
- Progestatif de 3éme génération (Organon)
- 75µg de Desogestrel (seuil de suppression
complète de lovulation. Hum Reprod.1996) - 28 comprimés / plaquette
- Prise continue
- Indice de Pearl 0,14
- Aménorrhée fréquente
86 CERAZETTE
Tolérance
- Effet négligeable sur le métabolisme glucidique
- Métabolisme lipidique LDLcholéstérol inchangé,
baisse ChT , TG et HDL choléstérol - Effet cardio-vasculaire dune ampleur minime
87Autres nouveautés
88 Pilule à la Drospirénone
- Jasmine (SHERING)
- Ethinyl oestradiol 30µg
- 3mg Drospirenone (analogue de la
spironolactone) - Activité antiminéralocorticoïde
- élimination Na et eau
- Activité antiandrogénique
-
89Jasmine
- Effets Secondaires OP
- CI OP
- Pas de prise de poids voire une baisse pondérale
-
- Compliance excellente
au ttt
90 Anneau vaginal contraceptif
91 Anneau vaginal contraceptif
92 NuvaRing
- Ethinyloestradiol 15 ?g/j
- Etonogestrel 120 ?g/j
- Bloque lovulation
- Matériel Evatane
- Flexible, soft, transparent, 54mm de diamètre/
4mm
93 NuvaRing
- Emploi facile, peu de contraintes
- Insertion 1er jour des règles / 3 semaines
- 90 des hommes ne perçoivent pas sa présence
- Effets II 4 ( tension mammaire, nausées,
troubles de lhumeur) - Réversibilité
- NB ne protège pas des IST
- Coût 37 / 3 mois
94Patch contraceptif hebdomadaire
- EVRA (Janssen-Cilag)
- Dispositif transdermique, 45x45mm, beige-rose
- 6mg Norelgestromine et 600µg EE libérant 20µg EE
et 150µg Norelgestromine /jour (principal
métabolite actif du Norgestimate) - Bloque lovulation
95Patch contraceptif hebdomadaire
- Hebdomadaire x 3 semaines, fenêtre dune semaine
- Sites dapplication fesse, abdomen, bras, partie
supérieure du torse - Peau sèche
- Adhésivité satisfaisante (taux de décollement 2)
96 EVRA Date
dapplication
-
- -Initiation ou relais de pilule OP 1er
jour des règles - -Relais pilule progestative à tout
moment - - Après implant jour du retrait
97 EVRA
Tolérance
- Tolérance locale bonne, rares réactions locales
cutanées modérées (2) - Effets secondaires OP
- Spottings possibles, variant au fil des cycles
- CI celles des OP
98 EVRA
Efficacité
- Pearl 0,71
- Au delà de 90 kg efficacité faible
99CHEWING-GUM CONTRACEPTIF
- Ovcon 35 et Ovcon 50 (Bristol Myres Squibb)
- Boîte de 4 plaquettes de 28j (21 actives blanches
et 7 inactives vertes) - 35µg EE 0.4 mg Norethindrone vs 50µg EE et 1mg
Norethindione pour Ovcon 50 - Parfumé à la menthe
- Mâché puis avalé avec un grand verre deau ou
avalé - ES et CI OP
100Contraceptifs masculins
- APPROCHE
- Suppression de la sécrétion des gonadotrophines
- Induction dAC antispermatozoïdes
101Contraceptifs masculins
- Suppression des gonadotrophines
- -Stéroïdes sexuels
- Testostérone enantate 200mg/semaine x 7 mois
- Testostérone undecanoate500 à 1000mg /
semaine x 4 mois (azoospermie réversible en 20
semaines) - ES gain de poids, volume testiculaire
- ET progestatifs meilleure inhibition
-
102Contraceptifs masculins
- Implants de testostérone ( 4 de 200mg) à
changer/4 mois - Injection IM de 200mg Dépo-provera / 3mois
- - Oligospermie après 3 mois
- - Azoospermie 50
- - Aucune grossesse
- - Sperme normal 5 mois après la
fin du cycle - J Clin
Endocrin Metabolism, vol.88,10,20034659-67
103Contraceptifs masculins
- Suppression des gonadotrophines
- -Analogues de la GnRH
- Azoospermie 4 patients /10 mais libido
et impuissance dans 100 des cas - Autres études avec doses élevées et
autres modes dadministration suppression
complète de la spematogénèse
objectif utopique - -Antagonistes de la GnRH
- 10mg/j SC x 20 semaines ET 25 mg/
semaine IM 15j après - azoospermie 6 fois / 8
- Normalisation du sperme 12-14 semaines
après larrêt - Pas de baisse de la libido
104Contraceptifs masculins
- Immuno Contraception
- Immunocontraception hormonale ( étude
animale) - -Vaccin antiGnRH (GnRH toxine tétanique ou
diphtérique) AC anti GnRH doù une
inhibition complète de la fonction testiculaire - Supplémentation androgénique nécessaire
- Contrôle de la fertilité efficace, peu
coûteux et pratique - -Vaccin anti-FSH
-
105Contraceptifs masculins
- Immuno Contraception
-
- ImmunoContraception à partir des protéines
des spermatozoïdes -
- Lisolation et le clonage des protéines des
SPZ impliquées dans la fonction ou dans
linteraction entre le SPZ et lœuf pourraient
être utiles pour développer un vaccin
contraceptif
106- LA CONTRACEPTION DIFFICILE
107Lupus érythémateux disséminé (LED)
- EP contre-indiqués (haut risque vasculaire
et thrombotique et risque daggravation possible
de la maladie) -
- Progestatifs indication de choix Dérivés
pregnanes (Lutéran, Surgestone, Androcur) en
schéma de prescription 21 jours sur 28 - Micropilules possibles mais efficacité
incomplète et mauvaise tolérance gynécologique en
restreignent lutilisation - Les DIU plutôt contre-indiqués ( risque
infectieux, moindre avec le DIU au
lévonorgestrel) -
- Stérilisation tubaire possible
-
108Contraception des femmes à risque et en
particulier des lupiques doit-on réviser nos
certitudes ?Anne Gompel , Revue du Rhumatisme 73
(2006) 869871
- Première étude Oral contraceptive-SELENA
183 femmes ayant un lupus systémique calme
(SLEDAI 4 et lt 0,5 mg/kg de cortisone) ou
modérément actif (SLEDAI 512) , minipilule de
première génération vs placebo. - Critères d exclusion antécédent de TVP,
anticorps anticardiolipine ou anticoagulant
lupique. - Suivi un an.
- Conclusion pas de différence significative
de nombre de poussées sévères ou modérées, des
SLEDAI et de TVP. - NB37 darrêts du médicament ou du placebo
- Petri M et al. Combined oral
contraceptives in women with systemic lupus
erythematosus. N Engl J Med 200535325508. -
109- Deuxième étude mexicaine , 162 femmes pilule
estroprogestative de deuxième génération,
stérilet (DIU) et microprogestatif. - Aucune différence entre les trois groupes sur
les critères cliniques ou les SLEDAI. Cinq
grossesses ont été observées, deux sous CO, deux
avec le microprogestatif et une avec le DIU -
- Sanchez-Guerrero J, Uribe AG,
Jimenez-Santana L, Mestanza-Peralta M, - Lara-Reyes P, Seuc AH, et al. A
trial of Contraceptive methods in women with
systemic lupus erythematosus. N Engl J Med
2005353253949.
110-
- CONCLUSION
- Il nous est donc habituel dindiquer chez
les femmes à haut risque vasculaire
(thrombophilies, lupus, diabète de type 2 ou de
type 1 évolué, tabagisme etc.) en première
intention le Lutéran, progestatif pregnane, ou
lAndrocur quand il est nécessaire dêtre très
antigonadotrope. En deuxième intention les
microprogestatifs ou éventuellement limplant. - Il nous semble raisonnable de ne pas modifier
nos attitudes actuelles de prudence dautant
quon a la chance de disposer de molécules
progestatives bien supportées et aussi efficaces
que les estroprogestatifs. - Que le stérilet puisse avoir une efficacité
diminuée sous corticoïdes ou exposer à un risque
infectieux accru particulièrement délétère chez
ces patientes paraît toujours une affirmation
licite .
111 Insuffisance rénale
- Les DIU sont fréquemment contre-indiqués
- Les pilules EP, du fait des risques vasculaires,
sont à éviter - Les macro progestatifs ont là aussi une place de
choix
112 Cardiopathies
- Contraception innocuité totale et efficacité
importante - Les progestatifs (micropilule et macro
progestatifs) sont la base de la contraception
chez ces patientes. - La stérilisation est particulièrement recevable.
113 Obésité et hyperlipidémies
- Absence de facteurs de risques (antécédents
familiaux, anomalies métaboliques, tabac, âge
gt 40 ans) pilule EP non contre-indiquée - ( surveillance du poids et du métabolisme).
- Pas de lien clairement établi entre prise de
poids et pilule EP - Implant contraceptif , /- macro progestatifs non
recommandés (effet délétère sur la variation
pondérale), en particulier lorsquexiste une
surcharge pondérale. - DIU bonne solution.
114Diabète et contraception
- La contraception hormonale a sa place, une place
importante, parmi les méthodes contraceptives
chez les femmes diabétiques - Sur le plan pratique, deux préoccupations
- risque d'aggravation? effet diabétogène?
115Inconvénients vasculaires
- Augmentation du risque de thrombose artérielle,
d'hémorragie méningée et de thrombose veineuse
dans la population générale, toxicité vasculaire
attribuée aux effets des estroprogestatifs sur
l'hémostase et sur les lipoprotéines - Inconvénients particulièrement préoccupants chez
les femmes prédisposées à une pathologie
thrombotique veineuse, chez les femmes à haut
risque vasculaire du fait de la présence de
lésions vasculaires.
116Inconvénients métaboliques
- Autre préoccupation du diabétologue ne pas
aggraver la situation métabolique. - EP actuels effets limités sur le métabolisme
glucidique et l'insulinosécrétion - Réduction des doses dEE impact de la
fraction sur l'insulinosécrétion et la tolérance
au glucose. - Les progestatifs (norgestrel , noréthistérone
) insulinorésistance et hyperinsulinisme
proportionnels à la dose .
117Inconvénients métaboliques
- La diabétogénicité des estroprogestatifs paraît
limitée d'après des études contrôlées - La prise de poids sous estroprogestatifs est un
inconvénient métabolique qui pourrait être
délétère en cas de diabète - La prise de poids paraît liée aux dérivés
norstéroïdiens et non à la fraction estrogénique
118Inconvénients métaboliques
- Troisième inconvénient métabolique des
estroprogestatifs effets lipidiques - Effet hypertriglycéridémiant aggrave la
dyslipidémie - La réduction des doses d'éthinyl estradiol ne
supprime pas l'élévation des triglycérides. - Sous estroprogestatifs contenant des progestatifs
androgéniques ,taux de HDL cholestérol bas. - Progestatifs 3ème génération (désogestrel,
gestodène ,norgestimate) augmentation
HDL-cholestérol due à la fraction estrogènique.
119Inconvénients métaboliques
- Au total, il apparaît que
- les pilules les moins dosées sont moins
diabétogènes - toutes les pilules sont hypertriglycéridémiantes
- les pilules de troisième génération augmentent
le HDL cholestérol lié à la fraction
estrogénique - ( intérêt ou un inconvénient clinique ?).
120- Pas d'argument épidémiologique indiquant que la
contraception estroprogestative est un facteur
d'aggravation de la rétinopathie proliférante
(aucune étude contrôlée). - La prudence s'impose
- Toute rétinopathie diabétique significative
argument décisif contre la pilule
estroprogestative. - Une néphropathie doit inciter à renoncer à la
contraception estroprogestative.
121LES PROGESTATIFS DOIVENT-ILS ETRE
SYSTÉMATIQUEMENT PRÉFÉRÉS AUX ESTROPROGESTATIFS ?
- Oui? Mais..
- HDL cholestérol , mal tolérés au plan
gynéco-endocriniens. - A fortes doses (pas dAMM contraception) peu
d'inconvénients métaboliques mais hypoestrogénie
( situation non satisfaisante au plan vasculaire)
122- Dans ces conditions, il ne paraît pas légitime de
recommander systématiquement les progestatifs
pour la contraception hormonale chez la femme
diabétique. - Il est préférable d'avoir recours à un
estroprogestatifs chez une adolescente diabétique
plutôt que de prescrire un microprogestatif
voire, comme cela est trop souvent fait, un
macroprogestatif.
123QUELLE EST LA PLACE DE LA PILULE PARMI LES
MÉTHODES CONTRACEPTIVES CHEZ LA FEMME DIABÉTIQUE
?
- Recommandations de l'ALFEDIAM ( Diabetes et
Metabolism) - Préférer des méthodes non hormonales
- Si contraception hormonale choix entre macro
et microprogestatifs dépend de la situation
métabolique, micro et macro angiopathique et
gynéco endocrinienne - Contraception macroprogestative, solution
pragmatique, alternative éventuelle en
particulier chez la femme en période
préménopausique - Choix contraceptif individuel.
124- Pathologie vasculaire sous jacente, anomalies
lipidiques et tensionnelles et surtout tabagisme
Grande prudence . - Estroprogestatifs place non exclusive.
- Méthodes de contraception locales doivent
toujours être privilégiées. - En toute hypothèse le choix contraceptif revient
à l'intéressée. A son diabétologue de l'informer.
125Maladie de Crohn et rectocolite hémorragique
- Une contraception fiable et efficace est
recommandée en cas dutilisation de méthotrexate
et jusquà 3 mois après son arrêt. - Maladie de Crohn Risque potentiel de moindre
absorption des contraceptions orales ( atteinte
de lintestin grêle ou malabsorption). - Conduite contraceptive non différente de celle
des femmes de la population générale - Stérilisation par voie laparoscopique
déconseillée ( surrisque de complication (NP3).
- Prudence en cas dutilisation dun DIU
(notamment au cuivre) risques possibles
(notamment infectieux) associés aux
immunosuppresseurs et aux anti-inflammatoires.
- Aucun effet significatif de la contraception
hormonale orale sur lévolution de la maladie
de Crohn et la rectocolite hémorragique (NP2).
126Autres pathologies auto-immunes
- Aucune donnée de la littérature napporte
dargument laissant présager quil faille adopter
chez une femme souffrant de sclérose en
plaques, de myasthénie, de syndrome de
Gougerot-Sjögren ou de polyarthrite rhumatoïde
une conduite contraceptive différente de celle
adoptée pour les femmes de la population
générale (sauf cas dimmobilisation
prolongée). - La prudence doit être de mise et le suivi adapté
en cas dutilisation dun DIU (notamment au
cuivre) en raison des risques possibles
(notamment infectieux) associés aux
immunosuppresseurs et aux anti-inflammatoires au
long cours.
127Antécédents de cancer du sein
- Aucune interaction entre antécédents
familiaux de cancer du sein et
contraception hormonale na été formellement
démontrée dans la littérature vis-à-vis du
risque de survenue de cancer du sein (NP2) - Par prudence, en cas de mutation connue
(BRCA1/2), il est recommandé dorienter vers
une méthode contraceptive non hormonale. - Les antécédents personnels de cancer du sein sont
une CI formelle de prescription dune
contraception hormonale.
128Femme de plus de 40 ans
- Les pilules dosées à 20 et 30 d'éthinylestradiol
sont efficaces et assurent un bon contrôle du
cycle. Peuvent être prescrites chez les femmes
non fumeuses - La contraception progestative macrodosée
dérivés de la testostérone (19-nor), de la
progestérone (17-hydroxy et 19-nor). Intérêt
effet antiestrogène (situations d'hyperestrogénie
relative ou absolue fréquentes anomalies de
l'ovulation de la périménopause, anovulation,
phase lutéale courte, ou corps jaune inadéquat) - Micropilule progestative peut être très
utile(fumeuses) aussi efficace que la pilule
combinée après 40 ans. - Principal défaut cycles irréguliers chez
certaines femmes
129Adolescente
- Méthodes de 1er choix préservatif masculin et
contraception hormonale, surtout
oestroprogestative. - Contraception oestroprogestative efficacité
contraceptive, effets bénéfiques en cas de
dysménorrhée, syndrome prémenstruel, ménorragie,
kystes fonctionnels de lovaire et acné
(plutôt fréquents à cet âge). - Contraception microprogestative peut être
envisagée et préférée à une contraception
oestroprogestative, si pas dindication
particulière (kystes fonctionnels de lovaire,
acné, etc.) .Surtout indiquée en cas de CI à la
contraception oestroprogestative. -
- difficultés prévisibles dobservance
et anomalies menstruelles
130Contraception Moderne
Tolérance
Efficacité
Quelle place en Tunisie ?
Qualité contraceptive ?
Prévalence Contraceptive
131 EFFICACITÉ
- INDICE DE PEARL
- Nombre de grossesses (non désirées) x 1200 /
nombre de cycles dexposition -
- risque de grossesse chez 100 femmes
pendant 12 mois
132 LE MIRENA Pharmacodynamique
- Le LVN soppose à la croissance de lendomètre
- Le LVN épaissit le mucus cervical
- La folliculogénèse persiste
- Passage systémique peut perturber lovulation
Effets principalement locaux
133 EFFETS METABOLIQUES
- Retentissement hépatique perturbation des tests
hépatiques ( produits fortement dosés) - Métabolisme des lipides
- E HDL Chl, TG, VLDL
- P HDL Chl 2, LDL Chl
- P 3ème G pas de modifications
- Métabolisme glucidique
- - EP et Progestatifs de synthèse (19
Norstéroïdes) - Diminution de la tolérance aux glucides
- - EP minidosés( P 3ème G) peu de modification
-
134 Retentissement vasculaire
- Facteurs de coagulation
- - Elévation Facteurs VII et X
- - Diminution Antithrombine III
- - Diminution activité fibrinolytique (plasma
et parois vasculaires) - Système rénine-angiotensine-aldostérone
- - EE et progestatifs androgéniques Elévation
substrat de rénine, activité rénine, angiotensine
II, aldostérone - Augmentation mineure de la PA (5 -
7 mmHg) - - Progestatifs microdosés aucune action
- Circulation périphérique
- Diminution tonus veineux et débit sanguin des
membres inférieurs -
135(No Transcript)