Title: ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS EN CARDIOLOGIE
1ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS EN CARDIOLOGIE
- Dr. L-F Garnier
- Centre Hospitalier de Ploërmel
2PLAN
- Antiplaquettaires
- médicaments
- résistance - Angor stable / SCA / angioplastie et stents
- AVK
-
médicaments
- risque hémorragique - Maladie thrombo-embolique veineuse
- Fibrillation auriculaire
- Arrêt des antiagrégants / anticoagulants
- risque ischémique ou
hémorragique
- gestion péri-opératoire
3Thrombus
Thrombose mécanisme commun mais des
variantes importantes selon le secteur vasculaire
(stase, endothélium etc)
4ANTIPLAQUETTAIRES
5Antiplaquettaires
- Action distincte doù leur association
- acide acétylsalicylique
(aspirine) inhibant la cyclo-oxygénase et
bloquant la formation du thromboxane A2
- thiénopyridines (clopidogrel) lié au
récepteur de ladénosine, bloquant lactivation
plaquettaire - action irréversible sans antidote et il faut
attendre 10j après arrêt des tt. pour récupérer
les fonctions plaquettaires (renouvellement lent
des plaquettes 10 par jour) - AINS (ibuprofène) inhibant aussi la
cyclo-oxygénase mais de façon réversible - Inhibiteurs de la glycoprotéine GP IIb/IIIa
Abciximab (Réopro), Tirofiban (Agrastat) agissant
sur la phase finale de lagrégation plaquettaire
6Antiplaquettaires
- Dipyridamole pas defficacité clinique démontrée
en monothérapie - ASASANTINE LP (200 mg de dipyridamole 25 mg
daspirine) AMM en prévention secondaire des
AVC/AIT lt 3 mois liés à lathérosclérose - NB attention au vol coronaire et à léventualité
de bronchospasmes sous dipyridamole
7Aspirine
6 à 12 de la population prend de laspirine à
faible dose
En dépit dune ½ vie courte (15-20), les effets
antiplaquettaires de laspirine persistent
longtemps mais attention à certaines formes
galéniques
8Résistance aux antiplaquettaires
- Pas de définition stricte échec ou absence
deffets du traitement - Aspirine 5 à 75 (!) selon les publications,
mécanisme plurifactoriel avec relation avec le
taux de thromboxane B2 urinaire reflet de
lactivation plaquettaire x 4 le risque c.v - Clopidogrel 5 à 30 mais plutôt des
susceptibilités individuelles quune résistance - Tests de dépistage non (encore ) utilisés en
clinique
9Résistance aux antiplaquettaires
- Evaluation par tests dagrégométrie
lAcumetric devrait permettre une évaluation
rapide de lagrégation plaquettaire (aspirine et
clopidogrel) avec possibilité de reconnaître des
patients résistants en salle de coro.
évaluation minute - En cas de résistance au clopidogrel, une
recherche de résistance à laspirine est
nécessaire car risque - Possibilité de refaire une dose de charge de
Clopidogrel ou dy substituer la Ticlopidine mais
aussi doptimiser le choix thérapeutique stent
nu plutôt que actif ou chirurgie coronaire
10Résistance à laspirine
- on distingue
- Résistance clinique événement ischémique
athérothrombotique malgré AAS (en prévention II)
persistance dun risque vasculaire absolu qui
nest réduit que de 25 sous aspirine donc
rarement associé à une vraie - Résistance biologique défaut dinhibition
de la production du TxA2 ou activation
plaquettaire persistante rare chez le coronarien
(2) et indépendante de la dose cas particulier
des diabétiques car gt 30 des SCA et
fréquemment cliniquement et biologiquement
résistants à laspirine
- augmentation de la dose daspirine ? (
pas détudes) -
utilisation du clopidogrel
- traitements adjuvants
anti-inflammatoires tels que statine, IEC et
contrôle glycémique étroit
11Angor / SCA / ATC / stents
12Angor stable
- Laspirine à faible dose est le médicament de
référence 75-150 mg/j effet protecteur optimal
en minimisant le risque digestif - Le clopidogrel (75 mg/j) peut être utilisé dans
certains cas (intolérance à laspirine) avec un
risque digestif un peu plus faible - Le dipyridamole nest pas indiqué du fait de son
activité anti-agrégant modeste et du risque de
vol coronaire - Les anticoagulants oraux aspirine ne sont pas
indiqués sauf dans des indications spécifiques FA
13Etude CHARISMA
- 15603 pts gt 45 ans avec
- soit maladie c.v documentée
(prévention secondaire)
-
soit 3 f.d.r coronaires (prévention primaire) - Aspirine 75-160 mg/j 75 mg/j clopidogrel vs
aspirine - Durée 4 ans
- Résultats
- prévention primaire pas
de bénéfice - patients
pathologie avérée réduction de 12,5 des
événements c.v sans augmentation du risque
dhémorragies sévères
14Etude ESPRIT
- 2739 pts lt 6 mois post AVC mineur/AIT
- Aspirine 30-325 mg/j 400 mg/j de dipyridamole
en 2 prises/j - Durée 5 ans
- Résultats réduction du risque relatif de 20 par
rapport à laspirine seule sans différence selon
la dose daspirine ni surcroît daccidents
hémorragiques
15Aspirine et statine
- Cohorte randomisée de 5 études de prévention II
(LIPID, CARE, PLAC I et II) avec 14671 pts - Pravastatine aspirine vs aspirine seule
- Résultats réduction du risque dévénements c.v
de 25 à 30
16Angor instable et IDM
- Aspirine (250 500 mg) et clopidogrel (75 mg x
4 300 mg en prise unique) sont indispensables en
sus HBPM
17SCA avec sus-décalage ST
Début de la douleur lt 3h
OUI
NON
Délai ECG-cardio lt 45
NON
OUI
Thrombolyse
Angioplastie I
Délai ECG-cardio délai entre le 1er contact
(SAMU) et larrivée en cardiologie
18SCA avec sus-décalage ST
- Langioplastie primaire est la efficace
(désobstruction coronaire) et la sûre - La thrombolyse est la facile à utiliser mais
existe un risque dhémorragie intracrânienne
90 de perméabilité
avec ATC contre 60 avec Thrombolyse - Aspirine clopidogrel (300 mg)
- Enoxaparine si lt 75 ans et fonction rénale ok,
sinon HNF - Abciximab si ATC I et insuline si hyperglycémie
- Morphine mais O2, ß-, IEC non recommandés à titre
systématique de même que nitrés(sauf OAP)
19Particularités des angioplasties coronariennes
- Le souvent associées à endoprothèse (stent)
nue ou active
- maillage et matériaux
particuliers - substance
pharmacologique anti-inflammatoire et
antiproliférative - risque
accru de thrombose tardive (gt 9 à 12 mois)
par retard dendothélialisation doù le maintien
dune bithérapie antiagrégante à long terme - Stent nu bithérapie 4 à 6 semaines
- Stent actif bithérapie 6 à 12 mois au moins
20Angioplastie et stent
21SCA (IDM ou AI) et angioplastie programmée
- 5 grands essais totalisant gt 70 000 pts ont
démontré que le clopidogrel, en sus de
laspirine, diminue les évènements c.v graves vs
aspirine seule - Étude TRITON (n14000)avec le prasugrel
(thiénopyridine similaire au clopidogrel mais
daction rapide)
-
prasugrel vs clopidogrel (en sus de laspirine)
- résultats
diminution de 20 du risque dévénements
ischémiques péri-angioplastie au prix dun
surcroît de risque hémorragique lors du suivi - Commentaires on peut encore réduire les
événements ischémiques périangioplastie par des
antiplaquettaires oraux plus puissants -
22Coronarographie sous AVK
- Risque hémorragique au point de ponction intérêt
de la voie radiale donc OK si INR 2-4 - Langioplastie coronaire sous AVK est faisable
mais ensuite - Double ou triple association AVK-
aspirine-clopidogrel risque important et corrélé
à la durée du traitement donc pas de stent
actif chez les pts redevables dun tt. AVK au
long cours
23AVK
24AVK
- En France environ 500 000 pts (1 de la
population) sous AVK et 17 000 sont
hospitalisés/an pour un incident hémorragique
1ère cause dhospitalisation pour iatrogénie avec
jusquà 10 dhémorragies graves et jusquà 2
de mortalité - Fluindione (PREVISCAN) 77 ½ vie 31 H
- Acénocoumarol (SINTROM) 16 ½ vie 8 H
- Warfarine (COUMADINE) 3,5 ½ vie 35 à
45 H - La majorité des études cliniques ont été faites
avec la warfarine
25AVK et risque hémorragique
- Le risque hémorragique est directement lié à .
lintensité de lanticoagulation (INRgt4 ) .
la durée du traitement important au début du
traitement (3 le 1er mois) puis 0,3/mois - La variabilité de lINR est aussi un facteur de
risque hémorragique, indépendamment de lINR
moyen recherché - Lâge ne semble pas être un facteur de risque
indépendant mais favorise les saignements si
associé à des comorbidités (exHTA non contrôlée)
ou à un surdosage - Facteurs génétiques et interactions
médicamenteuses
26AVK risque ischémique et hémorragique
Risque ischémique
Risque
Risque hémorragique
2
3
4
INR
27Hémorragie sous AVK
- En cas de surdosage modéré sans hémorragie ou
saignement mineur, arrêt transitoire des AVK
VIT K per os très efficace - INR lt 5 supprimer prochaine prise et adapter
INR/j - 5ltINRlt9 supprimer les 2 prochaines prises puis
réduire si saignement mineur vitK per os INR/j - INR gt 9 sans saignement ou mineur vit K per os
et INR biquotidien si saignement majeur vit K IV
à renouveler si nécessaire et PPSB et/ou PFC si
nécessaire
28Pathologies à haut risque interdisant larrêt des
AVK
- Valves mécaniques mitro-aortiques
- Maladies thrombo-embolique veineuse récente
- Arythmie auriculaire CHADS gt 2
- Antécédents dembolie artérielle
- Thrombus VG ayant déjà embolisé
29Maladie thrombo-emboliqueveineuse
30Maladie thrombo-embolique veineuse HNF ou HBPM
-
- - HNF bolus de 80 UI/kg puis 18 UI/kg/h avec
TCA entre 2 et 3t ou en 2 inj. S/C
héparinothérapie pendant au moins 5j puis arrêt
si INR gt 2 pdt 2 j. consécutifs 2 à 3 des pts
ont une thrombopénie immunologique à suspecter si
plaquettes lt 100 000 ou baisse gt 50 de la
valeur initiale entre 5 et 20j après le début du
tt. stop HNF et ORGARAN
- HBPM au moins aussi sûre et efficace et
moins de thrombopénie (0,1) contrôles
plaquettaires 2x/sem. particulièrement
intéressante si cancer évolutif
- fondaparinus (Arixtra)
(pentasaccharide) aussi efficace et pas de
risque de thrombopénie
31Maladie thrombo-embolique veineuse AVK
- AVK seuls anticoagulants disponibles per os
- dès J1 (warfarine 5 mg/j)
ladministration très précoce lt 3 ième j.
raccourcit lhospitalisation de 30
- AVK à ½ vie longue
(Coumadine, Préviscan)
- qsp INR 2- 3 ajusté à partir de J3
- risque
hémorragique âge, cancer et double par
augmentation dun point dINR gt 3
- durée selon les individus au
minimum 3 mois si f.d.r transitoire, 6 à 12 mois
si MTEV idiopathique et gt 1 an si cancer (jusquà
rémission complète), à vie si récidive de MTEV
en réalité de en pas de place à la
demi-mesure 3 mois ou toute la vie car le risque
de récidive apparaît similaire après 3, 6 ou 12
mois de tt. -
32Maladie thrombo-embolique veineuse AVK
Récidive TEV
hémorragies
10
10
5
5
6 mois
4 sem.
4 ans
Taux annuel de récidives TEV et daccidents
hémorragiques
33Fibrillation auriculaire (FA)
34Fibrillation auriculaire (FA)
- Classification
- initiale (isolée ou sur
cardiopathie)
- paroxystique
(spontanément résolutive en lt 7j.)
- persistante (résolutive après
cardioversion) -
permanente (absence définitive de retour au RS)
- symptomatique ou non
(jusquà 50 de FA asymptomatique chez les
patients faisant de la FA symptomatique) - Les antiplaquettaires (325 mg daspirine) sont 2X
moins efficaces que les AVK et lassociation
aspirine clopidogrel est lt AVK - AVK QSP INR 2-3 mais gt 75 ans lINR peut être
compris entre 1,5 et 2,5 (cible2)
35Fibrillation auriculaire (FA)
- Analyse bénéfice/risque CHADS2
- C (cardiac failure) 1
- H
(hypertension) 1
- A (age gt 75 ans)
1
- D (diabete) 1
- S
(stroke) 2 - Faible risque 0 aspirine choix raisonnable
- Risque élevé gt 2 AVK
- AVK risques connus et maîtrisables (risque
hémorragique si INR gt 3 donc INR 2 compromis
raisonnable avec un rapport bénéfice/risque très
favorable chez le sujet âgé
36Fibrillation auriculaire (FA)
- Sujet âgé (10 de FA si gt 80 ans) toutes les FA
du sujet âgé doivent être anticoagulés (sauf
c/indic.) car AVC handicaps majeurs perte
dautonomie (les AVK sont sous utilisés ) - Le bénéfice de lanticoagulation est net chez les
sujets âgés alors que les AVK apportent moins de
bénéfice chez les sujets jeunes ou à faible
risque - AVK aspirine (75-165 mg/j) chez le coronarien
en FA à haut risque thrombo-embolique - AVK clopidogrel post stent de façon limitée
dans le temps - Intervention chirurgicale
- en prévention I arrêt AVK sans héparine/1
à 2 semaines puis reprise AVK
- en
prévention II HBPM licite
37Arrêt des antiagrégants ouanticoagulants
38Risque thrombotique à larrêtdes
antiplaquettaires
- Favorisé par larrêt prématuré du tt.
(possibilité de rebond favorisé par larrêt
concomitant dune statine), les atcd de thrombose
de stent la longueur des stents ou leur position
au niveau des bifurcations, la présence de
plusieurs stents, une atteinte tritronculaire
incomplètement revascularisée, diabète ou FEVG
basse - Délai de la chirurgie surtout dans les 2 à 6
premières semaines
39Risque hémorragique des antiplaquettaires
- Distinguer
- le risque hémorragique
inacceptable (neurochirurgie segt. post de
lœil, ORL ou péridurale)
- le risque
lié à limportance du saignement vasculaire,
prostate pour la chir. cardiaque les
antifibrinolytiques sont efficaces, y compris
sous clopidogrel
40Gestion périopératoiredes antiplaquettaires
- Les traitements antiplaquettaires peuvent souvent
être poursuivis en chirurgie
. laspirine OK sauf
chir. intracrânienne, amygdalectomie et
prostatectomie transurétrale
. données équivoques avec le clopidogrel - Attention si hémostase difficile (prostate,
neurochir., grands décollements) ou si le risque
hémorragique met en jeu le pronostic fonctionnel
(tympanoplastie) - Si saignement seule la transfusion de plaquettes
est relativement efficace - Larrêt des traitements antiplaquettaires peut
faire courir un risquelorsque le tt.
antiplaquettaire est impératif (AVC ischémiques
récidivants, angor sévère), il faut le maintenir
41Stents non actifs et périopératoire
- Période incompressible de 4 à 6 sem. de
double traitement (aspirineclopidogrel)
nécessaire à la réendothélialisation du stent - fenêtre de tir débutant 6 semaines après pose
de stent et jusquà la fin du 3ième mois pour une
chirurgie nécessitant une brève interruption des
antiplaquettaires - De toutes façon la plus grande prudence simpose
42Stents actifs et périopératoire
- Reporter si possible lintervention gt 6 mois à 1
an (?) après stent et approche multidisciplinaire
- Si intervention indispensable
- risque hémorragique
mineur maintien aspirine clopidogrel
- risque hémorragique modéré
maintien aspirine, arrêt clopidogrel 5 j
- risque hémorragique majeur arrêt
aspirine-clopidogrel 5 j ou 10j max. avec
substitution par AINS flurbiprofène 50mgx2/j
avec arrêt 24 h avant chir. ou HBPM à dose
anticoagulante efficace) - Reprise des antiplaquettaires soit rapide avec
dose de charge soit substitution par
flurbiprofène ou HBPM
43Traitement de substitutionantiplaquettaire
- Le relais par AINS (Cébutid) doit être discuté au
cas par cas de même que les HBPM à dose curative
car - En cas de stent, cette substitution nest pas
validée mais - Une mauvaise substitution est parfois préférable
à une absence de substitution (Samama) - En pratique débuter le Cébutid 50mg x 2 ou HBPM
dès le lendemain de larrêt des antiplaquettaires
puis stop 24 H avant le geste puis reprendre dès
que possible les antiplaquettaires ex. le
lendemain dune endoscopie simple ou 5 à 7 j
après biopsie (chute descarre)
44Antiplaquettaire et endoscopie digestive
- Endoscopies digestives 6 de complications
hémorragies et perforations (0,1 des coloscopie) - Procédures à faible risque gastroscopie,
rectosigmoïdoscopie, écho-endoscopie
diagnostique, cholangiographie rétrograde
endoscopique la réalisation de biopsies ne
majore pas le risque de façon significative - Procédures à haut risque avec risque de
saignement gt1 ou faible mais sans contrôle
endoscopique polypectomie colique, macrobiopsies
gastriques, sphinctérotomie, tt. des V.O,
hémostases sur lésions vasculaires ou ponctions
sous écho-endo. gastrostomie percutanée, tt. des
sténoses digestives, gastroscopie par voie nasale
(épistaxis)
45Antiplaquettaires et endoscopie digestive
- Aspirine et AINS de même que le dipyridamole ne
semblent pas majorer le risque de saignement
après endoscopie diagnostique biopsies
standardisées - Il est recommandé darrêter le clopidogrel 7 à 10
j. avant une procédure à haut risque mais sous
réserve du risque cardiaque discussion au cas
par cas
46AVK et chirurgie bucco-dentaire
- Possibilité de chir. bucco-dentaire sans arrêt
AVK sous réserve de -
INR stable lt 4 (contrôle 24h avant intervention)
-
hémostase locale
- continuité des soins - NB les pts sous AVKAAP ne sont pas concernés
par ces recommandations
47AVK et chir. bucco-dentaire
- Contact préalable avec le médecin responsable du
suivi du tt. AVK et pas dintervention avant le
week-end - Au cabinet si INR lt 3 et risque modéré
- A lhôpital si INR gt 3 et risque hémorragique
élevé ou risque médical associé - Le relais AVK-HBPM ou HNF doit rester
exceptionnel et les anesthésies loco-régionales
sont déconseillées anesthésique locale
vasoconstricteur sauf c/indic. - Hémostase locale au moins 10 et AB prophylaxie
si recommandée - Contrôle de la douleur par paracétamol (ni AINS
ni aspirine mais opiacés possibles)
48Antiagrégants et chirurgie ophtalmologique
- Cataracte (cristallin avasculaire mais la
choroïde est le tissu le vascularisé de
lorganisme ) 2 complications hémorragiques
possibles sous-choroïdienne ( perte de
lœil ) et hématome orbitaire (parfois
compressif) après inject. péribulbaire
danesthésiques - le clopidogrel (mais pas laspirine) doit être
arrêté avant injection péribulbaire - Dune façon générale la chirurgie de cataracte ne
nécessite pas larrêt des antiagrégants sous
réserve dune chirurgie prudente avec anesthésie
topique par simple instillation de collyres
anesthésiques et non pas sous anesthésie
loco-régionale péribulbaire (dans lorbite autour
de lœil)
49CONCLUSION 1
- Les traitements anticoagulants et antiagrégants
sont le souvent bien codifiés en considérant
que le risque thrombo-embolique varie selon les
territoires vasculaires et quun médicament donné
peut être plus ou moins validé selon le
territoire concerné
Coronaires AVC ACOMI
FA Phlébites
EP AVK -
- -
AAS
-
Clopidogrel
- -
50CONCLUSION 2
- Les traitements antiplaquettaires peuvent le
souvent être poursuivis en chirurgie risque
hémorragique à évaluer avec le chirurgien ou le
responsable du geste invasif - Si possible pas dintervention lt 6 semaines dun
SCA et arrêt du tt. le court possible (5j) - Si stent coronaire haut risque de rethrombose
doù approche multidisciplinaire avec
évaluation bénéfice/risque - Pose de stents non actifs si chirurgie prévisible
dans lannée
51Aspirine