LELEC 2670 Sources d - PowerPoint PPT Presentation

1 / 40
About This Presentation
Title:

LELEC 2670 Sources d

Description:

Title: MBSOFT : a Symbolic/ Numerical Program for Analysing Mechanical and Mechatronic Systems Author: Paul Fisette Last modified by: Ernest Matagne – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:52
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 41
Provided by: PaulFi1
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: LELEC 2670 Sources d


1
LELEC 2670Sources dénergie électrique
renouvelables ou non conventionnellesDeuxième
cours prédimensionnement dune installation
photovoltaĂŻque
  • E. Matagne ernest.matagne_at_uclouvain.be
  • E. De Jaeger emmanuel.dejaeger_at_uclouvain.be
  • P. Jacques pascal.jacques_at_uclouvain.be
  • http//perso.uclouvain.be/ernest.matagne/ELEC2670/
    INDEX.HTM
  • http//perso.uclouvain.be/ernest.matagne/SOLAIRE/I
    NDEX.HTM

2
Un peu de vocabulaire
3
  • LĂ©lĂ©ment de base est la cellule photovoltaĂŻque,
  • composant Ă©lectronique qui a la forme d'une
    plaque mince. Cette plaque est constituée d'une
    jonction entre deux couches semiconductrices (ou
    entre une plaque métallique et une couche
    semiconductrice). Chaque couche est reliée à un
    conducteur Ă©lectrique, de sorte que l'on dispose
    de deux fils pour relier la cellule Ă  un circuit
    électrique extérieur.
  • Les cellules sont regroupĂ©es en usine en
    modules. La fabrication des modules nest pas
    abordable par un particulier (étanchéité ..).
    Comme chaque cellule ne fournit quune tension
    faible, elles sont connectées en série à
    lintérieur des modules.
  • Plusieurs modules fixĂ©s cĂ´te Ă  cĂ´te dans un mĂŞme
    plan forment un panneau.
  • Un ensemble de modules connectĂ©s en sĂ©rie est un
     string 
  • Lensemble des panneaux appartenant Ă  une
    installation est un champ photovoltaĂŻque.

4
(No Transcript)
5
Prédimensionnement dune installation
photovoltaĂŻque
6
Cas dune installation reliée au réseau public
  • Le dimensionnement dune installation reliĂ©e au
    réseau public est un problème qui dépend
    essentiellement des aides apportées par les
    pouvoirs publics. Actuellement, le moment de la
    production na pas dimportance (pour le
    producteur).
  • Si le bĂ©nĂ©fice (aides comprises) Ă©tait
    proportionnel à la quantité dénergie renvoyée au
    réseau, loptimum consisterait soit à ne rien
    faire, soit Ă  utiliser toute la surface
    disponible . Mais, en fait, les aides ne sont
    pas proportionnelles à la puissance installée, ni
    à lénergie produite. Dans loptimisation
    Ă©conomique, il y deux pivots importants
    correspondant Ă  une modification des aides, lun
    fixe (compté en puissance installée) et lautre
    correspondant Ă  la consommation (annuelle) de
    lentité (en énergie réelle).
  • Le choix des modules dĂ©pend des circonstances
  • Sil existe une surface disponible non utilisĂ©e,
    le choix des modules se fera essentiellement sur
    le rapport entre leur prix (installation
    comprise) et leur puissance (nominale et réelle)
    le rendement des modules a peu dimportance (un
    mauvais rendement na pour conséquence que
    lutilisation dune surface plus grande)
  • Par contre, si toute la surface disponible est
    utilisée, loptimum technico-économique conduira
    Ă  utiliser des modules photovoltaĂŻques ayant un
    meilleur rendement.

7
Comme, actuellement, lénergie photovoltaïque
produite peut être revendue au réseau public au
même prix que celui auquel il achète lénergie
(cas du compteur qui peut tourner dans les deux
sens), le propriétaire de linstallation na
aucun intérêt à la munir de batteries (sauf sil
veut se prémunir contre les coupures du réseau
public). En fait, le réseau public lui sert de
batterie ! Par contre, loptimum social pourrait
comporter des batteries, afin de pouvoir renvoyer
au réseau de lénergie au moment où ce dernier en
manque. Nous nétudierons pas davantage le cas
des installations reliées au réseau public,
quitte à en parler brièvement à propos de létude
du dimensionnement dune installation isolée.
8
Cas dune installation isolée
  • On utilise la loi de conservation de lĂ©nergie.
  • Trois dĂ©marches Ă  effectuer
  • Estimer la quantitĂ© d'Ă©nergie Ă  fournir en un
    laps de temps fixé (1 mois ?)
  • Estimer les possibilitĂ©s rĂ©elles des modules
    solaires utilisés (en le même laps de temps !)
  • Comparaison des deux estimations le rapport
    nest autre que le nombre minimum de modules
    nécessaires.
  • Nous nous contenterons cette semaine de ce calcul
    approché (cest un prédimensionnement), mais
    complété par la liste des hypothèses et des
    approximations de calcul qui pourraient ĂŞtre
    améliorées par la suite. Ce calcul approché
    (prédimensionnement) est cependant important pour
    pouvoir estimer la faisabilité d'un projet avant
    d'en entreprendre l'étude complète.
  • Rappel

On utilise souvent lheure comme unité de temps.
On calcule ainsi lénergie en Wh (watt heure). 1
Wh 3600 J (joule)
9
Estimation de la consommation
En électricité, on a p u i Dans le cas du
courant alternatif, à condition que léchelle de
temps considérée soit grande par rapport à la
période T, on peut utiliser
oĂą la puissance active P vaut, dans le cas de
grandeurs sinusoĂŻdales,
? en monophasé ? en triphasé
P U I cosj
10
  • On a intĂ©rĂŞt Ă  rĂ©duire la consommation par le
  • Choix des appareils consommateurs
  • Pour une quantitĂ© de lumière fournie identique,
    une ampoule Ă  incandescence consomme environ 5
    fois plus de puissance qu'un tube TL ou une
    ampoule "Ă©conomique" (en fait moins Ă©conomique
    qu'un tube TL puisque le ballast est jetable).
    Les LEDs ont un rendement encore meilleur.
  • Un frigo bien isolĂ© consomme moins qu'un frigo
    "normal".
  • On Ă©vitera les appareils qui transforment
    l'Ă©nergie Ă©lectrique en chaleur puisque la
    production de chaleur Ă  partir de l'Ă©nergie
    solaire peut s'effectuer avec un meilleur
    rendement (et un coût moindre) par des panneaux
    solaires thermiques. Donc, le système de
    chauffage des lave-linges devrait être remplacé
    par une arrivée d'eau chaude. De même, pour être
    acceptable dans ce cadre, le fonctionnement des
    sèche-linges devrait être revu.
  • Note le chauffage Ă©lectrique par pompe Ă 
    chaleur est envisageable car le rendement (COP)
    atteint alors plusieurs centaines de pourcent, ce
    qui compense le mauvais rendement des modules
    photovoltaĂŻques.
  • On peut cependant se demander si le recours Ă  une
    pompe Ă  chaleur se justifie dans le cas dune
    maison passive, vu la faible puissance nécessaire.

11
  • Attention Ă  lutilisation des appareils !
  • Dans le cas dun frigo, la consommation indiquĂ©e
    par le fabriquant est une consommation
    correspondant Ă  une utilisation normale (il
    convient de définir ce que l'on entend par là).
    S'il a été prévu de n'ouvrir le frigo à vaccins
    que deux fois par jour, mais qu'on l'ouvre toutes
    les 10 minutes pour y placer et en retirer des
    canettes de bière, la consommation sera nettement
    plus élevée que prévu !

12
Comment se décide le choix dun appareil ? ?
Calcul économique. Le prix de l'énergie consommée
est essentiel dans ce calcul. Actuellement,
l'énergie solaire est très chère comparée à
l'énergie fournie par le réseau électrique
public, de sorte que l'on a tout particulièrement
intérêt à choisir des appareils peu gourmands
dans le cas d'une alimentation Ă©lectrique
solaire. C'est une des raisons pour laquelle on
trouve sur le marché des "frigos solaires" et
autres appareils conçus spécialement pour cette
application. Le prix de l'Ă©nergie n'est pas le
seul élément dont il faut tenir compte dans un
calcul Ă©conomique il faut aussi prendre en
compte la durée d'utilisation de l'appareil, sa
durée de vie, le taux d'amortissement des
investissements, la possibilité de récupérer la
chaleur dégagée lors du fonctionnement. Une prise
de décision basée sur un calcul économique
suppose que l'on ait calculé le prix (marginal)
de l'Ă©nergie fournie par l'installation
solaire. ? Autres critères tels que
l'encombrement (un frigo bien isolé thermiquement
est plus gros qu'un autre de mĂŞme volume utile),
la qualité du service (certains trouvent la
lumière des lampes "économiques" trop crue),
l'esthétique (peu de personnes utilisent des
tubes TL dans leur salon).
13
  • La consommation peut dĂ©pendre du Soleil et des
    conditions météo !
  • Heures de lever et de coucher du soleil dans le
    cas de léclairage (voir programme sur le site
    solaire)
  • Heure civile pour les applications rĂ©gies par
    lactivité humaine (en Belgique, GMT 1 lhiver
    et GMT 2 lété)
  • TempĂ©rature extĂ©rieure et Ă©clairement solaire
    dans le cas du chauffage et de la climatisation
  • De lĂ©clairement solaire dans le cas de
    léclairage
  • Remarques
  • PlutĂ´t que de calculer lĂ©nergie totale consommĂ©e
    en un laps de temps, il revient au mĂŞme de
    calculer la puissance moyenne
  • On utilise parfois la mĂ©thode des
    sous-intervalles type
  • Pour calculer la consommation mensuelle, prendre
    celle du 15 du mois
  • Pour calculer la consommation annuelle, prendre
    celle dune journée déquinoxe.

14
On peut calculer lénergie à un niveau non
Ă©lectrique Exemple en pompage hauteur
poids de leau pompée / rendement Attention, le
rendement dépend de la façon dont travaille
linstallation. Il peut ĂŞtre moins bon Ă 
puissance réduite. Le calcul de lénergie
Ă©lectrique nest donc quapproximatif !
15
  • LĂ©nergie que le champ photovoltaĂŻque devra
    produire est plus élevée que lénergie consommée
    pour plusieurs raisons
  • rendement limitĂ© des accumulateurs
  • rendement limitĂ© des convertisseurs
    électroniques de puissance présents entre les
    modules photovoltaĂŻques et lutilisation
  • consommation des dispositifs auxiliaires
  • pertes dĂ©nergie dans les connexions (effet
    Joule)

16
Pour ce qui est des batteries, on distingue le
rendement en charge et le rendement en Ă©nergie.
Pour rappel, on a dw dq u , soit, SI la tension
reste constante, W Q U Le rendement en Ă©nergie
est plus faible que le rendement en charge car la
charge est restituée sous une tension plus faible
que lors de son accumulation. Le rendement dépend
fortement des conditions dutilisation de la
batterie. Un ordre de grandeur est de
80. Heureusement, la partie de lénergie qui est
consommée lorsque léclairement est fort ne passe
pas par les batteries. On va donc séparer la
 consommation de jour -   et la  consommation
de nuit   wconsommée wconsommée 1
wconsommée 2 / hbatteries
17
  • Les convertisseurs Ă©lectroniques de puissance
    sont utilisés pour adapter les niveaux de tension
    du champ photovoltaĂŻque et des utilisateurs,
    ainsi que pour transformer le courant continu en
    courant alternatif lorsque cest nécessaire (pour
    renvoi au réseau public ou utilisation
    dappareils grand public).
  • Le rendement Ă  considĂ©rer nest pas le rendement
    nominal car ces convertisseurs fonctionnent la
    plupart du temps à puissance réduite.
  • Pour les convertisseurs utilisĂ©s au rythme de la
    production des modules, on a défini le
     rendement européen  qui est un rendement moyen
    correspondant à un profil de puissance censé
    correspondre à un profil déclairement typique de
    lEurope. Lordre de grandeur de ce rendement est
    /- 90 Ă  94 pour les onduleurs, un peu plus
    pour les convertisseurs DC/DC.
  • Pour les convertisseurs fonctionnant au rythme
    de la consommation, il faut utiliser une autre
    moyenne.
  • On doit corriger le calcul de la page prĂ©cĂ©dente
    en utilisant au bon endroit
  • WentrĂ©e Wsortie/ hmoyen
  • Attention aussi Ă  la consommation des
    convertisseurs en stand-by !

18
Les installations comportent souvent des
dispositifs de régulation, de surveillance, voire
denregistrement des données. On utilisera de
préférence des systèmes à faible consommation
gérer linstallation à laide dun PC nest pas
la meilleure solution de ce point de vue. Il ne
faut pas oublier dajouter la consommation des
auxiliaires au bon endroit par rapport aux
calculs des pages précédentes.
19
Comme lénergie photovoltaïque est chère, on
essaie de réduire les pertes au maximum. On
utilise donc souvent des conducteurs dune
section plus grande que celle qui est nécessaire
pour Ă©viter leur Ă©chauffement. Les pertes
ohmiques sont proportionnelles au carré du
courant. Il faut donc connaître le profil dans le
temps de lénergie transmise et la tension sous
laquelle elle est transmise pour pouvoir Ă©valuer
ces pertes et corriger le calcul des pages
précédentes.
Ordre de grandeur de ces pertes 1 de lénergie
transmise
20
Première estimation de la puissance disponible
par module
La principale caractéristique d'un module
photovoltaïque est sa puissance nominale (appelée
improprement puissance de crĂŞte du fait qu'elle
n'est dépassée que très rarement). Cette
puissance correspond Ă  des conditions
normalisées. Il s'agit notamment, selon les
normes internationales, ? d'un rayonnement
solaire de 1000 W / m2 , ? d'une température
interne des cellules de 25C , ? d'un spectre du
rayonnement AM 1.5 Lors des comparaisons entre
différents modules, il faut veiller à ce que leur
puissance nominale soit définie dans les mêmes
conditions. Par exemple, certains vendeurs font
référence à des conditions normalisées
différentes, comme un rayonnement solaire de 1200
W/m2 , ce qui leur permet d'afficher pour le mĂŞme
module une puissance nominale plus élevée ! Quoi
qu'il en soit, la puissance moyenne réellement
fournie par un module est toujours très
inférieure à sa puissance nominale, car même les
conditions nominales des normes internationales
sont très optimistes par rapport aux situations
réelles.
21
Prédimensionnement (presque) sans calcul
  • Pour tenir compte des conditions rĂ©elles
    dutilisation des modules, on définit un facteur
    dutilisation, rapport entre lénergie réellement
    produite par les modules et lénergie quils
    auraient produit en conditions optimales.
  • Ce facteur dutilisation dĂ©pend de nombreux
    facteurs. On peut cependant Ă©viter (presque) tout
    calcul si on dispose dune détermination
    expérimentale faite sur une installation
    similaire, cest-Ă -dire
  • mĂŞme pĂ©riode de temps (un an, un hiver, un mois)
  • mĂŞme situation gĂ©ographique
  • mĂŞme orientation et inclinaison des panneaux
  • mĂŞme type de module et de gestion de la tension
    de fonctionnement
  • cycles de fonctionnement très semblables (ne pas
    comparer une installation de pompage avec une
    installation déclairage)
  • Ă©nergie dĂ©terminĂ©e au mĂŞme endroit de
    linstallation (sortie du champ photovoltaĂŻque ou
    Ă©nergie nette fournie aux consommateurs ?)

22
  • Le facteur dutilisation est un nombre sans
    dimension.
  • LĂ©nergie disponible pour un module est le
    produit
  • de la puissance nominale du module
  • de son facteur dutilisation compte tenu de son
    environnement
  • de la durĂ©e de la pĂ©riode de temps considĂ©rĂ©e
  • La valeur du facteur dutilisation est faible.
    Pour le nord de la France, on obtient couramment
    moins de 10.
  • Heureusement, le calcul est souvent organisĂ©
    dune façon qui évite au client cet effet
    psychologique négatif !

23
  • Il est commode dexprimer le facteur
    dutilisation sous la forme dun temps. Il faut
    en réalité le comprendre comme exprimé en
  • en heures / jour (valeur 24 fois plus grande !)
  • en heures / mois (valeur 730.5 fois plus grande
    !)
  • en heures / an (valeur 8766 fois plus grande
    !)
  • selon la durĂ©e considĂ©rĂ©e.
  • Il suffit alors de multiplier la puissance
    nominale (en W) par le facteur dutilisation (en
    heures / ) pour obtenir lénergie fournie par un
    module (en Wh ) durant la période considérée.
  • Pour obtenir le nombre de modules nĂ©cessaire, il
    reste à diviser lénergie nécessaire par
    lénergie produite par un module.

24
On peut aussi calculer directement la puissance
nominale totale de linstallation en divisant
lénergie nécessaire par la durée considérée et
par le facteur dutilisation. Quand on utilise
cette méthode, on préfère souvent déterminer
linverse du facteur dutilisation, auquel cas on
obtient la puissance nominale totale du champ en
multipliant lénergie nécessaire (pour une durée
donnée) par ce facteur. Ici aussi, on peut
rencontrer plusieurs variantes selon la dimension
dans laquelle est exprimé linverse du facteur
dutilisation (sans dimension, en jour/heure, en
mois/heure, en an/heure ). Si le facteur
dutilisation ou son inverse est obtenu Ă  partir
dune notice de vendeur ou dune page Internet,
il est difficile de savoir dans quelles
conditions il a été déterminé (tient-il compte
des pertes dans les convertisseurs, quel est le
type de module, leur inclinaison ). Il est donc
normal de rechercher une méthode de calcul plus
rigoureuse.
25
Prédimensionnement utilisant la valeur de
léclairement énergétique moyen (insolation)
Il nest pas facile de trouver des données
expérimentales relevées sur une installation
comparable à linstallation envisagée. On trouve
plus facilement des cartes donnant lénergie
reçue du soleil par m2 en fonction de la
situation géographique. Ces cartes sont établies
pour une certaine période (un an, le mois le plus
défavorable), une inclinaison donnée des
panneaux (souvent Ă©gale Ă  la latitude, la
latitude 10 ou la latitude 15) et une
orientation donnée (en général plein sud).
Lénergie reçue en un temps donné est
linsolation (irradiation en anglais), A titre
d'exemple, linsolation sur un plan horizontal
est pour le Benelux de 1000 kWh/m2/an . Sur un
plan orienté vers le sud et incliné de façon à
rendre cette insolation aussi élevée que
possible, elle est, pour le Benelux, de 1130
kWh/m2/an J. Nijs. En multipliant linsolation
par la surface du module et son rendement réel
moyen, on obtient lénergie fournie par un module
(pendant la période de temps considérée, soit un
an, un mois ou , pour dresser la carte !).
26
On peut aussi diviser lénergie nécessaire
(pendant la période considérée) par le rendement
réel des modules et la valeur tirée de la carte,
et obtenir la surface du champ photovoltaĂŻque
nécessaire. Lestimation du rendement réel des
modules est donc une Ă©tape cruciale.
27
  • Calcul du rendement
  • Il est facile de calculer le rendement des
    modules en conditions nominales. Pour cela, il
    suffit de diviser leur puissance nominale par la
    puissance solaire reçue dans des conditions
    nominales, c'est-Ă -dire la valeur nominale du
    rayonnement multipliée par la surface du module.
    Le rendement ainsi calculé est, pour de bons
    modules commerciaux actuels, de l'ordre de
    13....18
  • Pour trouver le rendement rĂ©el, ce rendement doit
    être revu à la baisse pour toute une série de
    raisons.
  • ? prĂ©sence de poussières (facteur 0.94),
  • ? rayons incidents obliques moins bien absorbĂ©s
    que les rayons normaux à la surface (réflexion
    sur le verre protecteur et sur les cellules),
  • ? rendement moins bon Ă  Ă©clairement infĂ©rieur
    quà léclairement nominal,
  • spectre lumineux moins favorable que le spectre
    normalisé utilisé pour la définition du régime
    nominal,
  • Le rendement diminue Ă  faible Ă©clairement
  • Quand lĂ©clairement est suffisant pour avoir une
    production significative, la température interne
    des cellules est en général supérieure à la
    température de 25C considérée pour la définition
    du régime nominal, et leur rendement est plus
    faible dans ces conditions (facteur 0.8).
  • dans certaines installations, les modules ne
    sont pas utilisés à leur tension optimale ou la
    tension optimale nest réalisée que de façon
    approchée.

28
Dans le cas de cartes destinées au
dimensionnement dinstallations photovoltaĂŻque,
lénergie reçue du Soleil est souvent exprimée en
heures. Il faut alors comprendre le nombre
dheures nécessaire pour obtenir la même énergie
(sous-entendu pour la période considérée) sous un
Ă©clairement de 1000 W/m2 . Il ne faut pas
confondre cette notion avec celle
d'ensoleillement, qui indique le nombre d'heures
pendant lesquelles le Soleil Ă©tait visible ! Les
cartes densoleillement ne sont pas utilisable
pour le prédimensionnement ensoleillement ?
insolation Il suffit de multiplier la valeur
indiquée sur la carte par la puissance nominale
du module pour trouver lénergie (en Wh) que
fournirait le module sil était utilisé en
conditions standard (25c, spectre AM 1.5,
surface parfaitement propre). Inversement, en
divisant lénergie nécessaire par la valeur
indiquée sur la carte et par la puissance
nominale du module, on trouve directement un
nombre de modules. Il ne faut pas oublier de
corriger ces résultats pour tenir compte des
pertes de rendement citées dans le transparent
précédent. Les notices des vendeurs ne
mentionnent pas toujours ce fait !
29
Coefficient de sécurité On notera que les
valeurs numériques utilisées dans les calculs de
prédimensionnement sont très approximatives. Si
ces valeurs, ou d'autres aussi peu certaines,
sont utilisés, il sera prudent d'incorporer au
calcul simplifié exposé ci-dessus un facteur de
sécurité d'au plus 0.8 (soit une nouvelle
réduction de 20 au moins sur l'estimation de
l'Ă©nergie fournie par un module).
30
Critique du calcul fait sur de longues durées du
point de vue des batteries
Le temps qui peut s'Ă©couler entre l'instant oĂą
une batterie reçoit de l'énergie et le moment où
elle la restitue ne peut pas ĂŞtre trop long. Par
exemple, il serait généralement absurde de
charger une batterie en été pour utiliser son
énergie en hiver. Comme la durée de vie d'une
batterie solaire est de l'ordre de 5 ans, cela
signifierait en effet que la batterie ne
servirait que 5 fois... dans ces conditions,
autant acheter 5 piles non rechargeables. On
pourrait même dans ce cas réduire la taille du
champ photovoltaĂŻque, puisque celui-ci n'aurait
plus Ă  recharger les batteries ! Le fait que la
taille des batteries est limitée conduit
normalement Ă  faire le dimensionnement pour des
durées plus courtes quun an, par exemple pour le
mois le plus défavorable.
Le raisonnement peut cependant être mis en défaut
pour de petits dispositifs qui ne peuvent pas
nécessiter d'entretien mais gare à la taille de
la batterie et à son autodécharge.
Même ainsi, le prédimensionnement ne permet pas
de tenir compte du comportement réel des
batteries. En effet, les phénomènes qui se
déroulent dans les batteries (autodécharge,
résistance interne) dépendent de leur état (état
de charge, température.). Il faudrait donc une
simulation temporelle Ă  petite Ă©chelle de temps
pour en tenir compte de façon réaliste.
31
Estimation de la taille des batteries
Certaines installations photovoltaĂŻques ne
comportent pas de batteries. C'est notamment le
cas des installations qui fournissent de
l'énergie au réseau public si le prix de
l'Ă©nergie est le mĂŞme Ă  tout moment (dans le cas
contraire, on pourrait avoir intérêt à stocker
l'énergie quand elle est trop bon marché pour la
livrer au moment oĂą elle a plus de valeur). Un
autre exemple typique est l'exemple du pompage,
car il est plus intéressant de stocker une
réserve d'eau plutôt qu'une réserve d'énergie. Un
autre exemple est celui des installations de
climatisation, encore qu'il est intéressant de
stocker un peu d'Ă©nergie pour garder
l'installation en fonctionnement en fin
d'après-midi.
32
Dans la majorité des cas, pourtant, une
installation photovoltaïque isolée comporte des
batteries pour pouvoir satisfaire la demande
d'énergie pendant la nuit et pendant les journées
non ensoleillées. On peut obtenir une estimation
très grossière de la taille des batteries
nécessaires pour une application en multipliant
la période de temps pendant laquelle la batterie
doit pouvoir couvrir la demande d'Ă©nergie par la
puissance moyenne consommée pendant cette
période. On obtient ainsi la capacité de la
batterie en unité d'énergie. Souvent, on ne
connaît d'une batterie que sa tension électrique
(en volts) et sa capacité en unité de charge
électrique (en Ampère-heures). Pour connaître la
capacité d'une batterie en unité d'énergie, il
suffit de multiplier ces deux grandeurs. Tout
ceci est très approximatif le calcul ne tient
pas compte du comportement des batteries en
conditions réelles.
33
Critique du prédimensionnement
  • Le champ photovoltaĂŻque est dimensionnĂ© comme si
    les batteries Ă©taient infinies !
  • Le prĂ©dimensionnement utilise beaucoup de
    coefficients estimés grossièrement (leur valeur
    réelle dépend de lévolution dans le temps des
    grandeurs !). Il est donc imprécis.
  • Le prĂ©dimensionnement ne donne quune vague idĂ©e
    du risque de se trouver sans Ă©nergie Ă  certains
    moments et ne tient pas compte du coût de ce
    manque dénergie, très différent dune
    application Ă  lautre.
  • Enfin, il ne permet pas dĂ©tudier linfluence de
    modifications que lon pourrait apporter Ă 
    linstallation, de sorte quil nest pas
    suffisant pour optimiser une installation ni mĂŞme
    ses auxiliaires.
  • Il ne permet pas dĂ©tudier leffet dune gestion
    de la charge.

Conclusion des modèles permettant une
simulation Ă  petite Ă©chelle de temps sont
nécessaires.
34
Estimation du coût de lénergie produite
Nous avons vu que le prix de lénergie influence
le choix des appareils Ă  alimenter par
linstallation. Pour obtenir le prix de
l'énergie, il  suffit  d'évaluer le coût de
l'installation par unité de temps, soit r (en /
an par exemple). Une fois connue la valeur de r,
le prix de l'Ă©nergie sera le rapport entre r et
la puissance moyenne produite (en veillant Ă  la
cohérence des unités). (S01-20) p r/P Pour
calculer r, il faut connaître la dépense
initialement consentie, soit C. Le calcul de r
doit tenir compte de la durée de vie de
l'installation, soit T. La durée de vie des bons
modules est estimée à 25 ans, et on peut supposer
qu'il s'agit là aussi de la durée de vie de
l'installation ! On ne peut pas obtenir r
simplement en divisant C par T. En effet, il faut
tenir compte des intérêts à verser pour
constituer le capital C.
35
En fait, r peut être considéré comme la somme
qu'il faut rendre à chaque unité de temps à un
bailleur de fonds pour que le capital C et ses
intérêts soient complètement remboursés à la fin
de la durée de vie de l'installation. Soit x la
somme Ă  rembourser Ă  l'instant t . A l'instant t
0, on a x C . A l'instant tT, on a x 0.
Entre-temps, x évolue conformément à
l'Ă©quation (S01-21)
En tenant compte du fait que x0 au temps t T,
cette Ă©quation a pour solution la fonction
mathématique (S01-22)
A l'instant initial, on a donc (S01-23)
d'oĂą l'on peut tirer la valeur de r (S01-24)
Si t tend vers zéro, on a bien r C / T
36
Il faut incorporer Ă  C non seulement les frais
initiaux, mais aussi d'autres frais étalés dans
le temps frais d'entretien et frais de
remplacement des auxiliaires dont la durée de vie
est plus courte que celle de l'installation
(notamment les batteries). On ne peut cependant
pas additionner purement et simplement des frais
qui se produisent à des époques différentes il
faut les actualiser en tenant compte du taux
d'intérêt t , ce qui se fait en utilisant une
formule similaire Ă  (S01-21), mais avec r 0,
soit (S01-26)
oĂą x est la valeur d'un capital Ă  l'instant t et
t le taux d'intérêt effectif. La solution de
cette Ă©quation est de la forme (S01-27)
oĂą C est la valeur Ă  l'instant initial. On voit
que, pour pouvoir acheter Ă  l'instant t un objet
de valeur x, il convient de mettre en réserve
initialement un capital (S01-28)
37
  • La signification de C ayant Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e,
    revenons aussi sur celle de t
  • Le taux d'intĂ©rĂŞt Ă  considĂ©rer est diffĂ©rent
    selon que l'on emprunte ou non de l'argent pour
    réaliser l'installation. Dans le second cas, le
    taux est celui auquel l'argent aurait pu ĂŞtre
    placé.
  • Il s'agit du taux effectif, c'est-Ă -dire corrigĂ©
    pour tenir compte de l'inflation.
  • Enfin, dans les calculs ci-dessus, nous avons
    considéré que la capitalisation était
    instantanée, alors que le calcul des intérêts
    n'est généralement effectué que mensuellement.

38
Calcul du bénéfice Le problème du calcul du coût
de l'énergie peut être posé "à l'envers" par
rapport au développement ci-dessus. En effet, il
se peut que la valeur de l'Ă©nergie Ă©lectrique
soit connue, par exemple parce que l'on sait que
l'on pourra vendre cette Ă©nergie Ă  un certain
prix. En ce cas, on peut calculer r en
multipliant la quantité d'énergie fournie par
l'installation par unité de temps (c'est-à-dire
la puissance) par le prix de l'Ă©nergie. (S00-30)
r P p Une fois r connu, la formule (S00-23)
peut être utilisée pour calculer la valeur de
l'énergie produite actualisée à l'instant
initial. Il faut alors comparer cette valeur au
coût de l'installation (y compris son entretien)
actualisé lui aussi à l'instant initial. Si la
valeur de l'énergie est supérieure au coût total,
l'installation est bénéficiaire. L'écart entre
ces deux valeurs représente le bénéfice réalisé.
39
RĂ©sultats du calcul Les exercices du site solaire
montrent clairement que, actuellement, réaliser
une installation solaire photovoltaĂŻque pour
fournir de l'énergie au réseau n'est pas rentable
selon les règles économiques normales du
marché. La situation est différente si l'on a
besoin d'énergie à un endroit situé à distance du
réseau (maison à la campagne), si les frais de
raccordement au réseau étaient disproportionnés
par rapport à la puissance nécessaire
(horodateurs, bornes autoroutières de secours),
ou encore si le réseau public ne présente pas une
bonne fiabilité (pays en développement ou
..). Par ailleurs, le prix des modules solaires
baisse lentement, mais sûrement, au fur et à
mesure que les installations de production du
silicium purifié se multiplient. De plus, une
révolution technique est toujours possible
(polymères conducteurs...). Du point de vue de la
bonne utilisation du gisement solaire, on doit
juger l'efficacité d'un procédé en tenant compte
de la disponibilité limitée de surfaces exposées
au Soleil. Par contre, d'un point de vue
économique, le coût des surfaces est souvent
négligeable vis à vis du coût de l'installation
(et peut même être négatif si des modules
remplacent un revĂŞtement de toiture ou mural). De
mĂŞme, on incline souvent les modules car ils
peuvent recevoir une puissance lumineuse plus
grande (donc être mieux utilisés), même si cela
conduit Ă  une ombre plus grande donc une moins
bonne occupation de la surface disponible puisque
toute la surface sur laquelle une ombre se
produira à un moment quelconque de la journée
devient une surface sur laquelle on Ă©vitera de
disposer un autre module photovoltaĂŻque.
40
  • Le problème des primes
  • La rentabilitĂ© dune installation ne doit pas
    être examinée au seul niveau individuel. Le fait
    que les modules solaires soient très peu
    polluants évite à la société des frais
    indirects... il est donc normal que les Ă©tats
    encouragent leur utilisation
  • en les exonĂ©rant de taxes destinĂ©es Ă  dĂ©courager
    d'autres formes d'Ă©nergie,
  • par un système de primes,
  • ou encore en imposant aux distributeurs
    d'énergie un pourcentage (10 prévus) d'énergie
    d'origine renouvelable dans leur
    approvisionnement. En Belgique, on a le système
    des certificats verts.
  • Le calcul Ă©conomique est diffĂ©rent en prĂ©sence de
    ces incitants, et explique la présence en Europe
    d'installations solaires même là où un réseau
    Ă©lectrique fiable est disponible.
  • Exemple deffet pervers dune prime la prime Ă 
    la puissance installée pousse à installer les
    modules horizontalement pour augmenter leur
    nombre, et donc la puissance installée, même si
    cela naugmente pas la puissance réellement
    produite.
  • Il existe des logiciels pour Ă©valuer la
    rentabilité dune installation en tenant compte
    des primes. Exemple SAM, téléchargeable
    gratuitement.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com