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Les principes et r

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Les principes et r gles de pr paration, r alisation et surveillance des soins, actes et activit s autoris s par la l gislation U.E.4.4.S2: th rapeutiques et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les principes et r


1
Les principes et règles de préparation,
réalisation et surveillance des soins, actes et
activités autorisés par la législation
  • U.E.4.4.S2 thérapeutiques et contribution au
    diagnostic médical
  • S.FIEVET

2
Cadre juridique
  • La préparation de ladministration et
    ladministration des médicaments entrent dans le
    domaine dactivité de la profession dinfirmier.
  • La reconstitution et ladministration du
    médicament sont réalisées au vu dune
    prescription médicale, ou le cas échéant, dun
    protocole écrit, daté et signé, en cas durgence.
  • Linfirmier est habilité à accomplir la plupart
    des injections et des perfusions.

3
  • Cependant des règles particulières sappliquent
    pour certains actes ou produits
  • -la 1ere injection ou la 1ere perfusion dans un
    cathéter veineux central doit être effectuée par
    un médecin
  • -les injections et les perfusions des produits
    dorigine humaine(ex transfusion) peuvent être
    effectuées par un infirmier si un médecin peut
    intervenir à tout moment
  • -seuls les infirmiers anesthésistes sont
    habilités à participer à lapplication des
    technique danesthésie générale et loco-régionale
    à condition quun médecin puisse intervenir à
    tout moment

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Le rôle propre
  • La notion de rôle propre renvoie à la notion de
    compétence même de l'infirmier. Les soins
    infirmiers relevant du rôle propre de l'infirmier
    sont définis aux articles 4311-3 à 4311-5 du code
    de santé publique (CSP).
  • Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier a
    l'obligation, après avoir évalué les besoins du
    malade et posé un diagnostic infirmier, de
    prendre l'initiative de ces soins, d'en organiser
    la mise en œuvre, d'encadrer et de contrôler les
    aides-soignants et auxiliaires de puériculture
    dont ils peuvent solliciter la collaboration
    après s'être assurés de leur compétence du fait
    de leur formation (la notion de collaboration
    infirmier, aide-soignant fait l'objet d'une étude
    détaillée accessible sur le site).
  • Dans le cadre du rôle propre de l'infirmier,
    trois notions sont importantes
  • Il a compétence pour poser un diagnostic
    infirmier 
  • Il a l'initiative des soins relevant de son rôle
    propre 
  • Il gère les soins 
  • Il gère le dossier de soins infirmier.

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Le diagnostic infirmier
  • Le diagnostic infirmier est l' énoncé d'un
    jugement clinique sur les réactions aux problèmes
    de santé présents et potentiels, aux processus de
    vie d'une personne, d'une famille ou d'une
    collectivité. Ils servent de base pour choisir
    les interventions de soins visant l'atteinte de
    résultats dont l'infirmier est responsable
    définition de l'association nord-américaine des
    diagnostics infirmiers et inscrite dans la
    réglementation française.A la différence du
    diagnostic médical, dont le but est un examen
    clinique de la personne afin de poser un
    diagnostic médical puis la description de la
    pathologie en vue d'une prescription médicale, la
    démarche du diagnostic infirmier est de
    s'intéresser avant tout au patient et notamment à
    son comportement quant aux symptômes et la
    maladie. Le diagnostic infirmier s'effectue dès
    le début de la prise en charge du patient. Ce
    diagnostic permet de mettre en avant les besoins
    du malade.Dès lors, l'infirmier doit prodiguer
    des soins infirmiers relevant de son rôle propre
    ... Dans ce cadre, l'infirmier a compétence
    pour prendre les initiatives et accomplir les
    soins qu'il juge nécessaire conformément aux
    dispositions de l'article 5 ... Article R 4311-
    3CSP).

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Initiative des soins
  • A la différence des soins sur prescriptions
    médicales où l'infirmier prodigue des soins au
    patient conformément à la prescription, dans le
    cadre de son rôle propre, il lui appartient après
    évaluation des besoins du patient de prendre les
    dispositions qui s'imposent. Si l'infirmier ne
    prend pas l'initiative de ces soins et qu'il en
    résulte un dommage pour le malade, il est
    susceptible d'en répondre et de voir sa
    responsabilité engagée.
  • Ainsi relèvent du rôle propre de l'infirmier la
    prévention et les soins des escarres. Il
    appartient à l'infirmier de prendre les
    précautions qui s'imposent puisque ces soins
    relèvent de son rôle propre. Si des complications
    surviennent et que la preuve peut être apportée
    qu'aucune prévention n'a été mise en œuvre par
    l'infirmier, il y a alors une négligence de sa
    part qui constitue une faute professionnelle en
    raison d'un défaut de soins.
  • Ainsi, il a été jugé que " le licenciement d'un
    IDE est légitime dès lors qu'on peut considérer
    comme faute professionnelle, ... le défaut de
    retournement d'un paraplégique même si cette
    tâche n'est pas précisée dans le cahier de
    consigne, mais relevait de sa responsabilité "
    (Cour d'Appel de Rouen, Chambre sociale, 15 avril
    1993).L'infirmier ne peut soutenir qu'il ne l'a
    pas fait au motif que le médecin ne l'avait pas
    précisé. En effet, il  s'agit d'un geste qui
    relève de son rôle propre, il a l'initiative de
    gérer en dehors de toutes les consignes du
    médecin.

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  • La notion d'initiative des soins nous renvoie aux
    articles R 4311-1 et R 4311 - 2 du décret 
  •   L'exercice de la profession d'infirmier
    comporte l'analyse, l'organisation, la
    réalisation des soins infirmiers et leur
    évaluation.Les soins préventifs, curatifs,
    palliatifs intègrent qualité technique et qualité
    des relations avec le malade.Ils ont pour objet
    dans le respect des droits de la personne, dans
    le souci de son éducation à la santé et en tenant
    compte de la personnalité de celle-ci dans ces
    composantes physiologiques, psychologiques,
    économique, sociale et culturelle .
  • Gestion des soins relevant du rôle propre
  • Il appartient à l'infirmier d'organiser et
    d'assurer la mise en œuvre des actions de soins
    appropriés relevant de son rôle propre défini à
    l'article 5 du décret. Il se doit d'organiser, de
    gérer les soins. Comme le terme le mentionne
    Rôle propre signifie que l'infirmier ne doit
    pas attendre de directives. Quand l'infirmier
    pose une perfusion, il lui appartient d'en
    assurer la surveillance.
  • C'est la raison pour laquelle une surveillance
    attentive de l'évolution de l'état du patient est
    essentielle.

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  • Caractéristiques des soins relevant du rôle
    propre de l'infirmier
  • Ils excluent toute utilisation de soins médicaux,
    sauf par voie externe comme les soins d'escarres,
    soins cutanés préopératoires.
  • Ils ne sont jamais agressifs dans le sens ou
    aucun de ces soins ne nécessite
  • un transpercement de la peau (sauf prélèvement de
    sang pour dépistage à lecture instantanée de la
    glycémie),
  • l'introduction initiale d'une sonde dans un
    conduit naturel. L'infirmier peut en revanche de
    sa propre initiative administrer une alimentation
    par sonde gastrique, changer une sonde vésicale
    mais la pose ne peut s'effectuer que sur
    prescription médicale ( article R 4311-6 du
    décret

9
La surveillance des soins
  • Le décret prévoit dans son article R 4311-5 une
    liste de situations où la surveillance relève du
    rôle propre de l'infirmier. Chaque infirmier a
    sous sa responsabilité la surveillance des
    malades placés dans son service. Dès lors, toute
    négligence peut constituer une faute et engager
    la responsabilité pénale ou disciplinaire de
    l'infirmier.
  • La surveillance se définit comme un examen
    attentif du patient afin de déceler tout signe
    potentiellement révélateur d'une anomalie de son
    état de santé. L'observation peut porter sur
    l'état de conscience du patient, son
    comportement, son évolution et tous signes
    cliniques.L'intérêt de cette surveillance est de
    déceler toute anomalie et d'identifier les
    besoins du malade afin de mettre en œuvre les
    actions appropriées dans l'intérêt du patient, à
    savoir contacter le médecin si l'infirmier
    estime que le traitement ne relève pas de sa
    compétence ou agir directement pour éviter toute
    conséquence dommageable pour le patient.La
    surveillance du patient a ainsi pour finalité de
    suivre l'évolution de l'état du patient et
    prévenir tout risque d'aggravation. En cas
    d'aggravation, l'infirmier informe le médecin
    pour qu'il prenne les mesures appropriées.En
    effet, la surveillance des soins signifie de
    vérifier le suivi, l'évolution des gestes
    effectués, tel que le bon débit d'une perfusion,
    par exemple. Le cas le plus fréquent de dommage
    résultant d'un défaut de surveillance des soins
    est la nécrose survenant suite à l'écoulement
    hors de la veine d'un liquide caustique.Nécrose
    survenant suite à l'écoulement hors de la veine
    d'un liquide caustique par défaut de surveillance
    de la perfusion.Étranglement d'un nourrisson par
    les courroies qui le maintenaient

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Gestion du dossier de soins infirmier Définition
du dossier de soins infirmiers
  • Le dossier de soins infirmiers est défini comme
      un document unique et individualisé regroupant
    l'ensemble des informations concernant la
    personne soignée. Il prend en compte l'aspect
    préventif, curatif, éducatif et relationnel du
    soin  ( Journal de médecine légale ).
  • La réalisation du dossier de soins relève du rôle
    propre de l'infirmier conformément aux
    dispositions de l'article R 4311-3 CSP   Il
    est chargé de la conception, de l'utilisation et
    de la gestion du dossier de soins infirmiers. 

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Intérêt du dossier de soins infirmiers
  • La création d'un dossier de soins infirmiers
    répond au souci de l'équipe soignante de disposer
    d'un outil de travail unique permettant de
  • Donner des soins adaptés aux besoins du patient
    et d'assurer la continuité des soins
  • Répondre de façon complète aux questions des
    médecins
  • Disposer pour tous les acteurs de soins,
    d'informations écrites, complètes, fiables. Le
    dossier de soins infirmiers constitue un document
    de référence synthétisant toutes les données en
    soins infirmiers durant toute l'hospitalisation
    d'un patient. Il permet, par une gestion
    rigoureuse, d'assurer une coordination des soins
    favorisant ainsi l'efficacité et la qualité des
    soins.
  • Sur le plan juridique, il constitue une preuve
    des soins apportés. C'est la raison pour
    laquelle, toute personne intervenant auprès du
    malade doit faire figurer clairement ses
    observations, les gestes pratiqués. Il est
    vivement conseillé d'éviter des initiales et
    d'inscrire le nom et prénom en entier pour
    l'identification sur le dossier. Il est important
    également de préciser le jour et l'heure de la
    retranscription sur le dossier.
  • Il est la pièce essentielle pour l'expert et
    magistrats pour déterminer les conditions,
    organisation des soins. Il permet de reconstituer
    la chronologie des soins, de la prise en charge
    du patient. Le dossier de soins infirmier n'est
    pas un ennemi, bien au contraire. Une gestion
    rigoureuse du dossier de soins infirmier est un
    début de preuve d'une prise en charge organisée
    et respectueuse des règles de la profession.

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Contenu du dossier de soins
  • Le dossier de soins est rédigé par toutes les
    personnes appartenant à l'équipe chargée de
    prodiguer des soins au patient. Il comporte les
    documents suivants
  • Fiche d'identification du patient elle permet
    de mieux situer le patient dans son environnement
    familial et social.
  • Fiche de connaissance du patient sur le plan
    médical, relationnel et physique. Elle permet
    d'établir un bilan infirmier complet.
  • Fiche processus de soins qui décrit les actions
    des infirmiers relevant du rôle propre de
    l'infirmier. Elle permet aussi d'évaluer
    l'efficacité du traitement.
  • Fiche d'ordonnances médicales cette fiche fait
    partie intégrante du dossier médical, mais elle
    est inclus dans le dossier de soins du patient
    durant son hospitalisation afin de permettre à
    l'infirmier d'assurer l'exécution des soins.
    Fiche d'observations de l'équipe soignante
    elle retrace l'ensemble des informations
    relatives aux soins donnés durant
    l'hospitalisation du patient.

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Recommandations et suivi du dossier de soins
infirmiers
  • Le ministère de la Santé a publié un rapport
    relatif aux soins infirmiers normes de qualité
    année 2000, un second rapport a été réactualisé
    en 2001 (Le rapport 2001est disponible sur à
    l'adresse suivante www.sante.gouv.fr/htm/dossier
    s/soins_inf/). Parmi les sujets traités, une
    partie était consacrée au dossier de soins
    infirmiers et faisait les propositions suivantes
  • L'infirmier dispose pour chaque patient soigné
    d'un dossier de soins infirmiers, partie
    intégrant du dossier du patient
  • L'infirmier dispose d'un guide d'utilisation du
    dossier de soins infirmier
  • Le service de soins est organisé de façon à
    garantir la protection de l'accès aux
    informations contenues dans le dossier de soins
    infirmiers

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  • L'infirmier après chaque intervention 
  • Note, date et signe les résultats des soins
    infirmiers prodigués à la personne soignée
  • Note, date et signe ses observations sur
    l'évolution de l'état de la personne soignée et
    toutes informations recueillies pouvant être
    utiles pour sa prise en charge globale
  • L'infirmier, tout au long du séjour de la
    personne soignée 
  • Renseigne le dossier de soins infirmiers, veille
    à l'exactitude et au respect de la
    confidentialité des informations notées, par les
    aides-soignants, les auxiliaires de puériculture,
    les aides médico-psychologiques et les stagiaires
    du service infirmier
  • Exige que toutes les prescriptions médicales
    soient notées, datées et signées par les médecins
    prescripteurs dans le dossier de soins infirmiers
    . Il s'assure également que toutes informations
    et observations écrites soient datées et signées
    Assume ses responsabilités liées aux règles de
    gestion et de confidentialité du dossier du
    patient Participe à l'évaluation du dossier du
    patient et concourt à son amélioration.
    L'infirmier, lors de la sortie de la personne
    soignée, établit par écrit une synthèse de la
    prise en charge infirmier du patient et renseigne
    la fiche de liaison infirmier.

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LEGISLATION
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Actes professionnels infirmiers
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Larticle R 4311-1 défini les gestes que
linfirmier titulaire du diplôme détat de bloc
opératoire est habilité à effectuer. Les
dispositions de cet article nont pas été
modifiées par la nouvelle codification. On peut,
cependant, regretter que la même ambiguïté
persiste dans lintitulé des gestes réalisés par
les infirmiers de bloc opératoire. En effet, les
gestes énumérés à larticle R 4311-1 sont-ils
réservés aux seuls infirmiers diplômés pour le
bloc opératoire ou en labsence dinfirmiers
spécialisés tout infirmier diplômé est habilité à
réaliser les gestes définis ?
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les gestes définis par larticle R4311-1 du CSP
sont de la compétence exclusive des infirmiers.
En effet, toute autre personne na pas la
compétence de réaliser les gestes suivants
Article R. 4311-11 L'infirmier ou
l'infirmière titulaire du diplôme d'Etat de bloc
opératoire ou en cours de formation préparant à
ce diplôme, exerce en priorité les activités
suivantes Gestion des risques liés à l'activité
et à l'environnement opératoire Elaboration et
mise en oeuvre d'une démarche de soins
individualisée en bloc opératoire et secteurs
associés Organisation et coordination des soins
infirmiers en salle d'intervention Traçabilité
des activités au bloc opératoire et en secteurs
associés Participation à l'élaboration, à
l'application et au contrôle des procédures de
désinfection et de stérilisation des dispositifs
médicaux réutilisables visant à la prévention des
infections nosocomiales au bloc opératoire et en
secteurs associés. En per-opératoire, l'infirmier
ou l'infirmière titulaire du diplôme d'Etat de
bloc opératoire ou l'infirmier ou l'infirmière en
cours de formation préparant à ce diplôme exerce
les activités de circulant, d'instrumentiste et
d'aide opératoire en présence de l'opérateur.Il
est habilité à exercer dans tous les secteurs où
sont pratiqués des actes invasifs à visée
diagnostique, thérapeutique, ou diagnostique et
thérapeutique dans les secteurs de stérilisation
du matériel médico-chirurgical et dans les
services d'hygiène hospitalière
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CIRCUIT DU MEDICAMENT
  • Préparation de thérapeutiques Médicales

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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La réalisation des activités prescrites par les
infirmiers
  • La vaccination anti grippale

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  • 1. Législation
  • La vaccination fait partie des actes infirmiers à
    deux titres. Elle est tout dabord prévue dans le
    cadre du rôle sur prescription au sein de
    larticle R4311-7 du code de la santé
    publique L'infirmier ou l'infirmière est
    habilité à pratiquer les actes suivants soit en
    application d'une prescription médicale qui, sauf
    urgence, est écrite, qualitative et quantitative,
    datée et signée, soit en application d'un
    protocole écrit, qualitatif et quantitatif,
    préalablement établi, daté et signé par un
    médecin 1 Scarifications, injections et
    perfusions autres que celles mentionnées au
    deuxième alinéa de l'article R. 4311-9,
    instillations et pulvérisations 2
    Scarifications et injections destinées aux
    vaccinations ou aux tests tuberculiniquesCet
    article a encore été renforcé par le Décret
    n2008-877 du 29 août 2008 - art. 1 qui crée
    larticle R4311-5-1 L'infirmier ou l'infirmière
    est habilité à pratiquer l'injection du vaccin
    antigrippal, à l'exception de la première
    injection, dans les conditions définies à
    l'article R. 4311-3 et conformément au résumé des
    caractéristiques du produit annexé à
    l'autorisation de mise sur le marché du vaccin
    injecté, sur certaines personnes dont les
    conditions d'âge et les pathologies dont elles
    peuvent souffrir sont précisées par arrêté du
    ministre chargé de la santé.

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  • En outre, concernant le contexte actuel, les
    infirmiers auront un rôle important dans la
    campagne de vaccination qui sannonce concernant
    la grippe A. Ils feront partie des équipes
    constituées pour atteindre lobjectif de 30
    injections par heure par agent vaccinateur.Il
    est donc particulièrement important pour la
    profession de connaître les tenants et les
    aboutissants dune injection vaccinale.En
    France, trois vaccins sont obligatoires. Ils
    doivent être injectés dans la petite enfance
    avant lâge de 18 mois. Ce sont les vaccins
    contre la diphtérie, le tétanos et la
    poliomyélite. Il est à noter quil est parfois
    difficile dobtenir un vaccin qui couvre ces
    trois maladies. Il est plus fréquent aujourdhui
    de trouver cette couverture au sein de vaccins
    non obligatoires. Par exemple on les retrouve au
    sein dun vaccin pentavalent qui sera également
    efficace contre la coqueluche et lHaemophilus
    influenzae B. Les vaccins obligatoires sont
    remboursés par la sécurité sociale. Les refuser
    expose les contrevenants à des sanctions pénales
    ou administratives, au retrait de lautorité
    parentale, à une déscolarisation, au renvoi dune
    administration, à une amende ou à une peine
    privative de liberté

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  • 2. Quest ce quun vaccin ?
  • Cest un procédé qui consiste à injecter un agent
    dans un organisme vivant, afin de provoquer une
    réaction immunitaire de la part de lhôte. Cette
    réaction immunitaire à un antigène (Ag) va
    produire des anticorps (Ac) spécifiques à ce
    dernier. Il se développera en parallèle une mise
    en mémoire de cet antigène afin que lors dune
    exposition vraie, la réaction de défense soit
    immédiate et rapide. Il sagit de limmunité
    acquise.Les vaccins sont destinés à combattre
    des virus, des bactéries ou les toxines qui
    peuvent en être issues. Le développement dun
    vaccin se fera donc à partir de ces éléments qui
    devront être identifiés par le système
    immunitaire.Cependant, il ne sagit pas
    dinoculer la maladie pour que le sujet soit
    ensuite vacciné (une fois la maladie contractée
    et si le patient y survit, on peut considérer
    quil est vacciné, puisque son corps a combattu
    avec succès lagent infectieux). Un vaccin doit
    être développé dans un souci dinnocuité et
    defficacité afin que la balance soit bien plus
    favorable aux bénéfices quaux risques induits

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  • La production danticorps spécifiques se réduit
    avec le temps, dans un délai variable. qui
    explique que les vaccins nécessitent des
    injections de rappel à intervalles différentes.
    On peut dans certains cas effectuer au préalable
    une mesure des ces Anti corps afin de déterminer
    si une injection de rappel est nécessaire. Cest
    le cas notamment pour lhépatite B, vaccin bien
    connu des infirmiers, puisque obligatoire pour
    tous les soignants.Les vaccins sont très
    souvent injectés, mais il existe également des
    formes orales

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  • La vaccination est généralement à but préventif.
    Les défenses naturelles sont stimulées pour
    prévenir lapparition de la maladie. Ainsi, il
    existe en France, un certain nombre de
    vaccinations obligatoires. Cela relève dune
    politique de santé publique qui vise à protéger
    le plus grand nombre contre lapparition et la
    diffusion dune maladie dont lincidence va
    baisser ou même être éradiquée (cela va dépendre
    du réservoir de la maladie. La poliomyélite par
    exemple est considérée comme éradiquée, alors que
    le tétanos ne le sera jamais.La vaccination
    thérapeutique consiste à administrer un vaccin
    pour stimuler les défenses dun patient déjà
    atteint. Les anticorps seront ainsi plus nombreux
    et plus efficaces dans la lutte contre la
    maladie. Chez un sujet mordu par un animal
    suspect de rage par exemple, on injectera le
    vaccin ainsi que des immunoglobulines anti
    rabiques. Limmunisation est ainsi passive (le
    vaccin) et active (les Ig). On peut également
    retrouver ce genre de conduite à tenir chez les
    victimes accidentées dont statut de vaccination
    anti-tétanique est inconnu. On administre le
    vaccin et les Ig antitétaniques

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  • 3. Les différents types de vaccins
  • Il existe trois grands types de vaccins. Les
    vaccins atténués, les vaccins inactivés et ceux
    issus du génie génétique.
  • 3.1. Les vaccins atténués
  • Ils sont fabriqués à partir de virus ou bactéries
    que lon a fait muter afin quils perdent leur
    caractère pathogène. Ils doivent cependant garder
    leur caractère antigénique. La réponse
    immunitaire induite étant conservée, la mutation
    s'obtient en multipliant artificiellement lagent
    pathogène. Au fil des multiplications, la
    mutation évolue vers des souches incapables de
    développer réellement la maladie. Ces vaccins
    sont réputés dun niveau de protection plus
    efficace dans temps, mais posent des problèmes de
    conservation.

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  • 3.2. Les vaccins inactivés (ou tués)
  • Il sagit ici de produire un très grand nombre de
    virus ou bactéries qui seront ensuite neutralisés
    chimiquement ou par la chaleur. Le vaccin contre
    la coqueluche par exemple est préparé en
    inactivant une suspension de germes entiers par
    la chaleur et le formol. La souche ainsi inoculée
    sera inoffensive, mais le corps provoquera tout
    de même une réaction et des Ac spécifiques. Pour
    produire ces vaccins en grande quantité, les
    scientifiques ont déterminé des  lignées
    cellulaires . Les cellules sont issues des
    divers animaux et se divisent à linfini. Chaque
    souche possède ainsi sa lignée cellulaire la plus
    efficace. Le virus de la grippe par exemple se
    développe très bien à partir de lignées
    cellulaires de fœtus de poulet.Il est également
    possible dinactiver non pas un virus ou une
    bactérie, mais les toxines responsables des
    symptômes de la maladie. Cest le cas du tétanos
    et de la diphtérie qui sont tous deux produits de
    cette façon. Ce procédé fabrique une anatoxine
    qui sera injectée aux fins de vaccination.

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  • 3.3. Les vaccins issus du génie génétique
  • Dans ce cas, ce sont les caractères virulents de
    la maladie qui sont inactivés par génie
    génétique. Le mutant ainsi créé sera non
    pathogène pour lhomme. Il suffit ensuite de
    multiplier ce mutant en grandes quantités pour la
    production de masse. Une autre méthode de
    génétique consiste non plus à retirer le
    caractère virulent du germe entier, mais à ne
    conserver que la partie  antigénique  de ce
    dernier.

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  • Le vaccin de la grippe possède un statut un peu
    particulier. Dans la mesure où le virus évolue
    dune année sur lautre, il faut que le vaccin
    lui même suive cette évolution pour être
    efficace. Les souches qui composent le vaccin
    saisonnier de la grippe sont choisies en fonction
    des informations fournies par des centres
    référents répartis dans le monde. Quatre centres
    de lOMS centralisent ces informations, et en
    fonction de leurs données recommandent
    ladaptation ou non du vaccin anti grippal usuel.
    Ces recommandations sont effectuées en février
    pour lhémisphère nord et en septembre pour
    lhémisphère sud. Il faut cependant garder à
    l'esprit que l'efficacité du vaccin de la grippe
    n'est pas certaine. Son taux d'efficacité varie
    de 70 à 90 en fonction des années. Il suffit en
    effet d'être contaminé par une souche non incluse
    dans le vaccin saisonnier pour être tout de même
    atteint de grippe.

42
  • Le vaccin contre la grippe A est un vaccin de
    type inactivé. Il est développé majoritairement
    avec un adjuvant. Le rôle de ladjuvant est de
    maximiser la réponse immunitaire et ainsi
    daméliorer les effets du vaccin avec une moindre
    quantité dantigènes. Il sagit en loccurrence
    du squalène. Des vaccins dépourvus dadjuvants
    ont été demandés afin de prévenir un maximum
    deffets secondaires chez les personnes qui
    seront considérées à risque. Le vaccin contre la
    grippe A nest pas obligatoire.

43
le Décret n2008-877 du 29 août 2008 - art. 1 qui
crée larticle R4311-5-1 L'infirmier ou
l'infirmière est habilité à pratiquer l'injection
du vaccin antigrippal, à l'exception de la
première injection, dans les conditions définies
à l'article R. 4311-3 et conformément au résumé
des caractéristiques du produit annexé à
l'autorisation de mise sur le marché du vaccin
injecté, sur certaines personnes dont les
conditions d'âge et les pathologies dont elles
peuvent souffrir sont précisées par arrêté du
ministre chargé de la santé.En outre,
concernant le contexte actuel, les infirmiers
auront un rôle important dans la campagne de
vaccination qui sannonce concernant la grippe A.
Ils feront partie des équipes constituées pour
atteindre lobjectif de 30 injections par heure
par agent vaccinateur.Il est donc utile
aujourd'hui de s'intéresser aux conditions
pratiques d'administration de ces vaccins. Elles
sont sujettes aux règles qui concernent trois
types d'injections médicamenteuses Les
injections intramusculaires, sous cutanées
(superficielles et profondes) et intradermiques.
44
Généralités Ladministration dun vaccin
seffectue le plus souvent par voie sous cutanée
profonde et/ou intra musculaire. Les voies orales
et même nasales (pulvérisation) existent pour
certains vaccins, mais sont peu communes. La voie
intra dermique tend à se développer, et serait
prometteuse pour stimuler de façon efficace le
système immunitaire. Cette couche de peau est
grandement pourvue de cellules immunitaires, elle
stimule donc de façon efficace la réponse
immunitaire.Les vaccins sont souvent présentés
sous forme de kits prêts à l'emploi. Lyophilisat
et solution à reconstituer, ou seringue pré
remplie. Dans ce dernier cas, la seringue n'est
pas totalement remplie. Cette bulle d'air ne doit
pas être purgée. Elle est utile pour administrer
la totalité de la dose prévue au patient. Elle
doit donc toujours se trouver du côté du piston,
de manière à purger l'aiguille en fin d'injection
45
Les précautions usuelles de ces voies
dadministration sont toujours à respecter.
Vérification de lidentité du patient, allergies
éventuelles, vérification du site d'injection à
la recherche de contre indications (érythème,
infection localisée, tatouage). Vérifier
également les antécédents du patient et le
traitement médicamenteux en cours. La prise
d'anticoagulants ou l'existence d'une pathologie
affectant la coagulation, nécessite un avis
médical éclairé avant la réalisation de l'acte en
raison d'un risque accru d'hématome.Il faut
apporter un soin particulier à la recherche dune
pathologie infectieuse en cours. La présence de
fièvre, dun diabète non stabilisé, dune maladie
évolutive chronique doit motiver un avis médical
avant toute injection. Les vaccins vivants
atténués  sont contre indiqués en cours de
grossesse, en cas de déficit immunitaire (induit
ou acquis sous immunosuppresseurs par exemple) ou
au décours de maladies malignes.Certains
vaccins ont des contre indications spécifiques.
Une hyper-réaction à une primo injection contre
indique de facto les rappels. Le vaccin de
lhépatite B se soumet au principe de précaution
et son ratio bénéfice-risque doit être évalué
avec attention lorsque le patient présente des
antécédents personnels ou familiaux de sclérose
en plaques
46
En tout état de cause et comme pour nimporte
quel médicament, linfirmier se réfère aux
informations fournies avec le vaccin concerné.
Les seringues sont généralement pré-remplies, et
la préparation facilitée par des présentations
prêtes à emploi. Les aiguilles sont donc adaptées
aux sites dinjection prévus. Attention cependant
à tenir compte de lâge du patient et de son état
général. Le volume musculaire et la masse
adipeuse pouvant amener à adapter le matériel en
fonction du site dinjection
47
Les précautions d'hygiène standard s'appliquent.
Lavage simple des mains (et/ou utilisation de
produit hydro-alcoolique), port de gants,
antisepsie simple du site de ponction. Les
déchets sont éliminés selon le circuit classique
contenants rigides normalisés pour déchets
piquants coupants tranchants en ce qui concerne
les aiguilles, et sacs Déchets d'Activités de
Soins à Risques Infectieux (DASRI).L'angle
d'attaque varie selon le type d'injection à
réaliser, mais également selon le site visé. Il
est généralement de 90 pour les injections
intramusculaires, 45 pour le plan sous cutané et
entre 10 et 15 pour l'intradermique. La taille,
le calibre et le biseau des aiguilles doit
également être adapté au type d'injection. Pour
les injections intramusculaire et sous cutanées
le biseau doit être long. Il doit être court pour
les injections intradermiques.La taille de
l'aiguille en longueur doit être adaptée en
fonction de la morphologie du patient. En se
référant au tableau ci-dessous, il faudra par
exemple choisir l'aiguille la plus longue pour
une personne corpulente.
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(No Transcript)
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