Title: Biblioth
1Bibliothèques aux coins du monde Projet HAITI
2Action humanitaire en HAITI
Dramatique bilan pour Haïti 50 des enfants ne
sont pas scolarisés, 90 des Haïtiens nont pas
de travail, laccès à la santé représente un
rêve, le pays produit à peine 50 des besoins
alimentaires, défiguré par une déforestation
systématique...
Lhistoire dHaïti est exceptionnelle proclamée
le 1er janvier 1804, son indépendance est
lunique exemple dun peuple desclaves ayant
brisé lui-même ses chaînes. Hélas, de 1804
à 1991, Haïti na jamais connu la
démocratie. Mégalomanes et dictateurs se sont
succédés, préoccupés par des intérêts privés et
alliés aux classes dominantes. Depuis la chute
de Duvalier, plusieurs gouvernements ont piétiné
l'immense espoir de la population. Désorganisé et
défaillant, lEtat est miné par des querelles
politiques incessantes. En 2007, la démocratie
demeure balbutiante et la situation sociale et
économique ne cesse de saggraver, dans un
climat de corruption et de violence très
préoccupant
- Lavenir de la population haïtienne passe par
léducation et la scolarisation de ses enfants, - un développement endogène privilégiant la
production locale et développement rural et bien - sûr le développement dun système de santé
assurant laccès aux soins pour tous. - Des associations et des ONG ayant pignon sur
rue font déjà un boulot énorme mais ne - répondent en fait quaux situations durgence.
Largent ne sert pas au développement - durable, cest là que le bât blesse, de lurgence
il faut passer maintenant à du long terme . - Le peuple haïtien a besoin de projets concrets.
- Notre projet se focalise uniquement pour
linstant sur laide (directe sans intermédiaire
!) à la - scolarisation et léducation des enfants.
- Pour 2008, deux projets
- Projet de bibliothèque pour une école primaire
de Port au Prince (quartier de Mariani) - Projet déquipement dune salle informatique
dans cette même école -
3La scolarisation en HAITI
Durant les six années du primaire, le français et
le créole constituent les deux langues
d'enseignement à égalité, théoriquement du moins.
Les enfants reçoivent leur enseignement tantôt en
français tantôt en créole. Il s'agit d'un
enseignement bilingue, mais les pratiques
scolaires ne semblent pas uniformes. Dans la
capitale, l'enseignement se fait surtout en
français dans les petites villes et les
villages de province, il se fait en créole. La
langue d'enseignement au secondaire et à
l'université reste le français..
Seules 21 d'entre elles ont
l'électricité et 42 possèdent l'eau courante.
Rappelons aussi que l'école en Haïti est
obligatoire, mais pas nécessairement gratuite, et
de moins en moins publique. La qualité variable
de l'enseignement, les problèmes de malnutrition,
les piètres conditions matérielles,
l'analphabétisme des parents (au moins de 70),
l'absence de bibliothèques publiques ou
scolaires, l'éloignement des écoles et l'absence
d'électricité dans les foyers sont d'autres
éléments responsables du taux de scolarisation
peu élevé. Seul 1,2 de la population s'engage
dans des études supérieures. La délinquance
haïtienne ne peut être combattue que par la
formation et l'éducation ce serait une erreur
de penser qu'on peut éliminer la délinquance sans
toutefois passer par la formation et l'éducation.
Ecole primaire Mariani Port au Prince
Dans toutes les écoles, les manuels scolaires
sont presque tous rédigés en français, à
l'exception des grammaires du créole. Cela dit,
selon le Bilan commun de pays pour Haïti, une
étude publiée en 2000 par les Nations Unies et le
gouvernement haïtien, un tiers des enfants d'âge
scolaire n'a pas accès à l'école. Qui plus est,
seule une petite minorité d'enfants restera à
l'école au moins quatre années consécutives.
Quant aux installations, la majorité des écoles
sont improvisées dans des bâtiments qui n'ont pas
été conçus à cette fin.
Mur de lécole mixte Jean Jelaime Port au Prince
Récréation - Les Cayes Sud de Haiti
4Pourquoi HAITI ?
..Et pourquoi pas ? Le hasard de la route, du
voyage nous amène en Haïti en 2006 et 2007. Mais
est ce vraiment un hasard ? Le hasard nest-il
pas Dieu qui passe incognito ? Pourquoi voyager ?
Sénèque disait A quoi sert de voyager si tu
t'emmènes avec toi ? C'est dâme qu'il faut
changer, non de climat . Nicolas Bouvier nous
rappelle aussi On ne voyage pas pour se
garnir d'exotisme et d'anecdotes comme un sapin
de Noël, mais pour que la route vous plume, vous
rince, vous essore, vous rende pareil à ces
serviettes élimées par les lessives qu'on vous
tend avec un éclat de savon dans les bordels .
On entendait tellement de sales choses sur
Haïti quil fallait quon y aille au moins pour
témoigner. Ayant été avec le peuple,
ayant habité avec lui dans des familles
incroyablement accueillantes et gentilles, nous
avons été au contact de la vraie vie haïtienne,
la vraie misèreOn traîne dans les rues, on va
boire du clairin (eau de vie de canne à sucre) le
soir au Champ de Mars (place centrale de
Potoprens) pour discuter avec les Haïtiens
(enfants de la rue, ouvriers, professeurs de
fac,.). Ces gens nous ont raconté leur situation
et leurs demandes sont vraiment d'ordre de
durabilité agriculture, création d'emplois et
reboisement. Les arbres nous protègeront des
pluies et surtout des cyclones. Nous voulons du
concret, pas de l'argent mais de l'aide
humanitaire, des gens sur place avec nous qui
nous aident avec des projets qui créeront de
l'emploi nous disaient-ils. Nous étions les
seuls blancs dans les rues avec les gens, les
autres étaient en chars blindés et dans leurs
bureaux occidentaux. Ils sont cachés et ils ont
peur du peuple on les appelle les ONG. Mais
pour nous, c'est la Minustah qui fait le plus
peur ils sont partout dans les rues avec leurs
mitraillettes, leur gilets pare-balles, leurs
tanks et leurs rutilants 4x4. Tu te crois à
Bagdad ! Que font-ils en réalité ? Nous, ça nous
rappelle étrangement la KFOR au Kosovo (mais ne
polémiquons pas, l ONU est une vieille dame
respectable !!). Notre périple nous conduira
aussi dans le Sud du pays, où nous retrouvons la
vraie nature d'Haïti, une île merveilleuse
peuplée de gens fabuleux avec tellement de soleil
dans les yeux, qui sont tous des poètes et qui,
malgré le découragement et lavenir incertain,
gardent toujours le sourire et ont une joie de
vivre exemplaire. Ils sont un peuple
exceptionnellement résistant, beau, fort,
accueillant et sensible Personne ne mérite
cette situation sur terre.. Et pourtant
?.......... Gardons espoir, un proverbe créole
dit Si toutan tet li pa coupé, li esperé
pote chapo (tant que la tête nest pas coupée,
elle peut espérer porter un chapeau) (Notes
de voyage Photos 2006/2007 Jeannot Defrasne /
Gilles Petitdemange ) an,
Manifestation journée mondiale de la femme
Premier constat demblée, en arrivant, le pays
est à labandon, Haïti enfer, enfer créé par
des dictateurs (40 ans de régime duvaliériste ont
rendu le pays complètement exsangue). Tous les
points de la misère humaine réunis à la puissance
100 pauvreté, bandes armées, maladies, manque
d'éducation, enlèvements, famine, manque d'eau,
environnement détruit, transports dangereux,
pollution par les véhicules, les décharges à ciel
ouvert qui brûlent, le bruit, . Port au Prince,
le point chaud , ville dépotoir qui concentre
par attraction toute la misère du pays, ville
dépotoir de tous les surplus américains, capitale
oubliée dun pays perdu (Haïti, première
république noire du monde et maintenant 3e pays
le plus pauvre du monde) au milieu des Caraïbes,
ville minée par les églises évangélistes
américaines, par le vaudou, ville-otage de la
Minustah (mission des Nations unies pour la
stabilisation en Haïti) mais ville tellement
attachante où pratiquement derrière chaque visage
se cache un drame.
Marchandes de charbon de bois Port au Prince
Marché Route de Jacmel
Enfants de la rue Port au Prince
5. Et pourtant pour que le monde devienne
humain il faudrait ( Présenté plus complètement
sous forme de tableau dans le livre de J.
Ziegler, qui reprend simplement le panneau
surplombant la galerie des visiteurs à lentrée
de la salle du conseil de sécurité au premier
étage de limmeuble de lONU à New York. Ce
panneau en forme de pyramide inversée date de
2000)) Que coûterait par an un réel effort pour
juguler la misère ? Eliminer les dettes des 49
pays les plus pauvres 30 milliards de
dollars. Développer les énergies alternatives
50 milliards. Lutter contre lérosion des sols
24 milliards Vacciner les populations contre les
épidémies ( y compris la tri-thérapie contre le
sida) 19 milliards. Eliminer les bidonvilles 20
milliards. Eliminer la sous-alimentation 19
milliards Stabiliser la population mondiale 10
milliards. Permettre laccès de tous à leau
potable 19 milliards. Combattre le
réchauffement de planète 8 milliards Démanteler
les systèmes darmement nucléaire 7
milliards Arrêter la déforestation 7
milliards Sauvegarder la couche dozone 5
milliards. Réinstaller les réfugiés 5
milliards Eliminer lanalphabétisme 5
milliards. Eliminer les mines antipersonnel 2
milliards. Soit en tout quelques milliards de
dollars.sans compter quelques autres dépenses
mentionnées sur le tableaumais sans un
changement radical de la politique mondiale, tout
ceci ne serait quune anesthésie et pas une
guérison de cette humiliante maladie de la terre.
Car il sagit bien dabord, en instaurant une
justice planétaire, de redonner la dignité à ces
millions dhumiliés, pour qui la paix, la vie
nont plus guère de sens. On comprend bien
comment laction de quelques ONG et autres
organismes dépendant directement de lONU,
sinscrit dans cette politique danesthésie
ponctuelle des plus grandes douleurs soient
quelle courent après les catastrophes dont bien
peu sont naturelles, soient quelles tentent,
sous la surveillance des gouvernements et des
puissances de largent, de construire des actions
qui nont de durable que le nom quand elles ne
deviennent pas, malgré elles, des instruments de
manipulation de lopinion. La neutralité est une
condition de leur existence, mais cest aussi un
leurre. Trop dAssociations se sont comme
installées dans ce métier , exploitant les
images du misérabilismediffusant ces photos de
milliers denfants décharnés du Niger et
dailleurs, sans sassocier clairement à leffort
des peuples, là où il commence à naître, pour que
lhumanité commence à retrouver la raison.
Dautres sont fortement impliquées par leur
engagement. Si donc les grandes puissances du
monde, sans en être lésées aucunement, trouvaient
la volonté, le courage, lhumanité nécessaire
pour y consacrer ce prix dérisoire, la misère
pourrait pratiquement disparaître et avec elle
une grande partie de la violence. Le PNUD
estime à 80 milliards de dollars linvestissement
pour que sur une période de dix ans on puisse
permettre à tout être humain laccès à
léducation de base, la santé, la nourriture à
leau potable. http//www.enfants-soleil.org/Chap
_Idees/agir_monde.htm http//www.enfants-soleil.or
g/Chap_Idees/forets.htm
6Pourquoi une bibliothèque ?
Un projet de bibliothèque, cest une chance
unique qui nous est offerte - dencourager les
bonnes volontés qui se débattent sur place avec
souvent lénergie du désespoir - de créer des
liens de partage et déchange sans créer de
dépendance - de donner des outils dapprentissage
et de savoir sans rien demander en retour -
doffrir aux enfants un regard sur le monde en
poussant la porte de la bibliothèque - de lutter
activement contre lanalphabétisme
7Le Projet où ?
- Ecole Jean Jelaime
- à Port au Prince (capitale de Haiti)
- dans le quartier de Carrefour Mariani
- (bidonville)
- - Concerne environ 500 enfants de 4 ans à 16 ans
- Equipement dune bibliothèque avec un fonds de
livres neufs achetés et également grâce aux
donations de livres doccasion - Equipement dune salle informatique avec du
matériel de récupération et avec du matériel
doccasion acheté - - Aménagement de ces deux salles avec le
mobilier adéquat (étagères, rangement) - - Engagement du directeur de lécole de
construire une bibliothèque et une salle
informatique
8Financement du projet
Principales opérations pour financer le projet
ASSOCIATION ARTS et HARMONIE 15200 -
Ventes de nems à la foire éco-bio de Colmar (5
jours) (8800 ) - Journée KOPKOUN à Lapoutroie
(6400 ) ASSOCIATION MARIE AMOUR SANS
FRONTIERES Dîner dansant Paella à Lapoutroie
1500 Total 16700
9Chronologie du projet Principales dates
- Octobre 2007 premier contact en Haiti avec le
directeur de lécole Jean Jelaime naissance du
projet - Janvier 2008 début de la mise en place du
projet - Mai 2008 Foire éco-bio de Colmar
- Octobre 2008 Journée Kopkoun à Lapoutroie
- Courant 2008 collecte, tri, emballage des
livres et des ordinateurs, groupe électrogène,
collecte de matériel médical, - 16/02/2009 Départ dun container de 20 pieds
de Lapoutroie via Anvers (nom du bateau
Esperanza, ça ne sinvente pas !!!) - 31/03/2009 Arrivée du container à Port au
Prince sans soucis - du 06/04 au 26/04/2009 Séjour de Jeannot et
Gilles en Haiti pour récupérer et distribuer le
matériel - le 23/04/2009 Récupération du matériel après
deux semaines et demi de tractations !! soit deux
jours avant le retour de Gilles et Jeannot - le 24/042009 Affrêtement de véhicules Main
dœuvre pour livrer le matériel / Chargement et
livraison dans la journée aux endroits prévus /
Stockage du matériel - le 25/04/2009 Retour en France
- de Mai à Septembre 2009 fin de la construction
des bâtiments et aménagement de la bibliothèque - 2010 Suivi et accompagnement du projet
10Dispatching du Container
Matériel médical (85) Hôpital (dispensaires et
maternité) Fondation du Père Riou à lile de la
Tortue
Livres (700) secondaire Collège frèrot à Pétion
ville
Livres (3700) et matériel informatique Ecole
Jean Jelaime à Carrefour Mariani
Matériel médical (15) Infirmière Miss
Métellus Dispensaire à Carrefour
Ordinateurs (7) Moise Jasmin à Nazon PAP Cyber
café
Vêtements et divers matériels Beverline
Etterlin Projets divers Orphelinat,
Chaise de dentiste Pneumatique équipée Docteur
Fanfan à Port au Prince
11Partenariats mis en place autour de lécole Jean
Jelaime à Mariani
Dr Fanfan (dentiste) Prévention et
soins dentaires
Miss Métellus Darwine Louis Infirmière Prévent
ion et soins médicaux
Mr Jasmin Moise Cyber café Maintenance informa
tique
12Partenariats mis en place autour de lécole Jean
Jelaime à Mariani
- Dr Fanfan (dentiste à Port au Prince)
- En échange de la chaise de dentiste équipée
reçue, le docteur Fanfan sengage à faire 3
journées obligatoires minimum par an de
prévention et de soins dentaires à lécole. Il
est également souhaité que les parents puissent
en bénéficier (pour info, il nexiste pas de
dentiste dans la zone de Carrefour-Mariani). - 2. Mr Jasmin Moise de Nazon (Port au Prince)
- En échange de 7 ordinateurs reçus pour la
création dun cyber café à Nazon (Port au
Prince), Moise sengage à faire linstallation
et la maintenance de la salle informatique à
lécole ainsi que lentretien du groupe
électrogène. - 3. Miss Métellus Darwine-Louis (Infirmière à
Carrefour) - En échange du matériel médical reçu (champs
de soin, sets de suture, sets de pansement, sets
abalation fils, speculums), Miss Métellus
sengage à faire 3 journées obligatoires minimum
par an de prévention et de soins médicaux à
lécole.
13Projet de bibliothèque et salle informatique de
lécole Jean Jelaime
Première constatation, Jean Jelaime a tenu ses
promesses et la construction des bâtiments prévus
(bibliothèque et salle informatique) est en bonne
voie même si elle a pris un retard certain
(intempéries, lécole est située en bordure de
ravine, et surtout retard dû aux difficultés
financières rencontrées).
14Projet de bibliothèque et salle informatique de
lécole Jean Jelaime
En attendant la fin des travaux, le matériel
(livres, ordinateurs) est stocké dans le salon du
directeur de lécole en toute sécurité et bien à
labri des intempéries
15Les enfants à lécole
16Les enfants à lécole
17Annexe Maternité à lîle de la Tortue
(fondation Roger Riou)
Roger Riou, missionnaire montfortain né au Havre,
est de sang bien breton, marin ivrogne, toujours
absent, mère qui fait face à la plus grande
misère, sœur quil adore, putain au grand cœur.
Lui-même, caïd parmi les petits truands, tâte de
la prison. Cest pourtant là que va naître sa
vocation devenir missionnaire au service des
plus pauvres. Pour son premier poste, il est
envoyé à lIle de la Tortue, lîle des
flibustiers, au Nord dHaïti (Antilles),
totalement abandonnée. Il y construira un
hôpital, des routes , donnera travail et
nourriture à ses habitants, avant den être
expulsé par Papa Doc en 1972. Il y restera 25
ans. Il est mort il y a quinze ans. Ce résumé
est bien plat à côté de la vie incroyable quil a
menée, et quil relate avec un réalisme crû empli
dhumour dans son livre Adieu la Tortue . (On
peut se le procurer auprès de Francine Fritel au
prix de 28 avec lenvoi). En voici un petit
extrait A son supérieur lui reprochant dêtre
un mauvais administrateur, il rétorque
quest-ce que vous voulez que jadministre, je
crée tout à mesure. Mais si vous voulez que je
naie plus de dettes, je connais un moyen.
Lequel ? - Laissez-moi emprunter 200.000
dollars, je ferai comme les autres îles des
Caraïbes, jouvrirai un bordel ! - léglise na
pas prévu ça, lui répond-on en riant .
Il a créé son association pour
mener des campagnes de sensibilisation auprès de
ses amis canadiens, américains, européens. Lors
de son renvoi, il a distribué les fonds à des
confrères dont les projets étaient de même
nature, aider les pauvres et les malades, à
Madagascar, en Colombie, au Pérou. Cette année,
un projet qui nous est cher est sur le point de
démarrer, suite à un legs la rénovation de la
maternité de lhôpital de la Tortue.
(Population 40.000 habitants). Juste une
histoire sur le point daccoucher, une femme de
la Tortue dont létat nécessite une césarienne
est envoyée par mer sur la grande Ile, à
lHôpital de Port de Paix. Là, lEDH
(électricité dHaïti) lui réclame selon lusage
quelque argent pour démarrer la génératrice.
Cette femme ayant tout dépensé dans le transport
na pu payer. Elle est donc morte à Port de
Paix. Nous disons plus jamais ça !
18Annexe Maternité à lîle de la Tortue
(fondation Roger Riou)