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AFTT Gen

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Le condensateur (C) se charge d' lectricit l'apparition d'une tension. Un courant d croissant s' tablit jusqu' devenir 0 l' quilibre. – PowerPoint PPT presentation

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Title: AFTT Gen


1
AFTT Genève
  • Introduction à la téléphonie analogique
  • Cours AFTT donné le 18 novembre 2006

2
Introduction à la téléphonie analogique.
Objectif Donner, en une après-midi de cours, des
notions techniques sur la téléphonie analogique
afin de permettre aux participants de comprendre
et d'interpréter les observations, les
comportements et les mesures d'une ligne de
téléphone lors de son montage (ou lors dun
dépannage). Pré requis Notions scolaires
d'électricité.
3
Programme du cours
  • Notions d'électricité
  • tension, courant, résistance, courant continu et
    alternatif, sinusoïde.
  • loi d'Ohm
  • condensateur, self-induction, translateur.
  • L'appareil téléphonique analogique
  • écouteur, microphone, organe de sélection,
    sonnerie.
  • batterie locale vs. batterie centrale.
  • fourchette, antilocal, adaptation de niveau.
  • téléphone civil, de campagne, Stanophone.
  • La ligne d'abonné
  • circuits au central civil d'abonné et de cordon.
  • composantes électriques continues et
    alternatives, ligne occupée ou libre.
  • polarité, symétrie, résistance, impédance, terre,
    courant de boucle, terminaison, impédance
    caractéristique.
  • phénomènes d'atténuation, d'écho, de ronflette,
    de crachotements.
  • pourquoi torsader?

4
Programme du cours (suite)
  • Interprétations et déductions des observations
  • conditions pour établir ou terminer une liaison
  • outils disponibles app. téléphone civil,
    Stanophone ou téléphone de campagne, multimètre
  • autres outils non disponibles pour nous
    (impédance mètre, diagnostiqueur)
  • Expériences pratiques
  • Mesure d'une ligne libre, occupée, en
    court-circuit.
  • Effets de pannes
  • rupture d'une âme
  • résistance parasite série, parallèle
  • Fusibles de protection.

5
Notions d'électricité
  • Une tension (U) se mesure entre deux points d'un
    circuit, en parallèle. Elle s'exprime en VOLTs
    V. Un bon voltmètre a une grande résistance
    propre de manière à influencer le moins possible
    le circuit mesuré.
  • Un courant (I) se mesure en interrompant un
    circuit et en incérant un appareil en série de
    manière à rétablir le circuit au travers de
    l'ampèremètre. Il s'exprime en AMPÈREs A. Un
    bon ampèremètre présente une résistance propres
    très faible de manière à influence le moins
    possible le circuit mesuré.

6
Notions d'électricité (suite)
  • La résistance (R) est la grandeur qui exprime la
    faculté d'un corps de s'opposer au passage de
    l'électricité. Elle s'exprime en Ohms O. Elle
    se mesure au moyen d'un Ohmmètre, en parallèle,
    aux bornes de lobjet à mesurer.
  • Attention bien s'assurer qu'aucune tension n'est
    présente, cela pourrait endommager l'ohmmètre et
    de toute façon fausser la mesure.
  • Un ohmmètre est un ensemble consistant en un
    afficheur (numérique, galvanomètre), d'une source
    de courant (pile) et d'un élément d'étalonnage.
    La mesure consiste à appliquer une tension connue
    aux bornes de lobjet à mesurer et à mesurer le
    courant qui le traverse. La résistance est
    inversement proportionnelle à ce courant. Avant
    de se servir d'un ohmmètre analogique (ancien),
    il faut ajuster le zéro (affichage 0 Ohms) en
    courtcircuitant les câbles.

7
Notions d'électricité (suite)
  • Un courant (ou une tension) continu ne varie pas
    dans le temps. Il (elle) se mesure sur la
    position "continu" (ou "DC") d'un appareil.
  • Un courant (ou une tension) alternatif varie en
    permanence ("AC"). Cette variation peut être
    régulière ou aléatoire. Lorsqu'elle est
    régulière, elle est caractérisée par sa fréquence
    (Hertz ou cycles par seconde) et son niveau
    (courant ou tension alternatif). La tension peut
    s'exprimer soit en Volts, soit en dB. Elle se
    réfère toujours à d'autres paramètres
    complémentaires (impédance).
  • Une fréquence est mesurée avec un fréquencemètre
    et s'exprime en Hertz ou cycles par seconde. En
    téléphonie analogique les fréquences ne dépassent
    pas 3600 Hz.
  • Exemples
  • - le réseau d'alimentation est alternatif. En
    Europe sa fréquence est
  • - l'alimentation du réseau TPG est en continu, sa
    tension est

50Hz
600V
8
Notions d'électricité (suite)
  • L'impédance (Z) est la caractéristique de
    s'opposer au passage d'un courant alternatif.
    Elle s'exprime en Ohms O et est mesurée au
    moyen d'un impédancemètre. La notion d'impédance
    ne s'applique qu'à une forme de signal
    "sinusoïdal".
  • Une tension sinusoïdale pure ne comporte qu'une
    composante fondamentale à l'exclusion
    d'harmoniques. Le son d'une flûte est proche
    d'une sinusoïde. La voix n'est jamais
    sinusoïdale. Une note de musique est caractérisée
    par sa fondamentale et l'ensemble de ses
    harmoniques.

ysin(x)
ysin(x)0.5sin(3x0,7)
9
Notions d'électricité (suite)
  • La fréquence (Hz) sexprime par le nombre
    doscillations par seconde. Sa grandeur est
    exprimée en Hertz (anciennement en cycles par
    seconde).
  • La longueur donde (?) est la valeur inverse de
    la fréquence, compte tenu de la constante
    représentée par la vitesse de propagation
    (célérité) dans un milieu donné.
  • La célérité (C) est la vitesse de propagation
    dune onde ou du courant électrique dans un
    conducteur. Dans le vide la célérité dune onde
    (electromagnétique) est de lordre de 300000
    Km/s, dans lair, la célérité dune onde
    preumatique (son) est de lordre de 300 m/s.
  • Exemple dans lair ou dans le vide une onde de
    1000 KHz a une longueur donde de 300 m

10
Notions d'électricité (suite)
  • Quels sont les rapports entre tension (U),
    courant (I) et résistance (R)?
  • Exemple pour une tension (U) donnée, plus Rtot
    est grand, plus I est petit.

U R ? I
R1 de 0O à 10O
I U/R
R2 10O
U 3V
I
11
Notions d'électricité (suite)
  • Instruments de mesure
  • Le multimètre
  • Peut mesurer les volts (DC et AC), les ampères
    (DC) parfois AC, les Ohms et parfois d'autres
    grandeurs encore.
  • Il affiche soit avec une aiguille (cadre mobile,
    analogique), soit avec des chiffres (numérique ou
    digital).
  • Chaque système a son avantage.
  • Avantages/inconvénients
  • L'ordre de grandeur (range) est manuel ou
    automatique. En manuel, toujours commencer par
    lordre de grandeur max et descendre.
  • La mesure de grandeurs alternatives n'est pas
    simple. Il se réfère à la quantité (V ou A)
    équivalente en continu (val. efficace). Attention
    lorsquil sagit de DC et AC superposés.
  • Tous les multimètres numériques et les
    analogiques à amplificateur ont une résistance
    interne élevée. Ne pas oublier de déclencher ces
    multimètres après utilisation.
  • L'oscilloscope, le fréquencemètre,
    l'impédancemètre

Multimètre analogique digital
range (ordre de grandeur) toujours manuel parfois automatique
polarité DC permuter les sondes affichage / -
Surcharge en AC possible, l'aiguille indique "0" souvent protégé
Lecture en cas de valeur instable indication facile de l'ordre de grandeur Impossible
Piles internes (excepté ohmmètre) certains en ont, pas tous en a toujours besoin
12
Notions d'électricité (suite)
  • Divers composants
  • La résistance (R) s'oppose au courant de la même
    manière en continu et en alternatif. Ses valeurs
    usuelles sont comprises entre quelques mili-ohms
    jusqu'à 1000 kilo-ohms. La grandeur de la
    résistance est lO.
  • Paramètre puissance dissipée.
  • Le condensateur (C) se charge d'électricité à
    l'apparition d'une tension. Un courant
    décroissant s'établit jusqu'à devenir 0 à
    l'équilibre. Un condensateur ne laisse pas passer
    le courant continu. La grandeur du condensateur
    est le Farad.
  • L'inductance (L) (self ou bobine) s'oppose au
    passage du courant lorsque celui-ci varie. Elle
    génère un champ magnétique qui est fonction du
    courant (phénomène réversible). La grandeur de
    linductance est le Henry.
  • Le translateur (ou transformateur) est composé de
    2 (ou ) enroulements autour d'un même noyau. Une
    tension alternative appliquée à l'un des
    enroulements (primaire) créé un champ magnétique,
    lequel génère (induit) une tension dans l'autre
    (secondaire). Le rapport des tensions entre
    enroulements est proportionnel au nombre
    respectif des enroulements (spires). Le
    translateur transmet donc un signal alternatif
    (dans les deux sens) entre enroulements mais
    isole du point de vue courant continu.

13
Notions d'électricité (suite)
  • Une ligne de transmission constitue un phénomème
    électrique complexe.
  • Elle est soumise à la combinaison de
  • la résistance en série
  • la capacité en parallèle entre conducteurs et
    avec la terre (condensateur)
  • linductance en série
  • Ces trois phénomènes sont répartis sur toute la
    longueur de la ligne. Ils influencent les
    caractéristiques de transmission des signaux
    alternatifs, en fonction de leur fréquence. Ceci
    représente toujours un effet problématique
    lorsque lon veut acheminer un signal dans une
    ligne.
  • Dans une ligne de téléphone aérienne, les
    conditions atmosphériques (humidité) accentuent
    les effets.
  • Cest lune des raisons majeures qui font quune
    ligne de téléphone ne dépasse jamais 25 Km.
  • LADSL est précisément fondé sur un principe de
    correction dynamique permanent des imperfections
    dune ligne.

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Notions de physique
  • Un son est une vibration de lair ambiant
    (pneumatique).
  • La transmission dun son se fait par le
    déplacement de molécules dair et par la
    propagation du mouvement (pas des molécules
    dair).
  • Une liaison téléphonique repose sur le fait que,
    à lune des extrémités, lon transforme le plus
    fidèlement le son émis par la bouche en signal
    électrique (variable) et, à lautre extrémité,
    lon transforme ce signal électrique en
    vibrations acoustiques.
  • Le son dune voix contient plusieurs fréquences
    (spectre). La bande passante en téléphonie est
    comprise entre 300 Hz et 3400 Hz
  • Le signal électrique, qui est le miroir de ce
    son, est déformé dans une ligne longue car
    certaines fréquence subissent des déformations
    (distorsions) différentes les unes par rapport
    aux autres.
  • La téléphonie numérique (RNIS) compense
    partiellement ce phénomène.
  • Une ligne est définie par son impédance
    caractéristique. Pour que le passage du signal se
    fasse dans les meilleures conditions, la ligne
    doit être  terminée  à chaque extrémité par son
    impédance caractéristique (en téléphonie 600O)

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L'appareil téléphonique analogique
  • Le microphone transforme des vibrations
    acoustiques en courant électrique. Il est composé
    d'une membrane et d'une bobine (dynamique) ou
    d'un condensateur (electret).
  • Autrefois il était constitué d'une membrane
    couplée à un récipient isolant contenant des
    particules de charbon entre 2 électrodes. En
    étant soumises aux vibrations, les particules
    changeaient de résistance et créaient un courant
    variable au gré du son.
  • Le signal qui sort d'un microphone dynamique ou
    electret contient très peu d'énergie, il doit
    être amplifié. Sa qualité sonore est infiniment
    meilleure que celle dun microphone au charbon.
  • Dans tous les cas pratiques, le microphone
    nécessite une source de courant électrique (cc).

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L'appareil tél. analogique (suite)
  • L'écouteur est l'élément inverse du microphone
    dynamique. Une bobine (électro-aimant) est reliée
    à une membrane sensible au champ magnétique,
    transformant une variation de courant en
    variation de pression de lair. En téléphonie
    analogique, l'écouteur se contente de l'énergie
    transmise par la ligne, il n'a pas besoin d'un
    amplificateur.
  • Exemple d'un téléphone simplifié

a b
Microphone au charbon ou dynamique avec
amplificateur
17
L'appareil tél. analogique (suite)
  • L'organe de sélection sert à composer le numéro
    de l'interlocuteur sur un central automatique.
  • L'ancien système (impulsions) consistait à ouvrir
    la boucle de courant 10 fois par seconde pendant
    un vingtième de seconde, un nombre de fois
    correspondant au chiffre sélectionné, suivi d'une
    pause plus longue.
  • Le système actuel consiste à envoyer au central
    une combinaison simultanée de 2 fréquences,
    appelées  fréquences vocales  ou DTMF. Quatre
    paires de fréquences normalisées sont définies,
    permettant de composer un maximum de16 codes de
    chiffres.

F5 F6 F7 F8
Exemples "1" F1 F5 "0" F4 F6 Dual Tone
Multiplex Frequencies
F1 F2 F3 F4
1
2
3
A
4
5
6
B
7
8
9
C

0

D
18
L'appareil tél. analogique (suite)
  • La sonnerie était constituée autrefois d'un
    électro-aimant, alimenté par la ligne en courant
    alternatif à basse fréquence (25Hz, 70V). La
    bobine est toujours connectée à la ligne au
    travers d'un condensateur, afin d'éviter qu'un
    courant continu soit établi même lorsque le
    téléphone est raccroché.
  • Actuellement, l'électronique a remplacé la
    sonnerie électromécanique, permettant de varier
    le son ou la mélodie.

Condensateur
a b
téléphone
Bobine
Sonnerie
19
L'appareil tél. analogique (suite)
  • Batterie locale, batterie centrale.
  • Un téléphone a toujours besoin d'une source
    d'énergie. Son micro n'est pas capable d'envoyer
    suffisamment de puissance sur la ligne.
  • Autrefois (fin 19ème siècle) il y avait une pile
    chimique à proximité des premiers téléphones.
    Puis, sur les réseaux connectés à un central, on
    a combiné, sur la ligne, l'alimentation continue
    à distance avec le transport de la parole, de la
    sonnerie et dautres signaux.
  • Pour les réseaux ne disposant pas de central, par
    exemple les lignes militaires de campagne, les
    appareils nécessitent une batterie locale. Ils
    ont également un dispositif d'appel différent
    (bouton, manivelle).

Sonnerie
Batterie locale
Batterie centrale
Sélection
a b
20
L'appareil tél. analogique (suite)
  • La fourchette est le contact qui permet d'établir
    ou d'interrompre une boucle de courant continu
    (central) ou d'établir le circuit de parole. La
    sonnerie n'est jamais connectée en série avec le
    contact de fourchette.
  • L'antilocal est un circuit en pont permettant
    d'atténuer l'effet du microphone dans son propre
    écouteur.
  • L'adaptation de niveau automatique sert à
    compenser l'atténuation de la parole qui diffère
    en fonction de la distance au central (résistance
    de la ligne). Les téléphones modernes disposent
    de circuits électroniques pour réaliser
    l'antilocal et l'adaptation de niveau.
  • La distance max. d'un abonné à son central est de
    l'ordre de 20km. Le comportement d'une longue
    ligne est complexe et provoque des distorsions,
    des échos et des transmissions différentes selon
    les fréquences vocales (effet d'arrosoir).

21
L'appareil tél. analogique (fin)
  • Schéma bloc
  • Téléphone civil Téléphone de campagne Stanophone

Fourchette
Fourchette
Poussoir rouge
Sonnerie
sélection
antilocal
Sonnerie
appel
antilocal ?
appel
Poussoir noir
a b
a b
a b
4,5V
1,5V
Remarque La sonorité de l'appel est différent
suivant la longueur de la ligne
Remarque L'effort en tournant la manivelle est
différent suivant la longueur de la ligne
Remarque (ne s'applique pas au Stanophone) un
appareil téléphonique présente toujours un
résistance infinie (gt1MO) lorsqu'il est raccroché
et une résistance entre 100O et 400O lorsqu'il
est décroché. Le Stanophone présente toujours
quelques dizaines d'ohms seulement.
L'organe d'appel L'organe d'appel
Téléphone de campagne Stanophone
petit alternateur couplé à une manivelle. vibreur à bobine, actionné par le poussoir rouge
génère appel 70V, fréq. env. 10 à 30 Hz génère appel quelques volts, fréq. 400 à 600 Hz
reçoit appel par une sonnette reçoit appel par l'écouteur
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La ligne d'abonné
  • Un central se compose de circuits d'abonnés
    (interface vers les abonnés), de circuits de
    cordon, de circuits inter centraux, d'une
    batterie et d'un générateur de tension de
    sonnerie.
  • Le circuit d'abonné alimente la ligne en courant
    continu, détecte le courant de ligne avec un
    relais en série et envoie la tension de sonnerie.
    Au repos, l'appareil présente une résistance
    infinie, le courant 0mA. La batterie fait 48V,
    le pôle positif est mis à terre.
  • En cas d'appel, une tension de sonnerie est
    superposée aux 48V de la ligne, ainsi le courant
    de boucle peut s'établir à n'importe quel moment
    dès que l'abonné décroche.

ça sonne
on répond
23
La ligne d'abonné (suite)
  • Au repos aucun courant ne circule dans la ligne.
    Lorsque l'on décroche on présente une résistance
    de l'ordre de 200O, ce qui provoque un courant
    (de l'ordre de 20 à 40mA), indiquant au central
    que l'on veut prendre la ligne. Cette information
    bascule la ligne sur le circuit de cordon qui
  • alimente (48V) par un circuit de qualité
    (filtré).
  • envoie la tonalité continue (prêt pour la
    sélection).
  • attend et traite l'information de sélection
    (impulsions ou fréquences vocales).
  • déclenche une minuterie détectant l'absence
    d'activité.
  • reçoit une information d'ouverture de la boucle
    de courant (l'abonné a raccroché).
  • En plus, le circuit de cordon gère
    l'établissement de la communication, la
    signalisation acoustique et la facturation
    jusqu'à la fin de la conversation.

24
La ligne d'abonné (suite)
  • A son autre extrémité le circuit de cordon est
    connecté aux bus (liaisons) qui établissent la
    connexion vers d'autres abonnés du même central
    et celles vers les autres centraux ou nœuds de
    réseaux.
  • Pour un central de quartier ordinaire, desservant
    10'000 abonnés, on compte seulement 400 circuits
    de cordon. Si plus de 400 abonnés veulent établir
    une liaison, ils ne pourront pas le faire. C'est
    ce que l'on appelle la surcharge ou "faire sauter
    le central".
  • Sur certains anciens centraux d'entreprise, on
    pouvait envoyer une commande de mise en attente
    en actionnant le "bouton de terre". Ceci
    provoquait momentanément une asymétrie sur la
    ligne, qui était détectée au central. Comme
    aucune conversation n'avait lieu à ce moment, il
    n'y avait pas impact sur la qualité sonore.
    Actuellement on utilise un code DTMF.

25
La ligne d'abonné (suite)
  • Qu'est-ce qui est transporté sur la ligne
    d'abonné?
  • Une composante continue servant à détecter le
    courant de boucle et à alimenter l'appareil
    téléphonique à distance.
  • Une composante alternative à 25Hz, 70 V pour
    signaliser un appel entrant.
  • Acheminer en bidirectionnel, en alternatif
  • les conversations (voix, modem etc.) faible
    niveau gt 100mV
  • les commandes de sélections (impulsion ou FV.)
  • les impulsions de tarification (12KHz)
  • pour l'ADSL, les composantes dans les bandes
    supérieures aux fréquences vocales (au delà de
    3'400Hz).

26
La ligne d'abonné (suite)
  • Caractéristiques d'une ligne d'abonné
  • Longueur max (du central à l'abonné) 20 km
  • Tension à vide (sans courant parallèle) 48 V
  • Courant de court-circuit (fonction de
    Rligne) 60 mA
  • Impédance (à 800Hz) 600 O
  • Résistance interne au central 1'000 O
  • Résistance de la ligne par km quelques
    dizaines dO/km
  • Par rapport à la terre
  • En continu un fil () à 0V (10V), l'autre à
    48V (10V), la polarité est indéfinie
    (permutation autorisée partout).
  • En alternatif strictement symétrique pour
    garantir aucun bruit induit. Les deux fils
    doivent toujours être de même longueur et
    parcourir le même cheminement. Si torsadés,
    léquilibre est meilleur. En cas de déséquilibre,
    il y a risque de bruit ou de perturbation
    (ronflette ou tout autre).
  • Remarque la terre est un mauvais conducteur (peu
    fiable) mais son utilisation sert à définir une
    référence de tension (éviter les surtensions).

27
Interprétations et déductions des observations
  • Rappel des phénomènes observables en bout de
    ligne
  • Une ligne libre présente une tension continue
    comprise entre 40V et 56V.
  • Par rapport à la terre, l'un des conducteurs est
    presque à 0V, l'autre légèrement inférieure à
    48V.
  • Une ligne normalement occupée présente une
    tension continue comprise entre 5V et 25V aux
    bornes du téléphone, un peu plus au départ du
    central.
  • Une ligne en court-circuit franc présente une
    tension nulle entre conducteurs, par rapport à la
    terre autour de 24V. Plus on s'éloigne du cc en
    amont, plus la tension augmente légèrement, en
    aval les valeurs mesurées sont constantes
  • Pour décrocher il faut établir un courant de
    boucle min. de env. 20mA, pour la maintenir il
    suffit de env. 15mA, pour la libérer il faut un
    courant inférieur à 10 mA.
  • Dès que la ligne est occupée, sans sélection le
    son musical permanent est remplacé par un son
    alterné après une vingtaine de secondes puis
    disparaît (circuit de cordon libéré). Les valeurs
    continues (crachotement) sont toutefois
    maintenues.

28
Interprétations et déductions des observations
  • États possibles d'une ligne
  • libre ou normalement en communication.
  • coupure d'un fil ou des deux fils.
  • court-circuit (R0O) entre les deux fils ou d'un
    fil par rapport à la terre.
  • faible résistance parallèle entre les deux fils
    ou d'un fil par rapport à la terre, la liaison ne
    peut pas être établie ou ne peut pas être coupée
    (défaut d'isolation).
  • forte résistance en série de l'un ou des deux
    fils.

29
Interprétations et déductions des observations
48V
48V
48V
48V
0V
20V
Les défauts peuvent naturellement être une
combinaison plusieurs effets ci-dessus.
30
Interprétations et déductions des observations
Observation cause possible confirmer ou infirmer recherche
En fin de ligne Ligne morte, pas de communication, pas de crachotements Coupure d'un fil ou des deux fils Mesurer la tension par rapport à la terre peut laisser conclure si les deux fils sont interrompus Tester le départ. Procéder de même en amont jusqu'à la localisation.
En fin de ligne Ligne morte, pas de communication, pas de crachotements Court-circuit entre les deux fils ou d'un fil par rapport à la terre Mesurer la tension par rapport à la terre peut confirmer le court-circuit Tester le départ. Procéder de même en amont jusqu'à la localisation.
Crachotements mais établissement de la communication impossible Faible résistance parallèle entre les deux fils ou d'un fil par rapport à la terre Mesurer la tension entre fils en fin de ligne. Remonter jusqu'à ce que la tension augmente.
Son musical de mauvaise qualité, ronflette Liaison résistive d'un conducteur vers la terre Mesurer la tension de chaque conducteur vers la terre, comparer avec des mesures plus en amont, éventuellement interrompre la ligne pour observer les effets. Tester en amont en coupant la ligne en aval.
Son musical mais pas possible de raccrocher Résistance parallèle, prise ligne mais pas libération Mesurer tension sans téléphone branché Remonter la ligne
31
Protection
  • Le parafoudre
  • Sert à protéger l'appareil téléphonique
    (utilisateur) contre la foudre
  • consiste en 2 fusibles à très haute tension et un
    cheminement de déviation des arcs (éclateurs) à
    la terre.
  • S'il y a foudre sur la ligne, les éclateurs la
    dévient à terre et le(s) fusible(s)
    interrompt(ent) la liaison. Labonné est protégé.

Côté central
Côté abonné
Ligne aérienne
Téléphone
Mise à terre avec forte section
32
Des questions?
  • Merci de votre attention.
  • Un grand merci à Bernard G. pour avoir mis à
    disposition sa maison, sa ligne de téléphone et
    tout le matériel (piquet de terre improvisé).
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