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Infections g

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Infections g nito-urinaires Dr.Sahyoun Achraf Service d urologie H pitale Bon-secours Metz G n ralit s et d finition Infections fr quentes en r gle d ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Infections g


1
Infections génito-urinaires
  • Dr.Sahyoun Achraf
  • Service durologie
  • Hôpitale Bon-secours Metz

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Généralités et définition
  • Infections fréquentes en règle dorigine
    ascendante (par lurètre), favorisées par un
    facteur obstructif (calcul, adénome prostatique
    ) et / ou un terrain particulier (ménopause,
    diabète ) quil faut identifier et traiter en
    même temps.
  • Le plus souvent liées à un bacille gram négatif
    (E.Coli, Protéus ) ou un cocci gram positif
    (S.staphylocoque à coagulase négative, S.
    Saprophyticus, Streptocoque du groupe D )

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Généralités et définition
  • Certains agents infectieux fréquents de lurètre
    nécessite des techniques didentification
    spéciales (chlamydia trachomatis, ureaplasma
    urealyticum, gardnerella vaginalis). Les
    infections dites  spécifiques  sont causées par
    le bacille tuberculeux (BK), la bilharzie
    (schistosoma heamatobium), le gonocoque.

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Généralités et définition
  • Sur le plan de la pratique clinique, deux
    situations très différentes à distinguer
  • Les infections parenchymateuses fébriles (
    pyélonéphrite aiguë, prostatite aiguë,
    orchi-épididymite aiguë)
  • Les bactériuries non fébriles (cystite ).

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Épidémiologie
  • les infections urinaires sont les infections
    bactériennes les plus fréquentes quelque soit
    lâge.
  • la prévalence des infections est lt à 5 chez la
    femme et lt à 0.1 chez lhomme. Après 65 ans, la
    prévalence devient gt à 20 et 10 respectivement,
    puis augmente progressivement avec lâge.
  • le ratio femme / homme est de 30 /1 chez
    ladulte jeune et de 3 1 chez les sujets âgés.

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Physiopathologie
  • le plus généralement un germe de la flore
    digestive est à lorigine dinfection de la voie
    urinaire par voie ascendante.
  • La voie hématogène ne sobserve quau cours
    détats pathologiques particuliers (septicémie,
    bactériémie ) .

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Physiopathologie
  • principaux moyens physiologiques de défense
  • Flux urinaire
  • Fréquence des mictions complètes
  • Intégrité et impermiabilité de lurothélium (
    glycoaminoglycans de surface et cellules
    urothéliales), protéine de Tamm-Horsfall sécrétée
    par le rein et présente dans les urines.

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Physiopathologie
  • N.B. lurine na aucune propriété
    bactériostatique ou bactéricide, et peut être un
    excellent milieu de culture.

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Physiopathologie
  • Chez la femme
  • linfection urinaire est favorisée par la
    brièveté urètrale. La modification de la flore,
    la modification du PH vaginal (augmentation du PH
    gt4.4) par la diminution physiologique des
    oestrogènes après la ménopause ou certaines
    habitudes dhygiène (douche vaginales) facilitent
    la colonisation vaginale puis urètrale par des
    bactéries digestives.
  • les rapports sexuels sont également une cause
    favorisante ( cystite de la lune de miel ).

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Physiopathologie
  • Chez lhomme
  • linfection urinaire est prévenue par la
    longueur de lurètre, et par les sécrétions
    prostatiques acides au rôle bactéricide
  • chez lhomme âgé, la diminution de ces
    sécrétions, lhypertrophie prostatique et la
    présence dun résidu post-mictionnel favorisent
    la survenue dinfections génito-urinaires.

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Physiopathologie
  • Linfection récidivante réinfestation ou
    résurgence du germe malgré la stérilisation des
    urines par un traitement antibiotique efficace.

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Physiopathologie
  • les causes sont
  • Calcul infecté
  • Prostatite bactérienne chronique
  • Rein atrophique unilatéral
  • Fistule vésico-vaginale, ou entéro-vésicale
  • Diverticule urétral
  • Nécrose papillaire
  • Kyste de louraque infecté
  • Corps étranger

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Voies de contamination
  • Vessie (cystite)
  • 1 . Spontanée
  • Ascendante tractus digestif-urètre-vessie
  • Favorisée par brièveté urétrale, brides
    hyménéales, troubles digestifs
  • 2 . Provoquée
  • microtraumatismes, manœuvres instrumentales,
    habitudes dhygiène
  • Modification du PH vaginal

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Voies de contamination
  • Rein (pyélonéphrite)
  • Ascendante, favorisée par le reflux et / ou
    lobstruction
  • Hématogène associée à septicémie, bactériémie

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Voies de contamination
  • Prostate (prostatite)
  • Infection damont, favorisée par un obstacle
    cervico-prostatique, une sténose urétrale
  • Infection ascendante sur urétrite (épididymite
    )
  • Biopsie de prostate, manœuvres endourétrales
  • Voie hématogène

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Voies de contamination
  • Epididyme (épididymite)
  • Sujet jeune MST, ou malformation du bas
    appareil
  • Sujet âgé pathologie cervico-prostatique,
    complication de la chirurgie prostatique.

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Questions à se poser devant une infection urinaire
  • Réalité de linfection ? (voire ECBU)
  • Fièvre ?
  • Obstruction ?
  • Causes favorisantes ?
  • Corps étranger
  • Calcul
  • Malformation
  • Terrain favorisant ?
  • Âge (ménopause)
  • Diabète
  • Femme enceinte
  • T immunodéprimé

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Cystite
  • Définition état inflammatoire aigu ou chronique
    dorigine infectieuse, atteignant la vessie et
    responsable de la triade
  • Brûlures mictionnelles
  • Pollakiurie
  • Pyurie
  • sont donc exclues cystite interstitielle,
    cystalgie à urine claire, cystite radique

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Cystite
  • Cystite aiguë simple diagnostic simple ECBU
    inutile.
  • Cystite compliquée tous les autres cas , et
    cystite chez lhomme.
  • Rechute reprise des troubles dans le mois qui
    suit le traitement.
  • Récidive plus de 4 épisodes par an.

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Cystite
  • Causes de cystite récidivante chez la femme
  • Tumeur de vessie
  • Lithiase vésicale
  • Mauvaise hygiène locale
  • Tuberculose
  • Rétrécissement urétral
  • Diverticule urétral
  • Reliquats hyménéaux
  • Corps étranger
  • Atrophie vaginale post-ménopausique

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Syndrome urétral aigu (femme)
  • dysurie, pollakiurie, ECBU normal ou avec
    quelques germes. Causé par bactérie, chlamydia
    T., ou mycose vaginale.

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Urétrite aiguë (homme)
  • dysurie, écoulement urétral, sans atteinte
    vésicale. Le plus souvent lié à chlamydia
    trachomatis ou mycoplasme (écoulement clair) , ou
    à neisseria gonorrhoeae (écoulement jaunâtre).
    Germes souvent associés.

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Pyélonéphrite aiguë
  • Fièvre, frisson, douleur lombaire unilatérale, et
    souvent troubles mictionnels. ECBU positif avec
    pyurie et bactériémie fréquente.
  • Diagnostic différentiel pneumonie, appendicite,
    cholécystite, sigmoïdite, salpingite,
    pancréatite.
  • Imagerie
  • ASP
  • Échographie
  • UIV
  • Scanner rénal
  • Urétrocystographie 2 mois après lépisode aigu,
    recherche reflux vésico-urétral. ( pyélonéphrite
    récidivante, enfant)

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Complications des Pyélonéphrite
  • Précoces
  • Abcès (pyonéphrite)
  • Phlegmon périnéphritique
  • Pyonéphrose
  • Nécrose papillaire (diabète, drépanocytose)
  • Septicémie
  • Choc septique et / ou insuffisance rénale aiguë
  • Métastases septiques
  • Tardives
  • Rechute par
  • Traitement insuffisant
  • Antibiotiques inadaptés
  • Abcès
  • 2. récidive rechercher facteur favorisant
  • 3. Néphrite interstitielle chronique
    (insuffisance rénale)

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Pyélonéphrite chronique
  • Correspond à un aspect radiologique montrant des
    reins bosselés avec déformation des calices. Pas
    de signification clinique précise.

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Prostatite aiguë
  • tableau associant fièvre, frissons, avec
    troubles mictionnels irritatifs, et souvent
    obstructifs (dysurie,rétention). Prostate
    généralement douloureuse et plus ou moins molle
    au toucher rectal. ECBU positif avec pyurie, et
    bactériémie très fréquente.
  • La notion de troubles mictionnels dapparition
    récente avec fièvre suffit à faire évoquer le
    diagnostic de prostatite.

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Prostatite aiguë
  • Le diagnostic de prostatite ne repose pas sur une
    image échographique
  • Suivit consultation de contrôle après un mois
    de traitement antibiotique
  • ECBU
  • Fibroscopie ou urétrographie à la recherche dun
    rétrécissement urétral, en cas de prostatite
    récidivante.

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Épididymite
  • Épididymite aiguë augmentation de volume et
    douleur dun testicule ou des deux, avec troubles
    mictionnels variables, et bactériurie
    inconstante. Evoquer infection à chlamydia
    trachomatis avant 35-40 ans, et E.Coli après.
  • Consultation de contrôle après un mois de
    traitement antibiotique, avec ECBU.
  • En cas de récidive faire fibroscopie ou une
    urétrographie à la recherche dun rétrécissement
    urétral.

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Épididymite
  • Épididymites infectieuses induites
  • décrites après vaccination anti-ourlienne
  • Au cours ou au décours de traitement de cancer de
    vessie par instillations vésicales de BCG.
  • Épididymites médicamenteuses rare, diagnostic
    délimination.

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Prostatites chroniques bactériennes
  • Mode de début plus insidieux et inflammation
    moins nette que dans la prostatite aiguë, avec
    surtout des symptômes irritatifs et dobstruction
    génito-urinaire. Les germes isolés sont
    identiques à ceux de la prostatite aiguë, le
    traitement est identique mais pour une durée plus
    longue ( 6-12 semaines).

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Prostatite chroniques abactériennes et prostadynie
  • Syndrome douloureux pelvien chronique

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Bactériurie asymptomatique
  • Bactériurie gt 100000/ml , avec ou sans pyurie,
    chez un patient asymptomatique. Souvent associée
    à la présence dune sonde à demeure, et ne
    nécessite dans ce cas aucun traitement. Fréquante
    chez les sujets âgés, ou après remplacement
    vésical par segment intestinal. A rechercher
    systématiquement et à traiter chez la femme
    enceinte.

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Diagnostic bactériologique
  • Le prélèvement évité la contamination externe.
  • On prélève les urines du milieu du jet.
  • Culture faite dans lheure.

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Diagnostic
  • Bandelettes réactives en urgence
  • Présence de leucocytes et de nitrites
  • Très utiles pour éliminer une infection
  • ECBU (si bandelette , et tableau clinique
    évocateur) la présence dune bactériurie
    monomicrobienne avec un nombre de colonies gt à
    100 000/ml, associée à une leucocyturie gt10
    000/ml ou une pyurie, permet daffirmer
    linfection urinaire
  • La leucocyturie sans germe évoque classiquement
    la tuberculose, mais elle est en pratique souvent
    liée à dautres causes.

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Causes de leucocyturie sans germes
  • Tuberculose urogénitale
  • Infection décapitée par une antibiothérapie
    empirique
  • Tumeur de vessie
  • Syndrome urétral
  • Endoprothèse urétérale, calcul vésical
  • Chirurgie récente en période de cicatrisation
    (RTUP, RTUV )
  • Infection à chlamydia.

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Les règles dor de linfection urinaire
  • Il ny a pas de  cystite  fébrile la présence
    de fièvre correspond à une infection
    parenchymateuse prostatite, pyélonéphrite.
  • Il ny a pas de  cystite  chez lhomme des
    symptômes vésicaux purement irritatifs doivent
    faire rechercher avant tout une tumeur vésicale
    (en particulier carcinome in situ).

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Les règles dor de linfection urinaire
  • Pour toute infection urinaire fébrile, un
    traitement antibiotique prolongé (3-4 semaines)
    est nécessaire.
  • En cas dobstruction, le drainage en urgences (
    sonde urétrale, sonde urétérale, néphrostomie
    percutanée ) et lantibiothérapie sont également
    importants.

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Traitement
  • Infections non parenchymateuses ( cystite )
  • Cystite non compliquée de la femme traitement
    3-5 jours habituellement suffisant (bactrim
    forte, noroxine, ..)
  • Le traitement  minute 
  • Infection de la femme âgée antibiothérapie
    ovules de trophigil pendant plusieurs mois pour
    amélioré la trophicité vaginale
  • Toute bactériurie chez la femme enceinte doit
    être traitée (amoxicilline, céphalosporines et la
    nitrofurantoïne sont autorisées), ECBU
    systématique et la surveillance est ensuite
    mensuelle.

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Traitement
  • 5. Infection à  répétition  ( 4 à 5 épisodes
    par an).
  • Recherchez une causes favorisante par écho. Et
    cystoscopie.si normale alors traitement pendant 3
    mois par furadantine, en association avec de
    trophigil après la ménopause.

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Traitement
  • Infection parenchymateuses ( pyélonéphrite,
    prostatite, orchi-épididymite)
  • Si fièvre importante saccompagnant de frissons
    et dAEG.
  • Hospitalisation
  • ECBU
  • Hémoculture x3 si fièvre gt 38.5c)
  • Antibiothérapie en IV
  • Après 48h, si apyrexie relais per os de
    lantibiothérapie.
  • Sortie dhospit. après 24h dapyrexie sous
    tratement per os.
  • Ajustement selon antibiogramme.

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Traitement
  • 2. Fièvre modérée sans signe de bactériémie
  • Traitement à domicile
  • Appeler en cas daggravation des symptômes
  • 10 14 jours de traitement antibio.

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Traitement
  • 3. Épididymite aiguë ou prostatite aiguë
  • Sujet de moins de 40 ans traitement actif sur
    chlamydia T., souvent en cause (oflocet, tavanic)
  • Ajouter de la prednisolone (cortancyl)

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  • MST
  • Chlamydia trachomatis
  • Tuberculose uro-génitale
  • Bilharziose urogénitale
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