Title: africain
1africain.
- Les dimensions associées à ce système managérial
sont notamment le respect de la tradition, la
loyauté à légard du chef, lesprit de solidarité - Le risque culte du chef (subjectivité) et
dépendance trop forte empêchant lépanouissement
individuel - Ressemble à la gestion domestique
22.Le management interculturel dans laction une
nouvelle donne
- La question du management interculurel est de
plus en plus au centre des préoccupations des
chefs dentreprises désireux de passer de
linternational au global avec succès - Cependant ils savent bien que la grille de
lecture des concepts et pratiques correspondants
a bien évolué
32.1.La nouvelle donne
- Historiquement, ilsagissait seulement de
différences nationales quil fallait reconnaître
et apprécier - Les frontières institutionnelles et physiques
permettaient de réagir pays par pays - Aujourdhui, la dimension pays pour comprendre
linterculturel doit être dépassée
4la nouvelle donne
- La construction de lUE, le marché asiatique,
NAFTA, liens pays arabes, africains, obligent Ã
reposer la question interculturelle en termes de
blocs culturels ou ensembles économiques où les
références communes se multiplient
5la nouvelle donne
- Pourtant de grands courants culturels régionaux
se réveillent, plus ou moins transfrontaliers,
créant des pôles historiques et culturels où se
mêlent lhistoire, une langue particulière et des
traditions ancestrales - Il faut donc aborder linterculturel sous langle
macroéconomique et macro-régional
6la nouvelle donne
- On peut donc admettre lidée que le monde est
formé maintenant de grands blocs économiques et
politiques qui remplacent les Etats-Nations avec
leurs propres régles et procèdures (homogénéité)
au sein desquelles continueront dexister des
réalités culturelles locales fortes (diversité) - Il faudra analyser ces deux niveaux
7la nouvelle donne.
- Les travaux de Hofstede (le fondateur) puis de
Trompenaars, Hall et dautres ont attesté de
limpact des cultures nationales sur la gestion
et le style de management des organisations - Lobjectif de ces travaux est de montrer la
dimension culturelle des processus de décision,
de direction, de motivation
8la nouvelle donne..
- Ces approches nationales doivent maintenant être
complétées par dautres modèles danalyses qui
tiennent compte des évolutions de marchés et de
louverture des frontières - Emergence donc de nouveaux modèles culturels
9la nouvelle donne.
- Observons enfin que le processus de
mondialisation est tout de même en train
daugmenter le champ des harmonies conceptuelles
et culturelles et donc datténuer progressivement
les différences qui prévalaient au niveau national
102.2 Modèles dorientation culturelle des
organisations
- De plus en plus, les organisations doivent
répondre à la dimension interculturelle de leurs
relations à lintérieur et à lextérieur de leurs
équipes, clients et autres partenaires - Elles doivent tenir compte de la diversité des
attentes, des besoins des marchés locaux et aux
caractéristiques des populations locales
11orientation culturelle
- Il faut donc gérer en tenant compte à la fois du
processus dintégration mondiale et de la
necessité de la différenciation - Il faut accorder de limportance à la stratégie
de la standardisation et à la formalisation des
procédures et politiques adaptées - Plusieurs modèles
12Le modèle ethnocentrique
- Centré sur la culture dorigine de lentreprise
(siège) qui détient lautorité principale (centre
les décisions) et diffuse ses valeurs Ã
lensemble du groupe décisions stratégiques
établies à partir dobjectifs et dintérêts de la
société mère - Exemple IKEA
- Ensemble porteur, atout stratégique
13Le modèle polycentrique
- Décisions stratégiques définies en fonction des
cultures des différents pays afin dêtre au plus
près de la réalité locale - Met laccent sur lautonomie organisationnelle et
culturelle des filiales - Responsabilitè des managers locaux
- Valeurs pays daccueil respectées
- Ex. ERICSSON et MATSUHITA
14Le modèle régiocentrique
- Maillage entre la vision mondiale et locale
- Répond à lémergence despaceshomogènes
- Economies déchelle tout en respectant les
différences culturelles - Combinaison des modèles précédents
- Sièges régionaux, assez indépendants
- Ex. PPR
15Le modèle géocentrique
- Positionne lorganisation sur un marché mondial
tout en veillant à insérer lensemble des acteurs
concernés - Système global de prise de décision, pas de
logique hiérarchique entre entités décentralisées - Ex. Modèle général des entreprises cotées en
bourse (CAC40)
16Orientation culturelle synthèse
- Perlmuter (1969) propose cette synthèse
- Identité organisationnelle de forte culture
nationale à org. mondiale de proximité - Gestion de relations siège-filiales, de
communications descendantes fortes à lautonomie
relative ou totale - Systèmes évaluation-contrôle, fixés par le siège
à décision hors origines nationales
172.3 Les difficultés du management de la diversité
- Enjeux sélection, recrutement, gestion des
carrières et aussi, relations clients - Préparation à lexposition à la différence
- Réalité du choc culturel
- Absence parfois de sensibilité culturelle
- Priorité accordée aux compétences au détriment
des compétences managériales et interpersonnelles
18Les difficultésautres problèmes
- Utilisation de dirigeants/cadres/autres
personnels internationaux - Compétences linguistiques et maîtrise déléments
non verbaux - Capacité douverture et dempathie
- Tolérance à lincertitude et à lambiguïté
- Expériences relationnelles et responsabilités
diversifiées
192.4 La négociation interculturelle
- Pratiques dans lesquelles la variable culturelle
joue à plein en raison de systèmes de valeur et
de comportements spécifiques à chacune des
parties - Il faut analyser les points critiques cas par cas
et en déduire les comportements à aborder
20la négociation.points-clés
- Il faut connaître les usages et les codes
culturels dans chaque cas, particulièrement les
points sensibles pouvant provoquer des réactions
fortes - Usages et codes normaux dans une culture peuvent
être offensants dans une autre - Cest là faire preuve de sensibilité culturelle
21négociation points-clés
- Présentation/accueil
- Degré de formalisme dans les relations
- Échange de cadeaux et souvenirs
- Rapport à lespace
- Importance du regard
- Comportement interpersonnel
- Rapport aux émotions
22points-clés
- Rôle et perception du silence dans les
négociations - Usages et comportements dans les déjeuners
daffaires - Langage non verbal et réactions face à certaines
postures du corps - Relation au temps
23Les styles de comportements
- Il sagit toujours de confrontation
interculturelle dans laquelle jouent non
seulement les points de vue mais aussi les
sensibilités culturelles - On en a répertorié les différents styles, les
négociateurs pouvant être de type sensation,
intuition, pensée ou sentiment
24les styles.
- Sensation sappuient sur des pratiques
existantes, efficacité pratique, résultats - Intuition formulation dhypothèses, naiment pas
les démarches rigoureuses, souvent innovateurs - pensée principes/procédures impersonnelles
- sentiment relations avec les autres,contexte
25Les styles critères
- Accent mis sur de actions à sentiments
- Orientation vers passé/avenir
- Sources de satisfaction rapiditéréflexion
- Points forts pragmatisme à spontanéité
- Points faibles de domination à culpabilité
- Orientation culturelle proche de USA, France,
Allemagne/Benelux, Brésil/Argenti.
26GUIDE
- Voici comment procéder lorsque vous aurez Ã
organiser, guider ou diriger une négociation où
les aspects interculturels sont un élément
important à prendre en compte pour le succès de
la négociation
27Négociation, phases clés préparation
- Le négociateur précise ses objectifs (priorités)
apprécie les positions en présence, réfléchit aux
arguments et contre-arguments, affine sa
politique de concessions et se fixe une ligne de
conduite dans le cadre des négociations état
desprit, attitudes et comportements
28phases clés la négociation elle-même
- Comment démarrer les négociations?
- Comment se positionner par rapport aux
interlocuteurs? - Quels sont leurs rôles et statuts?
- Comment se faire comprendre?
- Comment rendre la discussion constructive?
- Comment apprécier les intentions des acteurs de
la négociation?
29la négociation elle-même
- Quels sont les points de résistance/rupture?
- Quelle communication développer pour limiter les
conflits? - Quels sont les points sur lesquels on peut ou ne
peut pas céder? - Comment poser les problémes pour éviter tout
malentendu?
30la négociation elle-même
- Comment anticiper les conflits?
- Comment les gérer et les résoudre?
- Comment décrypter les enjeux cachés de nos
partenaires? - Comment concilier les intérêts de chacun?
- Comment conclure les négociations?
31laprès négociation
- Il faut mettre laccent sur le suivi sur les
points daccord identifiés dans le cadre des
négociations - Concrétisation des éléments de laccord final et
vérification de sa faisabilité et de son
applicabilité dans le temps
32après négociation éléments-clés
- Quelles sont les avancées obtenues?
- Quels sont les points à améliorer?
- Quels problèmes non encore résolus?
- Quel degré de faisabilité de laccord?
- Quel degré de satisfaction des parties?
- Quelles conséquences de cet accord pour le
développement de lorganisation?
33Adapter les tactiques au contexte
- Il faut penser la négociation comme un système
dynamique dans lequel des groupes dacteurs
initient différentes tactiques possibles pour
défendre leurs intérêts, rapprocher leurs points
de vue, prendre lascendant ou encore parvenir Ã
un accord avantageux commun (win-win) - Insérer la démarche dans une perspective
interculturelle
34Exemples de tactiques
- Menace faire pression, mettre en garde
- Déstabilisation placer ladversaire en état
dinfériorité ou de justification,changer
fréquemment dattitudes/comportements - Affrontement position déterminée, afficher
optimisme, profiter des défaillances - Forcing jouer sur le temps, ultimatum
35tactiques
- Coopération rechercher dénominateur commun,
parier sur la confiance, accepter concessions,
ouvrir nouveaux champs - Usure faire durer, entretenir le flou, ajouter
de nouvelles conditions, temporiser - Feinte/diversion mouvements/propositions dans
une direction pour détourner lattention du but
ou de lobjet recherché
362.5 La communication interculturelle
- On distinguera quatre champs de négociations
interculturelles - La négociation commerciale internationale
- Les négociations daffaires
- La création de joint venture
- La prise de contrôle international
37La négociation commerciale internationale
- Action mettant en relation des acteurs confrontés
à la fois à des divergences et des
interdépendances - Loptique de la négociation est de rechercher une
issue positive, mutuellement acceptable pour les
deux parties
38commerciale. les caractéristiques
- Pratique relationnelle six éléments structurants
interviennent - Le face-Ã -face direct ou indirect impliquant des
modalités de communication variées,faisant appel
à des rites/procédures différents - La perception dun avantage réciproque
- Lexistence dun conflit dintérêts entre les
parties
39les caractéristiques
- La volonté de parvenir à une solution
mutuellement acceptable - Lenclenchement dun processus dengagement
réciproque pour rechercher un arrangement - La mise en place dun système déchanges et de
mobilisation de ressources entre les parties
40Le cas de la négociation daffaires
- Différence entre négociation commerciale
classique et daffaires caractére proactif de
lentreprise qui propose une base de projet
susceptible de répondre aux contraintes
techniques et économiques de son client - Positionnement de lacteur capable de mobiliser
un réseau local, régional ou global
41La négociation daffaires
- Aptitude pour les parties à réaliser en leur
propre sein et entre elles, des processus
dapprentissage à la fois technique et
relationnel, ouvrant la voie à des modalités
nouvelles en termes de répartition des gains et
de développement
42Les négociations daffaires
- La relation envisagée tend à rapprocher les
processus détude et de décision et inscrire la
relation dans un système de coopération
multimétier qui dépasse les frontières de
lorganisation - Intensité des engagements et importance des
dispositifs de concertation entre partenaires au
cours du développement
43Implications politique de négociation
- Orientation clients ou projet?
- Rentabilité ou plus value de linvestissement?
- Positionnement
- Containtes
- Avantages concurrentiels
- Arguments tactiques de négociations
44Orientation client/projet
- Client, rentabilité de linvestissement,
soumission aux règles définies (client) VERSUS
plus value de linvestissement,
co-construction-approche processuelle
(négociations daffaires)
45Positionnement
- EXECUTANT dans la négociation commerciale
présence, ouverture, écoute, réponse technique
(expertise) réductiondu prix, valorisation
expérience responsabilité limitée au composant
élémentaire - CO-CONSTRUCTEUR nég.daffaires
initiative,proposition,anticipation, innovation,
mobilisation ressources
46Contraintes
- NEG.COMMERCIALE contrôle, maîtrise des coûts,
respect des engagements, des spécifications
techniques, délai livraison - NEG.DAFFAIRES sélection partenaires
(spécialité/qualité) contrôle/suivi des
partenaires, implication forte, transformation
organisationnelle (RD) ouverture frontières de
lorganisation
47Avantages concurrentiels
- NEG. COMMERCIALE différenciation au niveau de la
réalisation de loffre - NEG.DAFFAIRES distinction au niveau du rôle
etdes modalités relationnelles vers un
aménagement du contexte de laction
48Argumentation tactique de négociation
- NEG.COMMERCIALE connecter, sécuriser, valoriser
- NEG. DAFFAIRES intéresser, mobiliser
(convaincre, motiver) projeter (prise en compte
des contraintes daléas et de révision des
objectifs)
49Critères de réussite en devenant global
- La réussite dune négociation daffaires repose
sur la capacité de lorganisation à modifier des
rapports entre le fournisseur et son client afin
de co-construire des solutions originales
combinant plusieurs types de compétences et/ou
datouts (techniques, juridiques, financiers,
dinfrastructure)
50critères de réussite
- Anticiper les besoins du client face aux
contraintes du marché global - Prendre position en amont des négociations
devenir capable de gérer un réseau de
prestataires situés dans des lieux différents - Créer des interdépendances fortes avec lorg
cliente avec solutions innovantes pour des offres
globales
51critères de réussite
- Sinsérer dans plusieurs réseaux globaux
(partenariats) - Prendre en compte les spécificités culturelles de
lorganisation cliente (croyances, valeurs,
normes) - Anticiper/gérer conflits de valeurs et
dobjectifs entre partenaires (gérer les
incompatibilités)
52critères de réussite
- Mobiliser et coordonner les différents acteurs
identifiés pour le projet en intégrant les
contraintes de coûts et de temps liées aux
phénomènes de distance - Gérer lincertitude et lambiguïté
53La joint-venture
- Il sagit dalliances stratégiques
- Contexte et objet des négociations améliorer les
performances ensemble - Cest une entité légale créée et gérée
conjointement dans laquelle le siège social se
trouve en dehors du pays de lun des partenaires - Org. parentes partagent le capital
54Joint venture situation interculturelle
- Une première situation interculturelle jv entre
org. concurrentes - Ambivalence compétition-coopération
- Gros risques de déphasage dans les négociations
avec, souvent, enlisement et rupture, presque
toujours à cause de conflits de culture (ex.
TOYOTA/GM en 1982-84)
55JV entre organisations occidentale et locale
- Situation interculturelle des plus délicates pour
les org.voulant simplanter dans PVD - La complexité de la lecture culturelle explique
dailleurs souvent pourquoi on cherche une JV - Les pays cibles y voient souvent un moyen de
développement plus rapide - Ex. DANONE en Chine (1996-1998)
56JV obstacles culturels
- Sallier à un concurrent ne semble déjà pas très
naturel, doù une attitude défensive vis-à -vis de
lattitude des partenaires - Différences de statut et de natures
- Processus dapprentissage et de coopération
- Necessité de gérer des équipes interculturelles
57JV liste de risques usuels
- Barrière linguistique
- Stéréotypes et préjugés
- Approches différentes dans la manière de résoudre
les problèmes - Hiérarchie différente de léchelle des valeurs
- Problème didentification des rôles/pouvoirs
58JV risques
- Différences en matières de styles de com.
- Opposition en matière dorganisation et de
gestiondu temps - Perception et appréhension différente des risques
- Façons différentes daborder la relation Ã
lautre - Différences perception/gestion des conflits
59JV Facteurs de succès
- Coopération réelle basée sur la confiance et la
recherche de fondements et dobjectifs communs - La réussite dépend donc des caractéristiques des
partenaires dont le choix reste crucial - Ouverture et diplomatie essentiels
- Liens divers à nouer étroitement
60Cultures/styles de négociationle cas Chine-USA
- US utilise discours direct et peu cérémonial,
créant facilement conflits et affrontements - Peut aller jusquà la menace, intransigeance
- On y considère le conflit comme normal
- CHINE, cest linverse conciliation, compromis,
importance des préliminaires, recherche de
satisfaction mutuelle
61Chine/USA
- Les chinois partent de postulats
- Là où il y a avantage il y a inconvénient
- Celui qui sait se contenter sera toujours content
- (taoisme, confucianisme, boudhisme)
- On peut comparer le style US avec le jeu déchecs
plus offensif et le style chinois avec le jeu de
go plutôt défensif de position
62Enseignements pour le négociateur américain
- Ne pas sous-estimer les préliminaires
- Ne pas se précipiter, éviter le forcing
- Pas dexcès de formalisation
- Associer positionnement et pouvoir de décision
- La prise de décision doit être collective
63pour le négociateur américain
- Association entre approche contractuelle et
engagement ferme, le contrat nétant quune étape
pour les partenaires chinois - Parvenir à un accord acceptable pour les parties
est plus imprtant que lexcellence - Eviter la volonté de domination,pratiquer plutôt
la stratégie de lévitement (Taoïsme)
64Enseignement pour le négociateur chinois
- Les américains ont des intentions précises
- Ils arrivent avec une stratégie préétablie
(objectifs, moyens, durée) - Ils utiliseront la force sils détectent une
faiblesse chez leurs partenaires - Refuseront le flou ou lincertain
- Les américains perdent facilement patience
653. Etude de cas Conclusion
- Le processus de la mondialisation entraîne
curieusement à la fois une exposition croissante
aux cultures du monde et contribue à les atténuer
- Les organisations, les entreprises doivent en
tout cas savoir faire face aux problèmes du
multiculturalisme en leur sein, avec leurs
partenaires et avec leurs clients
663.1. En Europe
- En Allemagne, UK et en France on trouve 7 de
managers étrangers, 20 dans les directoires
(2002) mais en Suisse on en a 40 et 58
réciproquement - Les marchés de recrutement de PDG restent très
nationaux - Secteurs plus mondiaux pharmacie, automobile,
produits alimentaires
67Le cas de LOréal exemple de bonne gestion de la
diversité
- RECRUTEMENT
- Recherche de talents dans le monde entier
- 76 des 50500 collaborateurs travaillent hors de
France, dans 140 pays - On cherche à valoriser tout le monde
- Le PDG, Owen-Jones est britannique
- La culture de lentreprise valorise cette
diversité qui encourage linnovation/créativité
68LOréal
- Effort de formation permanente pour faciliter les
carrières longues, faire accepter la mobilité de
cadres - Faire respecter léquilibre hommes/femmes, un
tiers des effectifs de Comités de direction sont
des femmes - Recrutent jeunes de tous les pays
69LOréal
- ACTIVITES la formation transmet des
compétences/qualifications mais aussi la
sensibilité culturelle, la créativité - Exposition à nombreux métiers différents
- Bourses universitaires pour fidéliser, fournit
cas pratiques de son expérience - Jeu concours Marketing Award
70LOréal
- Lentreprise va lancer une opération nouvelle
Les ateliers Créativité et Business pour les
élèves dEcoles de commerce de toute lEurope,
pour présenter des dossiers finalisés par de
grands designers européens - On cherche à détecter des créateurs sortant du
moule
71LOréal dimensions
- 1500 cadres sont recrutés chaque année dans 53
pays parmi 400000 candidatures et 30000
entretiens - On utilise surtout les jeux dentreprise
- 500 expatriés du groupe actifs dans 50 pays moins
e 30 dentre eux sont français - Une majorité détudiants européens déclarent
vouloir travailler pour lOréal
72Le défi multiculturel européen
- Le cas LOréal montre quil est possible de
connaître le succès dans la gestion de
linterculturel - Lélargissement du marché intérieur oblige
maintenant les entreprises à suivre un tel
exemple le plus rapidement possible car la
préparation prend du temps, beaucoup de temps
733.2 Le cas des organisations internationales
publiques
- Elles peuvent être considérées comme un embryon
de gouvernement mondial (shadow world government) - Employant par statut des dirigeants et cadres de
multiples nationalités, une centaine au moins
pour la majoritédentre elles, elles sont à la
pointe de la sensibilité et de la gestion du
multiculturalisme
74CONCLUSION
- Linterculturel a toujours existé mais il prend
une dimension nouvelle avec le processus de la
mondialisation - Interdisciplinaire, il fait appel à la politique,
lanthropologie, le droit, la sociologie des
organisations pour répondre à la question
Comment établir une relation entre les tendances
de léconomie mondiale et des spécificités
culturelles séculaires des sociétés?
75Conclusion
- Cette réflexion touche le coeur des
organisations, la politique interne des sociétés,
linstauration de cultures dentreprises, les
relations avec des partenaires et autorités
locales - Son but est de prendre en compte des facteurs
ignorés jusque là et de comprendre comment ils
influencent la vie des org.
76Conclusion
- Le champ daction de linterculturel ne se limite
pas à la dimension internationale - Situations déstabilisantes et problématiques dues
aux écarts culturels sont fréquentes Ã
lintérieur dun même pays interregional - Obstacles aussi au sein même de groupes
interculturels dans une organisation
77Conclusion
- Linterculturel est entré en force dans toutes
les Universités et Ecoles de commerce/ management
partout dans le monde et ses enseignements sont
de plus en plus concrets - Par ex.préparer des familles à lexpatriation
- Mener une négociation à létranger
- Gérer des équipes multiculturelles
78Conclusion
- Seulement 11 des entreprises semblent préparées
à leur nouveau pays daccueil - 30 des expatriations sont des échecs
- Trop de cadres sont envoyés à laventure
- Comment être opérationnel dans un environnement
non maîtrisé face à des concurrents qui,eux, se
sont bien préparés?
79Conclusion
- Comment bien négocier, vendre, argumenter,
aborder un marché dans un environnement dont on
ne connaît pas les us et les coutumes alors que
tout prospect dispose aujourdhui dun choix
planétaire? - Quel excès doptimisme dimaginer que le rachat
de votre concurrent se passe bien parce que vos
propres règles vous satisfont?
80Conclusion
- La première cause de mortalité des fusions
provient de différences culturelles - Ne pas prendre en compte la culture nationale et
dentreprise, nier ou refuser les problèmes
interculturels ou la peur engendrée par le
changement conduisent certainement à des
situations déchec - Le facteur humain doit être privilégié