Les neuropathies dmylinisantes acquises - PowerPoint PPT Presentation

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Les neuropathies dmylinisantes acquises

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processus s lectif par lequel la my line est d truite et limin e, avec persistance d 'un axone intact ... soit monophasiques, soit d but aigu de type Guillain Barr ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les neuropathies dmylinisantes acquises


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Les neuropathies démyélinisantes acquises
  • Pr. C.J.M. SINDIC - Dr. S. GOFFETTE
  • Liège, le 5 mars 2005

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Pathologie des nerfs périphériques
  • Dégénérescence wallérienne
  • Dégénérescence axonale dégénérescence
    distale rétrograde appelée aussi  dying
    back  (mort à reculons)
  • Démyélinisation segmentaire appelée aussi
    névrite segmentaire périaxiale

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Les démyélinisations
  • Primaires (ou segmentaires)
  • processus sélectif par lequel la myéline est
    détruite et éliminée, avec persistance d un
    axone intact
  • Secondaires (dégénérescence wallérienne ou mort
    à reculons dying back)
  • secondaires à la destruction du cylindraxe

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Les Neuropathies inflammatoires
  • Infectieuses lèpre, spirochètes (Borrelia),
    virales (HIV, CMV)
  • Sarcoïdose paralysie faciale, mononévrite
    multiple, polyneuropathie
  • Vasculites lupus érythémateux maladie de
    Sjögren 10 datteintes nerveuses périphéri
    ques
  • Paranéoplasiques neuronopathie (anti-Hu,
    anti- amphiphysine, anti-CV2)
  • Paraprotéinémiques avec paraprotéines
     bénignes  à IgM, IgA, IgG
  • Idiopathiques syndrome de Guillain-Barré, CIDP,
    et variantes

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Les neuropathies inflammatoires idiopathiques
  • surtout la polyradiculonévrite aiguë ou
    syndrome de Guillain-Barré (incidence 1 à
    2/100.000/an)
  • les polyradiculonévrites subaiguës (SIDP) et
    chroniques (CIDP)
  • les neuropathies motrices multifocales avec ou
    sans blocs de conduction
  • la neuropathie sensitive disséminée de Wartenberg

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I. Syndrome de Guillain-BarréCritères
diagnostiques (Asbury, 1981)
  • Critères requis pour le diagnostic
  • A Parésie progressive d au moins deux membres.
    La faiblesse peut varier d une atteinte minime
    des deux jambes jusqu à la paralysie complète
    des muscles des quatre membres, du tronc, de la
    déglutition, de la face et de loculomotricité
  • B Une aréflexie totale est la règle elle peut
    nêtre que distale (aréflexie radiale et
    achilléenne), avec hyporéflexie bicipitale et
    rotulienne

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Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
  • Critères très suggestifs du diagnostic
  • A Critères cliniques
  • progression la faiblesse musculaire sinstalle
    rapidement et ne saggrave plus après 4
    semaines. En moyenne, le déficit maximal est
    atteint en 2 semaines chez 50 des patients
  • atteinte relativement symétrique
  • atteinte des paires crâniennes il sagit le
    plus souvent dune diplégie faciale la langue
    et les muscles de la déglutition peuvent être
    touchés, moins souvent les muscles oculo-moteurs

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Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
  • Critères très suggestifs du diagnostic
  • A Critères cliniques (suite)
  • la récupération débute le plus souvent après 2 à
    4 semaines, parfois après plusieurs mois
  • les signes sensitifs sont discrets et à
    larrière plan (paresthésies des extrémités,
    diminution de la pallesthésie)
  • une dysautonomie associée (tachycardie,
    bradycardie, poussées hypertensives) est
    fréquente et peut être léthale
  • des douleurs importantes (lombaire et
    sciatalgiques) sont présentes dans 30 des
    cas (points de Valleix et Lassègue positifs)

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Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
  • Critères très suggestifs du diagnostic
  • B Anomalies du LCR
  • après une semaine dévolution, présence dans 90
    des cas  dune  dissociation
    albumino-cytologique  hyperprotéinorachie
    sans pléocytose (lt 10 cellules/µl)
  • C Etudes neurophysiologiques
  • dans 80 des cas, signes datteinte
    démyélinisante avec blocs de conduction et
    ralentissement des vitesses de conduction
  • forme axonale dans 20 des cas, avec
    effondrement des potentiels daction moteurs

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Syndrome de Guillain-BarréCritères diagnostiques
(Asbury, 1981)
  • Critères incompatibles avec le diagnostic
  • asymétrie marquée et persistante de la parésie
  • atteinte sphinctérienne initiale ou persistante,
    vésicale et/ou anale
  • pléocytose supérieure à 50/µl dans le LCR
  • présence de polymorphonucléaires dans le LCR
  • niveau sensitif marqué

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(No Transcript)
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Syndrome de Guillain-Barré
  • Insuffisance respiratoire liée à la parésie
    musculaire
  • Soins Intensifs si CV lt 1 litre
  • Intubation dans 30 des cas environ (Ropper et
    al, 1985)
  • CV lt 12 - 15 ml/kg
  • hypoxémie PaO2 lt 80 mmHg
  • emcombrement salivaire et bronchique
  • Intubation nécessaire souvent durant les 7
    premiers jours dévolution
  • Prévention des infections nosocomiales
  • pneumonie 25, infections tractus urinaire 30
  • Dysphagie
  • sonde naso-gastrique

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Syndrome de Guillain-BarréEvolution globale
  • Décès dans 5 des cas environ dysautonomie,
    infections respiratoires embolies pulmonaires
  • Séquelles significatives dans 15 des cas
    (Ropper et al,91) paraparésie, steppage
  • Récupération complète ou quasiment complète dans
    80 des cas
  • Forme à rechutes (1 ou ) 3 des cas

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Syndrome de Guillain-Barré
  • Principaux facteurs déclenchants, connus ou
    suspectés
  • dans 66 des cas, une infection des voies
    respiratoires ou gastro-intestinale
  • virale ? surtout le CMV
  • ? Herpes simplex, Varicella Zoster, EBV
  • ? Influenza A et B
  • ? oreillons, rougeole, rubéole
  • ? coxsackie, écho, hépatite A et B, HIV
  • par Mycoplasma pneumoniae
  • par Campylobacter jejuni
  • vaccinations
  • dans 5 des cas, après une intervention
    chirurgicale
  • maladie de Hodgkin
  • lupus érythémateux disséminé
  • grossesse

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Guillain-Barre syndrome - spectrum of the disease
  • Demyelinating
  • conducting slowing block
  • less severe
  • better recovery
  • autonomic dysfunction
  • Axonal
  • conduction failure
  • severe
  • poorer recovery
  • no autonomic signs

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(No Transcript)
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GBS échelle de sévérité
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Syndrome de Guillain-Barré
  • Facteurs de pronostic réservé quant à la
    récupération
  • âge supérieur à 40 ans
  • installation rapide de la paralysie (alitement
    en moins 4 jours)
  • paralysie sévère nécessitant une ventilation
    assistée
  • effondrement de l amplitude des potentiels
    daction musculaires
  • hyperprotéinorachie aucune valeur pronostique
  • forme axonale

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Anticorps anti-glycolipides associés aux
neuropathies inflammatoires aiguës
  • Anti-GM1
  • syndrome de Guillain-Barré purement moteur
  • syndrome de Guillain-Barré après infection à
    Campylobacter jejuni
  • Anti-GM1, GM1b, GD1a
  • forme axonale de syndrome de Guillain-Barré
    (AMAN) (5 en Europe)
  • Anti GQ1b, GT1a
  • syndrome de Guillain-Barré avec ophtalmo-parésie
    ou paralysie bulbaire
  • syndrome de Miller Fisher (20 à 100 fois plus
    rare que le SGB)
  • ophtalmoparésie isolée post-infectieuse

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(No Transcript)
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GM1 ganglioside
  • a glycosphingolipid incorporating sialic acid
    residue
  • GM1 has been localized to the node of Ranvier
  • Na channels are also clustered in the node of
    Ranvier
  • Anti-GM1 antibodies bound to the nodal membrane
    in the presence of complement may form
    antibody - complement complexes that block
    Na channels and disrupt the membrane
  • (Tagikama et al, Ann. Neurol., 1995, 37 436-442)

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Syndrome de Miller Fisher
  • décrit en 1956, par Fisher, comme variante rare
    du syndrome de Guillain-Barré
  • une triade caractéristique
  • ophtalmoparésie puis - plégie
  • aréflexie ostéo-tendineuse
  • ataxie de type cérébelleux
  • installation en 5 à 10 jours, et récupération en
    10 semaines en moyenne, dans la majorité des
    cas
  • syndrome infectieux viral ou diarrhée à
    Campylobacter jejuni avant latteinte
    neurologique dans 70 des cas
  • dans 90 des cas, présence danticorps IgG
    anti-GQ1b dans le sérum

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Significance of anti-GQ1b antibodies (1)
  • GQ1b ganglioside
  • highly enriched in the paranodal regions of
    oculomotor, trochlear and abducens nerves
    (Chiba et al, 1993)
  • anti-GQ1b monoclonal antibodies weakly stains
    the deep cerebellar nuclei, the gray matter
    in the brainstem and spinal cord, and some
    large dorsal root ganglion cells (Chiba et al,
    1993)
  • Molecular mimicry
  • MFS, GBS and AO frequently preceded by
    infection
  • in 3 MFS, C. jejuni was isolated from stool
    specimens and shown to arbor GQ1b-like
    epitopes on the surface of the bacterial wall
    (Jacobs et al, 1995)
  • molecular mimicry between infectious agent and
    neural tissue

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(No Transcript)
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Syndrome de Guillain Barré
  • Traitement
  • Corticoïdes
  • - longtemps utilisés
  • - pas efficaces (Etudes randomisées,contrôlées
    Hughes et al,1978
  • Hughes et al, 1991)
  • Plasmaphérèses
  • - 3 études contrôlées sur 500 patients (GBS study
    group 1984 Osterman
  • 1984 French cooperative group 1987)
  • - bénéfice sur durée H, temps sous respirateur,
    temps de récupération
  • (Mc Khann, 1988)
  • - 2 PE pour les formes modérées, 4 PE pour les
    formes sévères (French
  • Cooperative Group 1997 Yuki 1998)

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Syndrome de Guillain Barré
  • Traitement
  • Immunoglobulines IV
  • - bénéfice clinique (Van der Merch,1992 GBS
    trial group PE/IVIG, 1998)
  • - Pas plus de rechute après PE ou IVIG (Hughes et
    al, 1997 Romano et al,
  • 1998)
  • - avantages facile, bien tolérées (-) coût
  • Critères de remboursement des IVIG (A.R.Novembre
    2004)
  • - parésie progressive (périmètre lt10 m, seul)
  • - signes d une atteinte respiratoire (clinique
    ou démontrée par la
  • capacité vitale au lit du malade)
  • - signes de parésie bucco-pharyngée

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II. Les polyneuropathies chroniques
inflammatoires démyélinisantes (CIDP)
  • soit à rechutes et rémissions, soit chroniques
    progressives, soit monophasiques, soit à
    début aigu de type Guillain Barré
  • soit symétriques et sensitivo-motrices
    (rarement sensitives ou motrices pures)
  • soit multifocales et sensitivo-motrices
  • atteinte inflammatoire proximale au niveau des
    racines nerveuses
  • les symptômes résultent de blocs de conduction
    dus à la démyélinisation
  • après plusieurs années, dégénérescence axonale
    croissante et atrophie musculaire
  • meilleur pronostic en cas de jeune âge,forme
    rémittente, absence de dégénérescence axonale

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Les polyneuropathies chroniques inflammatoires
démyélinisantes (CIDP)
  • Critères de diagnostic
  • I. Cliniques
  • obligatoires
  • 1. atteinte nerveux périphérique, progressive ou
    rémittente, le plus souvent
    sensitivo-motrice, touchant plus dun
    membre, se développant sur plus de deux mois
  • 2. hypo- ou aréflexie des 4 membres
  • en faveur
  • atteinte prédominante de la sensibilité
    profonde et épicritique
  • (grosses fibres myélinisées)
  • exclusion 1. mal perforant, rétinite
    pigmentaire, ichtyose, antécédents
    familiaux, exposition à des toxines 2. niveau
    sensitif 3. atteinte sphinctérienne prononcée

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Les polyneuropathies chroniques inflammatoires
démyélinisantes (CIDP)
  • Critères de diagnostic
  • II. Electrophysiologiques
  • ralentissement des vitesses de conduction,
    latence motrice distale prolongée
  • bloc de conduction, dispersion temporelle,
    atteinte asymétrique
  • ondes F retardées ou absentes
  • III. Biopsie nerveuse
  • généralement non nécessaire
  • dénégérescence axonale sans démyélinisation
    dans le nerf sural
  • IV. LCR
  • hyperprotéinorachie dans 80 des cas
  • IRM des racines et des plexus brachial ou
    lombo-sacré hypertrophie et hypersignal parfois
    considérables

34
(No Transcript)
35
CIDP
  • Traitement
  • Corticoïdes
  • - predinosone orale
  • - efficace (Dalakas,81 Dyck,82)
  • - (-) E2 , bénéfice modeste ou absent en
    chronique
  • Plasmaphérèses
  • - efficace (2PE/sem/3sem puis 1 à 2/sem/3sem,
    Dyck et al, 1993)
  • - rechute dans la majorité des cas après 7 à 20
    j, cures
  • d entretien (Hahn, 1996)
  • - (-) Anémie, coût, H

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CIDP
  • Traitement
  • Immunoglobulines IV
  • - Efficace (études randomiséesMendell, 2001
    Hughes, 2001)
  • - 2g/kg en 5 jours dose de charge (Dalakas,
    2002)
  • - cures d entretien toutes les 3 à 8 sem
  • - () bien tolérées, (-) coût
  • Non réponses (CS,PE,IVIG)
  • Etudes non contrôlées ?
  • - Azathioprine (Dyck, 1985) ?
  • - IV Cyclophosphamide (Brannagan et al, 2002) ?
  • - Cyclosporine (Barnett et al, 1998) ?
  • - IFN?-2a, IFN ?-1a (Choudhary, 1995 Gorson,
    1997) ?
  • Etude R,DB,PC avec IFN ?-1a ( Hadden et
    al,1999) pas de bénéfice

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CIDP
  • Critères de remboursement des IVIG(A.R.Novembre
    2004)
  • Contre-indication documentée ou échec des
    corticoïdes gt6 sem
  • Handicap significatif (marche, gestes quotidiens,
    tr.sensitifs d)
  • Deficit SM, de gt 1 membre, installé sur gt 2 mois,
    stable ou progressif
  • Hypo ou aréflexie ostéotendineuse
  • EMG signes de démyélinisation dans au moins 2
    nerfs- hors des
  • sites habituels de compression (nerf
    cubital,SPE)
  • PL lt 15 éléments/mm³ si sérologie HIV négative
    (lt50/mm³ si HIV)
  • Exclusion via anamnèse, examen clinique de toute
    autre diagnostic
  • dose remboursée maximale 9g/kg/6mois (3 sem min
    entre les cures)
  • Rapport au médecin conseil tous les 6 mois
    (prolongation)

38
III. Neuropathie Motrice Multifocale
  • Clinique faiblesse musculaire asymétrique, svt
    atrophie, avec fasciculations et
    crampes,prédominant habituellement aux membres
    supérieurs, plus fréquent chez l homme (2
    1), lt 45 ans
  • Explorations Neurophysiologiques
  • présence de blocs de conduction multifocaux au
    niveau des axones moteurs
  • Explorations Immunologiques Présence
    fréquente (50) de taux élevés d 
    auto- anticorps IgM anti- GM1 ou dirigés contre
    d autres glycolipides du nerf (GD1A)

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Neuropathie Motrice Multifocale Caractéristiques
distinctives
  • (en contraste avec la Sclérose Latérale
    Amyotrophique)
  • pas d atteinte bulbaire
  • pas de signes d atteinte du motoneurone
    supérieur
  • l atteinte motrice débute habituellement aux
    membres supérieurs est asymétrique reste
    prédominante dans les bras
  • les nerfs atteints peuvent coexister avec des
    nerfs sains dans un
  • même membre
  • hypo ou aréflexie fréquente aux membres
    supérieurs
  • lente progression (des années) La majorité des
    patients restent
  • ambulants

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Neuropathie Motrice Multifocale
  • Traitement
  • Corticoïdes, plasmaphérèses
  • - pas de bénéfice clinique ou aggravation
  • Cyclophosphamide
  • - efficace dans la majorité des cas (Feldman et
    al,1991)
  • Immunoglobulines IV
  • - efficace dans la majorité des cas (67 à 100 ,
    Van den Berg et al, 1995)
  • - cures d entretien après 3 à 8 semaines

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Neuropathie Motrice Multifocale
  • Critères de remboursement des IVIG(A.R.Novembre
    2004)
  • Handicap significatif (marche, gestes fins)
  • Deficit M, de gt 1 membre, installé sur gt 2 mois,
    évolutif
  • Pas d atteinte bulbaire
  • EMG blocs de conduction motrices sévère min 1
    nerf ou partiel min
  • deux nerfs - hors des sites habituels de
    compression (nerf
  • cubital,SPE)
  • Dose remboursée maximale 9g/kg/6mois (min 3 sem
    entre les cures)
  • Rapport au médecin conseil tous les 6 mois
    (prolongation)

42
IV. Les neuropathies démyélinisantes
paraprotéinémiques
  • environ 10 des patients souffrant dune
    neuropathie démyélinisante acquise ont une
    paraprotéine sérique
  • la plupart de ces paraprotéines sont
     bénignes  ( monoclonal gammopathies of
    uncertain significance , MGUS)
  • suivi régulier (transformation
    maligne) recherche dun plasmacytome
    solitaire (traitement souvent curatif
    !) éventuelle biopsie médullaire

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Neuropathie et gammapathies monoclonales
  • ? Gammapathies monoclonales Malignes
  • myélome multiple
  • plasmocytome (solitaire, extramédullaire)
  • maladies lymphoprolifératives malignes -
    macroglobulinémie de Waldenström - lymphome
    malin - leucémie lymphocytaire chronique
  • heavy chains diseases
  • amyloïdose primitive(AL) (avec ou sans myélome)
  • ? Monoclonal gammopathy of undetermined
    significance (MGUS) non malignes
  • 2 de la population gt 50 years
  • 3 de la population gt 70 years
  • évolution vers la malignité dans 1des MGUS /
    an

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Neuropathie et gammapathies monoclonales non
malignes (MGUS)
La prévalence dune neuropathie symptomatique
parmi les patients porteurs MGUS varie de 8 à
35 selon les séries Distinction importante à
faire entre les neuropathies associées à une
gammapathie monoclonale IgM MGUS ou IgG/IgA
MGUS La prévalence dune neuropathie
symptomatique est plus basse dans les
gammapathies monoclonales IgG MGUS (3 ) que IgM
MGUS (15 )
45
Les neuropathies démyélinisantes
paraprotéinémiques
  • un groupe hétérogène
  • le syndrome le mieux connu une
    polyneuropathie démyélinisante, sensitive
    surtout, associée à une paraprotéine IgM
    avec activité anticorps anti-Myelin Associated
    Glycoprotein (MAG)
  • POEMS syndrome Polyneuropathy, Organomegaly,
    Endocrinopathy, Monoclonal Component
    (paraprotéine ou chaînes lambda libres),
    Skin changes (oedème, hyperpigmentation)
    associé à un plasmocytome isolé ou une
    maladie de Castleman
  • les neuropathies avec paraprotéines IgG ou IgA
    ressemblent aux CIDP et répondent aux mêmes
    traitements

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Neuropathie et gammapathie monoclonale IgM avec
activité anti- MAG
  • prédominance masculine, âge 60-70 ans
  • atteinte sensitive ( pieds et membres
    inférieurs)
  • ataxie à la marche lente progression
  • tremblement dattitude au niveau des mains (83 à
    90 )
  • aréflexie distale
  • pas datteinte des nerfs crâniens, ni du SN
    autonome
  • 33 des cas, neuropathie sensitivo-motrice,
    mais
  • latteinte motrice prédomine rarement
  • élargissement des lamelles de myéline et dépôts
    dIgM

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(No Transcript)
48
(No Transcript)
49
(No Transcript)
50
(No Transcript)
51
Neuropathies et gammapathies monoclonales
IgG/IgA MGUS
  • Dans 50 des cas de neuropathie associée à une
  • gammapathie monoclonale à IgG (MGUS), il
    sagit d une
  • neuropathie chronique démyélinisante non
    différenciable dune CIDP
  • neuropathie souvent à prédominance sensitive,
    axonale ou mixte
  • Les neuropathies associées à une gammapathie
    monoclonale à IgA
  • (MGUS) sont très hétérogènes
  • Biopie du nerf sural résultats identiques entre
    les neuropathies
  • IgG MGUS et les CIDP
  • Jusquà présent, aucune activité anticorps
    spécifique contre
  • un antigène du tissu nerveux na été
    identifiée
  • approche thérapeutique identique et efficacité
    comparable pour les
  • patients atteints de CIDP et les patients
    atteints dune neuropathie IgG MGUS

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Les neuropathies démyélinisantes
acquises Conclusions
  • importantes à diagnostiquer, car potentiellement
    curables
  • mécanismes inflammatoires et/ou auto-immuns
  • continuum entre démyélinisation et atteinte
    axonale
  • peuvent être surajoutées à des neuropathies
    autres, telles que les neuropathies
    diabétiques et même héréditaires (Ginsberg et
    al. Coexistent hereditary and inflammatory
    neuropathy. Brain, 2004, 127, 193-202)
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