Title: Propagation dondes sismiques
1Propagation d ondes sismiques
- Hélène Barucq
- Magique-3d (INRIA futurs) LMA (UMR 5142)
2Objectif du tutorial
- Définition des ondes sismiques
- Modèles les plus classiques
- Quelques méthodes mathématiques
- Focus sur les méthodes one-way
3La sismologie
- Science basée sur l analyse de sismogrammes qui
sont des enregistrements des vibrations de la
terre. - Progrès très considérables durant le siècle
dernier développements très importants des
mathématiques appliquées à la physique (Physique
Mathématique)
4Hollywood Earthquake
Small M 4.2 earthquake on Sept 9, 2001
Amplification in basin
5Oil industry problems Seismic Reflection Method
- Dynamic geophysical technique of imaging
subsurface geologic - structures by generating waves and recording the
reflected - components
- The Seismic Reflection Method is the industry
standardfor locating - the subsurface oil and gas accumulations
.
6Plan
- Théorie de l élasticité
- Equations d ondes
- Ondes P et S
- Ondes acoustiques
- Quelques méthodes de résolution
- Méthodes one-way
7Propagation d ondes sismiques
Théorie de l élasticité
- Tenseur des déformations
- Hypothèse des petites perturbations
8Propagation d ondes sismiques
Théorie de l élasticité
- Conservation de la masse
- Conservation de la quantité de mouvement
- Conservation du moment angulaire
9Propagation d ondes sismiques
Théorie de l élasticité
- Milieu élastique les contraintes ne dépendent
que des déformations - Milieu élastique isotrope les propriétés du
milieu sont les mêmes dans toutes les directions
- Sous l hypothèse des petites perturbations
10Propagation d ondes sismiques
Conditions aux limites
- Condition de surface libre pas de traction en
surface - Bord rigide condition de Dirichlet
-
- Bord artificiel condition artificielle
(Clayton-Engquist, 1977)
11Propagation d ondes sismiques
Conditions aux limites
- Condition de surface libre pas de traction en
surface - Bord rigide condition de Dirichlet
-
- Bord artificiel condition artificielle (Stacey,
1988)
12Ondes planes
- Supposons que u est de la forme
- u(t,x)w(t-s.x)
- et est solution de
13Ondes planes
- Conclusion
- Onde P(rimaire)
- Onde S(econdaire)
14Potentiels
Qui se récrit de façon équivalente
15Potentiels
- Décomposition de la source
- Décomposition du champ u Théorème de Lamé
16Milieu fluide onde P
- Equation des ondes acoustiques
17Quelques ondes sismiques
- Ondes converties onde P devient S ou onde S
devient P. Permettent de localiser des
discontinuités sur les sismogrammes. - Ondes de tête (Head waves) apparaissent lorsque
deux milieux sont en contact et que la source est
placée dans le milieu le plus lent. - Ondes de compression ondes P
- Ondes de cisaillement ondes S
18Représentation des résultats
- En général champs en quelques points du
domaine - en fonction du temps isovaleurs
- Imagerie profondeur
- Représentation des temps de trajet
source/récepteurs permet de localiser les
interfaces ou discontinuités - Calcul des amplitudes des champs permet de
déterminer les propriétés constitutives du milieu
19Représentation des résultats
20Méthodes numériques (milieu stratifié)
- Approximation WKBJ correction apportée par H.
Bremmer - dans le cas 1D (1951)
- Système déquations one-way par J.F. Claerbout
(1971) équations découplées simulant la
propagation vers le bas et vers le haut - Séries de Bremmer pour la 2D par J.P. Corones
(1975) - Méthode Phase-Shift développée par J. Gazdag
(1978)
- Milieu stratifié
- Approximation WKBJ correction apportée par H.
Bremmer - dans le cas 1D (1951)
- Système déquations one-way par J.F. Claerbout
(1971) équations découplées simulant la
propagation vers le bas et vers le haut - Séries de Bremmer pour la 2D par J.P. Corones
(1975) - Méthode Phase-Shift développée par J. Gazdag
(1978)
21Méthodes numériques (milieu stratifié)
- Approximation WKBJ (Wentzel Kramers Brillouin
Jeffreys) - On veut résoudre l équation 1D
Où w est grand et positif. On cherche j sous la
forme
On en déduit que
On néglige le terme en w. Il vient alors
22Méthodes numériques (milieu stratifié)
Cela entraîne que
Et en injectant cette relation dans l équation
du second ordre, on obtient
- Milieu stratifié
- Approximation WKBJ correction apportée par H.
Bremmer - dans le cas 1D (1951)
- Système déquations one-way par J.F. Claerbout
(1971) équations découplées simulant la
propagation vers le bas et vers le haut - Séries de Bremmer pour la 2D par J.P. Corones
(1975) - Méthode Phase-Shift développée par J. Gazdag
(1978)
23Méthodes numériques (milieu stratifié)
La solution correspondante s écrit
Sous la condition de validité
NB invalide dans un voisinage de la source
- Milieu stratifié
- Approximation WKBJ correction apportée par H.
Bremmer - dans le cas 1D (1951)
- Système déquations one-way par J.F. Claerbout
(1971) équations découplées simulant la
propagation vers le bas et vers le haut - Séries de Bremmer pour la 2D par J.P. Corones
(1975) - Méthode Phase-Shift développée par J. Gazdag
(1978)
24Méthodes numériques (milieu stratifié)
- Système déquations one-way par J.F. Claerbout
(1971) - équations découplées simulant la propagation vers
le bas et - vers le haut
Si s est constant
Décomposition de la solution
- Milieu stratifié
- Approximation WKBJ correction apportée par H.
Bremmer - dans le cas 1D (1951)
- Système déquations one-way par J.F. Claerbout
(1971) équations découplées simulant la
propagation vers le bas et vers le haut - Séries de Bremmer pour la 2D par J.P. Corones
(1975) - Méthode Phase-Shift développée par J. Gazdag
(1978)
25Méthodes numériques (milieu stratifié)
- Si s n est pas constant, la factorisation
n est plus valable
- Terme correcteur à introduire...
- Milieu stratifié
- Approximation WKBJ correction apportée par H.
Bremmer - dans le cas 1D (1951)
- Système déquations one-way par J.F. Claerbout
(1971) équations découplées simulant la
propagation vers le bas et vers le haut - Séries de Bremmer pour la 2D par J.P. Corones
(1975) - Méthode Phase-Shift développée par J. Gazdag
(1978)
26Méthodes numériques (tectonique complexe)
- Théorie des rais représentation partielle du
champ - d onde. Méthode rapide (V. Farra 1999)
- Différences finies schéma classique centré du
- 2ème ou 4ème ordre 15 points par longueur
d onde - grille en quinconce coûteux en temps et
stockage - Eléments finis et formulation variationnelle
- intégration des CL, prise en compte de la
topographie - méthode implicite et matrice dont la largeur de
bande - augmente avec le degré d approximation
-
27Méthodes numériques (tectonique complexe)
- Equations intégrales aussi précis que EF mais
- très coûteux (matrice pleine) difficile en
milieux - hétérogènes
- Méthodes spectrales mécanique des fluides CL
- périodiques d où méthodes pseudo-spectrales
- (Chebychev, Legendre)
- Eléments finis spectraux (Maday-Patera)
- Code SPECFEM (Komatitsch) pour
- l élastodynamique
28Méthodes numériques (tectonique complexe)
- Méthode des éléments finis prise en compte de
la - topographie
- D. Komatitsch codes SPECFEM
- G. Cohen et S. Fauqueux
-
- Intérêt grande précision
- Inconvénient coûts de calcul très élevés le
plus - gênant occupation mémoire
- Introduction de conditions de bords absorbants
29Méthodes numériques (tectonique complexe)
- Méthodes mixtes hybrides (DGM) permettent de
- relâcher les contraintes de maillage
- C. Farhat et al.
- M. Amara et al.
- Intérêt inconditionnellement stable
- Introduction de conditions de bords absorbants
pas - évidente
30Méthodes numériques (tectonique complexe)
- Autre approche (M. de Hoop et al., 1996...)
- analyse micro-locale des ondes généralisation
- de l approximation WKBJ dont la mise en uvre
- la plus simple correspond à la méthode
- phase-shift.
- Méthode GSP (Generalized Screen Propagator)
31Sismique Réflexion
- But Imager le sous sol par analyse des ondes.
On place en surface une source (point de tir) et
des récepteurs.
?
- Comment calcul des temps de trajet
source/récepteur pour localiser les interfaces.
Les plus importants sont ceux associés aux
réflexions primaires.
- Les multiples sont importants à modéliser pour
pouvoir les éliminer ! Car amplitude importante
si fort contraste de vitesse (dôme de sel par
ex., cf. le modèle GXT) - On commence depuis peu à les analyser.
-
- Les multiples sont importants à modéliser pour
pouvoir les éliminer amplitude importante si
fort contraste de vitesse (dôme de sel par ex.,
cf. le modèle GXT) -
32Opérateur Pseudo-différentiel
- Un opérateur pseudo-différentiel est représenté
par une intégrale oscillante. - La représentation n est pas unique.
- Définition 1 (la plus classique) Un opérateur
pseudo-différentiel P est donné - via la représentation intégrale pour toute
fonction-test ?,
Dans la définition précédente, et p est appelé
symbole de P
33Classe des symboles
Soit O un ouvert de IR3. Alors on dit que
et si pour tout compact K inclus dans O,
- Il existe des fonctions régulières
homogènes de
en telles que
x
degré
34Opérateur Pseudo-différentiel
Parmi toutes les représentations
possibles, Définition 2 Soit P un opérateur
pseudo-différentiel de symbole p(x,x). Pour toute
fonction-test f , on a
- La définition 1 représente l opérateur
- Tandis que la définition 2 représente
l opérateur
35Opérateur Pseudo-différentiel
- Une façon de limiter les coûts numériques
Séparation des variables x et x .
Si
, on a
Gain une seule IFFT Ã calculer, pour chaque
point
36Opérateur Pseudo-différentiel
- Notations
- Op(p(x, x)) l opérateur dont le symbole est
p(x,x) - s(P) symbole de P
- sP(P) symbole principal de P
37Formulations one-way
Osup
z0
O
O
zzmax
Oinf
z
38Modèle GSP
39Modèle GSP
Passage du modèle exact au modèle GSP
- Elimination du temps par transformée de Laplace
- ? on s affranchit des dérivées
par rapport au temps - Elimination des inconnues transverses.
- ? on privilégie la direction z
40Modèle GSP
Système matriciel
où
? Diagonalisation de lopérateur
41Modèle GSP
- Changement dinconnues V t ( V , V- )
tel que - U P0 V,
- où P0 matrice de passage, formée de vecteurs
propres, d inverse Q0 .
Théorème Soit ?0 Op(?0). V est solution du
système
42Modèle GSP
- On peut écrire le modèle d ordre 0 de deux
façons via un splitting de l opérateur R0.
Celui-ci peut se décomposer selon ses parties
diagonale R0d et anti-diagonale R0ad .
L opérateur R0d tient compte des termes de
transmission tandis que l opérateur R0ad fait
état des termes de couplages et est associé aux
termes de réflexion. - D où l autre modèle
43Modèle GSP
- Le modèle n est pas unique il dépend de
l opérateur P0 pour lequel on a une infinité de
possibilités à chaque matrice de vecteurs
propres, on associe un modèle GSP d ordre 0. - Un choix intéressant (M. de Hoop et J. Le
Rousseau)
Dans ce cas, on a
et
44Résolution du système
On se place dans le cas où r est constant. On
note
Le système à résoudre est donc le suivant
Transport
Source
Termes de couplage
avec
45Résolution du système
On se place dans le cas où r est constant. On
note
Le système à résoudre est donc le suivant
Transport
Source
Termes de couplage
avec
46Résolution du système
On se place dans le cas où r est constant. On
note
Le système à résoudre est donc le suivant
Transport
Source
Termes de couplage
avec
47Résolution du système
Le Propagateur
Le système devient alors
où
? Inversion de (I2 - Ke) ? série de Neumann
Développement de Bremmer
48Série de Bremmer
Calcul des itérés
source
récepteurs
49Accélération des calculs
Séparation des variables x et k dans ?0
milieu de référence défini par une vitesse ne
dépendant que de z
où
50Accélération des calculs
Après un développement de Taylor par rapport Ã
d, on obtient
En première approximation, on a donc
Et au delà , on tient compte des variations de
vitesse via les puissances de d
51Opérateur de propagation
Symbole de lopérateur de propagation
- Approximations de ?0 et de sP(T0) pour séparer
les variables x et k
- Développement de Taylor pour les exponentielles
qui dépendent de x et - k
52GXT modèle de vitesse.
Point de tir ?
53Résultats numériques