Title: Cours de Politiques sociales Sance n624
1Cours de Politiques socialesSéance n6/24
- Institut dÉtudes politiques
- dAix en Provence
- Année 2006 2007
- CPAG
2Questions sur la séance 5/24 lAME
- Laide médicale État est destinée à assurer
laccès aux soins des étrangers qui ne
remplissent pas les conditions de résidence leur
permettant de bénéficier de la CMU et dont les
ressources nautorisent pas laccès aux soins. La
gestion de lAME est déléguée aux CPAM. - Les bénéficiaires toute personne à charge du
demandeur peut être bénéficiaire à la condition
de résider en France le conjoint, le concubin,
ou le partenaire avec lequel le demandeur a
conclu un PACS, ses enfants à sa charge sans
activité, un ascendant, un descendant, un oncle,
une tante, un cousin, un neveu, une nièce ou un
cohabitant à la condition que la personne vive
sous son toit et soit à la charge totale et
permanente du demandeur. - Les membres de la famille résidant à létranger
et en visite en France chez le demandeur de lAME
nont pas droit à cette prestation, même si,
durant leur séjour en France, ils sont à la
charge de ce dernier.
3Questions sur la séance 5/24 lAME
- Aide médicale État in Projet de loi de
financement de la sécurité sociale pour 2007 - l'aide médicale de l'État représente à elle seule
presque la moitié du montant des dettes du champ
santé-solidarité . - le montant de la dette sur ce poste de dépenses
est près de trois fois supérieur au montant des
dépenses inscrites en loi de finances initiale
654 millions d'euros contre 233 millions d'euros.
- En effet, si les crédits dédiés à l'AME sont
inscrits au sein de la mission Solidarité et
intégration du budget de l'État, les dépenses
afférentes à ce poste sont supportées par
l'assurance maladie qui reçoit ensuite le
remboursement par l'État des prestations en
nature servies à certaines catégories de
personnes qui ne peuvent fournir d'effort
contributif et pour lesquelles aucun employeur
n'est susceptible de cotiser à l'assurance
maladie. - http//www.ameli.fr
4(No Transcript)
5Questions sur la séance 5/24 lAME
- Domiciliation
- Personnes sans domicile fixe Les personnes sans
domicile fixe, ou celles qui vivent en habitat
mobile ou très précaire, doivent élire domicile
auprès dun Centre communal daction sociale
(CCAS) ou dune association agréée (une
attestation de domicile leur sera remise), et
déposer leur demande dAME auprès de la caisse
dAssurance Maladie dont dépend cet
organisme.Cette procédure de domiciliation est
gratuite. - Procédures au sein de lhôpital les PASS
6Questions sur la séance 5/24 lAME
- A lhôpital la Permanence d'accès aux soins de
santé - PASS Ses missions Vous avez bénéficié d'une
consultation médicale aux urgences ou en
consultation spécialisée,Vous n'avez pas de
couverture sociale (pas de sécurité sociale, pas
d'Aide Médicale, pas de CMU Couverture Maladie
Universelle) et vous êtes confronté à des
difficultés, il existe un service à votre
disposition." LA PASS " Permanence d'Accès aux
Soins de Santé du CHRB peut vous aider. - Comment se rendre à la PASS ? Située dans le hall
central, près de l'escalier de bois cette
permanence fonctionne du lundi au vendredi. - Quand se rendre à la PASS ? Horaires d'ouverture
Du lundi au jeudi de 9 h à 17 h, Le vendredi de
9 h à 16 h - Une prise en charge administrative et sociale y
est organisée - Vous pouvez obtenir des
renseignements sur les conditions d'accès à la
CMU ou à l'AMER (Aide Médicale Rénovée) ainsi
qu'une aide à la constitution de votre dossier - Un bureau d'accueil Sécurité Sociale assure une
permanence deux fois par semaine Horaires
d'ouverture 2 fois par semaine, les mardi et
vendredi de 08 30 à 16 30 Lieu dans les
locaux de la PASS - Les documents à ne pas oublier N'hésitez pas à
venir nous rencontrer au plus vite, nous
étudierons ensemble votre situation. Lors de
votre passage à la Permanence, munissez-vous des
documents concernant - votre identité (carte
d'identité, passeport, titre de séjour),- votre
domiciliation (quittance de loyer, EDF,
certificat d'hébergement),- vos ressources
7Questions sur la séance 5/24lAAH
- http//www.handroit.com/aah.htm
- L'allocation aux adultes handicapés (A.A.H.)
garantit un minimum de ressources aux personnes
handicapées reconnues comme telles par la cotorep
(selon un barème) et dont les droits à
l'invalidité ne sont pas ouverts.S'y ajoute
éventuellement le "complément d'AAH", destiné à
permettre aux personnes adultes handicapées de
couvrir les dépenses supplémentaires qu'elles ont
à supporter pour les adaptations nécessaires à
une vie autonome à domicile. - Elle est versée par les caisses d'allocations
familiales mais financée par l'État. - Son attribution est subordonnée à des conditions
administratives appréciées par les caisses
d'allocations familiales et à des conditions
médicales appréciées par la C.O.T.O.R.E.P.(Commiss
ion technique d'orientation et de reclassement
professionnel) - Séance de cours n19/24 10 mai
8séance n6/24 Plan du cours
- Exposé Système Bismarckien, F. Trollé
- Séance n6/24 Fin du cours précédent (séance
5/24) Cours sur lAssurance maladie (couverture
du risque maladie, relations entre la SS et le
système de santé, médecine libérale et mécanismes
denveloppes financières, politique de
responsabilisation.)
9La couverture du risque maladie les prestations
- Lassuré social bénéficie de 2 types de
prestations prestations en nature et prestations
en espèces - Les prestations en nature sont des remboursements
des dépenses engagées par lassuré ou ses ayants
droit pour se soigner consultation médicale,
achat de médicaments, hospitalisation, actes
effectués par des auxiliaires médicaux. - Le remboursement de lass. Maladie nest pas
calculé sur les frais payés par lassuré social
mais sur la base dun tarif dit de
responsabilité . - La part des frais qui reste à la charge de
lassuré est le ticket modérateur . - Dans certains cas, lassuré est exonéré du ticket
modérateur.
10La couverture du risque maladie
- Exonération du ticket modérateur
- Du fait de la nature de la maladie affection
dite de longue durée, affection de caractère
grave présentant une évolution invalidante, état
invalidant résultant de plusieurs affections
pathologiques - Du fait de sa situation par exemple, un assuré
titulaire dune pension dinvalidité - Du coût élevé du traitement actes de diagnostic
ou interventions chirurgicales dun coefficient
supérieur à 50, traitements longs et coûteux,
frais de diagnostic et de traitement de la
stérilité
11La couverture du risque maladie quelques
définitions
- Le principe de lavance des frais lassuré règle
directement le professionnel de santé - La pratique du Tiers payant permet de déroger à
lavance des frais cest la caisse primaire
dassurance maladie daffiliation de lassuré qui
règle directement le professionnel de santé
lassuré social ne payant alors que la somme qui
reste à sa charge. - Le principe de lentente préalable pour obtenir
le remboursement de certaines prestations,
lassuré doit obtenir laccord de la caisse
primaire dassurance maladie dont il dépend avant
dentamer le traitement.
12Les prestations en espèces
- Il sagit des arrêts-maladie .
- Ce sont des revenus de remplacement auxquels seul
lassuré peut prétendre. Les indemnités
journalières sont versées lorsquil y a une
interruption effective du travail, médicalement
justifiée, dans la limite dun plafond et pendant
une durée de trois ans au plus. - Au-delà de ce délai, ou lorsque létat de
lassuré social est stabilisé, les indemnités
journalières laissent place à une pension
dinvalidité si le médecin-conseil estime que
lassuré présente une invalidité réduisant au
moins des 2/3 sa capacité de travail ou de gain. - La pension dinvalidité versée mensuellement et
revalorisée chaque année est toujours accordée à
titre temporaire elle peut être révisée,
suspendue ou supprimée pour des raisons médicales
ou administratives. - Les indemnités journalières sont versées à partir
du 4 jour darrêt de travail les trois premiers
jours darrêt de travail non indemnisés
constituent le délai de carence. Ce délai de
carence se calcule en tenant compte des jours
ouvrables et non ouvrables et sapplique à chaque
interruption de travail.
13La coordination de lAssurance maladie au sein du
système de protection sociale
- Les réformes récentes
- Lordonnance relative à lorganisation de la SS
du 24 avril 1996 introduit la notion de
coordination des différents régimes de
lassurance maladie en créant notamment lURCAM
(union régionale des caisses des régimes
obligatoires de base de lAssurance maladie) - La loi du 13 août 2004 relative à lAss. Maladie
renforce cette coordination et létend non
seulement à lensemble des institutions de la
protection sociale, mais à lensemble des acteurs
du système de santé. - La gouvernance du système dassurance maladie
place lassurance maladie au centre des acteurs
du système de santé et en fait un élément
incontournable de la politique de santé publique.
14La coordination de lassurance maladie au sein du
système de protection sociale
- LEtat fixe les grands objectifs (santé publique,
équilibre des régimes sociaux, conditions dégal
accès à tous à des soins de qualité) - LHAS, indépendante, évalue, rend des avis,
promeut la qualité, informe - LUNCAM, exerce, sous la tutelle de lEtat, des
pouvoirs très importants.
15LUNCAM
- Union nationale des caisses dassurance maladie
constituée de représentants des caisses
nationales dassurance maladie des trois
principaux régimes (général, agricole,
indépendant). Elle - Négocie les accord et les conventions régissant
les relations avec les professionnels de santé - Fixe les taux de remboursement dans les
conditions et limites fixées par lEtat - Décide des actes et prestations admis au
remboursement et procède au classement des
médicaments en fonction des avis de lHAS sur le
service médical rendu de ceux-ci - Donne des avis sur les projets de loi et textes
réglementaires
16LUNCAM
- Établissement public national à caractère
administratif doté dun conseil, dun collège des
directeurs et dun directeur général. - Le conseil est composé de
- 12 membres dont le président, désigné par la
CNAMTS en son sein - 3 membres dont le président, désigné par la CANAM
en son sein - 3 membres dont le président, désigné par la CCMSA
en son sein
17LURCAM
- Elle définit une politique commune aux différents
régimes de gestion du risque (régime général,
régime agricole, régime des indépendants) et
veille à sa mise en uvre. - Elle coordonne les activités des services de
contrôle médical sur le plan local et régional de
lensemble des régimes et contribue à la mise en
uvre, par chacune des caisses, des actions de
prévention et déducation sanitaire nécessaires
aux priorités de santé publique arrêtées au
niveau régional.
18Le service médical de lAss. Mal
- Service national dépendant directement de la
CNAMTS, il exerce une double mission - Expertise médico-sociale tout en respectant le
secret médical, les praticiens conseils se
prononcent sur lattribution de prestations
multiples (exonération du ticket modérateur,
invalidité, inaptitude, appareillage) - Expertise en santé publique dans un objectif de
maîtrise médicalisée des dépenses de santé - Sous lautorité de la CNAMTS, le médecin-conseil
national assure la gestion du personnel et
lharmonisation du fonctionnement des différents
échelons. - Au niveau régional, un médecin-conseil régional
assure la gestion du service du contrôle médical
de la région. - Léchelon local, niveau opérationnel du service
médical, est dirigé par un médecin-conseil chef
de service. Il est composé de médecins,
chirurgiens-dentistes, de pharmaciens dagents
enquêteurs et de personnel administratif.
19Le parcours de soin coordonné
- Depuis le 1er juillet 2005, lassuré social doit
choisir un médecin traitant qui tient et gère son
dossier médical et laccompagne tout au long de
son parcours dans le système de soins. - Par une modulation des remboursements, lassuré
social est incité à consulter en première
intention son médecin traitant qui lorientera,
si nécessaire et avec son accord, vers un autre
praticien.
20(No Transcript)
21Un objectif qui ne change pas
- La maîtrise médicalisée des dépenses
- promotion des médicaments génériques,
- déremboursement des médicaments à service
médical rendu (S.M.R.) insuffisant, - mise en place du dispositif du médecin référent
(1996) dont lefficacité sera également très
relative, puis du médecin traitant (2004).
22Lassurance-maladie une augmentation des
dépenses difficile à financer (rappels déconomie
de la santé)
- La CMT consommation médicale totale représente
20 de la consommation totale des ménages. Cette
CMT a une tendance à croître plus rapidement que
la hausse du PIB. - Rappel concernant la structure de la consommation
(CMT) hôpital 50 ambulatoire 30, médicaments
et prothèses 20. - La première cause dune croissance rapide cest
la spécificité du marché des soins et des biens
médicaux. La demande de soins est affectée par 3
évolutions notables - Le médicalisation des problèmes sociaux
- Les traitements coûteux
- Le vieillissement démographique
23Lassurance-maladie une augmentation des
dépenses difficile à financer (rappels déconomie
de la santé)
- Lévolution du solde annuel de la branche
maladie - un déficit désormais structurel qui appelle une
maîtrise des dépenses - Les solutions
- Transférer sur les consommateurs une partie du
financement - Maîtriser la prescription
24Assurance maladie La politique de
responsabilisation
- Historique
- 1958 Plan Rueff-Pinay inaugure la différenciation
des tickets modérateurs selon les médicaments. - 1967 réforme Jeanneney, avec la création dun
ticket modérateur dit dordre public
cest-à-dire non remboursable par les mutuelles,
mais cela saute avec les accords de grenelle - Augmentation de la part des assurés
- une part non négligeable de participation des
assurés est prévue (30 pour les consultations,
65 pour les médicaments à vignette bleue, 35
pour les autres, 20 pour lhôpital). - Le ticket modérateur est supprimé pour les
longues maladies et dans différents autres cas
(affections multiples, pour les rentes en cas
daccident du travail lorsque linvalidité est
sup à 66 pour les bénéficiaires dune pension
dinvalidité pour les hospitalisations sup. à 31
jours, ou encore pour les actes de chirurgie sup.
à KC 50).
25Assurance maladie La politique de
responsabilisation
- Globalement, la charge des assurés reste plutôt
faible, sauf en ce qui concerne les prothèses
dentaires et la lunetterie. - On a pu toutefois apercevoir un recul de la part
relative de lassurance maladie dans le
financement des dépenses de santé cest bien là
le résultats des différents plans de
redressement, avec pour souci de responsabiliser
lassuré. - Les effets limités de ces politiques ont été
soulignés par les observateurs leffet dissuasif
est sensible seulement pour les catégories à
faibles revenus mal couverts par les assurances
complémentaires.
26Assurance maladie La politique de
responsabilisation
- Les marges de manuvre pour recentrer les règles
de prise en charge semblent limitées - Parallèlement, la protection sociale
complémentaire se développe rapidement, ce qui
est à mettre en regard du désengagement de lAss.
Maladie. - Les mutuelles sont prépondérantes, mais on note
la montée en puissance de lassurance. - Les inconvénients induits peuvent être liée à une
hypothétique sélection des assurés à lentrée, et
à une situation de population duelle. - La concurrence entre organismes dassurance
complémentaire pouvant conduire à la hausse du
coût des dépenses de santé, lidée de
généralisation de la protection complémentaire
sest avéré une piste à creuser CMU, puis
dispositifs daide prévus dans le PFLSS 2007.
27Médecine libérale
- Le compromis conventionnel entre lassurance
maladie et les professions médicales - Décret de 1960 possibilité dadhésion
individuelle à une convention type (1960-1971).
Les tarifs conventionnels ne peuvent alors
dépasser un plafond arrêté. Les montants sont
indiqués sur la feuille de soins. Les conditions
dun dépassement sont précisées. Les médecins
bénéficient en retour davantages en termes
fiscaux. - Lentente entre médecins et SS devient
collective. Un système conventionnel national est
adopté en 1971. 99,6 des médecins libéraux y
adhèrent. - Les conventions ont par la suite été renouvelées
1975, 1980, 1985, 1990, 1993 et 1997.
28La négociation des conventions
- Aux termes de la jurisprudence du Conseil dÉtat,
la représentativité des signataires est
indispensable CSMF, MG France, FMF, SMC - Avec les ordonnances du 24 avril 1996, sont
instaurées les COG. Dans la foulée des COG sont
instaurées des négociations entre la SS et les
médecins, dans le cadre de lobjectif des
dépenses de la médecine de ville. En labsence
daccord, lÉtat exerce un pouvoir de
substitution, cest alors un règlement
conventionnel minimal qui sapplique.
29Lobjet de ces conventions
- Fixation des honoraires (cotation des actes,
tarification conventionnelle selon la valeur de
la lettre clé), secteur 1 et 2 (attention,
secteur 2 restreint à paartir de 1990). - Maîtrise de lévolution des dépenses de santé
régulation avec valorisation des bonnes pratiques
médicales, RMO. - Adaptation du système de soins aux besoins
numérus clausus notamment (fixé depuis 1972,
sélevait à 3 500 depuis 1993, puis a connu un
relèvement de plafond du fait de problèmes
démographiques dans certaines spécialités).
30Liberté dinstallation des médecins libéraux
- La liberté dinstallation est, quant à elle, mise
en question par la très inégale répartition des
praticiens sur le territoire ( héliotropisme
et déserts médicaux) - Cela a conduit la commission BERLAND sur la
démographie médicale à formuler des propositions
plus incitatives que dirigistes (bourses détude
en contrepartie dun engagement dexercice en
zone rurale, aides à linstallation, exonérations
de taxes, ).
31Les URML
- Loi n 93-8 du 4 janvier 1993 relative aux
relations entre les professions de santé et
l'assurance maladie dite Loi Teulade Il
est créé dans chaque région une union des
médecins exerçant à titre libéral . - Il existe 26 Unions Régionales en France
réunissant plus de 120 000 médecins libéraux.
Elles ont été mises en place à partir de Juin
1994. - Les URML, espaces de rencontres et de réflexion
- Structures dexpertise libérale, les URML sont
ancrées dans la réalité de la pratique médicale
libérale en France et représentent un espace
professionnel privilégié de rencontres et
d'échanges, un lieu de réflexion et de
proposition sur l'exercice médical des médecins
libéraux et sur le développement dune médecine
de qualité. - Les URML sont des structures professionnelles
strictement médicales, de droit privé, dintérêt
public, indépendantes de toute tutelle et à but
non lucratif. A côté des syndicats qui assurent
la défense de la profession et de l'Ordre des
médecins, garant de l'éthique et de la
déontologie, les Unions contribuent à
l'amélioration de la gestion du système de santé
et à la promotion de la qualité des soins.
32Les URML
- Ressources
- Lensemble des médecins libéraux exerçant une
activité conventionnée sur une région cotisent de
manière annuelle obligatoire. La contribution aux
Unions Régionales de Médecins (CUM) encaissée
chaque année dans les URSSAF et les Caisses
Générales de Sécurité Sociale d'outre-mer est
collectée par l'Agence Centrale des Organismes de
Sécurité Sociale (ACOSS) et est ensuite reversée
aux URML selon la péréquation suivante 40 à
parts égales entre toutes les Unions et 60 au
prorata du nombre d'électeurs constatés au moment
des élections. - Les URML établissent ainsi annuellement un budget
prévisionnel de leurs opérations de recettes et
de dépenses.
33Les URML
- Missions
- analyse et étude relatives au fonctionnement du
système de santé, à l'exercice libéral de la
médecine, à l'épidémiologie ainsi qu'à
l'évaluation des besoins médicaux. - évaluation des comportements et des pratiques.
- organisation et régulation du système de santé.
- prévention et actions de santé publique.
- coordination avec les autres professionnels de
santé. - information et formation des médecins et des
usagers.
34Remarques conclusives
- Lassociation conventionnelle des médecins à la
régulation de lassurance maladie a constitué une
reconnaissance de leur rôle - Leur responsabilité est essentielle dans un
système devant concilier liberté daccès aux
soins, liberté de prescription et assomption
collective des dépenses - Le dispositif conventionnel a permis de garantir
à la fois les intérêts et les principes libéraux
de la profession, le niveau moyen des honoraires
ayant été maintenu - Le partenariat savère fructueux avec lass. Mal.
, cependant on ne peut pas dire quil y ait eu in
fine de maîtrise des dépenses de santé.
35Remarques conclusives
- La réforme de 1996 combinait plusieurs objectifs
assez nobles - Promouvoir une plus grande transparence de
lactivité médicale (formation médicale
obligatoire, fiches de transparence du
médicament, création de lANAES aujourdhui
devenue HAS) - Mieux orienter et surveiller lactivité médicale
carte sésame, procédé de récupération des sommes
indûment versées - Intéresser les praticiens à la maîtrise des
dépenses, - Un meilleur aiguillage du parcours du malade peut
également participer dune meilleure maîtrise des
dépenses (ex.réseaux coordonnés). - La fixation dobjectifs annuels de dépenses
(ONDAM et sa déclinaison).
36Le prochain cours séance n7/24 du 11 janvier
- Exposé
- Projet de loi relative à la prévention de la
délinquance (Alexandre Zattara) - Séance n7/24
- fin du cours sur lassurance maladie et les
médecins libéraux. - Les éléments relatifs aux quelques spécificités
et diverses assurances au sein de la branche
maladie (maternité, paternité,adoption,
invalidité, décès) seront uniquement fournis sur
supports informatiques
37- Joyeux Noël, Meilleurs vux et
- Bonnes révisions !