Title: LEGIONELLOSES GRAVES
1LEGIONELLOSES GRAVES
- JR Zahar
- Laboratoire de Microbiologie Hygiène
- CHU Necker Enfants - Malades
2Légionellose pneumopathie communautaire
- 3ème rang des agents étiologiques identifiés chez
les patients hospitalisés - Représente 2 à 16 des pneumopathies
communautaires (Stout NEJM 1997) - 2ème rang des agents étiologiques identifiés en
réanimation - En réanimation mortalité élevée de 18 à 30
3Légionellose en réanimation
- Peu détudes spécifiques
- Faible effectif
- Etudes des facteurs pronostics
4- Étude descriptive observationnelle
- Sémiologie
- Début brutal (76), fébrile (81),
Céphalée-malaise-myalgie (33) - Diarrhée (57), signes neuropsychiques (62)
- Pneumopathie alvéolaire (95), épanchement
pleural (33) - Élévation des CPK (72), hyperbilirubinémie (33)
- Commentaires
- Fréquence de la maladie
- 6.8 des PNPT de ladulte sain
- 8.3 des PNPT de limmunodéprimés
- Intérêt des données cliniques
Carette et al Rev pneumol Clin 1985
5- Étude prospective descriptive incluant 30
patients - Descriptive et comparative aux pneumopathies à
pneumocoque - Résultats
- Incidence 7.5, homme 100
- Âge moyen 55.9 ans 36 81 ans
- Alcoolisme (60), fumeurs (86)
Falco et al , Chest 1991
6Pas de différence Natrémie, hématurie,
température, frissons, toux, délai des symptômes.
7Attitude pratique
1993
1998
Conférence de consensus ATS
Antigénurie
- Terrain
- Immunodépression
- Suspicion clinique
- Données radiologiques et biologiques
- Pas de distinction possible
- Biantibiothérapie systématique
?
Ère de la gravité
Ère SYNDROMIQUE
8- Étude prospective incluant 84 patients
- Étude des facteurs pronostiques en réanimation
- Score Apache II gt15
- Hyponatrémie lt 136 mmole/l
- Mais apporte certains renseignements
- Incidence 2.6 des pneumopathies admises
- Rôle de linadéquation antibiotique
El-Biary et al, AJRCCM 1997
9- Étude rétrospective incluant 43 patients
- Rôle de la prescription antibiotique
- 79 patients avaient reçu avant ladmission une
antibiothérapie inadéquate - En réanimation
- Délai dadministration
- Macrolides 10 14 heure 1-84 heure
- Fluoroquinolones 07 8 heure 1-47 heure
- Monothérapie 5 patients
- Macrolides fluoroquinolones 36 (84) des
patients - Aucun apport de lantigénurie sur le délai
dadministration des antibiotiques
10Gacouin et al, Int Care Med 2002
11Mortalité en réanimation
- Terrain -Immunodépression
- -Transplantation d'organe
- -Corticothérapie
- -I.rénale / Comorbidité
- Gravité - État de choc
- -Ventilation mécanique
- -Extension radiologique
- -EER
- Caractère nosocomial
- Inadéquation de l'antibiothérapie
12Nombreuses questions sans réponses
- La présentation clinique peut elle faire évoquer
le diagnostic ? - Quelle antibiothérapie ?
- Mono ou bi thérapie
- Quelle classe macrolides ou fluoroquinolones?
- Et lantigénurie a-t-elle apportée un plus ?
13Légionelloses admises en Réanimation
- Etude rétrospective, incluant les patients admis
du 01/01/2000 au 01/06/2004 pour légionellose - Etude descriptive, collection des données
- Avant admission en réanimation
- Pendant les 48 ièmes heure en réanimation
- Etude de la prescription antibiotique
- Comparaison des patients avec une cohorte de
patients admis pour légionellose de 1993 - 1998
14Résultats
- 50 patients admis pendant la période définie
- 39 (78) hommes et 11 (22) femmes
- 46 (92) caucasiens
- Age moyen 65 ans 15
- SAPS II moyen 42 14,7
- Mc Cabe
- 1 21 (42) patients
- 2 26 (52) patients
- 3 03 (06) patients
- Tabagisme actif 42 patients (84)
15Terrain
- Immunodépression 11 (22) patients
- Hématologique 09 (18) patients
- Leucémie 04 patients
- Lymphome 02 patients
- Autre 03 patients
- Chimiothérapie récente 08 patients
16RésultatsSignes cliniques
- Céphalées 10
- Hémoptysies 10
- Diarrhées 18
- Syndrome confusionnel 16
- Toux 82
- Non productive 15
- Productive 85
17RésultatsMotifs dadmission et présentation
clinique
- Admission pour
- Insuffisance respiratoire aigue 43 (86)
patients - Choc septique et Sepsis sévère 06 patients
- Coma 01 patients
- Etat de choc à ladmission 06 (12) patients
- Insuffisance rénale 22 (44) patients
- Température gt 38,5 29 (58) patients
18Résultats
- Manifestations radiologiques
- Alvéolaire 39 (78) patients
- Alvéolo-Interstitielle 08 (16) patients
- Interstitielle 03 (06) patients
- Nombre de quadrants
- Un seul 27 (54) patients
- Deux 19 (38) patients
- gt deux 04 (08) patients
19Résultats
20Thérapeutiques
- Antibiothérapie adaptée
- Avant admission hospitalière 08 patients
- Avant admission réanimatoire 04 patients
- Antibiothérapie en réanimation
- Traitement à J1
- Monothérapie 42 patients
- Bithérapie 08 patients
- Trithérapie 01 patients
21Thérapeutiques
- Molécules utilisées
- Macrolides 19 patients
- Quinolones 31 patients
- Délai dadministration
- Moyenne 0,6 jours 1,5
- Médiane 0 0 6 jours
22Méthodes diagnostiques
- 35 antigénuries réalisées à J0/ J1 en réanimation
- 3 antigénuries faussement négatives
23Espèces isolées
- Legionella pneumophila 49 cas
- sérogroupe 1 39 Cas
- sérogroupe inconnu 09 Cas
- sérogroupe 4 01 Cas
- Legionella gormanii 01 cas
24La clinique permet elle dévoquer le diagnostic ?
- Étude comparative de la cohorte 2000 2004 aux
- pneumopathies à pneumocoques bactériemiques
(Étude Impact)
25Étude Impact
- Étude prospective incluant les patients admis
pour pneumopathies communautaires - 20 Services de réanimation Français
- Épidémiologie, évaluation du délai
dadministration des antibiotiques - Coordination
- A T Kouatchet (CHU Angers)
- C Brun Buisson (CHU Mondor)
26Résultats
27Apport de lantigénurie dans lamélioration de la
prise en charge des légionelloses Analyse de deux
périodes 1993-1998 vs 2000-2004
28Apport de lAntigénurie ?
29Apport de lAntigénurie ?
30Apport de lantigénurie
31Quelle antibiothérapie ? Mono ou
bithérapie? Macrolides ou fluoroquinolones
32Quel traitement antibiotique ?
- Mono ou bi antibiothérapie à J1 ?
- Mono ou bi antibiothérapie à J2 ?
33Quel traitement antibiotique?
34Conclusion
- La mortalité réanimatoire reste élevée
- Nette amélioration dans la deuxième période
- Effet de lantigénurie ?
- Effet dune modification de la prise en charge ?
- Attention aux risques de lantigénurie
- Absence de culture donc détudes microbiologiques
- Passer à côté des non LP 1
- Il Persiste des Faux négatifs (au moins au début)
35Conclusion
- Plaidoyer pour le traitement empirique
- Aucun signe a priori spécifique
- Aucun signe a priori sensible
- Que faire en cas dantigénurie négative et
probabilité pré test élevée ? - Quelle antibiothérapie en réanimation
- Prendre en compte les études malgré les
limites - Choisir celle au moindre risque-bénéfice
- ..
36Remerciements
- A Rabbat (CHU Hotel Dieu)
- E Azoulay, M Darmon (CHU St Louis)
- A.T Kouatchet, A Mercat (CHU Angers)
- A Duguet, T Similowski (CHU Pitié- Salpétrière)
- A Parrot, M Fartoukh (CHU Tenon)
- C Brun Buisson (CHU Mondor)
- Et aux investigateurs du Groupe IMPACT