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1Rôle comparé des indices spectraux et temporels
pour la perception de la hauteur et l'analyse
séquencielle des scènes auditives. Nicolas
Grimault UMR CNRS 5020, Lyon. Psychoacoustique
et Cognition auditive Expérimentations,
Modélisations, Applications
2Lanalyse spectrale du signal par le système
auditif
3La notion de sélectivité fréquencielle et de
filtres auditifs.
Signal
Bruit
Fréquence
Si un bruit est spectralement éloigné dun
signal, il ne gène pas sa perception.
Flechter (1940)
4La notion de sélectivité fréquencielle et de
filtres auditifs.
Signal
Bruit
Fréquence
Si un bruit est spectralement proche dun signal,
il va gèner sa perception.
5La notion de sélectivité fréquencielle et de
filtres auditifs.
?F
?F
Energie
Bruit
Bruit
Signal
Filtre auditif
Fréquence (Hz)
Patterson, 1976.
échancrure
Spectre bruit blanc
Spectre bruit à échancrure
6Résultats Détermination des filtres auditifs
Exemples de filtres auditifs mesurés chez des
normo-entendants et des malentendants. Les
filtres des malentendants peuvent être 3 à 4 fois
plus larges. Cette dégradation de la sélectivité
fréquencielle n est pas corrigée par les
appareillages.
Glasberg Moore (1986)
7Modélisation du système auditif périphérique
Apex
Base
Grave
Aigu
Fréquences
8Simulation des sorties temporelles de 10 filtres
auditifs .
1500
2500 ...
n500 ...
12500
F0
F
Spectre son complexe spectre de raies, multiples
de F0
Stimulation 20 premiers harmoniques de 500 Hz.
Simulation filtres auditifs de type
"gammachirp" (Irino Patterson, 1997).
9Analyse spectrale
Exemple 1 perception des harmoniques dun son
complexe.
Zone ?F
F0
F
Spectre son complexe spectre de raies, multiples
de F0
Moore (1995) Simulation de la réponse transmise
par la cochlée
10Implications Une analyse spectrale dégradée.
Exemple 2 perception des voyelles.
1er formant
2ème formant
F
Spectre voyelle
Moore (1995)
Moore (1995)
11LA RESOLVABILITE
- Shackleton Carlyon (1994)
La résolvabilité dépend du nombre moyen
d'harmoniques par filtre auditif. Ce nombre
détermine l'influence de la phase sur la hauteur
perçue par le sujet.
son résolu
son non-résolu
Nb d'harmoniques / filtre
lt 2
gt 3.25
RI
gt 0.135
lt 0.002
Influence de la phase
NON
OUI
12LA RESOLVABILITE effet de la phase
Son résolu F0250 Filtrage passe-bande 1375-1875
Hz
Son non résolu F088 Filtrage passe-bande
1375-1875 Hz
131 ou 2 mécanismes ?
Son complexe harmonique résolu
Son complexe harmonique non résolu
14PERCEPTION DE LA HAUTEUR Etude expérimentale
15CADRE DE TRAVAIL
Question de l'unicité des mécanismes permettant
l'encodage de la hauteur des sons complexes
harmoniques.
HYPOTHESE DE TRAVAIL
Au moins deux mécanismes neuronaux différents
sont utilisés en fonction de la résolvabilité des
harmoniques.
16 Méthode d'exploration le transfert
d'apprentissage ou l'apprentissage sélectif d'une
tâche ou d'un type de stimuli.
score
temps
17 Stimuli
Groupe entraîné en NR
Groupe entraîné en R
Intensité 55 dB SPL. Bruit rose 57 dB SPL.
18 PROCEDURE DE TEST discrimination de F0
A
A
B
200 ms
200 ms
200 ms
200 ms
200 ms
F0BF0A?
19Evolution des performances
Perception and Psychophysics, 64, (2002)
20Pré-tests vs Post-tests
Perception and Psychophysics, 64, (2002)
21Conclusion Au moins deux mécanismes conduisent
à la perception de la hauteur. On peut supposer
que lun est spectral et lautre temporel.
22ANALYSE DES SCENES AUDITIVES Etudes
expérimentales
23L analyse des scènes auditives.
Une scène auditive est constituée de tous les
sons présents à un instant donné.
Signal
Bruit
Instrument
Bruit
Locuteur
Interlocuteur
Scène auditive composée de 4 sources.
24Il faut, Ã tout instant
25Il faut aussi
Définition les sons successifs appartenant à la
même sources forment un flux auditif.
26Analyse séquencielle Théorie du  ChannelingÂ
(Hartmann Johnson, 1991)
Schématiquement, il semble que lon attribue un
même flux auditif aux signaux dont le contenu
spectral est proche.
B
B
Une source ou un flux
Proximité spectrale
B
B
A
A
A
A
A
A
Proximité spectrale
A
A
temps
temps
Deux sources ou deux flux
27Suivant cette théorie, lanalyse séquentielle est
donc en deux étapes
28ETUDE EXPERIMENTALE
Hypothèse
Une analyse spectrale imprécise (sons
non-résolus) pourrait donc entraîner des
difficultés pour lanalyse séquentielle des
scènes auditives.
29F0
B
B
Démonstration 1 flux 2 flux
?F0
A
A
A
A
temps
30ETUDE EXPERIMENTALE
Hypothèse
Une analyse spectrale dégradée par une perte
auditive (des sons résolus deviennent
non-résolus) pourrait aussi entraîner des
difficultés pour lanalyse séquentielle des
scènes auditives.
31Démonstration 1 flux 2 flux
F0
B
B
?F0
A
A
A
A
temps
Grimault et al (2001)
Moore (1995)
32Démonstration 1 flux 2 flux
F0
B
B
?F0
A
A
A
A
temps
Grimault et al (2001)
Moore (1995)
33Conclusion
Leffet  cocktail-party est due au moins en
partie à une perte de sélectivité fréquencielle
qui induit une difficulté particulière à séparer
les sons successifs.
34Quels indices peut-on utiliser en condition
non-résolue pour séparer A de B ?
F0
B
B
?F0
A
A
A
A
temps
A
B
Moore (1995)
35Indices spectraux
A
B
36Dans les conditions non-résolus pour tous, les
sujets malentendants sont aussi performants que
les sujets normo-entendants.
Les indices temporels denveloppe sont-ils
conservés lors dune perte auditive ?
37Perception des indices denveloppe (des
modulations damplitudes) par les malentendants
m1
Discrimination
1/Fm
Détection
m2
m
1/Fm
1/(Fm?Fm)
avec une perte auditive  plate .
38Détection
Grimault et al (2002, non publié)
Moore et al (1992d)
39Discrimination
Grimault et al (2002, non publié)
40Hypothèse Si les indices denveloppe permettent
de séparer A de B, on devraient pouvoir séparer
des bruits modulés.
Spectre bruit blanc modulé A
Spectre bruit blanc modulé B
Fm
?Fm
B
B
A
A
A
A
temps
41Résultats
Fm
B
B
?Fm
A
A
A
A
temps
Démonstration 1 flux 2 flux
42Résultats préliminaires
Résultats
Fm
B
B
?Fm
A
A
A
A
temps
Démonstration 1 flux 2 flux
Grimault et al (non publié)
43Conclusions
Les modulations damplitudes peuvent servir pour
séparer des séquences de sons. Les malentendants
pourraient être particulièrement habiles pour les
utiliser.
Cest peut-être ces modulations qui permettent de
séparer des séquences de sons complexes
non-résolus.
44- Flechter H. (1940). "Auditory patterns," Rev.
Mod. Phys. 12, 47-65. - Glasberg B.R., Moore B.C.J. (1986). "Auditory
filter shapes in subjects with unilateral and
bilateral cochlear impairements,"Â J. Acoust. Soc.
Am. 79, 1020-1033. - Grimault N., Bacon S.P. Micheyl. C. (2002).
"Auditory stream segregation on the basis of
amplitude-modulation rate," J. Acoust. Soc. Am.
111, 1340-1348. - Grimault N., Bacon S.P. Micheyl. C. (non
publié).  Rapport scientifique de la Fondation
pour la Recherche Médicale. - Grimault N., Micheyl C., Carlyon R.P., Arthaud
P., Collet L. (2001). "Perceptual auditory
stream segregation of sequences of complex sounds
in subjects with normal and impaired hearing,"
Brit. J. Audiol. 35, 173-182. - Grimault, N., Micheyl, C., Carlyon, R.P., Artaud,
P. and Collet, L. (2000). Influence of peripheral
resolvability on the perceptual segregation of
harmonic complex tones differing in fundamental
frequency, J. Acoust. Soc. Am. 108, 263-271. - Grimault N., Micheyl C., Carlyon R.P., Collet L.
(2002) Â Evidence for two pitch encoding
mechanisms using a selective auditory training
paradigm , Perception and Psychophysics, 64,
189-197. - Hartmann, W.M., and Johnson D. (1991). Stream
segregation and peripheral channeling, Mus. Perc.
9, 155-184. - Irino T., Patterson R.D. (1997). A time domain,
level-dependent auditory filter The gammachirp,
J. Acoust. Soc. Am. 101, 412-419. - Moore B.C.J. (1995). "Perceptual consequences of
cochlear damage,"Â Oxford university press. - Moore B.C.J., Shailer, M.J., Schooneveldt G.P.
(1992d). Â "Temporal modulation transfer functions
for band-limited noise in subjects with cochlear
hearing loss, " Brit. J. Audiol. 26, 229-237. - Patterson R.D. (1976). "Â Auditory filter shapes
derived with noise stimuli,"Â J. Acoust. Soc. Am.
59, 640-654. - Shackleton, T.M., and Carlyon, R.P. (1994). The
role of resolved and unresolved harmonics in
pitch perception and frequency modulation
discrimination, J. Acoust. Soc. Am. 95, 3529-3540.
45Remerciements
46Le laboratoire
47Annexes
481
Q1
Extraction de lenveloppe temporelle
Attribution des flux auditifs.
492