Title: Interactions cognitionmotions
1Interactions cognition-émotions
- Etude du biais attentionnel lié à la valence
émotionnelle de stimuli verbaux
2MODELES EXPLICATIFS DES EMOTIONS
- Modèles dimensionnels
- Modèles discrets
- Modèles cognitifs
3MODELES DIMENSIONNELS
- Russel (1980)
- Modèle circomplexe (cadre dimensionnel
circulaire) - Représentation bi-dimensionnelle
- Niveau dactivation (arousal)
- Valeur hédonique (valence)
- Dimensions indépendantes et bipolaires
4Arousal
JOIE
Valence -
Valence
TRISTESSE
Arousal -
5- Watson, Clark et Tellegen (1988)
- Axes orthogonaux affect positif et affect
négatif - Arousal inséparable de la valence
- PA et NA sont des dimensions unipolaires
indépendantes
PA
NA
6- PA reflète le niveau auquel une personne est
enthousiaste, active, et alerte. - PA élevé énergie importante, grande
concentration, engagement agréable - PA bas caractérisé par tristesse et léthargie
- NA reflète le niveau de stress subjectif et
dengagement désagréable - NA élevé colère, mépris, dégoût, culpabilité,
peur, nervosité - NA bas état de calme et de sérénité
7Remarques (mod. dimensionnels)
- Résultat final du processus émo (expé émo
subjective) - OK données neuro? et comportementales (Feldman
Barrett Russel, 1999) - KO conc. lémotion rapportée par les ind.
(langage), et pas lémotion elle-même (Izard,
1994)
8MODELES DISCRETS
- gtlt Modèles dimensionnels
- Ekman (1992)
- les émotions sont discrètes, basiques, et
universelles (patrons darousal physiologique,
patrons comportementaux, valeur motivationnelle,
propres) - émotions primaires (peur, colère, dégoût,
joie, tristesse) - // th. évolutives situation de compétition X ?
patrons émo uniques et adaptés -
9Remarques (mod. discrets)
- OK Struct. neuronales particulières seraient
responsables du traitement de base de certaines
émotions négatives particulières (Ochsner
Feldman Barrett, 2001) - KO Émotions positives pas tant expliquées et
différenciées que émotions négatives
10MODELES COGNITIFS
- Les émotions découlent de la signification perçue
des situations, constamment évaluées par les
individus. - Lazarus (1966) Théorie de lévaluation
cognitive (appraisal) situation émotionnelle X
? évaluations cognitives successives de cette
situation - Positive, stressante ou n-pert. au bien-être ?
- Ressources dispo pour faire face à situation X ?
- Réévaluation permettant de modifier 1 et 2 si
néc. - Smith et Lazarus (1993) évaluations cogn suppl.
11- Lazarus (1991) Cadre théorique plus large
-
- Appraisals
- ? Csq pr les tendances à laction, lexpé émo,
et lactivité physiologique - ? Influ sur stratégies de coping et cpts
individuels - ? Succès ou échec influence en retour les
processus dévaluation
12- Frijda (1986) Critères évalués ds situations
rencontrées - KKiq intrinsèques des objets ou événements
(nouveauté, changement, valence,) - Signification de lévénement en fct des buts et
besoins de lind - Capacité de lind à influencer ou faire face aux
csq de lévénement, incluant lattribution de
lagent (cause) - Compatibilité de lévénement avec des normes ou
des valeurs sociales ou personnelles - ? Profil spécifique dune émotion
13- Lewis (2005) modèle mettant en lien les
théories psychologiques des émotions et la
neurobiologie des émotions - principes des systèmes dynamiques (langage
commun) cognition processus d
auto-organisation , au sein dun système
dynamique complexe - Auto-organisation processus par lesquels des
entités cohérentes, ordonnées, émergent et se
consolident à partir de constituants en
interaction (les composantes dun système
dynamique). Ces composantes interagissent entre
elles au travers de processus causaux
bidirectionnels ou multidirectionnels.
14- Systèmes non-linéaires (gtlt th. appraisal et th.
fct cogn des émo) - Ici, lauto-organisation réfère généralement à
lémergence et à la stabilisation de
configurations psychologiques ou neurales qui
correspondent ou qui représentent des situations
dans le monde.
15- Les événements émotionnels font partie de la
chaîne causale qui contribue à lévolution et à
la consolidation du pattern dappraisal. A partir
de là, ce qui évolue nest pas juste un appraisal
mais un amalgame appraisal-émotion ou
interprétation émotionnelle . - De nombreuses interactions bidirectionnelles
entre appraisal et émotions ont lieu selon Lewis.
16- Les principes de lauto-organisation peuvent
aisément être appliqués à lappraisal et
lémotion (Ordre émergent, Feedback positif et
auto-amplification, Feedback négatif,
entraînement (ou synchronisation) et stabilité,
Causalité circulaire, Complexité croissante,
Multi-stabilité et stochastique, Transitions de
phase, Echelles de temps et apprentissage) - Dans ce cadre théorique, Lewis propose un modèle
psychologique des interprétations émotionnelles
qui sorganisent par elles-mêmes
( auto-organisation ) au sein duquel on peut
distinguer plusieurs étapes
17- 1) La phase de déclenchement perturbation
(évé sensoriel, perceptuel, cogn, changement
affect ou arousal) ? phase de transition (ordre
?, ? sensibilité p/r environnement) - REM backgrounds ? et f dét. sensibilité du
syst - 2) La phase dauto-amplification diff. compo
appraisal et émo peuvent interagir grâce à des
boucles de feedback positif ? activation dun
élément mène à lactivation dun autre dans des
cycles récursifs de magnitude croissante.
18- 3) La phase dauto-stabilisation fb négatifs
entrent dans la dynamique du syst ? changement ?
et stabilité ? - 4) La phase dapprentissage épisodes
récurrents démotion-appraisal, associations
cognition-émo qui se reproduisent ? formation
caractéristiques ind - (stabilisation ? interprétations, plans daction
et attentes)
19- A chacune des phases de ce modèle dun système
dynamique, Lewis associe des régions cérébrales
particulières, des circuits neuronaux et
neurochimiques probablement impliqués dans telle
ou telle étape, et tente de définir les
interactions complexes menant à lapparition
dune interprétation émotionnelle.
20Modèles cognitifs Stades précoces du traitement
de linfo émo
- Importance des mécanismes dévaluation
pré-attentifs et de sélection attentionnelle dans
la genèse de certaines émotions
21Robinson (1998)
- Importance particulière, mais limitée, des
mécanismes pré-attentifs - Interviennent AVANT 1e appraisal de Lazarus
- Capables de classifier la valence et lurgence
dune situation - Peur et anxiété peuvent ê générées uniquement par
des processus ics - Autres émotions requièrent une analyse cs de la
situation
22(No Transcript)
23- 2 mécanismes opérant en //
- Détection de lurgence, tournée uniquement vers
info menaçante - Détection de la valence, détecte tout type dinfo
pertinente dun point de vue hédonique - Tt pré-attentif catégoriel et dichotomique
24Module durgence
- Ctrl environnement en permanence afin de détecter
les menaces (donc les urgences) - Si urgence détectée ics ? peur et/ou anxiété
(automatique) ? évaluation cs par après, pour
supprimer, amplifier et/ou replacer en contexte
ces réactions émo
25Module de valence
- Si urgence pas détectée, mais valence oui
(stimulus évalué comme potentiellement émo) ?
attention focale dirigée vers ces stimuli ?
intervention de processus cs pour évaluations
plus complexes (responsabilité, ctrl, )? émotion
expérimentée (peur et anxiété encore OK à ce
stade)
26Remarques
- Analyse conceptuelle du stimulus (pas codage de
caractéristiques physiques par exemple) - Des émotions pourraient être vécues sans quaucun
traitement pré-attentif nait lieu
27Öhman (1993)
- Système biaisé afin de détecter la menace, dans
une optique de survie, et menant à une action
adéquate - Identification cs dun stimulus pas nécessaire à
lapparition dune expé émo - Sintéresse surtout aux émotions négatives mais
adaptatives (peur et anxiété e.a.)
28(No Transcript)
29Détecteur de traits
- Ségrégation préliminaire des stimuli sur base de
traits physiques - Pas dinteraction à ce stade avec les systèmes de
mémoire - Attention sera dirigée vers les stimuli
potentiellement importants - ? Mécanisme de filtrage attentionnel recherchant
de façon continue et automatique
30Système déveil
- Stimuli alarme/peur/anxiété y sont connectés
directement, puis traités préférentiellement
(réaction dalarme) - Déclenchement automatique (pas de cs de la
menace)
31Système dévaluation de la signification
- Déclenchement automatique
- Sélection top-down (basée sur des schèmes
préconçus, des catégories dinput, provenant du
système dattentes) - Fournit une analyse élaborée de la signification
des stimuli - ? Système de traitement contrôlé, mais pouvant
opérer de manière pré-attentive
32Système de perception consciente
- Entre en jeu qd des stimuli menaçants sont
découverts par le système dévaluation de la
signification - Mène à lactivation du système déveil (liens
bidirectionnels) - ? réponse dorientation
- Éventuellement mise au point du syst. déval. de
la sign. (biais) - Intègre les infos provenant du syst. déveil, du
syst. déval. de la sign. et du syst. dattentes - Sélectionne une action adéquate pour faire face à
la menace perçue -
33Système dattentes
- Repose sur lorganisation de lémotion en mémoire
- Peut influencer le syst. déval. de la sign.
(biais ics) - Linterprétation, par le système de perception
cs, de linfo émanant du syst. déval. de la
sign. et du syst. déveil, est réalisée en
interaction avec ce syst. dattentes et la
mémoire des émotions qui lui est associée.
34? Déclenchement dune action en réaction à la
menace à 3 niv. possibles
- Ics lien direct entre détecteur de traits et
syst déveil, en interaction réciproque avec des
stades ultérieurs du traitement de linfo - Biais ics dans la détection de la menace, basé
sur des schèmes, réalisé au travers du syst
déval de la sign et transmettant linfo au syst
de perception cs. Rapports minimes avec syst
déveil (impliquant une perception cs de la
menace) - Cs effet direct des attentes et de léveil
physiologique sur lactivité cognitive, résultant
en la perception dune menace.
35Smith, Griner, Kirby et Scott (1996)
- Idée de base une des fct les importantes de
lémotion est de réguler lattention, càd
contrôler lenvironnement et alerter lindividu
si qqch dimportant se produit - ? focalisation de lattention
- Processus dappraisals doivent pouvoir être
réalisés sans une implication intensive de
lattention, mais tout en permettant en même
temps didentifier et dencoder de linfo
relative au contexte et les relations de
lindividu avec ce contexte - Une large part des évaluations se ferait donc de
manière pré-attentive
36- Processus dévaluations cognitives multiples
- Deux types de traitement, en interaction
constante - Traitement schématique (lévaluation a lieu grâce
à des processus dactivation mnésique
schématiques ) - Traitement conceptuel (grâce à des processus de
raisonnement conceptuels )
37Smith et coll., 1996
38Traitement schématique
- Rapide, automatique, peut avoir lieu en dehors
foyer attentionnel, ne requiert pas daccès à la
cs - Relativement inflexible
- Implique lactivation parallèle de mémoires
multiples lorsquune mémoire donnée est
suffisamment activée, les infos contenues dans
celles-ci deviennent disponibles pour le
traitement ultérieur
39Traitement conceptuel
- Processus de raisonnement plus largement sous
contrôle volontaire - Plus flexible, mais plus lent
- Utiliserait de linfo sémantique verbale ? plus
abstrait et plus créatif MAIS usage limité pcq
insensible à dautres formes dinfo que info
verbale
40Registre des évaluations cognitives
- Contrôle et répond à linfo provenant des stimuli
perceptifs et des traitements schématique et
conceptuel. - Fct détecte et combine ces infos, puis génère
une réaction émotionnelle basée sur celles-ci - Si émotion suffisamment intense dépasse seuil
cs ? état émo subjectif
41APPROCHE MOTIVATIONNELLEDavidson (1998)
- Deux syst cérébraux contribueraient à la
régulation du cpt - Syst dapproche
- Syst de retrait
42Syst dapproche
- Activé par la perception de buts
- Génère des PA liés avec lapproche (fierté,
enthousiasme,), à laccession dun but, avant
que celui-ci ne soit réalisé, et non après
(contentement) - Nombreuses différences individuelles, notamment à
2 niveaux - Niveau dactivation (propension individuelle à
expérimenter un PA lié à lapproche) - Ratios individuels différents PA pré- et post-but
43Syst de retrait
- Activé par une stimulation aversive
- Génère des NA liés au retrait (peur, dégoût,)
44Structures cérébrales qui sous-tendraient ces
deux systèmes
- Syst dapproche
- Cortex préfrontal dorsolatéral gauche
- Cortex préfrontal médial gauche
- Ganglions de la base
- Syst de retrait
- Cortex préfrontal dorsolatéral droit
- Région polaire temporale droite
- Ganglions de la base, amygdale, hypothalamus
45Etude de linfluence de linfo émo visuelle
verbale sur lattention
- Paradigmes fréquemment utilisés
- Stroop émotionnel
- Tâche de déploiement de lattention
- Paradigme dindiçage attentionnel émotionnel
- Rem études expé ne font pas de lien entre rslts
obtenus et modèles. Pq? ? Pathologie méca
apparition et maintien des symptômes
46STROOP EMOTIONNEL
- ? Stroop classique pas de conflit entre la
dimension du stimulus pertinente pr la tâche
(couleur encre) et celle qui ne lest pas (mot) - Pourtant T dénomination couleur de lencre ? qd
mot avec valence émo négative. - ? le contenu émotionnel des mots, comparés aux
mots neutres, interfère avec la dénomination de
la couleur, en capturant les ressources
attentionnelles (effets dinterférence
interprétés comme des biais attentionnels
positifs (Mathews MacLeod, 1994))
47- Sujets anxieux/non-anxieux
- Effets réciproques, peut-ê interactions, entre
caractère et état anxieux des sujets. Rslts très
différents selon études (événements stressants
peu comparables) - S anxieux / S avec tendance au refoulement
- Différences plus marquées entre refoul et peu anx
quentre refoul et fort anx - MAIS! Résultats divergent selon études
- Twelftree et McWilliams (2000) fort anx
interf vs refoul. facilitation - Dawkins et Furnham (1989) refoul interf, fort
anx interf (mais -), peu anx pas deffet - Myers et McKenna (1996) peu anx et fort anx
interf, refoul pas deffet - REM matériel et critères dinclusion des S ds
un gpe ? selon études
48- Perfo des patients spécifiquement affaiblie qd
mots liés à leur pathol ou préoccupations perso - Gotlib et McCann (1984) étudiants avec légère
dépression - Mathews et MacLeod (1985) menace sociale ts
patients anx montrent interférence. Pr menace PH
interf chez anx PH et facilitation chez anx
soc. - Watts et coll. (1986) arachnophobes
- MAIS! Effet de fréquence ?
- NON Mogg et Marden (1990) mots BF/HF et
centres dintérêt perso - OUI Dalgleish (1995) ornithologues noms
doiseaux vs instruments par ex.
49- Mots positifs
- Mogg et Marden (1990) S anx montrent biais
attentionnel pour mots nég et pos - Riemann et McNally (1995) S tt-venant
interf pr mots nég et pos liés aux préoccupations
perso que peu liés à préoccupations perso. - Miller et coll. (2000) S peu anx ds état anx
facilitation pr mots nég et pos - MAIS! McKenna et Sharma (1995) S tt-venant
pas effet pr mots pos - ? Williams et coll. (1996) S tt-venant lien
avec préocc actuelles (pex mots pos) néc pr expl
interf MAIS patients en plus négativité néc
50- Nécessité de prendre conscience des mots ?
- Egloff et Hock (2003) S anx interf, vs S peu
anx facilitation SLT qd stimuli ne sont pas
masqués - MAIS! Wikström et coll. (2003) interf observée
pr mots menaçants masqués ? existence dun biais
sélectif pré-attentif - Kyrios et Iob (1998) TOC et tt-venant
facilitation si mots menaçants non-masqués vs
interf si masqués - Rutherford et coll. (2004) interf chez sujets
état anx qd masqués et non-masqués - ? ces effets ne dépendraient donc pas de la prise
de cs du contenu des stimuli
51- McKenna et Sharma (1995) et Compton et coll.
(2003) Interférence ? au cours de la tâche - Habituation relative aux stimuli eux-mêmes, et
pas à la catégorie de mots (McKenna et Sharma,
1995)
52- Résultats nuls
- Par ex. Kampman et coll. (2002) S ctrl,
panique, TOC mots neu, menaçants, panique, TOC
masqués et non-masqués - PQ?
- Waters et coll. (2003) effets de carry-over,
dus à une difficulté de désengagement de
lattention par rapport aux stimuli menaçants - Sharma et McKenna (2001) importance de la
pression temporelle interf que si int court
(facteur stressant?) - Mathews et Sebastian (1993) si ressources
attentionnelles du patient capturées par
événement plus menaçant pas effet
53- Taboo Stroop
- e.g. MacKay et coll. (2004)
- Interférence
- Habituation liée au stimulus lui-même
- Robuste
- Taille des effets plus importante
- Pq? Valence plus forte, S moins habitués,
émotions provoquées plus pertinentes - Rem pas mots négatifs ET tabous dans la même
étude
54TACHE DE DEPLOIEMENT DE LATTENTION
- e.g. MacLeod, Mathews et Tata, 1986
.
MORT BANC
- Rem mot négatif, menace sociale, physique,
positif, lié à une pathologie particulière,
500 ms
25 ms
55- ? vite le S réagit à une localisation donnée
dun point, lattention du S est attirée par
cette localisation - Biais attentionnel positif déploiement de
lattention - TRs quand position point position mot émo
- lt
- TRs quand position point ? position mot émo
- Biais attentionnel négatif évitement
attentionnel - TRs quand position point position mot émo
- gt
- TRs quand position point ? position mot émo
56- MacLeod et coll. (1986)
- Patients anxieux biais attentionnel positif ?
attention visuelle déplacée vers le mot menaçant - S normaux tendance à lévitement (biais
nég) - ? biais attentionnel lié à lanxiété
- e.g. Broadbent et Broadbent (1988), Egloff et
Hock, 2003) - S à caractère anxieux élevé // patients anxieux
biais attentionnel positif - S à caractère anxieux faible pas de patron de
rslts particulier, pfs tendance inverse
57- Mogg et coll. (2000) S anx, non-anx, et avec
une tend au refoulement biais att nég vàv des
stimuli évoquant une menace sociale, uniquement
chez les S avec tend au refoulement
58- État anxieux caractère anxieux
- MacLeod et Mathews (1988) interaction
- Mots menaçants généraux S KK anx ont tend à
montrer un biais att pos, peu imp état anx - Mots examens (source danx actuelle) S KK anx
(juste avt session) montrent un biais att pos
impt, S KK peu anx tendance inverse - Mogg et coll. (1990, 1994) pas deffet du KK
anx si stress aigu, induit en labo ? importance
dun stress naturel, prolongé, provoqué par
lapproche éminente dune session dexamen par
exemple
59- Nécessité de prendre conscience des mots ?
- Mogg et coll. (1994, 1995), Bradley et coll.
(1997) Présentation des mots pdt 14ms biais
att chez les patients anx et S à KK anx,
uniquement si pas de stress particulier - MAIS! Egloff et Hock (2003) pas deffet si
masqué dans aucun des deux groupes (anx et
non-anx)
60- REM les biais attentionnels ne seraient pas
spécifiques aux états émotionnels ou
psychopathologiques - e.g. Mogg et coll. (1998) biais att pos vàv
de mots ayant un rapport avec nourriture, chez
des S ayant très faim seulement, quand
présentation non-masquée ? biais att // état
motivationnel non-émotionnel, MAIS biais observés
à un niveau pré-attentif seraient une KKiq
spécifique de lanx (pathologique ou pas)
61- Lorsque des menaces plus saillantes sont
utilisées (images, visages), biais attentionnels
sont plus facilement observés chez tous les S. - Waters et coll. (2004) images biais positifs
chez S tout-venants - Bradley et coll. (1998) visages S anx biais
att pos S peu anx biais att nég - Wilson et MacLeod (2003) visages tous les S
montrent des biais att pos vers stim très
menaçants, et nég vers stim légèrement menaçants.
Différence entre les S réside ds le seuil àpd
duquel une info devient fort menaçante (biais att
pos plus vite observés avec S anx) (//Mogg et
coll., 2000 Mackintosh et Mathews, 2003)
62PARADIGME DINDICAGE ATTENTIONNEL EMOTIONNEL
- Paradigme dindiçage attentionnel (Posner, 1980)
- Indice valide (80) la cible est détectée plus
rapidement que sil ny avait pas dindice,
lattention des sujets ayant été engagée au bon
endroit ( bénéfices ) - Indice non valide (20) la cible est détectée
plus lentement que sil ny avait pas dindice,
parce quun désengagement de lattention est
nécessaire ( coûts )
63Paradigme dindiçage attentionnel émotionnel
- Influence du contenu émotionnel négatif des
indices présentés visuellement sur les coûts et
bénéfices classiquement observés ? (e.g. Fox
coll., 2001 Yiend Mathews, 2001) - Bénéfices
- Coûts ?
- ? Les stimuli émotionnels auraient donc un effet
au niveau du désengagement de lattention
64- Le contenu émotionnel négatif des mots présentés
visuellement mène à lapparition de biais
attentionnels positifs chez des patients anxieux
(e.g. MacLeod et coll., 1986). - Chez des sujets tout-venant seulement si sujets
anxieux (e.g. Egloff et Hock, 2003)
65- OR, dans une perspective adaptativo-
- évolutive , tous les sujets devraient être
- sensibles à la détection de stimuli
- négatifs !
66- Par ailleurs, lorsque des images sont présentées,
- ces biais sont plus facilement observés chez des
- sujets sans distinction entre eux
- (e.g. Waters, Lipp et Spence, 2004)
- POURQUOI ?
- validité écologique, meilleure représentation
de la menace, confrontation plus directe, - Système plus ancien que le système de lecture
- Langage écrit ? support efficace de linfluence
de la référence émotionnelle sur lattention
67Nous avons pensé que
- Comme la communication verbale orale est plus
ancienne, des biais attentionnels pourraient être
observés avec ce type de matériel, lorsque
celui-ci a une valence émotionnelle négative ou
comporte des mots tabous -
68Paradigme expérimental
- Adaptation auditive de la tâche de déploiement de
lattention - Présentation dune paire de mots parlés (ton
neutre) - Lun à gauche, lautre à droite (début et fin au
même moment) - Répétition du mot apparaissant dun côté désigné
- Détection dun bip apparaissant dans la moitié
des essais, directement ou quelques ms après,
dans la localisation spatiale dun des deux mots.
69- A nouveau, manipulation du contenu émotionnel des
mots - Paires positives (ex chance chaise)
- Paires négatives (ex cadavre convaincre)
- Paires taboues (ex conasse canine)
- Paires neutres (ex ampoule antenne)
70PrédictionsComposante attentionnelle précoce
- Biais attentionnel positif lorsque le bip
apparaît dans la même position spatiale quun mot
négatif ou tabou, indiquant un déploiement de
lattention vers ces stimuli - Pas de biais attentionnel pour les mots positifs
- Même patron de résultats dans les deux conditions
dintervalle stimulus-bip
71Méthode
- 32 sujets (28F, 4H 3 gauchers)
- Désirabilité sociale, dépression, anxiété
échantillon relativement homogène - Matériel
72 BIP / Silence (100 ms)
0 ms
Paire de mots
750 ms
Moy 718, 5 ms
BIP / Silence (100 ms)
250 ms
- Entraînement (36 paires) 5 blocs de 96 paires
3 tests de personnalité
73Résultats
- Calcul du biais attentionnel (MacLeod et Mathews,
1988), reflet de linteraction entre la position
du bip et la position du mot émotionnel - ½(émoGbipD émoDbipD)
- (émoDbipG émoGbipG) / 2
74Analyse des biais attentionnels
- Type de paire émo (p1 lt .01 p2 lt .05)
- Type de paire émo x intervalle (p1 lt .05 p2
.059)
75- Intervalle court
- Type de paire émo (p1 lt .01 p2 lt .005)
- ? biais mots tabous ? biais mots négatifs (p1 lt
.005 p2 .025 ) - ? biais mots tabous ? biais mots positifs (p1 lt
.005 p2 .025 ) - ? biais mots négatifs biais mots positifs (p1
et p2 gt .10)
76- Intervalle long
- Pas deffet lié à la valence émotionnelle des
mots (type de paire émo p1 et p2 gt .10
interaction entre type de paire émo et côté de
répétition p1 et p2 gt .10)
77- ? Seuls les biais provoqués par des mots tabous
présentés dans la condition Int. Court sont
significativement différents de zéro (p1 lt .01
p2 lt .05)
78Donc, on peut déjà dire que
- Il y a eu un biais attentionnel POSITIF,
uniquement pour les mots tabous, seulement
lorsque la présentation du bip suivait
immédiatement celle du mot - La différence de déploiement de lattention en
fonction de la valence émotionnelle des mots
apparaissait très rapidement lors du traitement
des mots, et ne persistait quun bref instant
79Discussion
- ? Mots à valence émotionnelle négative (comme
positive), présentés oralement pas de biais
attentionnel - ? Mots tabous, présentés oralement biais
attentionnel positif - Apparaît très rapidement (cf. PU phonologique)
- ? Sous le seuil de la conscience ?
- (cf. S anxieux)
- ? Probablement pas dintervention de
stratégies - Effet fugace
80- Pq pas deffet des mots négatifs ?
- La communication symbolique (visuelle comme
verbale) pourrait ne pas confronter le S assez
directement à la menace - Comment expliquer quon observe un effet pour les
mots tabous et pas pour les mots négatifs ? - Valence choquante en de val. négative ?
- Caractère plus directement menaçant ? (insultes)
- Niveau darousal plus élevé ?
- Moins courants (sujets moins habitués) ?
81Suite Que reflète ce biais attentionnel ?
- Biais attentionel positif T détection bip même
localisation spatiale que mot tabou lt T détection
bip localisation spatiale opposée au mot tabou - Vigilance accrue par rapport à ces stimuli
tabous? capture - Ou difficultés à désengager lattention de ces
stimuli? maintien
82Koster, Crombez, Verschuere et De Houwer (2004)
- Vigilance ?
- TR essais neutres gtgt TR essais congruents
- Cong. Point suit stimulus émotionnel
(lattention serait déjà engagée au bon endroit) - Désengagement ?
- TR essais neutres ltlt TR essais incongrus
- Incong. Point suit stimulus neutre
- (lattention est engagée au mauvais endroit)
83? Paires taboues, condition Intervalle Court
- P. neutres (430 ms) P. taboues cong. (451 ms)
(p1 .06 p2 gt .02) - P. neutres (430 ms) P. taboues incong. (502 ms)
- (p1 et p2 lt .000)
- ? Difficultés de désengagement !