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1Linteraction durable Les filtres
dassociation La favorisation La manipulation Les
pressions sélectives La spécificité Parasitisme
et évolution Lallocation de ressources La
spéciation Les transferts latéraux La
virulence La transition au mutualisme
CONCEPTS DE BASE EN PARASITOLOGIE C. Combes,
2006
2Rappel dun schéma
Sélection de gènes pour rencontrer
Sélection de gènes pour éviter
Sélection de gènes pour tuer
Sélection de gènes pour survivre
3Les parasites tendent à OUVRIR les filtres
EST-CE TOUJOURS VRAI ?
La réponse est  non  Car la diminution de la
fitness de lhôte peut provoquer une
diminution de la fitness du parasite
fitness succès de la transmission des gènes Ã
la génération suivante (en français  valeur
sélective ou  succès reproductif )
4Daprès  Parasitism, ecology and evolution of
intimate interactions , C. Combes, Chicago
University Press, 2001
H
P
5Sauf cas particulier, la virulence d'un agent
pathogène a donc tendance à se stabiliser à une
valeur "intermédiaire" (souvent dite "optimale")
au cours de l'évolution. Il s'agit d'un compromis
(trade-off) entre les bénéfices et les coûts
d'une "décision", ici celle d'exploiter l'hôte
plus ou moins. La "décision" en question est le
résultat de pressions sélectives de sens opposé
Chez un oiseau par exemple, la taille de couvée
(qui est déterminée génétiquement) résulte d'un
compromis entre le bénéfice d'avoir de nombreux
descendants et le risque que ces descendants, mal
nourris, ne survivent pas le couple qui
transmet le mieux ses gènes est celui qui pond un
nombre d'ufs "intermédiaire", ni trop petit (il
manque l'occasion d'avoir davantage de jeunes) ni
trop grand (les jeunes sont de mauvaise qualité).
6Attention, lévolution de la virulence est
influencée par de nombreux autres facteurs. Lun
des plus importants est la compétition entre les
parasites eux-mêmes, soit entre espèces
différentes, soit entre souches dune même espèce
7 On peut se demander par exemple
pourquoi Plasmodium falciparum, agent du
 paludisme grave , est aussi fortement
pathogène (il peut tuer lhôte, ce qui interrompt
la transmission)
8 M. Coluzzi (2002) pense que 1) chez les
premiers hominidés, lancêtre de P. falciparum
était moins pathogène que le P. falciparum
moderne.
9 2) Le défrichement des forêts africaines et la
création de communautés humaines sédentaires
(villages) ont entraîné une pullulation et une
anthropisation des moustiques vecteurs de P.
falciparum.
10 3) La saturation de linfestation (plusieurs
centaines de piqûres infestantes par individu /
par an) a provoqué une compétition intense entre
génotypes différents de P. falciparum dans le
corps même des hommes.
11 4) La compétition a provoqué un accroissement de
la virulence de P. falciparum Remarque cela est
une illustration du fait que la sélection
naturelle est myope et ne prend jamais en compte
lintérêt des générations futures
12Une partie des expériences dAndrew Read sur la
virulence de P. falciparum
Daprès Parasitism, ecology and evolution of
intimate interactions, C. Combes, Chicago
University Press, 2001
13P. falciparum au Congo
nombre de piqûres/homme/nuit
mois
moustiques infestés
taux quotidien d'inoculation
résultats de P. Carnevale et coll.
mois
14Variation spatiale de la virulence ladaptation
locale
15Buckling Rayney (2002) résument comme suit la
coévolution parasites-hôtes "Pathogenic
parasites impose selection for resistant hosts,
which in turn impose selection for infective
parasites" Dans cette course aux armements, il
existe souvent un décalage évolutif, lun des
éléments du système étant en retard sur
lautre. Doù la question 1) Les parasites
dune population donnée infestent-ils les hôtes
de la population avec laquelle ils ont coévolué
mieux que les hôtes dautres populations? Ou
bien 2) Les hôtes dune population donnée
résistent-ils aux parasites de la population
avec laquelle ils ont coévolué mieux quaux
parasites dautres populations? Si (1) est vrai,
les parasites sont en avance sur les hôtes. Si
(2) est vrai, les hôtes sont en avance sur les
parasites. Cest la question dite de
 ladaptation locale des parasites ou des
hôtes.
16Population dhôtes H sympatrique de P
Population dhôtes H allopatrique de P
H
H
force dinfection de P élevée
force dinfection de P peu élevée
P
Adaptation locale du parasite
17Adaptation locale de lhôte
H
résistance de H efficace
résistance de H peu efficace
P
P
Population de parasites P sympatrique de H
Population de parasites P allopatrique de H
18Résultats de Xia , Jourdane Combes, 1998 Daprès
C. Combes, 2001. Â Parasitism. The Ecology and
Evolution of Intimate Interactions , Chicago
University Press
Parasite Schistosoma japonicum
Hôte Oncomelania hupensis
(rappel du cycle)
succès des infestations
19Résultats de Xia , Jourdane Combes, 1998 Daprès
C. Combes, 2001. Â Parasitism. The Ecology and
Evolution of Intimate Interactions , Chicago
University Press
Parasite Schistosoma japonicum
Hôte Oncomelania hupensis
(rappel du cycle)
réactions dencapsulation
20 La virulence des parasites, facteur de
régulation des populations dhôtes
21Travaux de Peter Hudson sur la régulation des
populations de lagopèdes par le nématode
Trichostrongylus tenuis
Daprès Parasitism, ecology and evolution of
intimate interactions, C. Combes, Chicago
University Press, 2001
22Travaux de Peter Hudson sur la régulation des
populations de lagopèdes par le nématode
Trichostrongylus tenuis
fréquence
Daprès Parasitism, ecology and evolution of
intimate interactions, C. Combes, Chicago
University Press, 2001
Charge parasitaire (nombre de parasite par
lagopède)
23Travaux de Peter Hudson sur la régulation des
populations de lagopèdes par le nématode
Trichostrongylus tenuis
fréquence
Daprès Parasitism, ecology and evolution of
intimate interactions, C. Combes, Chicago
University Press, 2001
Charge parasitaire (nombre de parasite par
lagopède)
24Travaux de Peter Hudson sur la régulation des
populations de lagopèdes par le nématode
Trichostrongylus tenuis
fréquence
Daprès Parasitism, ecology and evolution of
intimate interactions, C. Combes, Chicago
University Press, 2001
Charge parasitaire (nombre de parasite par
lagopède)
25Travaux de Peter Hudson sur la régulation des
populations de lagopèdes par le nématode
Trichostrongylus tenuis
Daprès Parasitism, ecology and evolution of
intimate interactions, C. Combes, Chicago
University Press, 2001
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