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1 Chapitre 5 Concurrence Imparfaite et Commerce
International.
La concurrence imparfaite comme cause du commerce
international Ohlin (1933), Balassa (1967),
Kravis (1971), Dixit Stiglitz (1977), Krugman
(1979-1990)
2Hypothèses
- ? Les économies déchelle sont internes aux
firmes - ? Structure inspirée du modèle de la
concurrence monopolistique (Chamberlin 1962) - Un modèle simple
- Un seul facteur de production
- Fonctions de production
-
- Goûts
3Hypothèses
- ? Les économies déchelle sont internes aux
firmes - ? Structure inspirée du modèle de la
concurrence monopolistique (Chamberlin 1962) - Un modèle simple
- Un seul facteur de production
- Fonctions de production
- identiques entre nations
- Goûts
4Hypothèses
- ? Les économies déchelle sont internes aux
firmes - ? Structure inspirée du modèle de la
concurrence monopolistique (Chamberlin 1962) - Un modèle simple
- Un seul facteur de production
- Fonctions de production
- identiques entre nations
- Goûts
- Donc aucune des conditions habituelles de la
théorie pure justifiant le commerce international
nest présente dans le modèle.
5Le modèle en autarcie
Un large groupe de produits sont susceptibles
dêtre produits effectivement, seuls ceux notés
1, 2, , n le sont. La fonction dutilité de
chacun des individus se note
6Le modèle en autarcie
Un large groupe de produits sont susceptibles
dêtre produits effectivement, seuls ceux notés
1, 2, , n le sont. La fonction dutilité de
chacun des individus se note U , 0 lt ?
lt 1
? exprime le degré de substitution entre les
différentes catégories de biens.
7Le modèle en autarcie
Un large groupe de produits sont susceptibles
dêtre produits effectivement, seuls ceux notés
1, 2, , n le sont. La fonction dutilité de
chacun des individus se note U , 0 lt ?
lt 1
? exprime le degré de substitution entre les
différentes catégories de biens.
Il reflète, en tendant ? 0, le  variety seeking
behaviour , la préférence pour la variété qui
caractérise les préférences des individus.
8Léquilibre du consommateur Conditions de 1er
ordre
9Léquilibre du consommateur Conditions de 1er
ordre
Um du revenu
10Léquilibre du consommateur Conditions de 1er
ordre
Fonction de demande du bien i
11Léquilibre du consommateur Conditions de 1er
ordre
Calcul de lélasticité de la demande
12Léquilibre du consommateur Conditions de 1er
ordre
Calcul de lélasticité de la demande
13Léquilibre du producteur Soit xi, loutput du
bien i (1 ? i ? n), li ?? ? xi, ? et ? gt 0
14Léquilibre du producteur Soit xi, loutput du
bien i (1 ? i ? n), li ?? ? xi, ? et ? gt 0
?, le coût fixe ? rendements croissants,
En effet, CM, le coût moyen li/xi ??/xi ?
? ?, pour xi ? ?
15Léquilibre du producteur Soit xi, loutput du
bien i (1 ? i ? n), li ?? ? xi, ? et ? gt 0
?, le coût marginal (Cm) est constant
16Léquilibre du producteur Soit xi, loutput du
bien i (1 ? i ? n), li ?? ? xi, ? et ? gt 0
Modèle correspondant à une production
standardisée de masse
17Léquilibre du producteur Tant quil existe
plus de variétés potentielles que celles
effectivement produites, le coût fixe ? empêche
que plus dune firme produise plus quune seule
variété.
Donc chaque bien sera produit par un monopoleur
soumis à la concurrence à long terme dimitateurs.
Politique optimale de prix du monopoleur (rappel).
On peut donc écrire p ?.w/ ?
Il est possible de calculer alors la quantité
produite de chaque bien à long terme.
18Concurrence monopolistique à la Chamberlin (1962)
Cm CM Rm RM
d CT RM CT demande de court terme Recette
Moyenne de court terme
E CT Équilibre de court terme
PCT
CM Coût Moyen
Cm Coût marginal, constant jusqu à la
construction d une nouvelle usine.
Rm CTRecette marginale de court terme
x
QCT,LT
QCT
19Concurrence monopolistique à la Chamberlin (1962)
Cm CM Rm RM
d CT RM CT
Le monopoleur égalise son coût marginal à sa
recette marginale
E CT
PCT
? du monopoleur
CM
Cm
Rm CT
x
QCT,LT
QCT
20Concurrence monopolistique à la Chamberlin (1962)
Cm CM Rm RM
d CT RM CT
Si le secteur génère des profits, les concurrents
vont arriver...
E CT
PCT
? du monopoleur
CM
Cm
Rm CT
x
QCT,LT
QCT
21Concurrence monopolistique à la Chamberlin (1962)
Cm CM Rm RM
d CT RM CT
le marché de lentreprise historique va donc se
réduire jusque QLT ...
D LT RM LT
E CT
PCT
E LT
CM
Cm
Rm CT
Rm LT
x
QCT,LT
QCT
QLT
22Concurrence monopolistique à la Chamberlin (1962)
Cm CM Rm RM
d CT RM CT
quantités correspondant au point d équilibre
de LT cà d là où les entreprises monopolistiques
égalisent leur CM avec leur RM
D LT RM LT
E CT
PCT
E LT
CM
Cm
Rm CT
Rm LT
x
QCT,LT
QCT
23Concurrence monopolistique à la Chamberlin (1962)
Cm CM Rm RM
d CT RM CT
à long terme (LT) les ? des monopoleurs seront
nuls.
D LT RM LT
E CT
PCT
E LT
CM
Cm
Rm CT
Rm LT
x
QCT,LT
QCT
QLT
24Concurrence monopolistique à la Chamberlin (1962)
Cm CM Rm RM
d CT RM CT
et les prix auront diminué
D LT RM LT
E CT
PCT
PLT
E LT
CM
Cm
Rm CT
Rm LT
x
QCT,LT
QCT
QLT
25Léquilibre du producteur (suite) A long terme,
les profits sont nuls. ? p.x (??.w ?.w.x)
(p - ?.w).x - ?.w 0 Donc ? /w (p.x/w) - ?.x
- ? (?.w/?.w).x - ?.x - ? (?.x/?) - ?.x - ?
0 ?? (? - ?.?).x ?.? ?? x ?.?/?.(1-
?) Détermination du nombre de firmes (produits)
26Léquilibre du producteur (suite) A long terme,
les profits sont nuls. Pr p.x (??.w ?.w.x)
(p - ?.w).x - ?.w 0 Donc Pr/w (p.x/w) -
?.x - ? (?.w/?.w).x - ?.x - ? (?.x/?) - ?.x
- ? 0 ?? (? - ?.?).x ?.? ?? x ?.?/?.(1-
?) Détermination du nombre de firmes (produits)
En plein-emploi, L li (? ? x) n.l
n.(? ? x)
27- Léquilibre du producteur (suite)
- A long terme, les profits sont nuls.
- Pr p.x (??.w ?.w.x) (p - ?.w).x - ?.w
0 - Donc Pr/w (p.x/w) - ?.x - ? (?.w/?.w).x - ?.x
- ? - (?.x/?) - ?.x - ? 0
- ?? (? - ?.?).x ?.?
- ?? x ?.?/?.(1- ?)
- Détermination du nombre de firmes (produits)
- En plein-emploi, L li (? ? x) n.l
n.(? ? x)
? n L(1- ?)/?, le coût fixe limite le nombre de
firmes (produits).
28Le bien-être des ménages H chaque ménage
posséde une unité de travail et obtient donc un
revenu égal à w. La forme de sa fonction
dutilité et les prix relatifs impliquent quil
dépense ce revenu de façon égale entre les biens
disponibles. Donc sa fonction dutilité devient
Ua n.w/(n.p)? (w/p)?.n(1- ?)
(?/?)? .n(1- ?) Donc lutilité est croissante
avec le nombre de produits disponibles.
29Ouverture au commerce
H il existe une autre nation B, fonctionnant en
autarcie sous les mêmes hypothèses. Donc n
L.(1-?)/? Après ouverture, chaque nation se
spécialisera dans la production de biens
différents. Et les consommateurs de chaque pays
disposeront de n n variétés au lieu de n ou n
précédemment. Le commerce améliore le bien-être
puisque Ut (?/?)? .(nn)(1- ?) ? Ut/Ua
1(n/n)(1- ?) gt 1.
30Conclusions au chapitre 5
- On peut prouver que plus il y a de variétés, plus
les gens sont heureux. - Notre goût pour la diversité favorise
lapparition de quasi-monopoles (cfr. Secteur
automobile) - Les économies d échelles internes vont donner
naissance au commerce international sur base du
principe suivant -  Chaque pays se spécialise dans la production
dun registre limité de biens cela lui permet de
produire ces biens avec plus defficience que
sil essayait de produire tous les biens pour son
propre compte. Ce sont alors des économies
spécialisées qui procèdent à des échanges entre
elles en vue de pouvoir consommer la pleine
variété des biens disponibles. - En dautres termes, notre goût pour la diversité
favorise le développement du Commerce
International.
31La condition de Chamberlin
C R
R ax - bx2
Rm0 Cm0
Le profit du monopoleur est maximisé.
C ?w ?wx
En concurrence monopolistique, les profits seront
annulés avec RmCm et RMCM
?w
x
Q0
QE
32Soit le producteur i, R pi.xi avec pi a
b.xi Donc R (a b.xi).xi a.xi b.xi² La
recette marginale, Rm a 2.b.xi pi b.xi
pi (dpi/dxi).xi Donc Rm pi .1
(xi.dpi)/(pi.dxi) pi .(1 1/e) pi .1 (1 -
?) Donc Rm pi .? On sait que C li.w ??.w
?.w.xi, donc Cm ?.w Or, Ã loptimum, Rm Cm
Donc pi .? ?.w Donc quel que soit le bien, son
prix égale ?.w/ ?, une constante.