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Transmissions%20Num

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Title: Diapositive 1 Author: BOEGLEN Last modified by: boeglen Created Date: 9/25/2004 11:25:37 AM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: Transmissions%20Num


1
Transmissions Numériques
2
Plan
  • 1. Un exemple de système de télécommunication
    évolué
  • 2. Théorie de linformation
  • 3. Codage correcteur derreurs
  • 4. Les modulations numériques
  • 5. Techniques avancées

3
1. La mission Cassini-Huygens
4
1. La mission Cassini-Huygens
  • Question quelles doivent être les
    caractéristiques dun système de
    télécommunication numérique pour permettre la
    réception dimages sans erreurs depuis un point
    situé à 1,25milliards de kms de la terre ?

5
1. La mission Cassini-Huygens
  • Le sous-système de télécommunication de la sonde

6
1. La mission Cassini-Huygens
  • Le sous-système de télécommunication de la sonde
  • Trois antennes deux LGA et une HGA de 4m de
    diamètre avec G 48dB
  • Emission et réception en bande X (8,4GHz/E et
    7.2GHz/R). Puissance démission 20W !
  • Débit en réception 1kbits/s. Débit en émission
    variable de 14,22 à 165,9kbits/s
  • Les données recueillies sont enregistrées à
    raison de 15h/jours puis transmises pendant
    9h/jour. La station DSN de Goldstone reçoit ainsi
    1Go/jour sur une antenne de 34m ou jusquà
    4Go/jour sur une antenne de 70m.

7
1. La mission Cassini-Huygens
  • Exercice
  • Quelle est la densité de puissance rayonnée au
    niveau de la Terre ?
  • Calculer laffaiblissement de la liaison
  • Lantenne de réception possède un gain Gr 74dB,
    son facteur de gain est de fgr 0,66. En déduire
    le diamètre de lantenne.

8
1. La mission Cassini-Huygens
  • Un réseau de  grandes oreilles  le Deep Space
    Network (DSN)

9
1. La mission Cassini-Huygens
10
1. La mission Cassini-Huygens
  • Exercice déterminer le rapport signal sur bruit
    dune transmission de la sonde Cassini. G/T
    62dB, rb 100kbits/s, Lo 1,6dB, k 1,38e-23.
  • ?CCE ?
  • ?les liens intéressants
  • http//telecom.esa.int/wbts/wbts/cws/menus/home/in
    dex.htm
  • http//deepspace.jpl.nasa.gov/dsndocs/810-005/stat
    iondata.cfm
  • http//saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm

11
2. Théorie de linformation
  • Les bases sont posées par C. Shannon en 1948  A
    Mathematical Theory of Communication 

12
2. Théorie de linformation
  • Définition de linformation
  • Linformation envoyée par une source numérique X
    lorsque le jième message est transmis est
  • Définition de lentropie ou information mutuelle
    moyenne
  • H(X) sexprime en bits (binary units)

13
2. Théorie de linformation
  • Comment s'assurer de l'efficacité de la
    représentation des données émises par une source
    ?
  • Longueur moyenne dun code
  • Le premier théorème de Shannon
  • La longueur moyenne d'un code quelque soit le
    procédé d'encodage de source possède la limite
    suivante

14
2. Théorie de linformation
  • On peut alors définir le critère d'efficacité
    suivant
  • Il existe plusieurs procédés permettant de
    sapprocher de la limite théorique Huffmann,
    Lempel-Ziv
  • Le 2ème théorème de Shannon codage de canal
  • Soit une source X dentropie H(X) qui émet des
    symboles chaque Ts secondes sur un canal de
    transmission de capacité C utilisé chaque Tc
    secondes.
  • Si

15
2. Théorie de linformation
  • Il existe une possibilité de codage pour laquelle
    les données de la source peuvent être transmises
    sur le canal et reconstituées avec une très
    faible probabilité d'erreur. Le paramètre C/Tc
    est appelé le débit critique.
  • Rem Ce théorème ne donne pas d'indication pour
    construire le code idéal ni de résultat précis
    quant à la probabilité d'erreur.
  • 3ème théorème de Shannon capacité dun canal
    BBAG de bande passante limitée B

16
2. Théorie de linformation
17
2. Théorie de linformation
  • Exercice Une image de télévision noir et blanc
    est constituée de 3.105 pixels, chacun de ces
    pixels peuvent prendre un niveau de luminosité
    parmi 10 avec la même probabilité. On suppose que
    le rythme de transmission est de 30 images par
    secondes et que SNR 30dB. Déterminer la BP
    requise pour la transmission de ce signal.
  • H(X) log2(10) 3,32bits
  • RB H(X).30.3.105 29,9Mbits/s
  • B RB/log2(1001) ? 3MHz

18
3.CCE
  • Gain de codage

19
3.CCE
  • Historique des CCE

1970
1960
1950
Shannons Paper 1948
Hamming defines basic binary codes
Gallagers Thesis On LDPCs
Berlekamp and Massey rediscover
Euclids polynomial technique and enable
practical algebraic decoding
BCH codes Proposed
Viterbis Paper On Decoding Convolutional Codes
Reed and Solomon define ECC Technique
Forney suggests concatenated codes
20
3.CCE
  • Historique des CCE (suite)

2000
1990
1980
LDPC beats Turbo Codes For DVB-S2 Standard - 2003
RS codes appear in CD players
Berrous Turbo Code Paper - 1993
Renewed interest in LDPCs due to TC Research
Turbo Codes Adopted into Standards (DVB-RCS,
3GPP, etc.)
TCM Heavily Adopted into Standards
21
3.CCE
  • On peut classer les CCE en fonction de leur
    structure. On a deux grandes familles
  • Les codes en blocs linéaires
  • Définition (Code en blocs) Un code en blocs de
    taille M et de longueur n, défini sur un alphabet
    de q symboles, est un ensemble de M séquences
    q-aires de longueur n appelées mots de code. Si
    q2, les symboles sont des bits. Généralement,
    Mqk, k étant un entier. Le code sera désigné par
    la paire (n,k). Chaque séquence de k symboles
    d'information est codée en un mot de code
    constitué de n symboles. k est appelé dimension
    du code. Un code en blocs associe donc aux k
    symboles d'information un mot de code de n
    symboles.

22
3.CCE
  • Définition (Rendement) Le rendement R dun
    code en blocs (n,k) est
  • La théorie de l'information indique que les très
    longs codes en blocs sont les plus puissants. De
    tels codes sont difficiles à chercher
    théoriquement et nécessitent des circuits
    compliqués pour réaliser les opérations de codage
    et de décodage.
  • Les codes en blocs sont caractérisés par trois
    paramètres leur longueur n, leur dimension k et
    leur distance minimale dmin La distance minimale
    mesure la différence entre les deux mots de code
    les plus similaires.

23
3.CCE
  • Définition (Distance de Hamming) Soient x et y
    deux séquences q-aires de longueur n. La distance
    de Hamming entre x et y, notée dH(x,y), est le
    nombre de symboles différents entre les deux
    séquences.
  • Exemple Considérons deux séquences binaires
    x10101 et y01100. La distance de Hamming
    dH(x,y) est égale à 3.
  • Définition (Distance minimale) Soit
    Cci,i1,,M un code en bloc. La distance
    minimale dmin du code C est la distance de
    Hamming entre les deux mots de code les plus
    proches 

24
3.CCE
  • Définition (Capacité de correction) La capacité
    de correction dun code en blocs est donnée par
  • Un code en blocs linéaire est facilement décrit
    par sa matrice génératrice G. Ainsi la méthode de
    codage sécrit-elle
  • ci.G
  • Tout code en blocs admet une matrice de test de
    parité telle que
  • G.HT0
  • Définition (code systématique) Un code
    systématique est un code dans lequel un mot de n
    symboles contient les k symboles d'information
    non modifiés. Les n-k symboles restant sont
    appelés symboles de parité. G est équivalente à
    une matrice de la forme 

25
3.CCE
  • Exemple code de Hamming (7,4)
  • Quels sont les mots du code ? Ce code est-il
    systématique ?
  • Donner dmin et en déduire la capacité de
    correction de ce code
  • Calculer H
  • Soit r (1001001) un mot reçu. Montrer quil
    contient une erreur et que le récepteur peut la
    localiser et la corriger.

26
3.CCE
  • Les codes en blocs performants
  • BCH Bose, Chaudhuri, Hocquenghem
  • Reed-Muller
  • Reed-Solomon (GF2N) lecteurs de CD/DVD,
    Cassini (255,223)

27
3.CCE
  • Les codes convolutifs ils forment une classe
    extrêmement souple et efficace de CCE. Ce sont
    les codes les plus utilisés dans les systèmes de
    télécommunications fixes et mobiles.
    Contrairement aux codes en blocs chaque mot du
    code dépend du message à linstant t mais aussi
    des messages précédents ? longueur de contrainte
    ?.
  • Exemple dencodeur (2,1,2)

28
3.CCE
  • Définition (longueur de contrainte) La longueur
    de contrainte ? dun code convolutif est égale au
    nombre déléments retard de son encodeur. ?2
    dans lexemple précédent.
  • Un code convolutif peut être décrit soit par sa
    matrice génératrice G, soit par sa matrice de
    test de parité H. La représentation de ces
    matrices se fait soit en utilisant la transformée
    en D, soit en par des nombres en base 8. Elle
    permet la construction de lencodeur.
  • Définition (Transformée en D) Une séquence de
    bits, am peut être représentée par sa
    transformée en D 

29
3.CCE
  • Exemple
  • Déterminer G pour le codeur de lexemple
    précédent
  • Encoder la séquence suivante u (1 0 0 1 1) en
    utilisant la transformée en D.
  • Mettre G sous forme systématique et en déduire
    une nouvelle représentation de lencodeur.
  • Tables de codes La détermination de  bons 
    codes convolutifs à fait lobjet de nombreuses
    recherches et le concepteur a à sa disposition
    des tables de codes.

30
3.CCE
2m g11(D) g12(D) dfree
4 7 5 5
8 17 13 6
16 23 35 7
(GSM) 16 31 33 7
32 77 51 8
64 163 135 10
(802.11a) 64 155 117 10
(802.11b) 64 133 175 9
128 323 275 10
256 457 755 12
(IS-95) 256 657 435 12
Codes de rendement ½ de distance libre maximale
  • Exemple Construire lencodeur associé au code
    (2,1,3) de la table.

31
3.CCE
  • Définition (distance libre) La distance libre
    dfree dun code convolutif est égale à la plus
    petite distance de Hamming qui existe entre deux
    séquences qui divergent puis convergent de
    nouveau 
  • où v et v sont les mots du code
    correspondant aux séquences u et u. Cest
    cette distance qui affecte les performances
    asymptotiques dun code.

32
3.CCE
  • Représentations graphiques de lencodeur
    convolutif
  • Le graphe détat

33
3.CCE
  • Représentations graphiques de lencodeur
    convolutif
  • Le treillis
  • Exemple A laide de Matlab, afficher le
    treillis du code
  • (2,1,3) de lexemple précédent. Retrouver les
    résultats de lexemple de la diapo 25

34
3.CCE
  • Décodage selon le critère du maximum de
    vraisemblance lalgorithme de Viterbi
  • A partir du trellis du code convolutif, on
    réalise les étapes suivantes 
  • On démarre le treillis à létat 0,
  • On calcule le métrique de branche ?k de toutes
    les branches et pour chaque état du treillis ,
  • Pour chaque branche, on additionne le métrique de
    branche ?k au métrique détat précédent ce qui
    donne le métrique cumulé,
  • Pour chaque état, on sélectionne le chemin qui
    possède le métrique cumulé le plus faible (appelé
    survivant) et on élimine les autres chemins. En
    cas dégalité, on tire au sort le survivant,
  • On revient à létape 2 jusquà la fin de la
    séquence à décoder.
  • A la fin du treillis, on sélectionne la branche
    de plus faible métrique et on remonte le treillis
    en passant par le chemin de plus faible
    métrique  chaque branche traversée donne la
    valeur des bits dinformation (1 bit dans le cas
    de lexemple).

35
3.CCE
  • Exemple Pour illustrer simplement les capacités
    de correction des erreurs de lalgorithme nous
    décodons la séquence v 10 10 11 11 01 qui
    contient une erreur en position 1 

36
3.CCE
  • Techniques dimplémentation
  • Profondeur du treillis p ? 6?
  • Décision dure/décision souple

37
3.CCE
  • Performances des codes convolutifs
  • Influence de la longueur de contrainte

38
3.CCE
  • Performances des codes convolutifs influence du
    rendement
  • Et si on revenait à CASSINI ?

39
3.CCE
  • Les CCE approchant la capacité de Shannon

40
3.CCE
  • Les Turbo-Codes 1993 Berrou, Glavieux
  • Turbo codeur
  • Codeurs de type RSC, Entrelaceur pseudo-aléatoire
  • Décodeur MAP trop complexe ? décodage itératif

41
3.CCE
  • Turbo-Codes (suite)
  • Décodeur itératif

Deinterleaver
EI
EI
APR
Interleaver
APR
Decoder 1
Decoder 2
systematic data
hard bit decisions
parity data
APP
APP
DeMUX
Interleaver
42
3.CCE
  • Turbo-Codes (suite)
  • Performances

43
3.CCE
  • Les LDPC (Low Density Parity-check Codes)
  • Gallager 1962, redécouverts par McKay en 1996.
  • Codes en blocs, matrice G creuse, décodage
    itératif
  • Bonnes performances pour blocs courts
  • Très proches de la capacité de Shannon pour blocs
    longs
  • Chung, et al, On the design of low-density
    parity-check codes within 0.0045dB of the Shannon
    limit, IEEE Comm. Lett., Feb. 2001
  • Complexité au niveau encodeur
  • Bonne alternative aux TC adoptés dans les
    normes DVB-S2 et 802.11n D2

44
4. Les modulations numériques
  • Quand il s'agit de transmettre des données
    numériques sur un canal passe-bande, il est
    nécessaire de moduler les données autour d'une
    porteuse. Il existe quatre techniques principales
    de modulation numérique selon que le message fait
    varier l'amplitude, la phase ou la fréquence de
    la porteuse. Ces techniques sont
  • ASK (Amplitude Shift Keying) modulation
    damplitude
  • FSK (Frequency Shift Keying) modulation de
    fréquence
  • PSK (Phase Shift Keying) modulation de phase
  • QAM (Quadrature Amplitude modulation)
    modulation damplitude sur deux porteuses en
    quadrature.
  • Dans tous les cas, le principe consiste à
    utiliser des symboles binaires pour modifier les
    caractéristiques dune ou plusieurs porteuses.

45
4. Les modulations numériques
  • Lexemple de la modulation QPSK
  • Dans ce cas, la phase de la porteuse prend 4
    valeurs différentes correspondant au
     transport  de deux bits par symbole. Chaque
    signal de durée Ts sécrit
  • Es est lénergie du symbole et fc nc/Ts est la
    fréquence de la porteuse.
  • La durée dun symbole est égale à Ts
    Tb.log2(4)2.Tb.
  • Exercice
  • Montrer que le signal QPSK peut sécrire sous la
    forme suivante

46
4. Les modulations numériques
  • Exercice (suite)
  • En déduire la structure du modulateur QPSK.
  • Représenter sur un graphique à deux dimensions
    les 4 vecteurs suivants
  • Cette représentation graphique sappelle une
    constellation.
  • Montrer que les 4 points sinscrivent sur un
    cercle de rayon
  • Calculer la distance Euclidienne entre les points
    de la constellation. En déduire la distance
    Euclidienne minimale entre les points de cette
    constellation.
  • Démo MATLAB sur QPSK

47
4. Les modulations numériques
  • Quelques exemples de constellations

48
4. Les modulations numériques
  • Critères de performance
  • Probabilité dErreur et Taux derreur binaire sur
    canal à BBAG
  • ? Etude du cas de la modulation BPSK
  • Le récepteur reçoit

49
4. Les modulations numériques
  • n représente un bruit blanc de moyenne nulle et
    de Densité Spectrale de Puissance N0/2 W/Hz. Le
    seuil de décision du récepteur est fixé à 0. Les
    densités de probabilités exprimant lenvoi
    respectivement dun 1 (s1) ou dun 0 (s2)
    sécrivent

50
4. Les modulations numériques
  • Supposons lémission de s2 (0), la probabilité
    derreur est simplement la probabilité que r gt 0
  • erfc(u) représente la fonction derreur
    complémentaire

51
4. Les modulations numériques
  • Les signaux étant symétriques, P(es1)P(es2).
    De plus, comme les deux signaux s1 et s2 sont
    équiprobables, la probabilité derreur totale
    sécrit
  • Remarque ce résultat peut également sexprimer
    en fonction de la distance Euclidienne entre les
    deux points s1 et s2,

52
4. Les modulations numériques
  • Alors à quoi ça sert toutes ces formules ? A
    obtenir des courbes de TEB !

53
4. Les modulations numériques
  • Encombrement spectral, efficacité spectrale
  • Pour limiter la bande passante de
    transmission, on a recours au filtrage des
    impulsions associées aux symboles. Nyquist à
    montré que loptimum est B 1/TS Hz.

54
4. Les modulations numériques
  • Comme Ts Tb.log2(M) et que rb 1/Tb,
    lefficacité spectrale sécrit alors
  • ?rb/B log2(M) (bits/s/Hz)
  • En résumé
  • A retenir a rythme binaire égal une modulation
    de grande efficacité spectrale utilisera moins de
    bande quune modulation de faible efficacité
    spectrale.

Modulation BPSK QPSK 8PSK QAM
? (bits/s/Hz) 1 2 3 4
55
4. Les modulations numériques
  • Conclusion diagramme defficacité spectrale à
    Pe 10-5

56
5. Techniques avancées
  • Le canal AWGN est un cas simple
  • Caractéristiques du canal à évanouissement
  • Considérons la transmission du signal 

57
5. Techniques avancées
  • Si lon suppose que le canal est constitué de
    N trajets, alors le signal reçu et son enveloppe
    complexe peuvent sécrire  
  • avec ?k(t) atténuation de trajet k, ?k(t)
    retard du trajet k et ?k(t) 2?fkt ?k(t) avec
    fk fréquence Doppler du trajet k et ?k(t)
    déphasage du trajet k causé par le retard.

58
5. Techniques avancées
  • On montre que le canal peut être caractérisé
    par deux grandeurs principales 
  • Létalement temporel ?d qui représente le retard
    maximum parmi tous les trajets.
  • Définition (Bande de cohérence) La bande de
    cohérence Bd dun canal est égale à 
  • Bd ? 1/5?d
  • Soit Bs la bande de fréquence occupée par le
    signal à transmettre alors 
  • si Bs ltlt Bd la fonction de transfert du canal est
    considérée comme constante et les différentes
    composantes fréquentielles du signal à
    transmettre sont affectées par le même type de
    fading. On dit que le canal est non sélectif en
    fréquence,
  • si Bs ? Bd les différents trajets se chevauchent
    causant de linterférence entre symboles. On dit
    que le canal est sélectif en fréquence.

59
5. Techniques avancées
  • Létalement fréquentiel dû à leffet Doppler 
    lorsque lémetteur et le récepteur sont en
    mouvement relatif à vitesse constante, le signal
    reçu est sujet à un décalage fréquentiel égal à 
  • avec fc fréquence de la porteuse, ?
    vitesse du véhicule, c célérité de la lumière
    3.108 m/sec. Létalement Doppler fd est alors
    défini comme le décalage maximal en fréquence
    parmi tous les trajets.

60
5. Techniques avancées
  • Exemple
  • On considère un émetteur sur la bande des
    1850MHz. Pour un véhicule roulant à 100km/h,
    donner la fréquence de réception si
  • Le véhicule se dirige vers lémetteur
  • Le véhicule séloigne de lémetteur
  • Le véhicule se dirige perpendiculairement à laxe
    de lémetteur

61
5. Techniques avancées
  • Définition (Temps de cohérence) Le temps de
    cohérence Td dun canal est égal à 
  • Td 1/fd
  • Cest une mesure de la durée du signal à
    partir de laquelle la sélectivité temporelle du
    canal est effective. Ainsi 
  • si Ts ltlt Td le canal ne change pas de manière
    significative pendant la transmission et les
    différentes composantes temporelles du signal
    sont affectées par le même type de fading, le
    canal est dit non sélectif en temps
  • Ts gtgt Td le canal est dit sélectif en temps.

62
5. Techniques avancées
  • Le graphe suivant résume lensemble des effets
    que nous venons de voir 

63
5. Techniques avancées
  • La simulation suivante montre lévolution de
    lamplitude du signal ?(t) sur un canal à
    évanouissement de Rayleigh 
  • Les variations de lamplitude du signal se
    combinent aux effets du canal BBAG, ce qui se
    traduit par une dégradation significative du TEB.

64
5. Techniques avancées
  • Illustration cas de la modulation BPSK
  • Exemple à laide de MATLAB, obtenir le graphe
    précédent grâce à une simulation par la méthode
    de Monte-Carlo

65
5. Techniques avancées
  • Comment combattre les effets du fading ?
  • Egalisation compensation de lIES
  • Le rôle dun égaliseur est de compenser les
    variations damplitude et de phase dues au fading
  • Lorsque les caractéristiques du canal varient
    rapidement on a recours à un égaliseur adaptatif
    qui envoie des séquences de test à intervalles
    réguliers.
  • Dans le cas dun canal sélectif en temps,
    légaliseur réalise la fonction de transfert
    inverse du canal
  • Dans le cas dun canal sélectif en fréquence, il
    amplifie les composantes fréquentielles de faible
    amplitude et atténue les composantes de forte
    amplitude

66
5. Techniques avancées
  • Techniques de la diversité
  • Principe
  • Fournir au récepteur plusieurs versions du même
    signal sur des canaux indépendants
  • plusieurs copies du même signal ont peu de chance
    de sévanouir simultanément
  • Diversité fréquentielle on utilise plusieurs
    porteuses séparées par un ?f gt à la bande de
    cohérence du canal
  • Diversité temporelle on utilise plusieurs time
    slots séparés par un ?t gt que le temps de
    cohérence du canal. Exemple codage
    entrelacement.
  • Diversité spatiale on utilise plusieurs
    antennes séparées par plusieurs multiples de la
    longueur donde à transmettre.

67
5. Techniques avancées
  • Quest-ce que la modulation multiporteuses ?
  • On divise la trame binaire en N sous-trames
  • On module chaque sous-trame avec la largeur de
    bande B/N
  • Sous-porteuses séparées
  • B/N lt Bd Bande de cohérence du canal ? pas dIES
  • Le multiplexage fréquentiel (FDM) permet des
    sous-trames séparées
  • Le multiplexage fréquentiel orthogonal (OFDM) a
    une meilleure efficacité spectrale
  • On peut limplémenter facilement par FFT

68
5. Techniques avancées
  • Modulation à une porteuse/Modulation
    Multiporteuses

69
5. Techniques avancées
  • Orthogonalité Chaque porteuse modulant une
    donnée pendant une fenêtre de durée TS, son
    spectre est la transformée de Fourier de la
    fenêtre

70
5. Techniques avancées
  • Avantage ?

71
5. Techniques avancées
  • Sur le canal de transmission

canal
porteuse
Amplitude
sous-canal
Pour 802.11a et HyperLAN II les sous-canaux ont
une largeur de 312kHz
72
5. Techniques avancées
  • Réalisation pratique le modem OFDM

N subchannels
2N real samples
S/P
quadrature amplitude modulation (QAM) encoder
N-IFFT
add cyclic prefix
P/S
D/A transmit filter
Bits
00110
TRANSMITTER
multipath channel
RECEIVER
2N real samples
N subchannels
Receive filter A/D
P/S
QAM demod decoder
N-FFT
S/P
remove cyclic prefix
invert channel frequency domain equalizer
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