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... art re p dieuse (contre la face sup rieure du scapho de), 13 : art re tibiale post rieure ... (h moptysie, pistaxis, fracture du bassin). – PowerPoint PPT presentation

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Title: H


1
Hémorragies définition, étiologie, généralités,
classification des hémorragies. Manifestations
cliniques et paracliniques des hémorragies.
Principes généraux de traitement des hémorragies
  • DR MIHAI GLOD

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Définition
  • Une hémorragie est un saignement, un écoulement
    du sang en dehors de son circuit naturel
    constitué par le cœur et les vaisseaux sanguins
    (veines et artères).

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PHYSIOPATHOLOGIE
  • Un saignement est dit important lorsquil peut
    imbiber un mouchoir de tissu ou de papier en
    quelques secondes. Le risque est un décès à court
    terme  le sang sert à transporter le dioxygène
    nécessaire au fonctionnement des organes comme le
    cœur et le cerveau par exemple.
  • Suivant la quantité de sang perdu et la
    localisation du saignement, une hémorragie
    entraîne 
  • une perte de globules rouges pouvant entraîner
    une anémie (diminution de la concentration en
    hémoglobine dans le sang, visualisée sur la
    Numération Formule Sanguine. Cette anémie va,
    selon son degré, entraîner une diminution de
    loxygénation des tissus.
  • une baisse de la pression artérielle pouvant
    aller jusquau collapsus avec diminution de la
    perfusion dorganes vitaux.
  • Si le saignement nest pas extériorisé (non
    visible), celui-ci peut constituer une poche sous
    pression et comprimer les tissus ou organes
    adjacents, parfois vitaux (hémorragie intra
    cérébrale dans le cerveau par exemple).
  • En cas d'hémorragie dorigine traumatique
    (plaie), il ne faut pas oublier le risque
    infectieux. Dans le cas des petites hémorragies
    sarrêtant spontanément, il faut procéder à un
    nettoyage ou à une désinfection de la plaie. Dans
    le cas dune hémorragie importante, cet aspect
    est secondaire devant la perte de sang et est
    pris en charge par léquipe médicale  il peut
    comprendre une antibiothérapie.

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Classification des hémorragies
  • Selon le place de deverse de la sangue
  • les hémorragies externes  le sang sécoule par
    une blessure, une effraction de la peau, en
    général dorigine traumatique  une hémorragie
    peut être cachée par les vêtements 
  • les hémorragies extériorisées  la  fuite de
    sang  se trouve à lintérieur du corps, mais le
    sang sécoule par les orifices naturels 
  • les hémorragies internes  le sang sécoule à
    lintérieur du corps  il peut alors former un
    hématome lorsque le sang saccumule dans un tissu
    ou un organe (muscle, par exemple). Le sang peut
    également sépancher dans une cavité interne sans
    extériorisation
  • Selon les principales causes
  • Traumatiques
  • Non traumatiques
  • Selon la gravité de lhémorragie (la quantité de
    sang perdu/temps)
  • De moindre importance (minore) - lt 500ml
  • Moyenne importance 500 1500ml
  • Grave 1500 2500ml
  • Fulminante gt 2500ml
  • Selon le type de vaisseaux lése
  • arterielle,
  • veneusse,
  • capillaire ou
  • mixte

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Principales causes
  • Traumatiques
  • Les blessures avec un objet coupant, perforant ou
    par arme, causent en général une hémorragie
    externe.
  • Les hémorragies peuvent aussi être causées par un
    coup, un choc, une chute, ou peuvent résulter de
    larrachement dun organe par décélération
    brutale lors dun accident de la route  ce sont
    en général des hémorragies internes ou
    extériorisées.
  • Non traumatiques
  • Causes cardio-vasculaires  hypertension
    artérielle, rupture danévrisme, tumeur ou
    malformation vasculaire rompue, dissection
    aortique,
  • Causes digestives  ulcère creusant ayant atteint
    un gros vaisseau (en particulier après la prise
    daspirine ou danti-inflammatoires non
    stéroïdiens), maladie de Crohn, hémorroïdes,
    colique hémorragique, hernie hiatale,
  • Causes gynécologiques  endométriose,
    contraception par stérilet, fibromes, ménorragies
    abondantes
  • Troubles de la coagulation primaires
    (cest-à-dire de naissance)  hémophilie A ou B,
    maladie de Willebrand, déficit en facteur XIII,
    hypofibrinogenémie, thrombopathie.
  • Troubles de la coagulation secondaires
    (cest-à-dire acquis durant la vie) 
    insuffisance hépatique, déficit en vitamine K,
    coagulopathie de consommation, anticoagulant
    circulant (dans le cadre du lupus en
    particulier).
  • Causes tumorales  cancer du côlon, cancer de la
    vessie (hématurie), cancer de lutérus, cancer du
    col de lutérus, cancer de lestomac
    (hématémèse), cancer du poumon (hémoptysie),
    glioblastome, etc.
  • Causes iatrogènes  prise danticoagulants (sans
    surveillance de lINR), aspirine,
    anti-inflammatoires non stéroïdiens,
  • Causes diverses.

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Selon du lieu de deverse le sangue
  • les hémorragies externes  le sang sécoule par
    une blessure, une effraction de la peau, en
    général dorigine traumatique  une hémorragie
    peut être cachée par les vêtements 
  • les hémorragies extériorisées  la  fuite de
    sang  se trouve à lintérieur du corps, mais le
    sang sécoule par les orifices naturels 
  • épistaxis  saignement de nez 
  • otorragie  saignement doreille 
  • hématémèse  vomissement de sang 
  • rectorragie  sang rouge par lanus, différente
    du méléna
  • méléna (orthographié également mœlena)  sang
    digéré dans les selles, se manifeste par une
    diarrhée noirâtre, nauséabonde 
  • hématurie  sang dans les urines
  • hémoptysie  présence de sang dans les
    expectorations (poumons)
  • métrorragies  saignement anormal originaire de
    lutérus, exteriorisé par le vagin chez la femme
    (à distinguer des menstruations ou  règles ,
    phénomène cyclique et naturel de saignement chez
    la femme en âge de procréer). Les métrorragies
    sont des saignements en dehors des règles alors
    que les ménorragies sont des règles
    particulièrement prolongées ou abondantes.
  • les hémorragies internes  le sang sécoule à
    lintérieur du corps  il peut alors former un
    hématome lorsque le sang saccumule dans un tissu
    ou un organe (muscle, par exemple). Le sang peut
    également sépancher dans une cavité interne sans
    extériorisation  hémopéritoine dans le ventre,
    hémothorax dans les poumons ou la cavité
    pleurale, hémopéricarde autour du cœur. Une
    ecchymose (ou  bleu ) est une infiltration
    diffuse du sang dans le tissu sous-cutané,
    secondaire à un traumatisme minime (mais aussi
    parfois révélateur dune maladie des vaisseaux).
  • dissection aortique
  • hémorragie méningée
  • hémorragie intra-cérébrale

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Manifestations cliniques
  • Signes locaux
  • La lesions externe blessure, une effraction de
    la peau
  • extériorisées  ecoule de sang par les orifices
    naturels épistaxis  otorragie  hématémèse
    rectorragie méléna  hématurie hémoptysie
    métrorragies
  • lhémorragie interne la marque traumatique, la
    syndrome peritoneale ou la peritonisme, un
    hématome retroperitoneale,
  • Signes generales
  • les signes de détresse circulatoire
  • pâleur
  • décoloration des muqueuses
  • froid, sueurs froides,
  • soif
  • anomalie du pouls (gt 120 / mn, difficile à
    percevoir, pas de pouls radial...)
  • ventilation rapide
  • anxiété, peur de mourir
  • Instabilité hémodynamique PAS lt 90 mm Hg ou
    diminution de 40 mm Hg, par rapport à la PAS
    habituelle, ou PAM lt 65 mm Hg, ou tout signe de
    choc

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Diagnostique biologiques
  • Examens paracliniques
  • Deux prélèvements sanguins de référence sont
    indispensables, ils doivent porter clairement la
    mention "urgent".
  • - Numération Formule Sanguine (NFS). Le taux
    d'hémoglobine et le taux d'hématocrite sont de
    mauvais indices de l'hémorragie à la phase
    précoce, l'hémodilution n'intervient que
    secondairement, et ils doivent être interprétés
    selon l'expansion volémique associée.
  • - Groupe sanguin ABO et phénotype Rhésus et
    recherche d'agglutinines irrégulières (RAI).
  • Autres examens hémostase (plaquettes, TPTCA,
    fibrinogène et facteurs de coagulation), bilan
    hydro-électrolytique à la recherche d'une
    insuffisance rénale ou d'une rhabdomyolyse(3)
    (Na, K, urée et créatinine, CPK et myoglobine)
    gaz du sang et lactates artériels recherchant
    une hypoxie tissulaire.

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Imagerie
  • cliché du thorax de face, abdomen sans
    préparation, bassin de face
  • échographie abdominale (selon les cas et les
    disponibilités)
  • LE DOPPLER
  • Langiographie conventionnelle
  • La scintigraphie
  • ponction-lavage péritonéale,
  • CT scanner ou RMN

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(No Transcript)
11
(No Transcript)
12
(No Transcript)
13
Traitement pre hospitalière
  • Le premier but est darrêter le saignement  les
    techniques sont similaires aux techniques de
    secourisme (pansement compressif à préférer au
    garrot, ce dernier ne devant être fait qu'en cas
    d'échec de la compression directe). Le second but
    est dassurer une oxygénation des organes. Si
    létat du patient est satisfaisant (lhémorragie
    est arrêtée, la perte de sang est faible, on ne
    constate pas de signe daggravation), la prise en
    charge ne requiert aucune médicalisation
    particulière.
  • Si lon constate un collapsus cardiovasculaire,
    la première mesure est de mettre en place une
    oxygénothérapie.
  • Ensuite, il faut maintenir une pression
    artérielle stable jusquà larrivée de lhôpital.
    Lobjectif est datteindre une pression
    artérielle minimale permettant un transport sans
    danger. Pour cela, une voie dabord veineuse
    (perfusion) est posée, de préférence sur une
    grosse veine. Un liquide de remplissage,
    contenant des ions et des macromolécules
    (empêchant le passage direct de leau du soluté
    vers les tissus en maintenant une pression
    osmotique correcte) est perfusé de manière plus
    ou moins rapide, selon la pression artérielle.
  • Idéalement, le médecin profite de la voie
    veineuse pour prélever quelques tubes de sang
    pour analyse  hémogramme et recherche du groupe
    sanguin particulièrement en vue dune éventuelle
    transfusion.
  • Il peut être également fait usage de
    vasopresseurs et dun pantalon anti-choc  ceci
    permet de réduire le délai avant transport, et
    donc avant la prise en charge hospitalière. Ce
    facteur temps est critique pour les situations
    nécessitant de la chirurgie en urgence (notion
    dheure d'or), notamment dans les cas
    dhémorragie interne ou de polytraumatismes 
    dans ce cas, le rétablissement dune pression
    artérielle  correcte  est parfois illusoire, et
    le temps perdu sur place réduit les chances de
    survie. Il faut donc trouver un compromis entre
    pression artérielle pour éviter le décès durant
    le transport, et délai de médicalisation pour
    préserver des chances de survie.

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Traitement médical
  • Lattitude thérapeutique varie selon la partie du
    corps qui saigne, ainsi que labondance du
    saignement 
  • la mise en place de deux voies veineuses
    périphériques de bon calibre (14 ou 16 G)
  • Si le saignement a été abondant avec des signes
    de mauvaise tolérance, devra être discutée une
    transfusion sanguine après contrôle du groupe
    sanguin et accord de la victime, sil peut être
    recueilli.
  • utilisées des agents hemostatique ou
    anti-fibrinolytiques fitomenadione,
    l'aprotinine, l'acide amino- caproïque et l'acide
    traxenamique. Le facteur VII activé recombinant
    (produit par génie génétique) stimule la
    coagulation et semble prometteur également dans
    la maîtrise des saignements graves. D'autres
    médicaments ont également été testés, dont la
    desmopressine.
  • Il est très important de ne jamais oublier de
    vérifier le statut vaccinal contre le tétanos en
    cas de plaie liée à un traumatisme !
  • Dans tous les cas, en dehors de cette prise en
    charge durgence, les hémorragies causée par une
    maladie sous-jacente doivent recevoir un
    traitement spécifique (après le contrôle de
    lhémorragie).

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Les principes dun traitement chirurgical dune
hémorragie
  •  
  • Assurer lhémostase, cest-à-dire arrêter le
    saignement en suturant le vaisseau responsable.
  • Nettoyer abondamment au sérum physiologique et
    antiseptique sil sagit dune plaie
  • Assurer, si besoin, la décompression des tissus
    adjacents  évacuation des hématomes, pose de
    drains.
  • Cas particuliers 
  • Plaie cutanée peu profonde  nettoyage de la
    plaie au sérum physiologique puis ablation
    déventuels corps étrangers, ablation des tissus
    nécrotiques (tissus morts), désinfection de la
    plaie et enfin suture de la plaie.
  • Plaie cutanée sévère  lattitude est la même,
    avec suture des plans profonds touchés  muscles,
    aponévroses, tendons, etc. Une intervention
    chirurgicale est alors souvent nécessaire.
  • Plaie de la face  idem, en prenant soin de
    pratiquer une suture sans tension pour obtenir
    une cicatrice aussi esthétique que possible.
  • Hémoptysie  injection de sérum pro-coagulant au
    cours dune fibroscopie bronchique, ou
    embolisation radiologique (injection sous
    contrôle radiologique dans lartère responsable
    de particules qui vont boucher mécaniquement
    lartère) en cas déchec. Ligature chirurgicale
    de lartère responsable en dernier recours.
  • Rupture danévrisme cérébral  Traitement
    neurochirurgical avec recherche de lanévrisme,
    isolement de son collet, et pose dun clip.
    Traitement déventuels autres anévrismes (ils
    sont parfois multiples).
  • Epistaxis  méchage antérieur (introduction dun
    tissu imbibé dun liquide hémostatique par la
    narine), méchage postérieur (introduction de ce
    même tissu, mais cette fois dans larrière gorge
    en plus de la narine) en cas dépistaxis très
    abondante, ligature arterielle chirurgicale en
    dernier recours.
  • Hémorragie de la délivrance  révision utérine
    (évacuation manuelle des restes de placenta
    restés dans lutérus), suture de plaies
    vagino-cervicales, embolisation de lartère
    utérine, hysterectomie (ablation de lutérus) en
    dernier recours en cas dhémorragie cataclysmique
    incontrôlable.
  • Rupture de varices œsophagiennes  fibroscopie
    digestive pour visualisation, puis pose
    délastiques, ou injection de sérum coagulant ou
    sclerozant. Prescription dans un deuxième temps
    dun médicament bétabloquant pour la prévention
    des récidives, et recherche dune cirrhose.

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Gestes d'hémostase d'urgence
  • Selon la localisation et la cause de l'hémorragie
  • - compression manuelle d'une artère,
  • - suture d'un scalp,
  • - garrot pneumatique (amputation traumatique),
  • - mise en place d'une sonde de Blackmore
  • (sonde munie de ballonnets utilisée en cas
  • d'hémorragie digestive chez le cirrhotique),
  • - hémostase chirurgicale,
  • - radiologie interventionnelle pour embolisation
    artérielle (hémoptysie, épistaxis, fracture du
    bassin).
  • La rapidité de la réalisation de ces gestes
    conditionne l'évolution

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Conduite à tenir dans les hémorragies externes
  • Sauveteur sans matériel  Arrêter le saignement
    par une compression  Placer la victime en
    position dattente (allonger)  Alerter les
    secours  Surveiller la victime jusquà larrivée
    des secours  Ne pas donner à boire.
  • En équipe  Utiliser des gants à usage unique
     Relayer la compression du sauveteur isolé
     Réaliser le bilan détaillé des fonctions
    vitales  installer la victime en position
    dattente si nécessaire, emballer la plaie,
    couvrir  administrer de loxygène  alerter la
    régulation médicale  surveiller   assister
    léquipe médicale si nécessaire (perfusion,
    brancardage...)

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La compression locale
  • Les risques liés au contact du sang . Les
    maladies concernées sont le SIDA et les hépatites
    B et C. Il nexiste pas de risque de
    contamination pour le sauveteur lorsque sa peau
    est en contact avec le sang dune victime, à
    condition davoir une peau saine. Dans le cas où
    la peau du sauveteur est lésée (plaie, coupure),
    ce risque existe mais demeure faible.
  • Pour se protéger, le secouriste en équipe utilise
    systématiquement des gants à usage unique. Le
    sauveteur isolé na pas de gants sur lui. Il est
    souhaitable quil interpose entre lui et la
    victime une protection sommaire telle quun
    sachet en plastique, à condition que cela puisse
    se faire sans délai. Si aucune protection de
    fortune nest facilement disponible, il appuyera
    directement, en se souvenant de lexistence du
    risque si sa propre peau est lésée.
  • Comment faire ?
  • La compression se fait simplement avec la main,
    ou si possible avec des compresses stériles ou un
    pansement  américain .
  • Si la victime est sur le dos et que lhémorragie
    siège sur un membre, on surélève le membre pour
    diminuer lafflux sanguin.
  • Une fois lhémorragie arrêtée avec la main, on
    met en place un pansement compressif (PAC ou
    CHUT). Exception  en cas de saignement au cou,
    on ne peut placer le PAC.
  • Si la compression locale est inefficace ou
    impossible (corps étranger, fracture ouverte), on
    procède à la compression à distance.

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La compression à distance
  • Pour arrêter une hémorragie, on peut comprimer
    une artère entre le coeur et lhémorragie, le
    plus souvent contre une structure sous-jacente
    rigide, le plus souvent un os. Cela peut se faire
    à de multiples endroits, comme le montre la
    figure suivante. Cependant, seuls certains de ces
    points sont enseignés en secourisme.
  • Tête et cou
  • 1  artère occipitale, 2  artère temporale
    superficielle,  3  artère faciale (contre le
    maxillaire inférieur),  4  carotide primitive
    (contre les vertèbres cervicales)
  • Membres supérieurs et inférieurs
  • Membre supérieur 5  artère sous-clavière
    (environ 4 cm derrière la clavicule),  6 
    artère axillaire (dans le creux de laisselle), 
    7  artère humérale,  8  artère cubitale, 
    9  artère radiale (juste au-dessus du poignet),
    Membre inférieur  10  artère fémorale (au pli
    de laine),  11  artère fémorale (à la face
    interne de la cuisse),  12  artère pédieuse
    (contre la face supérieure du scaphoïde),  13 
    artère tibiale postérieure (contre la face
    postérieure de la malléole interne).
  • Les différents points de compression à distance
    (enseignés au CFAPSE) sont 
  • Siège de lhémorragie Point de compression au cou
    à la base du cou au membre inférieur au pli de
    laine à lépaule derrière la clavicule ( creux
    de la salière ) partie supérieure du bras dans
    le creux de laisselle région du coude, avant
    bras à la face interne du bras Les équipiers
    peuvent se relayer en cas de compression
    prolongée.

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Le garrot
  • Le garrot doit être réalisé par un lien large non
    élastique de 2,5 à 5 cm de large. Sa pose est
    limitée à des circonstances exceptionnelles 
     compression à distance inefficace (possible
    quoique exceptionnel sur le membre inférieur)
     membre arraché (il faut bien sûr quil reste un
    morceau de membre pour poser le garrot !).
     accès à la victime difficile rendant impossible
    la réalisation du point de compression  victime
    avec point de compression au pli de laine,
    devant être brancardée en terrain difficile,
     afflux massif de victimes, et en règle générale
    dans toutes les situations où vous avez
    impérativement besoin de vous libérer.
  • Après la pose du garrot, le siège de lhémorragie
    est emballé comme une plaie. Le garrot et
    lemballage doivent toujours rester visibles pour
    la surveillance. Lheure de pose du garrot doit
    être mentionnée sur la fiche de bilan.

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