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COLLECTER

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Dessin original de Jacques DUPUICH * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * PROC D S EXEMPLES D ACTIVITES ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: COLLECTER


1
Dessin original de Jacques DUPUICH
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PAYSAGES LŒIL ECOUTE  Document pédagogique
en Arts Plastiques et en Education Musicale
Année scolaire 1993 / 1994 Réalisé par Mme
Danièle PESLA et M. Jacques DUPUICH,Conseillers
Pédagogiques en Arts Plastiques etM.
Pierre-Marie FONTAINE et M. Gaëtan LOREK,
Conseillers Pédagogiques en Education Musicale
Complété et mis en forme par Michel
WISNIEWSKI, Conseiller Pédagogique en Education
Musicale
??
  •  Cest lorsque jentends de la Musique que je
    trouve une analogie et une réunion intime entre
    les couleurs, les sons et les parfums. Il me
    semble que toutes ces choses ont été engendrées
    par un même rayon de lumière et quelle doivent
    se réunir dans un merveilleux concert. 
  • BAUDELAIRE
  •  Ecrits esthétiques 

3
- CHEMINEMENT CREATEUR -
TIRE PARTI
EXPLORE
IMITE
TRANSFORME
SAPPROPRIE
INVENTE
DECOUVRE
COMPOSE
COLLECTE
ENFANT
ACTEUR / CREATEUR
VOYAGEUR / SPECTATEUR
4
COLLECTER
?
  •  Les petits riens qui, aussi précisément
    agencés, donneront lidée du grand-tout. 
  • Yolande FIEVRE, plasticienne
  • Proposer aux enfants, lors dune sortie dans un
     paysage  choisi de la cour de récréation à
    - de regrouper, sans idée préconçue, des
    matériaux pris dans ces différents lieux
  • cailloux, terre, pierres, galets, gravier, sable,
  • herbes, racines, plumes, plantes, feuilles,
    mousses, coquillages, fruits, marrons, noix,
  • eaux
  • Prendre des indices dans ces milieux grâce à
  • des enregistrements (bruits divers),
  • des photos (du plan général au détail),
  • des croquis, des empreintes, des traces,des
    souvenirs (sonores ou visuels)
  • NE PAS HESITER A REPETER CES SORTIES A DIFFERENTS
    MOMENTS DE LA JOURNEE, DE LANNEE.
  • N.B. Il va de soi que la prise de matériaux ne
    doit pas porter préjudice à lenvironnement, ni à
    la faune, ni à la flore on est à la limite du
    relevé botanique, mais on reste dans le domaine
    de lART.

5
  • 2. Collecter des matériaux divers qui serviront
    déléments à la création de nouveaux paysages en
    les

FROISSANT FROISSANT
CHIFFONNANT CHIFFONNANT CHIFFONNANT PLIANT
DECOUPANT DECOUPANT DECOUPANT DECOUPANT AGITANT AGITANT
DECHIRANT DECHIRANT DECHIRANT PERCUTANT PERCUTANT PERCUTANT
UTILISANT COMME SUPPORT UTILISANT COMME SUPPORT UTILISANT COMME SUPPORT UTILISANT COMME SUPPORT UTILISANT COMME SUPPORT
3. Collecter toutes sortes dimages  évoquant
des paysages ou des éléments de paysages -
photos illustrations publicités - prises
de son, lors des sorties enregistrements du
commerce (bruits familiers, de la nature
) 4. Collecter des reproductions dœuvres dArt
et des extraits musicaux.
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PROCEDES
REPETER EMERGER SUPERPOSER REPRODUIRE INVENTE
R
ALTERNER ? ? ? ISOLER ? VARIER DESTRUCTURER ?
JUXTAPOSER OCCULTER ? DISPERSER TRANSFORMER
ASSOCIER CONTRASTER FUSIONNER INTERVENIR
?
?
?
  Pour une grande partie de la Musique qui se
fait aujourdhui, je dirais que la liberté
acquise se rapproche de cette atteinte en
peinture  EDGAR VARESE Compositeur
7
EDUCATION MUSICALEAVANT-PROPOS
  •  Oui, les sons forment eux aussi un paysage.
    Agréables ou déplaisants, légers ou puissants,
    audibles ou inaudibles, ils pénètrent de manière
    décisive les communautés humaines Car le paysage
    sonore du monde na pas cessé de se transformer.
    Des bruits ont aujourdhui disparu à jamais,
    celui du marteau du maréchal-ferrant, ceux de la
    moisson, des charrettes sur les pavés des villes
    Dautres naissent, prolifèrent, jusquà atteindre
    cet état de surpopulation sonore que lon
    connaît, au risque pour nous de mourir consumés
    par notre cacophonie
  • Alors ? Alors lHomme du XXème siècle doit
    écouter, analyser, apprendre à discerner. A lui
    de construire le paysage sonore de lavenir.
  • Vous qui modélisez le monde futur, écoutez très
    loin, faites de grands bonds de limagination et
    de lintelligence, tendez loreille vers
    lavenir, cinquante, cent, mille ans en avant.
    Quentendez-vous ,  
  • MURRAY SCHAFER, compositeur canadien
  • Extrait de son livre  LE PAYSAGE SONORE 

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  •   Un des moyens les plus sûrs de favoriser
    limagination créatrice est de se tourner vers
    les sources premières de la mélodie, telles que
    nous les trouvons dans la nature, chez les
    animaux, les enfants et les peuplades primitives,
    ainsi que dans le langage humain. En voici
    quelques exemples
  • 1. Les bruits de la nature ceux de leau dans
    la pluie, le ruisseau, le fleuve, la mer, la
    goutte deau le bruissement du vent dans les
    différents feuillages et ses plaintes autour des
    maisons le grondement de lorage le feu dans
    ses multiples manifestations
  • 2. Les bruits des machines ou des outils quon
    manie
  • 3. Les cris des animaux
  • 4. Les chants des oiseaux et des insectes
  • 5. Le chant des primitifs il est souvent près
    du cri
  • 6. Le langage humain nous savons que de grands
    musiciens se sont inspirés de la paroles, de la
    déclamation, des inflexions de la voix, des
    interjections
  • 7. La gamme  
  • EDGAR WILLEMS,
  • Pédagogue suisse en Education Musicale
  • Extrait de son livre  LA CULTURE AUDITIVE  -
    Tomme 2

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Quelques définitions  La musique est
lorganisation des sons dans lespace, en
mouvement dans le temps  Evelyne
ANDREANI(Anti-traité dharmonie)
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Quelques définitions  La musique est
lorganisation des sons dans lespace, en
mouvement dans le temps  Evelyne
ANDREANI(Anti-traité dharmonie)
  • LES QUALITES DU SON
  • La hauteur.
  • La hauteur varie en fonction de la fréquence,
    plus la fréquence est élevée, plus le son est
    aigu, plus elle baisse, plus le son est grave.
    Lintervalle, à loreille, est la différence de
    hauteur entre les sons.
  • Vocabulaire entre deux sons aigu médium
    grave
  • mouvement sonore de plus en plus aigu
  • de plus en plus grave.
  • Le timbre.
  • Le timbre est déterminé à la fois par la nature
    et lintensité des éléments, et par les
    phénomènes transitoires liés à la manière par
    laquelle le son est obtenu.
  • Lintensité.
  • Lintensité est lénergie produite par le
    mouvement oscillatoire. La différence dintensité
    entre deux sons est certainement plus importante
    quelle ne lest en réalité physiquement.
  • Vocabulaire entre deux sons fort faible
  • mouvement sonore de plus en plus fort
    (crescendo)
  • de plus en plus faible (diminuendo)
  • La durée.
  • La durée est le temps dexistence dun son. La
    durée, en écriture musicale traditionnelle, se
    représente par des figures de notes.
  • Vocabulaire son long son bref son ponctuel
  • mouvement sonore son continu son discontinu
    (notion de silence)

glissando
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  • Le silence.
  • Le silence est la durée entre deux son. Le
    silence nest pas vide, il crée lattente, la
    suspension, il est le lien entre deux évènements
    sonores
  • La matière.
  • La matière du son est ce qui reste permanent à
    la travers la durée sonorité de bois, de métal
  • Le grain.
  • Le grain est un caractère, trouvé dans certains
    sons, qui se définit dans le détail de ceux-ci.
  • Son lisse son granuleux Son fin son
    épais Son léger son lourd Son dur son mou
  • Lattaque.
  • Un son a une forme qui évolue dans le temps,
    caractérisée par une attaque, un corps et une
    fin. Lattaque est le début du son, elle se
    définit par des variations dintensité très
    brusques ou au contraire progressives.
  • La densité.
  • Un son peut être compact ou aéré suivant le
    nombre déléments qui entrent dans sa
    composition. La densité nengendre pas forcément
    la notion dintensité.

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COLLECTER
  La musique, ce sont les sons, les sons qui
nous entourent, que nous soyons ou non dans une
salle de concert   John CAGE, compositeur
  • Amener les enfants à chercher les moyens de
    mettre en valeur les matériaux collectés, afin
    quils deviennent des objets sonores provoquant
    limaginaire.

retour
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1. Apparier les différents objets collectés,
selon un critère 
  • la matière  bois, métaux, plastique, carton,
    papier, verre,
  • la taille
  • lorigine  naturelle, végétale, industrielle,
    fabriquée,
  • les possibilités sonores des objets

2. Recherche des  possibilités sonores  
manipuler un objet pour en tirer un son
  • les objets qui tombent sur des supports de
    texture diverse, à des hauteurs différentes
  • les objets sur lesquels on frappe 
  • deux objets semblables (coquilles de noix,
    coquillages, )
  • ou avec lutilisation des mains et des doigts et
    de différentes battes pour les percuter
  • objets que lon frotte avec la main, les
    doigts, un abrasif,
  • objets que lon écrase
  • objets que lon brise
  • à partir dun matériau par exemple le papier
    ou le sachet plastique
  • on agite, on froisse, on déchire, on lisse, on
    perfore, on tend à deux mains,
  • on plie, on tapote, on souffle, on écrit avec
    des feutres,
  • BOCALISES
  • 5ème Bocalise
  • Denis DUFOUR
  • (bruits de bocaux)

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  • 3. Mettre certains de ces objets dans des
    récipients différents
  • Boîtes dallumettes boîtes à cigares rouleaux
    en carton pots de yaourt pots en verre
    rouleaux en plastique boîtes métalliques
    paniers en osier -
  • Varier le contenu
  • Sable riz grains de café cailloux billes
    bouts de craie clous coquillages -
    coquilles de noix gravier bouts de branches
  • 4. Fabrication dobjets musicaux
  • Verrophone Lithophone (sorte de carillon)
  • Grattoirs Chime (objets suspendus
  • Maracas Cistres (hochets )
  • Flûte de pan Mirliton
  • Viouneur (avec un gros bouton à deux trous et une
    ficelle)
  • Cithare simple
  • Instruments dargile modules sonores, chemin de
    roulement sonore, clochettes dargile,
  • Tambours ou tambourins,
  • Cordophones (avec élastiques, fil de nylon,
    cordes de guitare, )
  • FANTOMAS
  • Poème de R. DESNOS

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ANALYSER ECOUTER
  • Ecouter un environnement sonore en direct et / ou
    en différé
  • identifier les différents éléments sonores qui
    le composent
  • repérer les différents plans sonores et leur
    agencement
  • percevoir la densité de lespace sonore
    (lespace sonore peut être  aéré  ou
     compact , plus ou moins dense le nombre
    déléments sonores peut varier sans modifier
    lintensité)
  • les classer dans lordre dapparition
  • rechercher les éléments simultanés
  • rechercher les éléments répétitifs
  • rechercher les éléments qui se transforment
  • repérer les éléments constant ostinato trame
    sonore
  • classer les éléments en rapport avec la durée
    (son continu son discontinu), avec lintensité,
    avec la hauteur, avec la source démission,
  • à partir de cette analyse, élaborer une
    partition (codage choisi par les enfants)
  • N.B. Nous vous conseillons denregistrer le
    paysage sonore, même avec un matériel simple,
    afin de réécouter partiellement ou / et
    intégralement.

Ruisseau en montagne Pluie et orage La mer Le
blizzard Concert de laube en forêt Essaim
dabeilles Une abeille Brossage de dents Rue
de ville Petite gare Aéroport dOrly
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REPRODUIRE
  • Imiter un élément sonore 
  • de source naturelle 
  • les éléments exemples
  • Air imiter le vent, avec la voix, le souffle, en
    agitant une feuille de papier, en grattant la
    surface dun tambourin,
  • Eau imiter la pluie avec les doigts sur la table
    ou sur des tambourins quelques gouttes, de plus
    en plus, beaucoup de gouttes de moins en
    moins la pluie sarrête
  • les végétaux
  • les animaux
  • de source artificielle 
  • origine mécanique (moteurs, machines, outils, )
  • sons électroniques, de lordinateur,

LES OISEAUX  Le rossignol  Clément
JANEQUIN  Oiseaux exotiques  Olivier
MESSIAEN  T.G.V.  Groupe T.S.F.  Pacific
231  Arthur HONEGGER LA MER  Jeux de
vagues  Claude DEBUSSY
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REPETERIdée dhorizontalité  Répétition dun
élément sonore choisi
 LA ROUE FERRIS  B. PARMEGIANI  IONISATION 
Edgar VARESE  MÂÂT  () Henri
FOURRES  MUSIQUE PYGMEES   Le tambour
deau   CHANT DUN COMPAGNON ERRANT  Gustav
MALHER  LE SERPENT  GUEM  PART TWO  Groupe
URBAN SAX  MISSA GALLICA  Bernard
LALLEMENT  SOKO ET TAKE  () Musique et chants
de Griots Adama DRAME
  • REITERER LELEMENT SONORE
  • de manière régulière  lostinato.
  • Lostinato peut être mélodique 
  • rythmique 
  • suivant une formule rythmique
  • Cette répétition pourra alors servir de trame
    sonore à une composition.
  • VARIER LES PARAMETRES
  • le timbre
  • la hauteur
  • lintensité
  • la durée
  • la densité (exemple soliste chÅ“ur en
    alternance)

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REPETER
 QUATRE VARIATIONS SUR LE THEME DE AU CLAIR DE
LA LUNE   Les voitures versées  F.A.
BOIELDIEU  CHACONNE EN ECHO  ou  FANFARE EN
ECHO  M. DELALANDE  DIDON ET ENEE  Chœur en
écho H. PURCELL  DUO DES CHATS  G.
ROSSINI  VÊPRES DE LA VIERGE 
()  MAGNIFICAT  Claudio MONTEVERDI
  • AVEC DES VARIATIONS
  • On peut répéter un thème en le variant et le
    transformant  Nous serons en présence dun thème
    et variations. A partir dune chanson, nous
    pouvons par exemple varier linterprétation dun
    couplet suivant son caractère.
  • REPETER EN ECHO
  • En chantant exemple de soliste / chÅ“ur ou
    soliste / soliste en variant lintensité de
    lécho.
  •  Chanson de lécho  du répertoire  Triolet
    2004 
  • En jouant avec les percussions sèches

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JUXTAPOSERIdée dhorizontalité. Parcours sonore
Actions de placer ou démettre des sons ou
séquences de sons les uns à la suite des autres.
  • Mouvements perpétuels  choisir cinq sons ou
    bruits (ou plus) répartis aux enfants selon un
    ordre établi. Un chef dorchestre sollicite
    chaque groupe en respectant lordre choisi. Il
    pourra varier la durée et lintensité des sons
    émis.

4 4 4 4
2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 1 1
3 3 3 3
5 5 5 5
STRIPSODY Cathy BERBERIAN Musique faite à partir
de  bulles  de bandes déssinées
 O  Atti Vocali Sylvano BUSOTTI
DEUX APERCUS  JARDINS QUI SEVEILLE  Jacques
LEJEUNE
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Juxtaposer2
 QUATRE ETUDES DESPACE   Lentement vers le
nord  Jacques LEJEUNE  A ALFRED DE
MUSSET  Claude NOUGARO  MUSETTE  J.S.
BACH Yoyo MA et Bobby Mc FERRIN
  • Mélismes  Même jeu mais lordre des sons est
    laissé à la liberté du  chef dorchestre .
  • Sons ponctuels  le son ponctuel est un point
    sonore très bref où se concentre lénergie. Ses
    qualités sont variables selon lattaque et le
    silence qui le suit.
  • Différents sons ponctuels 
  • serrés très brefs très rapprochés
  • lâches très brefs moins rapprochés
  • amples - brefs peu rapprochés
  • Exemple de parcours sonores
  • Jeu du relais sonore  Les enfants, assis en
    cercle, vont jouer dun objet sonore ou chanter à
    tour de rôle un son, une syllabe, un mot, ou
    frapper une cellule rythmique différente.
  • Enchaînement dévénements sonores  à partir dun
    codage dobjets sonores, proposer aux enfants
    différents cheminements à travers un trajet
    graphique  les enfants sont répartis en
    plusieurs groupes d  instrumentistes .
  • Exemples de cheminements à partir dun même
    trajet de base 

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Juxtaposer3
  • Jeu de pas  chaque enfant, à tour de rôle,
    essaie de trouver un mode de déplacement  pas
    glissés, pas sautés, pas courus de plus en plus
    vite ou linverse) à cloche-pied, pas réguliers,
    piétinement, pas sur différents supports
    (parquet, tapis, linoléum, papier, )
  • Demander aux enfants, par petits groupes (cinq
    enfants) de trouver un enchaînement cohérent des
    différentes dynamiques expérimentées auparavant.
  • Fil dAriane  en cercle, chaque enfant chante, à
    tour de rôle, une  arche  mélodique. Les
    différents mouvements mélodiques doivent
    senchaîner les uns aux autres avec le minimum de
    rupture. Variantes  avec des sachets plastiques,
    des coquilles Saint Jacques sur le sol, avec des
    feuilles

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ACCUMULERDans une idée de verticalité, les
éléments sonores évoluent simultanément. Les
départs peuvent être simultanés ou décalé
dans une accumulation dentrées successives de
phrases musicales . Utilisation du principe
de tuilage .
  • Paquets de mots  Par exemple en utilisant les
    prénoms des enfants. Un enfant  lance 
  • son prénom avec une certaine qualité dynamique
    et le répète en essayant de garder la
  • même dynamique. A tour de rôle, les enfants
    entrent dans le jeu en reprenant le même
  • prénom avec une dynamique différente et dune
    manière obstinée. Le jeu sarrête au
  • dernier exécutant.
  • Variante  former plusieurs cercle de 5 à 10
    enfants. Le principe est conservé mais lorsque
  • le cercle est parcouru entièrement, un nouveau
    passage commence et chacun doit changer sa
    dynamique.

 THE CHAIRMAN DANCES  (Foxtrot for
orchestra) John ADAMS
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ACCUMULER2
 LOFFRANDE MUSICALE  J.S. BACH  SYMPHONIE N
1  TITAN , 3ème mouvt Gustav MAHLER  FUGUE EN
UT MAJEUR  J.S. BACH  STIMMUNG  K.
STOCKHAUSEN  TOI COCO  Groupe ZAP MAMA  DE
NATURA SONORUM  ()  Matières induites  Lois
FERRARI
  • Le canon mélodique
  • Le canon rythmique
  • Tuilage de bruits  chaque enfant choisit un
    objet sonore différent, et la façon den jouer.
    Même principe que précédemment chaque
    instrumentiste répète obstinément.
  • Variante avec plusieurs cercles
  • Trame sonore  sorte de tissu sonore, de texture
    qui peut être le résultat damalgames divers
    voix (murmurée, chantonnée, ), papiers
    (déchirés, frottés, tapotés, ), bouteilles
    plastiques (déformées, grattées, souffler dedans,
    ), avec la bouche (souffler, claquer la langue,
    )
  • Varier les paramètres (intensité, densité,
    tempo, durée, )
  • Faire évoluer la trame sonore dans le temps.
  • Agencer des trames sonores, en les juxtaposant
    (juxtaposer par exemple une trame de frottés, une
    trames de tapotés, une trames de murmures, )

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ASSOCIERIdée dhorizontalité Idée de
verticalité ? Simultanéité
  • Association de bruits complémentaires Choisir
    dans un paysage sonore deux ou plusieurs
    éléments, on peut les imiter ou les enregistrer
    afin de les associer
  • Exemples  cris de mouettes sur fond de mer 
     voix sur bruits de pas   grincement de porte
    et vent 
  • Association inhabituelle Même principe que
    précédemment
  • Exemples  bruit de locomotive à vapeur et
    bourdonnement dabeilles 
  •   froissement de feuilles
    darbres et coup de marteau sur du métal 
  •   coups de klaxon et eau qui
    coule 
  • Association de deux ou plusieurs plans sonores
    Diviser la classe en deux groupes, un groupe
    pourra choisir une cellule rythmique répétée en
    ostinato lautre improvise librement, dune
    façon mélodique, sur des syllabes ou des
    voyelles.

 PINS DE ROME   Les pins de Janicule  Ottorino
RESPIGHI
 LETEJARDIN JADIS   La ronde  Michel CHION 
 ATOM HEART MOTHER PINK FLOYD
 ALL BLUES  Miles DAVIS
 LA BATAILLE DE WELLINGTON  Ludvig van BEETHOVEN
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SUPERPOSERIdée de verticalité ? simultanéité
mobilité -
  • Lignes parallèles Vagues  A partir dune
    voyelle différente, chaque enfant choisit de le
    chanter à une hauteur. Le chef dorchestre
    utilise la main pour diriger. Les enfants
    commencent simultanément et suivent, en épousant
    le tempo, les mouvements ascendants ou
    descendants de la main.
  • Les trames sonores  Superposer deux ou plusieurs
    trames sonores différentes.
  • Variantes avec départ simultané ou décalé.

 OPERA SAUVAGE  Thème du film
 Lenfant  VANGELIS
 SINFONIA () 3ème mouvt Luciano BERIO
 FAUST  Valse et chœur Charles GOUNOD
 PITHOPRAKTA  () Iannis XENAKIS
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EMERGERIdée de verticalité ? trame sonore
apparition brusque de sons ponctuels
 VOYAGE  6ème mouvt Pierre HENRY  ALEXANDRE
NEVSKI   La bataille sur les glaces  Serge
PROKOFIEV  QUATRE SAISONS   Le printemps  -
Largo Antonio VIVALDI  JEUNE FILLE A
LAUBEPINE  Voix bulgares  SOLITUDE TRANSIT 
() Louis FERRARI
  • Créer une trame sonore, et y associer des
    évènements ponctuels.
  • La trame sonore peut être grave ou aiguë, les
    émergences inverses aiguës ou graves.
  • Jeu du saut  les enfants sont accroupis, ils
    émettent tous un bruit pour former un tapis
    sonore.
  • Chacun peut se lever rapidement (comme un
    ressort) en émettant un son bref avec la voix .
  • Lémergence peut être un cri, un mot, un objet
    sonore
  • Suspension  on choisit de jouer, avec les
    enfants, une trame sonore composée de différents
    timbres dinstruments sauf les instruments en
    métal (clochettes, grelots, triangles,
    crotales,) qui serviront pour les émergences
    (non plus sons ponctuels mais prolongés). Une
    variante de cette activité peut se réaliser avec
    des objets sonores autres que des instruments
    manufacturés.
  • Jeu autour dune poésie  au moment de létude
    dune poésie choisir quelques mots importants du
    texte, les inscrire dans un bulle au tableau (peu
    importe lordre).
  • Tous les élèves lisent la poésie à voix basse
    mais avec expression, constituant ainsi la trame
    sonore  quatre ou cinq élèves choisis prennent
    lun des mots retenus au tableau, le crient, le
    chantent, lui donnent une inflexion,

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CONVERGERIdée de verticalité ? Aller dune masse
sonore vers un unisson
  • Fusionnement  Partir dun  accord  vocal
    libre, attaque simultanée  puis chacun cherche,
    en changeant le son par petits intervalles, à se
    rapprocher des voisins de façon à converger vers
    un unisson.
  • Variante  avec des cellules rythmiques
    différentes pour une convergence vers 
  • une cellule rythmique qui va naître de cette
    improvisation
  • une cellule rythmique choisie au départ
  • la pulsation dont le tempo va naître de
    lensemble

 JEU DE TENUES  Fin de lœuvre Guy REIBEL
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DISPERSERIdée de verticalité ? Inverse de la
convergence  de lunisson à la masse sonore.
  • Jeu inverse du fusionnement.

 QUATRIEME RECHANT  Olivier MESSIAEN
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INTERVENIRIdée de verticalité ? effet sonore
surpriseInsérer un son ou événement sonore
intrus.
  • Intervenir dans un environnement sonore  Choisir
    un environnement sonore (récréation, forêt,) 
    enregistrer ce paysage sonore en y faisant
    apparaître ponctuellement un bruit ou son
    étranger enregistré par ailleurs ( bruit dun
    paquebot, dun train, de cris danimaux de la
    forêt amazonienne,). Le montage pourra se faire
    sur un ordinateur au moyen dun logiciel de
    traitement du son.

 MESSE POUR LE TEMPS PRESENT   Psyché
Rock  Pierre HENRY
 CONVERSATION  GUEM
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CONTRASTERIdée de verticalité ? Mettre en
relation deux mouvements sonores contrastés cest
déjà lamorce dune structure Contraster au
niveau de lintensité, de la durée,
de la hauteur, de
la densité, du timbre
 AMERIQUES  Edgar VARESE  AINSI PARLAIT
ZARATHUSTRA  Introduction Richard
STRAUSS  CARMINA BURANA   O fortuna  Carl
ORFF  WEST SIDE STORY  Taunting scene
Leonard BERNSTEIN
2ème INVENTION 
Giubiloso KABELAC  A FLOWER  John CAGE
 NUITS  Iannis XENAKIS  DANSE DE
TERPSICHORE   Ballet des feux  Michaël
PRAETORIUS
  • Contrastes liés aux dynamiques corporelles 
    senvoler/retomber  frotter/frapper  faire un
    pas en glissant/ramener rapidement le pied 
    geste musical brusque/geste musical calme  taper
    des pieds sur place/ saut sur la pointe des pieds
    en essayant de faire le moins de bruit possible
  • Contrastes liés à lintensité  fort/faible  de
    plus en plus fort (crescendo)/de plus en plus
    faible (décrescendo ou diminuendo) 
    bruit/silence  murmure/cri
  • Remarque  pour les enfants, vitesse et intensité
    sont souvent synonymes  veiller à mettre en
    évidence ces deux notions différentes.
  • Contrastes liés aux timbres  opposer des bruits
    ou des sons différents  métal/bois 
    papier/carton  différentes voix 
    voix/instruments.
  • Contrastes liés à la durée  son long/son bref 
    son prolongé/son ponctuel  son continu/son
    discontinu
  • Contrastes liés à la hauteur  aigu/grave 
    aigu/médium  grave/médium  glissando vers
    laigu/glissando vers le grave
  • Contrastes liés à la densité  compact/aéré  de
    plus en plus compact/de plus en plus aéré  en
    ajoutant de plus en plus déléments/en enlevant
    de plus en plus déléments

31
CONTRASTER2
  • Contrastes liés à des sensations, à
    limagination, à des impressions, des
    perceptions
  • de dimensions  grand / petit  lourd / léger 
    long / court  fort / faible
  • de consistances  rigide / élastique  dur /
    mou  solide / liquide  fixe / mobile
  • de surfaces  clair / sombre  brillant / mat 
    lisse / rugueux  plat / granuleux
  • des états  chaud / froid  sec / humide
  • du goût  suave / fade
  • des formes  courbe / droit  pointu / plat 
    concave / convexe
  • des mouvements  lent / rapide  accéléré /
    ralenti  sarrêter / repartir  mobile /
    immobile  droit / tournoyant

 LENFANT ET LES SORTILEGES  Le petit
vieillard    LArithmétique  Maurice RAVEL.
 JEITA   Cloches fossiles  François BAYLE
 MISSING  Thème du film VANGELIS
 SPIRALE  Pierre HENRY
32
REMARQUES
  • () Ces Å“uvres proviennent de la cassette qui
    accompagne le document du Ministère de
    leducation Nationale  LEDUCATION ARTISTIQUE A
    LECOLE 
  • La liste des Å“uvres musicales nest pas
    exhaustive.
  • Pour chaque procédé, nous navons donné que
    quelques pistes de réalisations à vous
    dinventer, de créer de nouvelles situations avec
    vos élèves.
  • Choisir des activités en rapport avec lâge des
    enfants.
  • Vous pouvez, et nous vous le recommandons,
    mélanger plusieurs procédés pour une même
    réalisation.
  • Nhésitez pas à enregistrer le plus dessais
    possibles, afin de les réécouter et enrichir la
    production des enfants.
  • Dans une classe, des élèves peuvent agir,
    pendant que dautres écoutent en spectateurs. Ils
    donneront leurs critiques constructives.
  • Vous pouvez avoir recours à un codage, choisi
    par lensemble des enfants.
  • Essayez que chaque enfant de votre classe
    participe de façon active à lélaboration de la
    création musicale.

33
BIBLIOGRAPHIE
  • LEDUCATION ARTISTIQUE A LECOLE Publication
    du Ministère de lEducation Nationale (livret
    cassette diapositives)
  • ALAVOINE Thibaut GILBERT Patrice LEBRETON
    Michel  Larbre à musique  - tome 1
    Collection Pédagogie Musicale Cric Crac
    Compagnie
  • BEREL Eugène  Eveil au monde sonore  - Ed.
    Fuzeau
  • BUSTARET Anne  Loreille tendre  - Ed. Les
    éditions ouvrières
  • CELESTE Bernadette - DELALANDE François
    DUMORTIER Elisabeth  Lenfant du sonore au
    musical  - INA-GRM Ed. BUCHET-CHASTEL
  • CLAUDEL Nicole  Musique dargile  Livret
    N1- Livret N2 - Ed. Fuzeau
  • FUZIN Angélique  Lenfant , la musique et
    lécole  -Tome 1 et Tome 2 Ed. nathan
  • LEY Marcel  Education musicale  - Guide de
    pédagogie pratique - Ed. Fuzeau
  • LEVINE Fabienne  Leveil musical avant 4
    ans  et  Leveil musical avant 6 ans  - Ed. A.
    Leduc
  • MAUMENE Jean PINEAU Gérard  Construire des
    instruments  - Ed. du Scarabée
  • MURRAY SCHAFER  Le paysage sonore  Ed. J.C.
    Lattès
  • NEU André  Créations sonores  - Ed. Hachette
    Van de Velde
  • REIBEL Guy  Jeux musicaux  Volume 1  Jeux
    vocaux 
  • RENARD Claire  Le geste musical  - Ed.
    Hachette Van de Velde
  • SCHAFFER Pierre  Traité des objets sonores 
    - Ed. du Seuil
  • STORMS Ger  100 jeux musicaux  - Ed. Hachette
    Van de Velde
  • WILLEMS Edgar  Loreille musicale - Culture
    auditive  - Tome 1 et Tome 2 - Ed. Pro musica
    (Suisse)

34
FABRICATION DE QUELQUES INSTRUMENTS 1
35
INSTRUMENTS 2
36
INSTRUMENTS 3
37
INSTRUMENTS 4
38
INSTRUMENTS DARGILE
39
Un parti pris ayant été retenu pour le choix
des objets collectés, différentes pistes de
travail peuvent être proposées pour varier la
présentation des collections
Arts Visuels
COLLECTER
Amener les enfants à chercher les moyens de
mettre en valeur les matériaux collectés, afin
quils deviennent des objets sonores provoquant
limaginaire
40
COLLECTER
  • PROCÉDÉS
  • EXEMPLES DACTIVITÉS

RÉPÉTER ALTERNER JUXTAPOSER ASSOCIER ACCUMULER EME
RGER
1. Présenter les matériaux eux-mêmes. Chercher
des contenants, des agencements originaux ?
boîtes, cageots, petites étagères, valises,
tiroirs, armoires ouvertes, bocaux, tubes à
essais, cages, aquariums, ? éléments collés
ou cloués présentés dans des cadres, ? éléments
magnifiés sur des socles, ? éléments présentés
sous forme de mobiles, suspendus, tissés,
cousus, reliés ensemble,
41
Ces réalisations peuvent ensuite être
? accolées les unes aux autres ? accrochées
verticalement ? installées sur le sol Il est
possible dassocier la photographie du paysage
dans lequel les objets ont été collectés.
RÉPÉTER ALTERNER JUXTAPOSER ASSOCIER ASSOCIER
Les collections peuvent être présentées avec le
même soin que les collections scientifiques
certains artistes proposant même des étiquettes
avec lieu et date du ou des prélèvements.
42
Pour approfondir le travail de présentation et
accentuer lexpression personnelle, pousser les
enfants à intervenir sur leur collection afin de
susciter lintérêt
  • ? mettre en évidence un ou plusieurs éléments
    par la couleur,
  • ? cacher une partie par un écran, un papier
    déchiré ou troué, un rideau, un cadrage,
  • ? introduire un élément fictif (élément dessiné,
    modelé, artificiel, )
  • ? introduire un intrus
  • ISOLER

OCCULTER
CONTRASTER
43
PROCÉDÉS
EXEMPLES DACTIVITÉS
  • 2. Présenter les traces des matériaux
  • Garder des souvenirs, des témoignages des
    éléments retenus dun paysage
  • ? par frottage
  • ? par impression
  • ? par estampage (lobjet est imprimé dans un
    support
  • mou plâtre, pâte à modeler, terre, )
  • ? par effet de bruine
  • ? photogramme
  • ? croquis
  • ? photographies
  • RÉPÉTER

ALTERNER
JUXTAPOSER
ASSOCIER
Comme dans les cas précédents, rechercher la
meilleure représentation possible
44
Yolande Fièvre Sans titre 1962 (bois et pierres)
45
Martial Raysse
46
Kurt SCHWITTERS Relief 1923
47
Arts Visuels
  • ANALYSER

Il ne sagit pas de dessins scientifiques ou
documentaires cherchant à reproduire fidèlement
la réalité mais de regarder et de choisir un
parti pris.
Les artistes qui travaillent sur le paysage
cherchent à rendre une atmosphère ou une émotion
en partant de leur vision personnelle et en la
traduisant avec leur propre style et leurs
propres moyens dexpression.
 Lart ne reproduit pas le visible, il rend
visible.  Paul Klee Théorie de lArt Moderne
Tous les moyens de reproduction sont à envisager
(dessin, photo, vidéo, photocopie, calque,) et
serviront à mettre en œuvre une intention.
48
  • EXEMPLES DACTIVITÉS
  • PROCÉDÉS

REGARDER
Varier le regard ? En utilisant des cadrages
divers (tuyaux, boîtes percées, objectifs
dappareils photographiques) ? En variant les
champs ( panoramique, gros plan, plongée, contre
plongée, ) ? En utilisant des filtres
colorés ? En effectuant des observations à
différents moments de la journée, de lannée
49
  • Choisir des points de vue et les immobiliser par
    la photo ou des croquis.

REPRODUIRE
- Passer de linfiniment petit
? ex 1 dune maison, ne retenir que
lagencement des briques, une partie de la
fenêtre ou des volets, la rupture de rythme
entre lalignement des tuiles et celui des
briques, ? ex 2 dun arbre, ne choisir que
la matière de lécorce, la forme du tronc ou
lenchevêtrement des branches se détachant sur le
ciel, ? ex 3 les traces, laissées par la
marée sur le sable, les ondes sur la surface de
leau,
50
- À linfiniment grand
  • ? Varier la ligne dhorizon dans le cadrage et le
    format choisi.
  • exemples
  • ? Supprimer la ligne dhorizon et représenter le
    ciel, leau ou la terre (champs, forêts, villes,
    )
  • ? Amener les enfants à comprendre quelques
    notions de perspective

51
Ce dessin montre un exemple de cadrage
particulier œuvre de voyage, cette manière
dorganiser plusieurs vues sur le même dessin
réunit en un ensemble cohérent et esthétique les
intérêts personnel, documentaire, artistique.
Cette façon de procéder renouvelle la conception
classique des croquis de voyage, incorpore grâce
aux cases une notion de jeu (le jeu de loie),
restitue le caractère de mobilité en obligeant
lobservateur à promener son regard autour du
paysage central. Mais il est laissé à chacun le
soin dimaginer dautres façons dorganiser
lespace de sa feuille, inspirées par
lenvironnement ou dictées par une démarche plus
conceptuelle.
Jean-Pierre Bourquin
52
Vincent VAN GOGH
53
Manessier
Godefroy
54
Transformer
Les transformations changent le regard et
produisent des significations particulières
EXEMPLES DACTIVITÉS
Que peut-on transformer ?
PROCÉDÉS
  • Des dessins denfants
  • Des images,
  • Des photographies
  • Des reproductions dÅ“uvres dart
  • Isoler un ou plusieurs éléments en masquant le
    reste de limage par la couleur, le collage, des
    graffitis,
  • Isoler un ou plusieurs, les extraire et les
    changer de contexte
  • A partir dune projection de diapositive ou dun
    calque, reproduire les grandes lignes de force et
    enrichir cette composition par une technique de
    son choix (peinture, collage, )

ISOLER
55
  • EXEMPLES DACTIVITÉS
  • PROCÉDÉS

? Isoler et reproduire une partie dimage ou
dœuvre dart, la prolonger en respectant les
couleurs et la technique pour composer un nouveau
paysage. ? Dans une image ou Å“uvre dart,
relever les masses colorées les reproduire et les
enrichir ? En sinspirant des artistes
(Impressionnistes, pointillistes) ? En variant
les outils (doigts, brosses, cotons-tiges,
pochons, ) ? En choisissant une autre harmonie
colorée (contrastes complémentaires, gris
colorés, ) ? En collant des matériaux (papiers
gouachés, papiers peints, magazines, morceaux de
tissus, ) ? En géométrisant ces masses et en
utilisant une des techniques précédentes.
ISOLER FUSIONNER
ISOLER
56
  • EXEMPLES DACTIVITÉS
  • PROCÉDÉS
  • Déformer un paysage
  • ? Par le procédé de quadrillage (agrandir,
    rétrécir ou déformer le quadrillage sur lequel
    lenfant reporte le dessin)
  • ? En faisant bouger limage lors de la
    photographie
  • ? En variant linclinaison de lécran lors de la
    projection dune diapositive (anamorphose)
  • ? En changeant de format (du rectangle allongé
    au triangle, du carré au rond,
  • Fragmenter un paysage par découpage ou
    déchirage, écarter les éléments et les relier en
    respectant lharmonie des couleurs et la
    technique.
  • Fragmenter un paysage par découpage et le
    recomposer à laide de tous les morceaux sur un
    support plus petit.

DEFORMER
DESTRUCTURER
57
Vincent Van GOGH
58
Paul KLEE
59
KANDINSKY
60
INVENTER
  • Enrichir et dépasser le stéréotype en faisant
    appel à limaginaire

PROCEDES
EXEMPLES DACTIVITES
TIRER PARTI
  • ? Créer un support par la succession de lignes
    dessinées de façon aléatoire, pouvant figurer les
    différents plans dun paysage. Enrichir cette
    composition par la technique de son choix.
  • ? Coller des bandes de papier déchirées en
    faisant se succéder les plans
  • ? Papiers préparés selon différentes techniques
    (outils et médiums variés)
  • ? Papiers divers (papiers peints, kraft, carton,
    journal, )
  • ? Composer un paysage à laide
  • ? déléments extraits de photographies, de
    dessins, dimages, en les regroupant pour une
    production unique
  • ? De figures géométriques découpées dans des
    papiers préalablement préparés.
  • Remarque penser aux associations surréalistes
    Notre école sur une île déserte! Le tronc de
    larbre est en briques! Quel est le paysage
    derrière la joconde ? Les paysans de Bruegel ont
    changé de décor! ...
  • ? Composer un paysage en associant image, photo
    ou croquis à des éléments naturels. Cet ajout
    peut être laissé brut ou retravaillé pour mieux
    sintégrer à la production (exuniformisation par
    la couleur).
  • ? Provoquer, déranger, désorienter le spectateur
    en réalisant des œuvres qui intègrent des objets
    manufacturés ou des matériaux de rebut, dégradés
    par lusage, marqués par le temps, intrus dans
    ces paysages.

ASSOCIER
CONTRASTER
61
MAGRITTE
62
BRUEGEL
63
Max ERNST
64
PROCEDES
  • EXEMPLES DACTIVITES

ASSOCIER
  • ? Créer un paysage en trois dimensions par
    assemblage de différents matériaux (de même
    nature de préférence)
  • ? Morceaux de bois
  • ? Papiers chiffonnés
  • ? Pierres
  • ? Terre
  • ? Matériaux de récupération
  • Unifier à laide dune ou de deux couleurs (ex
    cités disparues, fragments de désert, ruines
    dusines, )
  • NB Il ne sagit pas de faire une maquette
    darchitecte ni de la géographie. Ce nest pas
    une reproduction de la réalité, mais un appel au
    rêve et à limaginaire.
  • ? On peut également
  • ? choisir des angles de vue de ces maquettes, les
    photographier, les dessiner
  • ? y faire pousser différentes sortes de plantes
    rampantes de manière à ce quelles envahissent et
    recouvrent petit à petit le paysage (garder les
    différentes étapes de la transformation de ce
    paysage évolutif par une série de photos ou de
    dessins).

ACCUMULER
JUXTAPOSER
SUPERPOSER
65
INTERVENIR
  • Le paysage est utilisé comme support et comme
    matériau. Il ne sagit donc plus de reproduire
  • ni de transformer dune manière particulière mais
    dagir et dintervenir sur le paysage lui-même.
  • Par la force des choses, ne peuvent être exposés,
    que dessins, plans, photos, vidéos,
  • qui tentent avant tout de témoigner des
    interventions.
  • Il ny a pas de fonction utilitaire à
    lintervention sur le paysage, mais que des
    fonctions
  • émotionnelles, métaphysiques et symboliques.
  • NB Toute intervention ne doit pas porter
    préjudice à la nature. Si des éléments extérieurs
  • au paysage sont apportés, ils doivent être repris
    une fois les reproductions effectuées et les
  • traces doivent être appelées à disparaître avec
    le temps. Cest un art éphémère.

66
PROCÉDÉS
EXEMPLES DACTIVITES
REGARDER
? Regarder autrement en ajoutant des éléments qui
transforment ou soulignent la perception
habituelle. Ex ? empaqueter le pied des arbres ?
empaqueter plusieurs éléments dune cour de
récréation (ban, barrière, ) ? pour mettre en
évidence une flaque deau, un trou, une ornière,
une taupinière, , les entourer de cailloux,
feuilles mortes, pétales de fleurs, brindilles,
boules de neige, ? Réorganiser des matériaux
trouvés sur place (pierres, cailloux, brindilles,
fleurs, feuilles, champignons, ) afin de créer
des formes géométriques simples lignes droites,
cercles, croix, spirales, Œuvre abandonnée aux
forces destructrices de la nature on présentera
les documents la relatant à différents stades et
son devenir au fil des jours, semaines ou mois.
Ex ? cercles de silex au milieu dune prairie ?
une ligne de feuilles mortes traversant la cour
de récréation ? un soleil de pierres dans un
endroit humide
ISOLER
EMERGER
ASSOCIER COMPOSER
67
PROCÉDÉS
EXEMPLES DACTIVITES
CONTRASTER
  • ? Provoquer le spectateur en apportant des
    matériaux insolites dans un lieu connu croix,
    spirales, cercles, lignes droites, , dobjets
    qui nont pas leur place dans lendroit à
    investir. Ex
  • ? ronds de chaises au centre de la cour de
    récréation
  • ? lignes de pots de fleurs au milieu dun chemin
    de terre (jouer sur les contrastes de couleur)
  • ? un grand dessin darbre prenant sa place parmi
    les vrais
  • Reproduire en miniature, à laide déléments
    naturels, des interventions de lhomme dans le
    paysage (chemin, mur, pont, haie ). Ex
  • pont de brindilles au-dessus dune flaque deau
  • chemin de cailloux qui ne part de rien et ne mène
    à rien
  • Gros plan sur les petits éléments naturels. Ex
  • lignes de pétales de fleurs sur des galets
  • alignements, dessins avec des feuilles mortes,
    cailloux, marrons, noisettes,
  • tressage de brindilles, longues feuilles, tiges,
    joncs

REPRODUIRE
REGARDER ASSOCIER
68
Jean VERAME
Tibesti, Tchad, mars à juin 1989 Localisation 
plateau de Ehi-Kourné (nord du Tchad) Jean Vérame
sest intéressé au Tibesti pour deux raisons 
tout dabord, un vieux désir, provenant dun film
de Raymond Depardon sur cette région, il y a plus
de 15 ans  puis, en 1987, la victoire de Hissène
Habré sur larmée du colonnel Kadhafi, victoire
symbole de liberté et de paix. Lémotion
esthétique de lartiste et celle de lhomme se
sont retrouvées dans cette œuvre. Le site occupé,
dans un cirque entouré de falaises, couvre 2
kilomètres de diamètre et comprend 29 masses
rocheuses. Pour Vérame, il sagit den  capter
les vibrations . Il y a donc, comme souvent chez
lui, une démarche initiatique, quil symbolise
par un la byrinthe en forme de rosace, composé de
pierres plates peintes en bleu. Bleu, violet,
rouge, noir et blanc, les cinq couleurs sont
utilisées de façon soit monochrome, soit
polychrome, soit avec lemploi de taches,
dispersées ou formant des motifs (lignes,
fluctuations  etc.)
69
Richard Nonas
La colonne terminée, 1989 Localisation  parc de
Wãnas (Suède) Un double alignement de pierres,
telles quextraite de la carrière, trace  un
chemin dans le parc. De façon à peine voilée, le
titre fait référence à la colonne sans fin de
Brancusi, exprimant ici que, pour Richard Nonas,
la colonne ou lœuvre en général finit là où
lartiste a décidé que ses limites marqueraient
son lieu.
70
Gina PANE
Manipulation dhumus sur une étendue de sable,
1970 Localisation Ury (France) Action. Le son du
vent dispersant lhumus a été enregistré sur un
magnétophone.
71
Andy GOLDSWORTHY
72
Andy GOLDSWORTHY
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