LEXPERIENCE COOPERATIVE MAROCAINE ENTRE LAMBITION ET LES CONTRAINTES

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LEXPERIENCE COOPERATIVE MAROCAINEENTRE
LAMBITION ET LES CONTRAINTES

• NOVEMBRE 2007

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Données Globales (31décembre2006)

• Source
• Fichier central des coopératives
  (odco)
• Actualisé
  constamment
• Chaque mois pour les nouvelles créations,
• Chaque deux ans pour les coopératives en
  activité.

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Coopératives 5276

• Secteurs prédominants
• -
  Agriculture 62
• -
  Habitat 16,7
• -
  Artisanat 11,8
• Régions prédominantes
• -
  Souss-Massa-Daraa 12
  
• -
  Doukkala-Abda 11
• -
  Oriental 10
• -
  Meknès-Tafilalet 9
  

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Évolution (dates charnières)

• 1975 310 Coopératives
  (odco)
• 1984 951 "
  (loi 24-83)
• 1993 2000 "
  (textes reg.)
• 1998 3177 "
  (projet FAO)
• 2005 5008 "
  ( fisc. )

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Adhérents 324 239

• Moyenne de 62 adhérents par coopérative,
• 3 de la population active occupée
• (6 comme seuil décollage selon ACI et 10
  comme taux normal de pénétration coopérative),
• Secteurs prédominants
  
• - Agriculture 74
• - Habitat 13,6
• - Artisanat 5,5

6
Capital total

• 6.O27.846.508 DH
• Moyenne de 1.142.503 DH par coopérative
• Moyenne de 18.591 DH par adhérent
• Secteurs prédominants
• - Habitat 75
• - Agriculture 22

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Coopératives de femmes 528

• 376 en 2004
• Soit un taux de croissance de 40,4
• (102 uniquement en 1997)
• Elles constituent 10 du total des coopératives
  au Maroc

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Coopératives de femmes 528 (suite)

• Secteurs prédominants
• - Agriculture 48
• - Artisanat 32
• Régions prédominantes
• - Souss-Massa-Daraâ 21,4
• - Meknès-Tafilalet
  14,8
• - Marrakech-Tansift-Haouz 11,2

9
Coopératives de femmes 528 (suite)

• 14.476 adhérentes
• Soit 28 femmes par coopérative

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Données partielles

• Elles concernent lannée 2004 pour 931
  coopératives ayant fait lobjet dune enquête
  lors de lopération de mise à jour du fichier
  central des coopératives réalisée en 2006 .

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Données partielles (suite)

• Chiffre daffaires 7.141.914.919 DH
• Actifs immobilisés 1.072.941.376 DH
• Masse salariale 440.675.940 DH
• (22.481 salariés)
• Soit une moyenne de 19.602 DH/salarié

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Données partielles (suite)

• Excédents 90.816.266 DH
• (Il sagit dexcédents réalisés par
  739 coopératives parmi 931)

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Données partielles (suite)

• Autres données relatives aux 3 secteurs organisés
  en unions
• Lait Collecte de 70 de la quantité produite
  au niveau national.
• Traitement de 35 du lait collecté.
• Céréales Stockage et commercialisation de
  25 au niveau national.
• Huile dArgane production et commercialisation
  de 75 au niveau national.

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Textes

• Dahir portant loi 1-73-654 du 23 avril 1975
  relatif à lOffice du Développement et de la
  Coopération tel quil a été complété et modifié
  par la loi 24-83.
• Dahir du 5 octobre 1984, portant promulgation de
  la loi 24-83 fixant le statut général des
  coopératives et missions de lOffice de
  Développement de la Coopération (ODCO),
• Décret n 2-91-454 du 22 septembre 1993 pris pour
  application de la loi 24-83,

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Acquis et contraintes
Cas du secteur laitier
Les acquis

• nette amélioration de la production laitière et
  par conséquent le niveau de vie de la population
  rurale,
• mise en place dun vaste réseau de centre de
  collecte de lait avec la participation de plus en
  plus importante des coopératives,
• augmentation des capacités de traitement et de
  diversification des produits laitiers fabriqués
  par la plupart des coopératives,
• une adhésion progressive des éleveurs au circuit
  organisé de collecte de lait,

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Les acquis

• ? participation active des coopératives à la
  garantie de la sécurité alimentaire grâce à
  loffre du lait,
• garantie dun débouché stable et rémunérateur à
  la production des coopérateurs,
• création demplois stables et garantie dune
  épargne facilement transformable à la disposition
  des coopérateurs,
• participation à lapprovisionnement du marché en
  viandes,
• promotion des activités économiques parallèles,

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Les acquis

• réduction de lexode rurale par la
  sédentarisation des éleveurs des zones enclavées
  grâce aux activités des mini-laiteries
  coopératives
• participation au désenclavement des zones rurales
  grâce au réseau de centres de collecte de lait,
• lutte contre la pauvreté ,
• encouragement de la politique darrangement à
  lamiable des litiges entre les producteurs au
  sein de la coopérative,
• instauration dun climat de confiance parmi les
  coopératives au sein de leur union et émergence
  de ce dernier en tant quinterlocuteur unique au
  nom de la filière

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Les contraintes

• les aléas climatiques et leur répercussion
  sur le potentiel de production,
• manque dinfrastructure de base  dans
  certaines zones daction des coopératives de
  transformation
• faible taille du troupeau  avec une
  prédominance des races locales,
• mécanisation insuffisante des élevages en
  matériel de traite, de récolte des
  fourrages, densilage et de distribution
  daliments,
• analphabétisme qui sévit parmi les coopérateurs,

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Les contraintes

• niveau technique faible des adhérents associé
  généralement à un manque de recrutement
  douvriers qualifiés ou de techniciens
  spécialisés,
• insuffisance des programmes de
  formation continue
• manque de critères de conformité des centres de
  collecte de lait,
• faible niveau de technicité des responsables des
  coopératives de collecte en matière de respect
  des règles dhygiène et de salubrité publique,
• défaut de maîtrise des coûts de collecte, de
  transformation et de distribution par la majorité
  des coopératives,

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Les contraintes

• coûts non-qualité élevés au niveau des
  coopératives de transformation,
• circuit de distribution rarement étudié
  engendrant souvent des surcoûts,
• problème de qualité du lait en tant que
  matière première de base,
• concurrence déloyale des colporteurs, des
  ateliers du lait et des mahlabats,
• non respect de la chaîne du froid chez les
  détaillants,
• manque de spots publicitaires vantant les
  qualités hygiéniques des laits traités et
  défaut de promotion des produits,

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Les contraintes

• la majorité des adhérents ne fait pas la
  différence ni entre la coopérative et la société
  privée, ni entre la marque et le produit et son
  adhésion à la coopérative est liée au montant des
  excédents réalisés et surtout aux modalités de
  leur répartition,
• la distribution des excédents ne tient pas compte
  de la fragilisation de la situation financière
  que cela engendre,
• la mise à la disposition des coopératives des
  biens mobiliers et immobiliers nest ni
  formalisée ni traduite en comptabilité,
• loctroi par certaines coopératives des crédits à
  leurs adhérents en dépassement de leur droit à la
  ristourne, ce qui les incite à abandonner leur
  coopérative,

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Les contraintes

• le dossier foncier nest pas toujours
  clarifié rendant difficile laccès au financement
  externe,
• manque dassurance pour couvrir les coopérateurs
  contre la perte des immobilisations, des stocks,
  le dédommagement en cas dintoxication des
  consommateurs, ce qui expose la coopérative à des
  risques,
• limposition des coopératives laitière, depuis
  2005, a mis fin aux ambitions de ces dernières et
  la décision de bloquer les comptes de certaines
  unités faute de recouvrement des montants dus
  les obligera, dans les mois à venir, à la
  dissolution.

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Conclusion

• Nécessité douvrir un débat responsable pour
  clarifier le dossier dimposition des
  coopératives en conformité avec les dispositions
  de la loi 24/83,
• le secteur a besoin dune mise à niveau ciblée
  Lapproche à adopter doit placer lhomme comme
  étant laxe principal de toute démarche dans ce
  sens, sa contribution ne peut être effective que
  si un environnement favorable lui est assuré et
  qui consiste à linformer, le former, limpliquer
  et le motiver